Direct terminé le 07 août à 20H30 TU
Direct démarré le 07 août à 4H56 TU

Israël promet d'éliminer le nouveau chef du Hamas

Israël promet d'éliminer Yahya Sinouar. Yahya Sinouar, dont le mouvement est considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis, l'Union européenne et Israël, n'est pas apparu en public depuis le 7 octobre. "Nous allons multiplier les efforts pour le retrouver, l'attaquer", a déclaré ce mercredi 7 août le chef de l'armée israélienne, Herzi Halevi. Les horaires sont indiquées en TU. 


 

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 Yahya Sinouar

Photo d'archive entre le nouveau chef du mouvement du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinouar, à gauche, et son prédecesseur Ismail Haniyeh, aujourd'hui assassiné. Ce jour-là, ils accueillaient les membres de la délégation de la sécurité des services de renseignement égyptiens en visite dans la ville de Gaza, mardi 3 octobre 2017.

AP Photo/ Khalil Hamra
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20H38
Diplomatie

Macron appelle Netanyahu à éviter "un cycle de représailles"

Le président français Emmanuel Macron a appelé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à éviter "un cycle de représailles" face à la montée des tensions entre Israël, l'Iran et son allié libanais le Hezbollah, selon le compte-rendu d'une conversation téléphonique publié par l'Elysée.

"De même qu'il avait appelé le président iranien à éviter un cycle de représailles qui mettrait les populations et la stabilité de la région à risque, il a appelé le Premier ministre israélien à entrer dans la même logique, qui devait s'appliquer à l'ensemble des parties dans la région", selon ce communiqué.
 

19H46
Propos inadmissibles

L'Union européenne et la France condamnent les propos d'un ministre israélien sur la famine

L'Union européenne et la France ont fermement condamné les propos du ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich (extrême droite), qui a déclaré que "laisser mourir de faim" les habitants de la bande de Gaza pourrait "être justifié et moral".

Interrogé lors d'un colloque consacré à l'avenir de la bande de Gaza, où Israël est en guerre depuis dix mois contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, Bezalel Smotrich a déclaré lundi : "personne dans le monde ne nous laissera affamer deux millions de personnes, bien que peut-être ce soit justifié et moral pour faire libérer les otages" qui y sont retenus depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël. "On fait entrer de l'aide humanitaire car on n'a pas le choix, nous sommes dans un espace qui exige d'avoir de la légitimité internationale pour mener cette guerre", a-t-il ajouté.
Les propos de M. Smotrich ont provoqué des réactions d'indignation au sein de la communauté internationale.
"L'Union européenne (UE) condamne fermement" ces propos, a-t-elle indiqué dans un communiqué mercredi. "La déclaration du ministre Smotrich selon laquelle "il pourrait être justifié et moral" de laisser Israël "faire mourir de faim deux millions de civils" jusqu'à ce que les "otages soient rendus" est "plus qu'ignominieuse", ajoute l'UE. "Nous attendons du gouvernement israélien qu'il prenne sans équivoque ses distances avec les propos du ministre Smotrich", a-t-elle poursuivi.

De son côté, la France a exprimé "sa profonde consternation face aux propos scandaleux" tenus par M. Smotrich, a indiqué un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, lors d'un point presse. "La France appelle le gouvernement israélien à condamner fermement ces propos inacceptables", a-t-il ajouté selon un communiqué.

Depuis le début de la guerre à Gaza qui a éclaté le 7 octobre, la situation humanitaire dans le territoire palestinien assiégé reste désastreuse, la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants ayant été déplacée et souffrant de pénuries alimentaires.
 

18H00
Un homme controversé

Critiques et inquiétudes à Gaza après la désignation d'un nouveau chef du Hamas

Un "homme têtu", un choix "pas approprié", le "sommet de l'incertitude": des habitants de la bande de Gaza interrogés par l'AFP critiquent le choix de Yahya Sinouar à la tête du Hamas, un radical offrant peu d'espoir de cessez-le-feu après dix mois de guerre avec Israël.

Voir Guerre à Gaza : Yahya Sinouar succède à Ismaël Haniyeh

"La nomination de Yahya Sinouar à la tête du Hamas n'était pas appropriée à ce stade critique. Cela pourrait avoir des conséquences négatives à plusieurs niveaux, notamment l'arrêt des négociations" indirectes avec Israël en vue d'un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, dit Ibrahim Abou Daqa, 35 ans.

Un autre habitant de Gaza, Bachir Qarqaz, se montre encore plus pessimiste : "La guerre ne se terminera pas dans un avenir proche parce qu'Israël rejette Sinouar (...), un homme têtu qui ne peut pas céder", dit-il. "C'est un combattant, comment des négociations pourront-elles avoir lieu?", renchérit Mohammed al-Charif. "Nous sommes maintenant au sommet de l'incertitude et nous ne voulons rien d'autre que la fin de la guerre", insiste ce Gazaoui de 29 ans.

Yahya Sinouar, qui était le chef du Hamas à Gaza, a été propulsé hier soir à la tête du mouvement islamiste palestinien pour succéder à Ismaïl Haniyeh, tué la semaine dernière en Iran, pays qui accuse Israël, son ennemi juré, de l'avoir assassiné.

Voir Israël : quelles réactions à la nomination du nouveau chef du Hamas

Sinouar est l'un des hommes les plus recherchés par Israël qui dit ouvertement vouloir l'éliminer, comme l'a répété mardi soir le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz. Israël le considère comme l'un des cerveaux de l'attaque d'une ampleur inédite du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

Abou Dawa, originaire de Rafah, ville du sud du petit territoire palestinien, déplacé à Deir el-Balah (centre), est lui aussi inquie t: "l'occupation (Israël) a tué le négociateur Ismaïl Haniyeh. Que va-t-il se passer avec le combattant Sinouar?", se demande-t-il.

Un autre Gazaoui, Hani al-Qano, dit que "personne ne s'attendait à ce que Sinouar remplace Ismaïl Haniyeh", et lui pense que "cela va accélérer la fin de la guerre".
Sinouar "pourrait avoir un impact positif sur les négociations et représenter un défi pour Israël, étant donné qu'il vit à l'intérieur de la bande de Gaza parmi la population assiégée. Il est différent de Haniyeh qui a vécu à l'étranger", dit-il. 

Haniyeh dirigeait l'organisation depuis Doha au Qatar.
Cet optimisme est davantage partagé en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967 et administré par l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, dont le parti Fatah est un rival du Hamas. Ce dernier a chassé le Fatah de la bande de Gaza et y a pris le pouvoir en 2007.

Le nouveau chef du Hamas ? "Une excellente décision, car Sinouar vit au coeur de la bataille et sait donc exactement ce qu'il négocie, plutôt que quelqu'un qui est assis à l'extérieur du pays", estime Farah Qassem, un habitant de Ramallah, en référence à Ismaïl Haniyeh. "Sinouar a payé et continue de payer un lourd tribut à la guerre, de sorte que ses décisions découleront des souffrances endurées par la population de Gaza", ajoute cet homme de 54 ans, en référence aux conditions catastrophiques pour les habitants qui manquent de tout dans ce territoire ravagé par dix mois de guerre.

Même sentiment pour Emad Abou Fokheidah, qui vit dans un village près de Ramallah : "le choix de Sinouar était une sage décision et un message à l'occupation selon lequel la solution politique, qu'Israël a rejetée en assassinant Haniyeh, ne viendra que par les armes". "On sait que toutes les guerres se terminent par des négociations, et aujourd'hui, c'est le négociateur qui mènera la bataille", dit cet homme de 57 ans.
 

17H25
discours offensif

Israël frappe ses ennemis, dit Netanyahu à un moment où une attaque est attendue

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu déclare qu'Israël frappait ses ennemis et "continuait à avancer vers la victoire", à un moment où le pays se prépare à une attaque de l'Iran et de ses alliés.

Israël est "déterminé à se défendre" face aux menaces de représailles consécutives à deux attaques la semaine dernière qui ont provoqué la mort de l'ancien chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué en Iran, et l'élimination du chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, au Liban. "Nous continuons à avancer vers la victoire", a déclaré le Premier ministre aux nouvelles recrues de l'école militaire Tel Hashomer, près de Tel-Aviv. "Je sais que les citoyens d'Israël sont inquiets et je vous demande une chose: soyez patients et faites preuve de sang froid", a-t-il ajouté.
"Nous sommes prêts à la fois sur le plan défensif et sur le plan offensif. Nous frappons nos ennemis et sommes déterminés à nous défendre", a-t-il encore dit.

Israël a revendiqué une frappe de l'armée qui a provoqué la mort du chef militaire du Hezbollah le 30 juillet dans un quartier densément peuplé près de Beyrouth. Le mouvement islamiste libanais est accusé par Israël d'être à l'origine du tir de roquette trois jours plus tôt sur Majdal Shams, ville dans la partie du Golan occupée par Israël, qui a fait 12 morts.

Le 31 juillet, l'ex-chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh a été tué dans une résidence à Téhéran où il séjournait lors de déplacements dans la capitale iranienne. Le Hamas et l'Iran ont accusé Israël de l'avoir assassiné. Israël, qui a juré de détruire le Hamas après l'attaque sanglante du 7 octobre sur le sol israélien, n'a fait jusqu'ici aucun commentaire sur la mort de Haniyeh.

16H43
aggressif

Le chef de l'armée israélienne promet de "retrouver" le nouveau chef du Hamas et de l'éliminer

Le chef de l'armée israélienne, Herzi Halevi, a promis mercredi de "retrouver" le nouveau chef du Hamas, Yahya Sinouar, et de l'éliminer, dans un communiqué publié au lendemain de sa nomination à la tête du mouvement islamiste palestinien. "Nous allons multiplier les efforts pour le retrouver, l'attaquer et qu'ils (les dirigeants du Hamas) remplacent une fois encore le chef du bureau politique" de l'organisation classée terroriste par Israël, a déclaré Halevi.

Sinouar, chef du Hamas à Gaza pendant sept ans, a été nommé mardi soir à la tête de l'organisation, succédant à Ismaïl Haniyeh, tué la semaine dernière à Téhéran dans une attaque imputée à Israël.
S'exprimant devant des pilotes de chasse de l'armée de l'air, Halevi a ironisé sur le changement de titre de Sinouar. "Ce (nouveau) titre politique ne changera rien au fait qu'il est un meurtrier responsable de la planification et de la mise en oeuvre de ce qui s'est passé le 7 octobre, et donc, ce changement de titre, non seulement cela ne nous empêche pas de le chercher, mais cela nous stimule", a-t-il dit.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, avait déclaré mardi soir qu'il fallait "éliminer rapidement" Yahya Sinouar.

16H14
cessez-le-feu

"On n'a jamais été aussi près" d'un accord de cessez-le-feu déclare la Maison Blanche

La Maison Blanche assure qu'un accord de cessez-le-feu et de libération des otages dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas était très près d'être conclu, malgré les tensions au plus haut entre l'État hébreu et l'Iran.
"Nous avons toujours parlé de ces négociations pour un cessez-le-feu (...) Nous pensons que l'on n'a jamais été aussi proche" de sceller un accord, affirme auprès de journalistes le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la présidence américaine, John Kirby. "Il y a une bonne proposition faite aux deux parties et elles doivent toutes les deux l'accepter afin que nous puissions mettre en place" cet accord de cessez-le-feu et de libération des otages, déclare Kirby.

Par la voix de son secrétaire d'État, Antony Blinken, Washington a assuré lundi s'impliquer "jour et nuit" dans une "intense diplomatie" pour éviter une guerre régionale entre, d'une part, Israël, et d'autre part, l'Iran et ses groupes partenaires comme le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais.

Alors que le Hamas a nommé son chef à Gaza, Yahya Sinouar, à la tête de toute l'organisation pour remplacer Ismaïl Haniyeh assassiné le 31 juillet à Téhéran, Blinken a qualifié cet homme de "premier décisionnaire en ce qui concerne la conclusion d'un cessez-le-feu" dans le territoire palestinien, où la guerre est entrée ce mercredi dans son onzième mois.

Le gouvernement du président Joe Biden presse depuis des semaines celui du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, d'accepter un cessez-le-feu. Hier, Blinken a demandé pour la première fois publiquement à l'Iran, bête noire des États-Unis, et à son allié israélien, d'éviter "l'escalade" vers un conflit au Proche et au Moyen-Orient.

"D'abord, nous ne voulons pas voir d'attaques et nous allons continuer à oeuvrer via les canaux diplomatiques pour voir quoi faire pour que les tensions redescendent sur place", a répété John Kirby.
Mais "je peux vous dire de manière certaine que les États-Unis sont et resteront en position d'aider Israël à se défendre avec toute une gamme de capacités militaires", a conclu le porte-parole du Conseil de sécurité nationale. Le Pentagone a annoncé le déploiement au Proche-Orient de navires de guerre et d'avions de combat supplémentaires.
 

15H39
Organisation de la coopération islamique

L'assassinat de Haniyeh fait peser le risque d'un "conflit plus vaste", avertit l'OCI

L'assassinat "ignoble" du chef du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, risque de faire basculer le Moyen-Orient dans un "conflit plus vaste", prévient le président de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).
Le ministre gambien des Affaires étrangères, Mamadou Tangara, s'exprimait au début d'une réunion extraordinaire de l'OCI dans la ville côtière de Jeddah, en Arabie saoudite.

Mamadou Tangara lors d'une visite à Moscoule 30 janvier 2024.

Mamadou Tangara lors d'une visite à Moscoule 30 janvier 2024.

© Sergei Ilnitsky/Pool Photo via AP


Cette rencontre des ministres des Affaires étrangères a notamment été réclamée par l'Iran qui a accusé Israël d'avoir assassiné Haniyeh à Téhéran le 31 juillet. "Cet acte ignoble ne fait qu'aggraver les tensions existantes et risque de déboucher sur un conflit plus vaste qui pourrait impliquer toute la région", a déclaré Tangara, dont le pays préside actuellement l'OCI. L'assassinat de Haniyeh "n'étouffera pas la cause palestinienne, mais l'amplifiera au contraire, soulignant l'urgence de la justice et des droits humains pour le peuple palestinien", a-t-il ajouté. "La souveraineté et l'intégrité territoriale des États-nations sont des principes fondamentaux qui sous-tendent l'ordre international", a-t-il encore dit.

Israël n'a pas commenté la mort de Haniyeh, et après les menaces de représailles de Téhéran, la communauté internationale se démène pour éviter une escalade militaire entre l'Iran et ses alliés d'une part et Israël de l'autre.

Le Hezbollah a également promis de riposter à l'assassinat de M. Haniyeh et à celui de Fouad Chokr, le chef militaire du mouvement islamiste libanais mort le 30 juillet dans une frappe israélienne près de Beyrouth.

La réunion de l'OCI doit aborder "les crimes continus de l'occupation israélienne contre le peuple palestinien", selon un communiqué de l'organisation.
 

14H37
"génocide" à Gaza

La Turquie se joint à la requête sud-africaine devant la CIJ

La Turquie s'est jointe à la procédure intentée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948, dans un contexte de tensions redoublées.

Une délégation de parlementaires turcs accompagnés de l'ambassadeur de Turquie aux Pays-Bas s'est rendue à cette fin à La Haye (Pays-Bas), où siège la CIJ, selon la télévision publique turque TRT qui l'a suivie en direct. "Notre décision d'intervenir reflète l'importance que notre pays attache à la solution de la question palestinienne dans le cadre du droit et de la justice", a fait valoir le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan. "Israël, encouragé par l'impunité de ses crimes, tue chaque jour de plus en plus de Palestiniens innocents", a-t-il dénoncé sur X.
"La communauté internationale doit faire sa part pour mettre fin au génocide. Elle doit exercer la pression nécessaire sur Israël et ses partisans. La Turquie fera tous ses efforts sur cette voie", a-t-il ajouté. 

Cette "déclaration d'intervention" se fonde sur l'article 63 du Statut de la CIJ, avait rappelé sur X le porte-parole de son ministère, Öncü Keçeli, en soulignant qu"aucun pays au monde n'est au-dessus du droit international". "L'affaire portée devant la CIJ est extrêmement importante pour garantir que les crimes commis par Israël ne resteront pas impunis", a-t-il insisté.

L'Afrique du Sud a initié sa procédure fin 2023 devant la CIJ, la plus haute juridiction des Nations unies, en alléguant que l'offensive israélienne à Gaza viole la Convention de l'ONU sur le génocide de 1948, une accusation fermement démentie par Israël.

Hakan Fidan avait dénoncé lundi les soutiens "inconditionnels" dont bénéficie Israël qui "sape les fondements du droit international".

12H20
PORTRAIT DE Yahya Sinouar

Reportage sur Yahya Sinouar à la tête du Hamas

La source média référencée est manquante et doit être réintégrée.
10H37
Taekwondo pour la paix

"Les vrais héros sont les enfants de Gaza", dit le Palestinien Yaser Ismail

Le Palestinien Omar Yaser Ismail, éliminé aujourd'hui en 8e de finale du tournoi olympique de taekwondo (-58 kg), a déclaré être aux Jeux "pour la Palestine" et pour les enfants de Gaza.
"Tout ça, c'est pour la Palestine", a-t-il déclaré avant sa défaite contre l'Espagnol Adrian Vincente. "C'est vrai que nous jouons et combattons, mais les vrais héros, ce sont les enfants de Palestine et les enfants de Gaza", a dit l'athlète de 18 ans, en référence au conflit en cours dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas.

 Omar Yaser Ismail après avoir perdu son combat contre Adrian Vicente Yunta ce 7 août au Grand Palais.

 Omar Yaser Ismail après avoir perdu son combat contre Adrian Vicente Yunta ce 7 août au Grand Palais.

© AP Photo/Andrew Medichini

Le pratiquant de taekwondo est l'un des huit athlètes Palestiniens qualifiés pour les JO. Il avait commencé sa journée par une victoire en qualification contre un membre de l'équipe olympique des réfugiés, et avait reçu un accueil chaleureux du public du Grand Palais. Quelques drapeaux israéliens avaient également été brandis par des supporters venus encourager l'Israélienne Abishag Semberg, engagée dans le tournoi féminin (-49 kg) et éliminée dès son premier combat.

09H50
bilan humain

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 39.677 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé mercredi un nouveau bilan de 39.677 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël entrée dans son onzième mois.

Au moins 24 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, indique le ministère dans un communiqué, ajoutant que 91.645 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

09H31
ESPACES AERIENS FERMES

Lufthansa prolonge sa non-utilisation des espaces aériens iranien et irakien jusqu'au 13 août

Le premier groupe de transport aérien européen Lufthansa a annoncé mercredi prolonger sa non-utilisation des espaces aériens iranien et irakien jusqu'au 13 août inclus, contre le 7 août auparavant, au milieu d'inquiétudes d'embrasement au Moyen-Orient.

Le groupe allemand a ajouté qu'il prolongeait au 13 août inclus la suspension de ses vols vers Tel Aviv, Téhéran, Beyrouth, Amman et Erbil.

08H44
près de 40.000 morts palestiniens ?

À Gaza en guerre, le casse-tête de compter les morts

Dans la bande de Gaza, bombardée depuis dix mois et en grande partie transformée en un champ de ruines, compter les morts est un défi quotidien. Comment procède le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour établir son bilan, désormais à près de 40.000 morts?

Des ouvriers transportent des corps à Khan Younès,  le 5 août 2024.

Des ouvriers transportent des corps à Khan Younès,  le 5 août 2024. Un officiel palestinien dit qu'Israël a ramenés 80 cadavres dans la bande de Gaza. Les indentités des personnes décédées et les causes de leur mort ne sont pas encore connues.

© AP Photo/Abdel Kareem Hana


Les dépouilles sont identifiées, soit par les éléments retrouvés sur elles, soit par un proche, ont constaté des journalistes de l'AFP qui se sont rendus plusieurs fois dans des hôpitaux de Gaza.
Les informations personnelles des défunts sont ensuite entrées dans une base de données informatisée du ministère palestinien de la Santé dans la bande de Gaza, qui mentionne le nom, sexe, date de naissance et numéro de carte d'identité de la personne décédée.

Lorsque les corps ne sont pas identifiés - qu'ils soient méconnaissables ou que personne ne vienne les réclamer, des familles entières étant parfois tuées par une frappe - les soignants l'enregistrent avec un numéro et le plus d'informations qu'ils peuvent réunir. Bijou, montre, téléphone, marques de naissance : tout indice est recueilli et pris en photo. Deux correspondants de l'AFP ont été témoins de la manière dont les établissements de santé renseignent le système du ministère.

Un enfant palestinien regarde les tombes des personnes tuées lors de bombardements israéliens enterrées près de l'hôpital d'Al-Chifa, dans Gaza city, le 31 décembre 2023.

Un enfant palestinien regarde les tombes des personnes tuées lors de bombardements israéliens enterrées près de l'hôpital d'Al-Chifa, dans Gaza city, le 31 décembre 2023. 

© AP Photo/Mohammed Hajjar, File

Dans plusieurs communiqués, le ministère de la Santé de Gaza a également expliqué la procédure suivie pour compiler le bilan.
Pour les hôpitaux dits "gouvernementaux", relevant de l'administration du Hamas au pouvoir à Gaza, les "informations personnelles et le numéro d'identité" de chaque Palestinien tué pendant la guerre sont entrés dans la base de données informatisée de l'établissement après l'arrivée du corps ou après leur décès pour les blessés qui succombent, selon le ministère. Ces données sont ensuite transmises "quotidiennement" vers le "registre central des martyrs" du ministère.

Quant aux morts évacués vers des hôpitaux privés, leurs informations personnelles sont consignées sur un formulaire transmis ensuite "dans un délai de 24" heures au ministère pour être intégrées dans la base de données centrale. "Le centre d'informations", un service dédié du ministère, se charge de vérifier les informations fournies par les hôpitaux "gouvernementaux" et privés pour "s'assurer qu'elles ne contiennent pas de doublon ou d'erreurs", avant d'enregistrer les noms dans la base de données.

Les Gazaouis sont également invités par les autorités palestiniennes à renseigner la perte d'un proche sur un site du ministère de la Santé, qui utilise ces données pour ses vérifications.
Dans ce ministère travaillent des fonctionnaires dépendants à la fois de l'Autorité palestinienne, dont le siège est à Ramallah, et du Hamas, mouvement rival qui a pris le pouvoir en 2007 dans la bande de Gaza.

Une enquête de l'ONG Airwars, spécialisée dans l'impact des guerres sur les civils, analysant près de 3.000 noms de personnes tuées a établi "une forte corrélation entre les données officielles (...) et ce que les civils palestiniens ont rapporté en ligne - 75% des noms rapportés publiquement apparaissant également sur la liste du ministère de la Santé".

L'étude note néanmoins qu'au fil de la guerre, les statistiques du ministère "sont devenues moins précises", estimant que les dommages subis par le système de santé avaient rendu la tâche plus difficile.
À titre d'exemple, sur les 400 ordinateurs de l'hôpital Nasser, l'un des derniers établissements de santé opérant, partiellement, dans le sud de la bande de Gaza, seulement 50 fonctionnent, a expliqué à l'AFP le directeur, Atef Al-Hout.

Si les autorités israéliennes mettent en doute régulièrement les statistiques du Hamas qui ne détaillent pas le nombre de civils et de combattants morts, les soupçonnant d'être manipulées, l'armée et le Premier ministre ne contestent pas l'ordre de grandeur du bilan global.

À Gaza, les services de presse du gouvernement du Hamas estiment que près de 70% des quelque 40.000 morts sont des femmes (environ 11.000) et des "enfants" (au moins 16.300).

Un homme pleure ses deux petites filles tuées lors d'un bombardement israélien dans la bande de Gaza, à la morgue de Rafah, le 4 avril 2024.

Un homme pleure ses deux petites filles tuées lors d'un bombardement israélien dans la bande de Gaza, à la morgue de Rafah, le 4 avril 2024.

© AP Photo/Fatima Shbair, File


En Israël, l'attaque sans précédent du Hamas dans le sud du pays le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.198 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Les bilans quotidiens publiés par le ministère de la Santé du Hamas ont parfois été contestés, notamment par le président américain, Joe Biden, qui avait mis en doute leur crédibilité au début du conflit.
Mais en mars dernier, il avait évoqué "des milliers et des milliers" de civils tués, sans plus s'exprimer sur la véracité des statistiques du ministère, qui recense aussi les blessés.

Les bilans sont cités par la plupart des organisations internationales, et plusieurs agences de l'ONU, notamment celle en charge des réfugiés palestiniens (Unrwa), ont estimé que les statistiques étaient crédibles. "Par le passé, les statistiques des cinq ou six cycles de conflit dans la bande de Gaza étaient considérées comme crédibles. Personne n'a jamais vraiment contesté ces données", avait déclaré fin octobre à Jérusalem le directeur de l'Unrwa, Philippe Lazzarini.

Une étude publiée par la revue médicale britannique The Lancet estime que 186.000 décès peuvent être imputés au conflit en cours dans la bande de Gaza, en incluant les causes indirectes, comme les morts liées à la crise sanitaire.
 

05H13
DÉCLARATION DE BLINKEN

Blinken appelle tous les protagonistes au Proche-Orient à "casser ce cycle" de violences

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a pour la première fois demandé : mardi publiquement à l'Iran et à Israël d'éviter une "escalade" vers un nouveau conflit militaire au Moyen-Orient sur fond de guerre à Gaza.

"Il ne devrait y avoir aucune escalade menée par quiconque dans ce conflit. Nous sommes impliqués dans une intense diplomatie avec des alliés et des partenaires et faisons passer ce message directement à l'Iran. Nous avons communiqué ce message directement à Israël", a déclaré le secrétaire d'État lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre de la Défense Lloyd Austin et leurs homologues australiens, Penny Wong et Richard Marles.

"Notre engagement à l'égard d'Israël est inébranlable. Nous continuerons de défendre Israël contre des attaques de groupes terroristes ou de leurs soutiens, tout comme nous continuerons de défendre nos troupes", a martelé Antony Blinken, faisant allusion à l'Iran et son réseau de partenaires régionaux comme le Hezbollah libanais.

22H35
NOUVEAU CHEF DU HAMAS

Le chef du Hamas à Gaza désigné nouveau dirigeant du mouvement palestinien

Le Hamas a annoncé mardi que son chef à Gaza, Yahya Sinouar, l'un des hommes les plus recherchés par Israël, avait été désigné à la tête du mouvement, après l'assassinat de son prédécesseur qui a relancé les craintes d'une escalade militaire au Moyen-Orient.

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Yahya Sinwar,chef palestinien du Hamas dans la bande de Gaza

"La nomination de l'archi-terroriste Yahya Sinouar à la tête du Hamas, en remplacement d'Ismaïl Haniyeh, est une raison supplémentaire de l'éliminer rapidement et de rayer de la carte cette ignoble organisation", a immédiatement réagi le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz sur X.

 

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Le ministre américain des Affaires étrangères Antony Blinken a pour sa part estimé mardi qu'il revenait à M. Sinouar de décider d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza avec Israël.

"M. Sinouar a été et reste le premier décisionnaire en ce qui concerne la conclusion d'un cessez-le-feu" dans le territoire palestinien, a-t-il souligné.

Qui anime ce direct ?

AFP