Direct terminé le 26 septembre 2024 à 20h30 TU
Direct démarré le 26 septembre 2024 à 5h00 TU

Israël rejette une proposition de cessez-le-feu avec le Hezbollah libanais, Netanyahu déclarant que son armée continuerait son combat "avec toute la force nécessaire"

Les États-Unis, l'Union européenne et d'autres alliés ainsi que plusieurs états arabes, ont lancé un appel commun en faveur d'un arrêt des combats au Liban pendant 21 jours, après que les frappes aériennes israéliennes ont tué des centaines de personnes et déplacé des dizaines de milliers d'autres au Liban cette semaine. Appel réfusé par Israël, Netanyahu déclarant que l'armée israélienne poursuivrait son combat contre le Hezbollah "avec toute la force nécessaire".  Les horaires sont affichés en temps universel. 

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Des soldats libanais placent un cordon de sécurité autour de la zone touchée par une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth ce 26 septembre 2024.

Des soldats libanais placent un cordon de sécurité autour de la zone touchée par une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth ce 26 septembre 2024. 

© AP Photo/Hassan Ammar
33
nouvelle(s) publication(s)
18H30
frappes israéliennes au Liban

Israël annonce de nouvelles frappes contre le Hezbollah dans le sud du Liban

L'armée israélienne a dit avoir mené ce soir de nouvelles frappes aériennes contre le Hezbollah dans le sud du Liban, après que de hauts responsables ont rejeté un appel à un cessez-le-feu de 21 proposé notamment par les Etats-Unis et la France.

L'armée israélienne "mène actuellement des frappes sur des cibles terroristes du Hezbollah dans le sud du Liban", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
 

17H43
système laser de pointe

Israël annonce qu'il va recevoir des milliards des Etats-Unis pour un "système laser de pointe"

Le ministère de la Défense israélien annonce avoir obtenu un nouveau train d'aide militaire américaine, d'une valeur de 8,7 milliards de dollars "en soutien à l'effort militaire en cours d'Israël", en pleine escalade avec le Hezbollah libanais et en guerre à Gaza.
Les négociations entre Israël et les États-Unis ont été conclues à Washington et portent sur le déblocage de 3,5 milliards de dollars en vue de l'achat de matériel et équipement de guerre, et 5,2 milliards de dollars destinés à l'amélioration des systèmes de défense antiaériens israéliens, notamment les boucliers antimissiles Dôme de fer et Fronde de David ainsi qu'un "système laser de pointe", selon un communiqué du ministère.

Israël travaille depuis plusieurs années à un système antimissile par laser qui pourrait lui donner un avantage considérable face à l'arsenal de roquettes et missiles dont dispose le Hezbollah libanais sur son flanc nord.

En 2021, le ministère de la Défense avait indiqué travailler avec le groupe d'armement israélien Elbit Systems sur un système de laser, pouvant être installé à bord d'un petit avion civil et qui permettrait de viser n'importe quel objet volant, comme des "drones, des obus, des roquettes, des missiles balistiques".
Le don de 5,2 milliards de dollars permettra de renforcer les systèmes Dome de fer et Fronde de David tout en soutenant la mise au point "d'un système de défense avancé ayant recours à un faisceau laser très puissant et actuellement dans les dernières étapes de son développement".

L'annonce de ce nouveau financement du plus gros bailleur d'aide militaire à Israël intervient le jour même où le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas a exhorté à la tribune de l'ONU la communauté internationale à arrêter "d'envoyer des armes à Israël", jugeant "le monde entier responsable de ce que subit [le peuple palestinien] à Gaza et en Cisjordanie".
 

17H05
diplomatie

Pour l'Allemagne, risque de "conflagration régionale" avec le conflit Israël/Hezbollah

Le chancelier Scholz a indiqué sur X que "le Hezbollah doit se retirer de la région frontalière du Liban" et que "toutes les parties ont la responsabilité de trouver une solution diplomatique".

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Le dirigeant allemand, qui s'était entretenu avec le Premier ministre libanais Najib Mikati mercredi, a ajouté que "le conflit entre Israël et le Hezbollah ne doit pas devenir une conflagration régionale".

Ancien chef de l'armée et chef du parti de l'Union nationale (centre), Benny Gantz a quitté la coalition gouvernementale en juin, après avoir participé au cabinet de guerre du Premier ministre Benjamin Netanyahu, mis en place après l'attaque du Hamas du 7 octobre et depuis dissout.

Gantz a également rencontré le président allemand Frank-Walter Steinmeier et d'autres responsables pour discuter de la guerre menée sur deux fronts par Israël, contre le Hamas à Gaza et contre le Hezbollah au Liban.

Le porte-parole du chancelier allemand a précisé qu'Olaf Scholz avait ajouté que "l'Iran a également une responsabilité pour calmer la situation" et que des mesures urgentes étaient nécessaires pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et à la libération des otages israéliens.

Berlin a rejoint un groupe de pays ayant appelé à un cessez-le-feu immédiat de 21 jours à la frontière israélo-libanaise. Mais Israël a rejeté ce jeudi l'appel au cessez-le-feu lancé par son principal soutien, les Etats-Unis, et s'est engagé à poursuivre la lutte contre les militants du Hezbollah "jusqu'à la victoire".
 

16H51
Bipeurs

La Norvège lance un avis de recherche d'un Norvégien disparu

Les autorités norvégiennes ont lancé un avis de recherche international d'un Norvégien porté disparu et possiblement lié à la livraison des bipeurs piégés du mouvement Hezbollah au Liban, a indiqué la police ce jeudi. Le service national d'enquête criminelle norvégien (Kripos) a confirmé à l'AFP qu'il avait envoyé une avis de recherche international, sans identifier l'homme.
"Un dossier de personne disparue a été ouvert et nous avons lancé un avis de recherche international pour retrouver cette personne", a déclaré Mari Elise Bunaes Myhrer, de la police d'Oslo, à la chaîne de télévision NRK.

La semaine dernière, la police d'Oslo avait dit avoir lancé "des recherches préliminaires" à propos d'informations de presse relatives à une société enregistrée en Bulgarie par un Norvégien ayant importé des bipeurs et organisé leur livraison au Hezbollah.

Des centaines de bipeurs et de talkies-walkies ont explosé au Liban la semaine dernière, tuant au moins 37 personnes, en blessant près de 3 000 autres et semant la panique. Ces appareils ont explosé alors que leurs utilisateurs faisaient leurs courses dans les supermarchés ou se promenaient dans les rues, plongeant le pays dans la panique.

À la suite de ces explosions, les autorités bulgares ont ouvert une enquête après que le site web hongrois Telex a rapporté que Norta Global, une société enregistrée en Bulgarie par un Norvégien, avait importé les appareils et les avait ensuite livrés au Hezbollah.

L'Agence nationale de sécurité bulgare (DANS) a déclaré par la suite que la société n'avait rien à voir avec la livraison des appareils de communication explosifs, mais la police d'Oslo a ensuite annoncé qu'elle menait ses propres investigations.  Norta Global, fondée en avril 2022 par Rinson Jose, a déclaré l'année dernière un chiffre d'affaires de 650.000 euros pour des activités de conseil en dehors de l'Union européenne. La semaine dernière, la société a déclaré au journal Verdens Gang que Rinson Jose était en voyage d'affaires à l'étranger depuis le 17 septembre et qu'elle n'avait pas réussi à le joindre.

16H31
aide américaine

Israël annonce avoir obtenu un nouveau train d'aide militaire américaine de 8,7 milliards de dollars

Le ministère de la Défense israélien annonce avoir obtenu un nouveau train d'aide militaire américaine, d'une valeur de 8,7 millions de dollars "en soutien à l'effort militaire en cours d'Israël", en pleine escalade avec le Hezbollah libanais et en guerre à Gaza.

Les négociations entre Israël et les États-Unis ont été conclues à Washington et portent sur le déblocage de 3,5 milliards de dollars en vue de l'achat de matériel et équipement de guerre, et 5,2 milliards de dollars destinés aux systèmes de défense antiaériens, notamment les boucliers antimissiles Dôme de Fer et Fronde de David ainsi qu'un "système laser de pointe", selon un communiqué du ministère.
 

16H14
frappes du Hezbollah

Le Hezbollah dit avoir visé la ville de Safed dans le nord d'Israël en réponse aux attaques israéliennes

Le Hezbollah libanais a dit avoir visé la ville de Safed, dans le nord d'Israël, avec 80 roquettes, en réponse aux attaques israéliennes sur le Liban.
"En défense du Liban et de son peuple" et "en réponse" aux attaques "barbares israéliennes sur des villes, des villages et des civils", les combattants du Hezbollah ont visé "la ville de Safed" avec "80 roquettes", a déclaré la puissante formation pro-iranienne dans un communiqué.
 

16H13
bilan

En près d'un an, les affrontements entre le Hezbollah et Israël ont fait 1.540 morts

Les échanges de feu transfrontaliers entre le Hezbollah libanais et Israël, qui connaissent une brutale aggravation depuis le début de la semaine, ont causé la mort de 1.540 personnes en près d'un an, ont annoncé jeudi les autorités libanaises.

Fatima Abdel Rahman Zorout, 7 ans, blessée par une frappe israélienne est amenée à l'hôpital Alaaeddine de Sarafand, dans le sud du Liban 26 septembre 2024.

Fatima Abdel Rahman Zorout, 7 ans, blessée par une frappe israélienne est amenée à l'hôpital Alaaeddine de Sarafand, dans le sud du Liban 26 septembre 2024.

© AP Photo/Mohammed Zaatari

Rien que dans la journée de lundi, date à laquelle les frappes israéliennes se sont intensifiées sur le Liban, plus de 550 personnes ont été tuées, avaient déjà annoncé les autorités.
Par ailleurs, 5.410 personnes ont été blessées en près d'un an, selon les chiffres du centre de crise.
 

16H12
Libanais et Syriens déplacés

Du Liban vers la Syrie, le voyage désespéré de déplacés fuyant les bombes israéliennes

Pour les uns, c'est un "saut dans l'inconnu", pour d'autres, le retour dans un pays qu'ils ont fui. Poussés par des bombardements israéliens dévastateurs, ils sont des milliers, Libanais et Syriens, à attendre au poste frontière de pouvoir passer en Syrie.

Des jeunes déplacés se retrouvent dans une école transformée en abri à Beyrouth ce 26 septembre 2024.

Des jeunes déplacés se retrouvent dans une école transformée en abri à Beyrouth ce 26 septembre 2024.

© AP Photo/Bilal Hussein

Hassan Slim, un Libanais, a quitté le sud de son pays sous les bombes avec sa vieille mère, cherchant refuge auprès de proches en Syrie, un pays en miettes après des années de guerre civile, qu'il ne connaît pas. "On évitait la Syrie à cause de la guerre, mais aujourd'hui la guerre est à nos portes et on est obligés de fuir", explique le jeune chômeur de 24 ans depuis le poste frontière de Jdeidet Yabbous.

Un garçon syrien arrive avec sa famille à la frontière libanaise le 25 septembre 2024.

Un garçon syrien arrive avec sa famille à la frontière libanaise, à Jdeidet Yabbous, le 25 septembre 2024. 

© AP Photo/Omar Sanadiki


L'intensification spectaculaire des frappes israéliennes sur le Liban depuis le début de la semaine a forcé plus de 90.000 personnes à fuir leur domicile, selon l'ONU.
Selon les autorités libanaises, plus de 31.000 personnes, dont 15.000 Syriens, sont entrées en Syrie au cours des deux derniers jours. "Je ne sais pas combien de temps je vais rester en Syrie, j'ai peur de ce saut dans l'inconnu", dit Hassan Slim, assis au bord de la route dans l'attente de pouvoir entrer dans ce pays morcelé et toujours secoué par des combats dans certaines zones. "On a de la famille à Alep (nord), ils nous ont invités dès les premiers bombardements, mais on ne pensait pas que la situation dégénérerait aussi rapidement" au Liban, lâche Hassan Slim.

Assis sur la chaussée ou dans des voitures bourrées de bagages, femmes et enfants attendent que les hommes s'occupent des formalités de passage.

Pendant ce temps, des volontaires du Croissant-Rouge syrien distribuent de l'eau et délivrent des soins aux arrivants, en majorité originaires de la vallée de la Békaa, bastion du Hezbollah dans l'est libanais, a constaté un photographe de l'AFP.
 

15H22
Houthis

Washington accuse la Russie de discuter de transfert d'armes avec les Houthis

Les États-Unis accusent la Russie de discuter de transferts d'armes avec les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, dont les attaques contre les navires de la mer Rouge prennent en otage une voie d'eau commerciale vitale.
Moscou "conclut ses propres accords" avec les Houthis pour permettre à ses bateaux de naviguer sans encombre en mer Rouge, a affirmé à l'AFP l'envoyé spécial américain pour le Yémen, Tim Lenderking, s'exprimant en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York. "Nous avons la confirmation que les Russes et les Houthis sont en train de dialoguer sur les moyens de coopérer", y compris sur les transferts d'armes, a-t-il poursuivi dans cet entretien réalisé mercredi. "Nous ne savons pas si des armes sont transférées en ce moment-même, mais nous en sommes arrivés au point où nous tirons tous la sonnette d'alarme pour nous assurer que cela ne se produise pas", explique-t-il.
Si les transferts d'armes devaient se concrétiser, cela "pourrait modifier le conflit de manière significative", avance encore le diplomate américain, mettant en garde contre une "escalade" qui ferait capoter les efforts pour mettre fin à la guerre qui dure depuis dix ans au Yémen.
Le Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique, est en état de guerre depuis 2014, même si les combats ont cessé ces deux dernières années.
Le conflit a fait des centaines de milliers de morts et provoqué l'une des pires crises humanitaires au monde, selon l'ONU.

14H50
cadavres non respectés

Le ministère de la Santé de Gaza dénonce le traitement "inhumain" de cadavres par l'armée israélienne

Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigée par le Hamas, accuse l'armée israélienne de traiter les corps exhumés de manière "inhumaine", affirmant qu'elle avait rendu des dizaines de cadavres de Palestiniens sans les documents nécessaires à leur identification.

Des Palestiniens priant devant les corps de leur proche à la morgue de Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, le 10 septembre 2024.

Des Palestiniens priant devant les corps de leur proche à la morgue de Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, le 10 septembre 2024.

© AP Photo/Abdel Kareem Hana


Les dépouilles rendues mercredi par l'armée israélienne sont arrivées "sans aucune donnée ou information susceptible d'aider à les identifier", note le communiqué du ministère de la Santé.
Le ministère a appelé les institutions internationales à se saisir de la question, fustigeant "les procédés de l'occupation israélienne, qui consistent à exhumer des tombes et à voler des corps, et les renvoyer dans Gaza dans des conditions contraires à l'éthique".

L'armée israélienne récupère régulièrement des corps à Gaza pour déterminer s'ils font partie des 251 otages capturés par le Hamas lors de son attaque sans précédent dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne a rejeté ces accusations. Elle a ajouté que "les corps dont il est établi qu'ils ne sont pas ceux d'otages sont restitués avec dignité et respect".

Un photographe de l'AFP a vu jeudi une foule rassemblée autour des corps alors qu'ils étaient déchargés d'un camion, enveloppés dans une bâche bleue, avant d'être enterrés dans une fosse commune sur un terrain de la municipalité de Khan Younès.

Hicham Mhanna, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge, a déclaré que l'organisation n'avait pas participé au transfert des corps car ils n'étaient pas accompagnés de documents d'identification.

"La Croix-Rouge a refusé de participer à la réception des corps parce qu'elle n'était pas conforme aux protocoles", a déclaré Mhanna, assurant ne "disposer d'aucune information pour les identifier".
"Nous insistons sur le droit de toutes les familles à recevoir des informations sur leurs proches et à organiser des cérémonies d'enterrement dans le respect de la dignité humaine", a-t-il poursuivi.
 

14H43
assemblée générale de l'ONU

"Arrêtez d'envoyer des armes à Israël", lance Abbas à la tribune de l'ONU

"Arrêtez le génocide. Arrêtez d'envoyer des armes à Israël", a lancé jeudi à la tribune de l'ONU le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Le président palestinien Mahmoud Abbas ce 26 septembre à la tribune de l'ONU.

Le président palestinien Mahmoud Abbas ce 26 septembre à la tribune de l'ONU.

© AP Photo/Frank Franklin II

"Cette folie doit s'arrêter. Le monde entier est responsable de ce que subit notre population à Gaza et en Cisjordanie", a-t-il ajouté.

Israël "ne mérite pas d'être membre" de l'ONU", a aussi déclaré Abbas qui plaide à l'inverse pour l'adhésion à part entière des Palestiniens à l'organisation. "Israël, qui refuse d'appliquer les résolutions des Nations unies, ne mérite pas d'être un membre de cette organisation internationale", a-t-il déclaré.

14H14
tirs du Hezbollah

Israël fait état d'une quarantaine de nouveaux tirs depuis le Liban

L'armée israélienne a indiqué avoir identifié environ 40 projectiles tirés jeudi après-midi depuis le Liban sur Israël en l'espace de deux minutes. "Entre 16h06 (13h06 TU) et 16h08 dans la région de la Haute Galilée, environ 40 projectiles provenant du Liban ont été identifiés", a déclaré l'armée, précisant que plusieurs ont été interceptés et que d'autres "sont tombés dans la région".

Des roquettes lancées depuis le Liban explose près de Safed, dans le nord d'Israël ce 26 septembre.

Des roquettes lancées depuis le Liban explose près de Safed, dans le nord d'Israël ce 26 septembre.

© AP Photo/Ariel Schalit


 

13H32
déplacés syriens

Plus de 22.000 personnes entrées en Syrie (sources sécuritaires syriennes)

Plus de 22.000 personnes fuyant les bombardements israéliens au Liban sont entrées en Syrie depuis lundi via deux postes-frontières, ont indiqué jeudi des sources de sécurité syriennes.

Un garçon syrien arrive avec sa famille à la frontière libanaise le 25 septembre 2024.

Un garçon syrien arrive avec sa famille à la frontière libanaise, à Jdeidet Yabbous, le 25 septembre 2024. 

© AP Photo/Omar Sanadiki

"Le nombre total de personnes entrées via le point de passage de Jdeidet Yabbous au cours des trois derniers jours et jusqu'à jeudi matin est de plus de 6.000 Libanais et environ 15.000 Syriens", a précisé une source sous couvert de l'anonymat. Une deuxième a indiqué que 1.000 Libanais et 500 Syriens étaient passés par un autre point de passage, Jusiyah.

Le Liban dit accueillir près de deux millions de réfugiés syriens depuis le début de la guerre civile dans leur pays en 2011, soit le plus important ratio par habitant au monde. L'ONU de son côté a enregistré 774.000 réfugiés syriens au Liban.

Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a déclaré à l'AFP "qu'au moins 87" Syriens, 35 hommes, 16 femmes et 36 enfants, avaient été tués dans la récente montée des violences au Liban.

Au moins 338 Syriens, dont 126 enfants, ont également été blessés, a indiqué le HCR, ajoutant que le bilan pourrait probablement s'alourdir en raison des victimes dans la vallée de la Békaa, bastion du Hezbollah dans l'est du Liban.
 

13H35
village proche de Tyr

Décès d'une Française de 87 ans après une "forte explosion" dans le sud

Une ressortissante française de 87 ans est décédée après une "forte explosion" dans un village du sud du Liban, en proie à d'intenses bombardements israéliens, a-t-on appris jeudi auprès du ministère français des Affaires étrangères. 

"Nous déplorons le décès survenu lundi dernier d'une compatriote âgée de 87 ans dans un village proche de la ville de Tyr" où l'immeuble dans lequel elle résidait s'est effondré après une "forte explosion", a indiqué le Quai d'Orsay à l'AFP, sans précision quant à l'origine de l'explosion. La France n'a pas connaissance d'autres victimes françaises "à ce stade" dans le reste du pays, de même source.
 

13H15
frappes sur des déplacés

La Défense civile annonce la mort de 15 personnes dans une frappe à Gaza

La Défense civile a annoncé la mort de 15 personnes dans une frappe israélienne sur une école accueillant des déplacés dans la bande de Gaza, tandis que l'armée israélienne a assuré avoir visé un centre de commandement du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Cette frappe qui a visé l'école Al-Faluja, dans le camp de Jabalia, dans le nord du territoire palestinien, a fait "15 martyrs, dont des enfants, et des dizaines de blessés", a indiqué le porte-parole de la Défense civile, un organisme qui dépend du Hamas, Mahmoud Bassal. Cette zone accueille des milliers de personnes déplacées par la guerre entre le Hamas et l'armée israélienne dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.

La quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de Gaza ont été déplacés à l'intérieur du territoire palestinien assiégé.

L'armée israélienne, qui n'a pas donné de bilan humain, a pour sa part assuré avoir mené des "frappes précises" contre des militants du Hamas dans ce qu'elle présente comme un centre de commandement et de contrôle. L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier quelle était la cible de cette frappe.
 

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