Un point sur l'avancée des forces russes et la réponse ukrainienne.
Fil d'Ariane
Le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, est arrivé samedi à Kiev où il entend rassurer l'Ukraine sur le soutien de l'Europe, à l'occasion de la première visite d'un haut responsable européen après la victoire de Donald Trump aux élections américaines. Les horaires sont affichés en temps universel.
Illustration. Le chef de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, s'adresse aux médias à son arrivée pour un sommet de l'UE en Hongrie, le vendredi 8 novembre 2024.
Un point sur l'avancée des forces russes et la réponse ukrainienne.
Elon Musk a participé à la conversation téléphonique mercredi entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et Donald Trump après la victoire de ce dernier à la présidentielle américaine, a affirmé vendredi à l'AFP un responsable au sein de la présidence ukrainienne.
"Je peux le confirmer", a répondu ce responsable, sous couvert d'anonymat, interrogé sur une information du média américain Axios.
Une autre source ukrainienne haut placée a assuré à l'AFP que Donald Trump avait "passé le téléphone" à Elon Musk, présent physiquement à ses côtés, qui a ensuite "brièvement" parlé avec Volodymyr Zelensky.
"Trump lui a passé le téléphone, ils étaient ensemble quelque part. Le président (ukrainien) l'a remercié pour Starlink (le service de liaison satellite qu'Elon Musk a fourni à l'Ukraine, NDLR)", a dit cette source.
"Ils ont parlé brièvement. Mais la conversation principale était bien sûr avec Trump", a-t-elle ajouté.
Josep Borrell est à Kiev où il entend rassurer l'Ukraine sur le soutien de l'Europe, à l'occasion de la première visite d'un haut responsable européen après la victoire de Donald Trump aux élections américaines.
La victoire du républicain inquiète en Ukraine et en Europe, qui craignent que Donald Trump ne mette un terme au soutien de Washington à Kiev dans son combat contre l'invasion russe.
"Le message est clair : les Européens continueront à soutenir l'Ukraine", a déclaré Josep Borrell, qui devrait quitter ses fonctions le mois prochain, à un journaliste de l'AFP qui l'accompagnait.
"Nous avons soutenu l'Ukraine depuis le début, et pour ma dernière visite en Ukraine, je transmets le même message : nous vous soutiendrons autant que nous le pouvons", a-t-il dit.
Des soldats ukrainiens tirent en l'air lors d'une cérémonie funéraire de leur camarade Sviatoslav Romanchuk au cimetière de Kiev, en Ukraine, le mercredi 3 janvier 2024.
Lors de sa campagne, Donald Trump a remis en cause le maintien de l'importante aide militaire et financière américaine à l'Ukraine et déclaré qu'il pourrait conclure un accord rapide pour mettre fin à la guerre.
Le gouvernement allemand a affirmé vendredi que l'aide bilatérale à l'Ukraine était "assurée", malgré l'instabilité politique liée à la chute de la coalition d'Olaf Scholz, qui entrave les discussions budgétaires.
Il est important de dire que l'aide à l'Ukraine, le soutien militaire et financier, est assurée et que nous procurons une aide significative aussi bien au niveau national que dans le cadre du G7.
Christiane Hoffmann, l'une des porte-paroles du gouvernement allemand
Re(voir) aussi : États-Unis : Joe Biden annonce de nouvelles aides à l'Ukraine
Allemagne : l'incertitude politique
L'Allemagne est le principal pourvoyeur d'aide à l'Ukraine parmi les pays de l'Union européenne, le second après les États-Unis au niveau mondial.
Après l'effondrement de la coalition allemande provoqué mercredi par le limogeage du ministre des Finances, le budget pour l'année prochaine, principale source des tensions au sein du gouvernement, ne pourra plus être adopté ce mois-ci comme prévu initialement.
Ce budget prévoit pour 2025 un volume d'aide militaire d'environ quatre milliards d'euros, divisé par deux par rapport à 2024.
Un expert militaire examine le site d'un bombardement russe qui a tué plusieurs personnes à Kharkiv, en Ukraine, le samedi 6 avril 2024.
Olaf Scholz dirigeant désormais un gouvernement minoritaire composé des sociaux-démocrates et des écologistes, mais privé du soutien des libéraux, le projet de loi de finance 2025 est dans l'impasse.