Direct terminé le 7 novembre 2024 à 17h00 (TU)
Direct démarré le 7 novembre 2024 à 05h30 (TU)

Le président Biden remercie et rassure

Le président Joe Biden a prononcé un discours plein d'espoir. Il a rappelé les fondements de la démocratie américaine :"le peuple vote et choisit ses propres dirigeants et il le fait pacifiquement". Il a dit avoir parlé avec Trump pour "le féliciter" et assurer un transition "pacifique et ordonnée".  Les horaires sont indiqués en temps universel. 

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Joe Biden salue après avoir prononcé son discours, dans le Rose Garden de la Maison Blanche. 7 novembre 2024

Joe Biden salue après avoir prononcé son discours, dans le Rose Garden de la Maison Blanche. 7 novembre 2024

© AP Photo/Mark Schiefelbein
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16H30
Une transition douce

Joe Biden rassure et rassemble

Le président Biden a prononcé un discours plein d'empathie et de chaleur dans le Rose garden de la Maison Blanche. Parmi la foule de proches et de collaborateurs, sa petite-fille Finn, qu'il a saluée. "Thank you, thank you, thank you !", le président de 81 ans ne cessait de dire merci d'une voix à la fois douce et affirmée.

Il a tenu a rappeler les principes mêmes de la gouvernance américaine "depuis 200 ans", c'est à dire "la plus grande expérience d'autonomie gouvernementale de l'histoire du monde". Il a martelé ce principe : "Nous, le peuple. Le peuple vote et choisit ses propres dirigeants et il le fait pacifiquement. Et nous sommes en démocratie, la volonté du peuple prévaut toujours." 

Il a dit avoir appelé Donald Trump la veille pour le féliciter de sa victoire et l'assurer "d'une transition pacifique et ordonnée" en faisant clairement allusion aux réticences de l'administration Trump qui s'était refusée avant l'investiture le 20 janvier à transmettre les dossiers en cours.

Joe Biden salue l'assistance, 7 novembre 2024.

Joe Biden salue l'assistance, 7 novembre 2024.

© AP Photo/Ben Curtis

Le président en exercice a remercié sa vice-présidente qui a mené "une campagne inspirante et tout le monde a pu voir quelque chose que j'ai appris très tôt et à respecter énormément, son caractère. Elle a une colonne vertébrale droite comme un "i"."

Il a pris un ton consolateur pour parler de la défaite. "Je sais que pour certains, c'est un temps pour célébrer et pour d'autre, un temp de deuil. Les campagnes sont un concours de visions concurrentes. Le pays choisit l'un ou l'autre. Nous acceptons le choix fait par le pays." 

C'est le catholique profondément croyant ensuite qui s'exprime : "Je l'ai dit à plusieurs reprises : on ne peut pas aimer son pays seulement lorsqu'on gagne. On ne peut pas aimer son prochain seulement quand on est d’accord." 

Joe Biden a continué dans la veine fraternelle, sachant qu'il s'adresse à un pays profondément fracturé. "Peu importe pour qui vous avez voté. Ne vous voyez pas comme des adversaires, mais comme des compatriotes américains. Faites baisser la température. J’espère également que nous pourrons régler la question de l’intégrité du système électoral américain. qui est un système équitable, juste et transparent." 

Il a tenu à remercier toutes les personnes, dont certaines sont bénévoles, qui ont tenus les bureaux de vote "pour protéger l'intégrité des élections", qui ont travaillé "pour l'amour de leur pays"

"Comme ils l'ont fait, comme ils ont fait leur devoir de citoyen, je ferai mon devoir de présidente. Je remplirai mon serment et j'honorerai la Constitution. Le 20 janvier, nous aurons un transfert pacifique du pouvoir ici en Amérique" a-t-il conclu.

16H26
Discours de Biden

"Les Américains veulent une transition pacifique"

Joe Biden s'exprime en ce moment même depuis la Maison Blanche. Il livre un discours apaisant et rassembleur. Il souhaite une transition pacifique. Il a remercié le travail extraordinaire fourni par les personnes qui ont tenu les bureaux de vote, souvent bénévolement. "Nous aurons une transition pacifique le 20 janvier" répète-t-il. Souvenez-vous de tout ce que vous avez fait, dit-il.

Joe Biden depuis la Maison Blanche ce 7 novembre 2024. Capture d'écran Reuters.

Joe Biden depuis la Maison Blanche ce 7 novembre 2024. Capture d'écran Reuters. 

© Reuters video

"You can't love your country only if you win" vous ne pouvez pas aimer votre pays uniquement en gagnant a-t-il dit.

"Nous avons perdu une bataille, vous allez vous relever, c'est l'histoire de toute l'Amérique depuis 200 ans. Nous devons rester engagés, et continuer d'avancer et surtout garder la foi !

Que Dieu bénisse l'Amérique, que Dieu nous bénisse tous, merci merci merci."

15H02
Transition

Biden va s'adresser aux Américains pour la transition avec son ennemi Trump

Joe Biden s'adressera aux Américains pour préparer la transition jusqu'au 20 janvier avec son pire ennemi politique, le président élu Donald Trump qui a battu sans appel Kamala Harris.
Le président sortant de 81 ans, qui en juillet avait laissé sa place de candidat à contre-coeur à sa vice-présidente, doit s'exprimer solennellement à 11H00 (16H00 TU) depuis la roseraie de la Maison Blanche.
Il doit évoquer la transition avec la prochaine administration républicaine, alors que les spéculations vont bon train sur le rôle qu'y joueront des figures controversées telles que Elon Musk ou Robert F. Kennedy Jr.
Donald Trump, 45e et bientôt 47e président des Etats-Unis, a été félicité par Joe Biden qui l'avait défait en novembre 2020, par Barack Obama à qui il avait succédé et par Kamala Harris.
Joe Biden, accusé dans son camp d'avoir permis le retour fracassant de Donald Trump s'accrochant trop longtemps à une candidature sans espoir, a invité le républicain à la Maison Blanche à une date non précisée.
Les deux hommes sont réputés se détester et s'étaient accrochés le 27 juin lors de leur unique débat, calamiteux pour le démocrate.
 

14H39
économie

Wall Street ouvre en hausse, la Fed en ligne de mire après l'élection de Trump

La Bourse de New York a ouvert en hausse jeudi, les investisseurs digérant les gains record de la veille après la victoire de Donald Trump, leur attention désormais portée sur la décision de la banque centrale américaine en matière de taux.
Dans les premiers échanges, le Dow Jones prenait 0,16%, l'indice Nasdaq 0,60% et l'indice élargi S&P 500 0,35%.
 

14H35
bloc des anti

À Budapest, l'Europe tente de faire bloc face au retour de Trump

Les dirigeants européens ont tenté à Budapest d'afficher un front uni face au retour fracassant de Donald Trump à la Maison Blanche, même si le siège de l'Allemagne est resté vide en raison de l'aggravation de la crise politique à Berlin.

"Nous avons démontré que l'Europe pouvait prendre son destin en main quand elle était unie", a insisté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "C'est un moment de l'Histoire, pour nous, Européens, qui est décisif", a de son côté asséné Emmanuel Macron. "Au fond, la question qui nous est posée, voulons-nous lire l'Histoire écrite par d'autres - les guerres lancées par Vladimir Poutine, les élections américaines, les choix faits par les Chinois - ou est ce qu'on veut écrire l'Histoire ?"

Hasard des soubresauts de la politique au sein des 27, le président français a fait ces déclarations en l'absence du dirigeant de l'autre poids lourd du bloc européen : l'Allemagne. Confronté à l'éclatement de sa coalition, le chancelier Olaf Scholz n'était pas présent à Budapest pour ce sommet de la Communauté politique européenne (CPE).

Fait notable, le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui avait salué mercredi le "succès éclatant" de son "ami" Donald Trump, a opté pour un ton résolument sobre à l'ouverture de "son" sommet, organisé dans le flamboyant stade Puskas Arena, du nom du légendaire joueur de football Ferenc Puskas.

Au lendemain d'un spectaculaire come-back politique qui a sidéré l'Amérique et le monde, une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement se sont réunis dans la capitale hongroise pour ce sommet "CPE", avant un conclave plus restreint avec seulement les 27 membres de l'UE vendredi.

Pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays redoute une chute de l'aide de Washington, la posture du milliardaire américain ne doit pas distendre les liens entre les États-Unis et l'Europe.
"Nous espérons que l'Amérique deviendra plus forte. C'est le genre d'Amérique dont l'Europe a besoin. Et une Europe forte est ce dont l'Amérique a besoin. C'est le lien entre les alliés qui doit être valorisé et qui ne doit pas être perdu", a-t-il martelé ce jeudi devant les dirigeants européens. Toute concession sur l'Ukraine à Vladimir Poutine serait "inacceptable" pour Kiev et "suicidaire" pour l'Europe, a-t-il martelé.

13H03
Statu quo

La victoire de Donald Trump "ne change rien" pour l'Iran, selon le président iranien

La victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine "ne change rien" pour l'Iran, a estimé le président iranien, cité par l'agence officielle Irna. "Ca ne change rien pour nous", a assuré Massoud Pezeshkian, dont le pays a rompu depuis quatre décennies ses relations diplomatiques avec les États-Unis. "Notre priorité est de développer des relations avec nos voisins et les pays islamiques", a ajouté Pezeshkian.
 

12H16
défendre les intérêts de l'Europe

Les Européens ne doivent pas "déléguer pour l'éternité" leur sécurité aux Américains

"C'est un moment de l'Histoire, pour nous, Européens, qui est décisif. Au fond, la question qui nous est posée, voulons-nous lire l'Histoire écrite par d'autres, les guerres lancées par Vladimir Poutine, les élections américaines, les choix faits par les Chinois en termes technologiques ou commerciaux? Ou est ce qu'on veut écrire l'Histoire? Et moi, je pense qu'on a une force pour l'écrire", a lancé le président français à l'ouverture du sommet de la Communauté politique européenne.

Emmanuel Macron avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban, Budapest ce 7 novembre 2024.

Emmanuel Macron avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban, Budapest ce 7 novembre 2024.

© AP Photo/Petr Josek


Très offensif, Emmanuel Macron a rappelé avoir félicité la veille le président élu des États-Unis, Donald Trump, "qu'on est quelques uns autour de cette table avoir connu, il y a quatre ans de cela, dans ses précédentes fonctions". "Il a été élu par le peuple américain et il va défendre l'intérêt des Américains et c'est légitime, et c'est une bonne chose. La question c'est est ce que nous on est prêts à défendre l'intérêt des Européens?", a-t-il martelé.
"Je pense que c'est notre priorité. On ne doit être ni dans un "transatlantisme" qui serait naïf, ni dans la remise en cause de nos alliances, ni non plus dans un nationalisme étriqué qui ne nous permettrait pas de relever ce défi face à la Chine et aux Etats-Unis d'Amérique."

Pour moi, c'est simple, le monde est fait d'herbivores et de carnivores. Si on décide de rester des herbivores, les carnivores gagneront et nous serons un marché pour eux. Emmanuel Macron

Le président français file cette métaphore pour exhorter les Européens à être "au moins" des "omnivores". "Je ne veux pas être agressif, je veux juste qu'on sache se défendre sur chacun de ces sujets. Mais je n'ai pas envie de laisser l'Europe comme un formidable théâtre habité par des herbivores, que des carnivores, selon leur agenda, viendront dévorer", a-t-il conclu.
 

10H49
Guerre en Ukraine

Trump "n'a pas de baguette magique", estime le Vatican

Le secrétaire d'Etat et numéro 2 du Vatican a adressé ses félicitations au président élu américain Donald Trump, lui souhaitant de la "sagesse" et espérant qu'il mette fin aux conflits, notamment en Ukraine, même s'il n'a "pas de baguette magique".

Monseigneur Pietro Parolin le 24 septembre 2024 lors de l'assemblée générale de l'ONU.

Monseigneur Pietro Parolin le 24 septembre 2024 lors de l'assemblée générale de l'ONU.

© AP Photo/Richard Drew, file


"Nous lui souhaitons beaucoup de sagesse car c'est la principale vertu des dirigeants selon la Bible", a déclaré le cardinal italien Pietro Parolin à des journalistes en marge d'une conférence à Rome.
Interrogé sur la promesse de M. Trump de mettre fin "en 24 heures" à la guerre en Ukraine, Mgr Parolin a répondu: "Espérons, espérons. Je crois que lui non plus n'a pas de baguette magique: pour mettre fin à la guerre, il faut beaucoup d'humilité et de disponibilité, il faut vraiment poursuivre les intérêts généraux de l'humanité, plutôt que de se concentrer sur des intérêts particuliers".
"Nous espérons qu'il pourra vraiment être un élément de détente et de pacification dans les conflits actuels qui déchirent le monde", a-t-il ajouté.
Afin de "surmonter la polarisation" de la société américaine, Mgr Parolin a par ailleurs souhaité que M. Trump soit "le président de tout le pays".
Il s'agit de la première réaction diplomatique du Saint-Siège à la victoire sans appel du candidat républicain dans la course à la Maison Blanche face à la démocrate Kamala Harris, le pape François n'ayant pas lui-même réagi.
En septembre, le jésuite argentin avait accusé les deux candidats d'être "contre la vie" en raison de leurs positions sur l'avortement pour l'une et les migrants pour l'autre.
"Je ne suis pas américain, je ne peux pas voter là-bas, mais que ce soit clair, renvoyer les migrants, leur refuser l'opportunité de travailler, leur refuser l'accueil, est un péché, c'est grave", avait-il affirmé.
 

10H37
budget de la Défensed

Tokyo évoque un échange "amical" avec Trump

Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a assuré jeudi avoir eu un échange téléphonique "très amical" avec Donald Trump après sa victoire à la présidentielle américaine, mais l'isolationnisme du républicain pourrait forcer Tokyo à muscler ses dépenses militaires, une perspective qui fait s'envoler en Bourse les firmes nippones de l'industrie de défense.

Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba le 27 octobre 2024.

Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba le 27 octobre 2024.

© Takashi Aoyama/Pool Photo via AP


Alors que Donald Trump promeut volontiers l'"America First" et se plaint des dépenses militaires jugées insuffisantes des pays alliés, son retour à la Maison blanche avive les incertitudes sur les liens entre Tokyo et Washington.

Le Japon et les Etats-Unis sont d'importants investisseurs l'un pour l'autre, et 54.000 militaires américains sont stationnés à Okinawa (extrême sud de l'archipel, proche de Taïwan). Le Japon, dénonçant la menace croissante de la Chine, reste attaché à la protection garantie par Washington et très dépendant des Etats-Unis pour son matériel militaire.

Ishiba a affirmé aux journalistes que les deux hommes avaient convenu de se rencontrer en tête-à-tête "dès que possible": "J'ai eu l'impression que c'est le genre de personne avec qui je pourrai parler franchement."
"J'aimerais mener des discussions actives sur le renforcement de l'alliance nippo-américaine sous différents angles, y compris les équipements, les opérations et l'intégration, et pas seulement l'argent", a-t-il insisté. Dès mercredi, il avait affiché son "espoir de travailler en étroite collaboration avec M. Trump pour porter l'alliance et les relations nippo-américaines à de nouveaux sommets".
Pour autant, "on s'attend à ce que Trump exige des Etats alliés d'agir davantage et de dépenser davantage pour leur propre défense", réagit Claudia Junghyun Kim, enseignante en relations internationales à la City University de Hong Kong.
 

08H09
mise en garde

La Chine prévient qu'il n'y aurait "pas de gagnants" dans une guerre commerciale avec les Etats-Unis

Pékin a averti jeudi qu'il n'y aurait "pas de gagnants dans une guerre commerciale" avec Washington, après l'élection de Donald Trump qui a promis d'imposer des droits de douane de 60% sur tous les produits chinois entrant dans son pays.

"Par principe, je voudrais réaffirmer qu'il n'y aurait pas de gagnants dans une guerre commerciale, qui ne serait pas non plus favorable au monde", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning.

07H37
réaction

Téhéran espère que les Washington va "revoir les approches erronées du passé"

L'Iran, qui entretient depuis des décennies des relations tendues avec les États-Unis, a dit jeudi espérer que l'élection de Donald Trump à la Maison-Blanche permette à Washington de "revoir les approches erronées du passé".

"Nous avons des expériences très amères des politiques et approches des différents gouvernements américains", a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, cité par l'agence officielle Irna, appelant Washington à "revoir les approches erronées du passé". L'Iran et les États-Unis, autrefois de proches alliés, sont à couteaux tirés depuis la Révolution islamique de 1979, qui a renversé la dynastie Pahlavi soutenue par Washington.

Les deux pays ont rompu en 1980 leurs relations diplomatiques, après l'assaut mené quelques mois plus tôt contre l'ambassade des États-Unis à Téhéran, accusée d'être un "nid d'espions". Donald Trump a entretenu durant son premier mandat des relations très tendues avec Téhéran. Les médias iraniens reviennent très largement jeudi sur les résultats de la présidentielle américaine.

05H20
réaction

Xi Jinping félicite Trump et plaide pour une entente entre les deux pays

Le président chinois Xi Jinping a adressé jeudi ses félicitations au président élu américain Donald Trump et appelé les deux pays à "s'entendre" ainsi qu'à "gérer correctement leurs divergences" après des années de tensions bilatérales. La victoire sans appel du candidat républicain dans la course à la Maison-Blanche a ouvert une nouvelle ère d'incertitude aux États-Unis et dans le monde.

L'élection de Donald Trump pourrait également modifier les relations sino-américaines, tendues par nombre de sujets comme le statut de Taïwan, le commerce, les droits humains ou encore la rivalité dans les hautes technologiques. 

washington chine

Archives : Donald Trump et Xi Jinping lors d'une réunion en marge du G20 en 2019. 

© AP/Susan Walsh

"L'histoire a démontré que la Chine et les États-Unis bénéficient d'une coopération et perdent d'une confrontation", a indiqué le chef d'État chinois au président élu américain, d'après un compte rendu publié par la télévision étatique chinoise CCTV. "Une relation sino-américaine stable, saine et durable est conforme aux intérêts communs des deux pays et aux attentes de la communauté internationale", a souligné Xi Jinping.

Il s'agit des premiers propos du président chinois depuis la victoire du candidat républicain. Donald Trump comme sa rivale démocrate Kamala Harris avaient fait campagne en promettant de mettre la Chine sous pression.

04H20
Collaboration

Netanyahu et Trump discutent de la "menace iranienne"

Le Premier ministre israélien et le président élu américain Donald Trump ont discuté mercredi au téléphone de la "menace iranienne", dans la foulée de la victoire du candidat républicain, saluée par Benjamin Netanyahou comme un "réengagement puissant dans la grande alliance" entre leurs deux pays. 

Auparavant, Naïm Qassem, le nouveau chef du Hezbollah, soutenu par Téhéran, avait affiché sa détermination à poursuivre le combat contre Israël, malgré les coups infligés à son mouvement depuis que l'armée israélienne a réorienté contre lui la guerre qu'elle mène depuis plus d'un an contre le Hamas palestinien. 

La conversation entre Trump et Netanyahu a "été amicale et cordiale", les deux dirigeants "ont convenu de coopérer pour la sécurité d'Israël" et "discuté de la menace de l'Iran", qui soutient également le Hamas, selon le bureau de M. Netanyahu. 

04H02
diplomatie

La "relation spéciale" de Londres et Washington à l'épreuve

Si le Premier ministre britannique Keir Starmer a été l'un des premiers dirigeants étrangers à féliciter mercredi Donald Trump, le retour du républicain à la Maison-Blanche a de quoi inquiéter Londres sur sa "relation spéciale" historique avec son allié américain. Velléités protectionnistes de Donald Trump, soutien à l'Ukraine, propos peu flatteurs proférés par le passé à l'encontre de l'ex-président par certains ministres britanniques... les sujets de divergences avec le gouvernement travailliste ne manquent pas.

"Je sais que la relation spéciale entre les États-Unis et le Royaume-Uni continuera à prospérer", a rapidement assuré Keir Starmer mercredi peu après le discours de victoire de Donald Trump. 

Mais "cela va vraiment être une relation compliquée", suggère Bronwen Maddox, directrice générale du centre de réflexion Chatham House. Selon elle, "tout se résume au principe de l'Amérique d'abord" défendu par Donald Trump. "Il n'accordera aucune faveur en matière commerciale et il y aura probablement une divergence d'opinion sur l'Ukraine, sur la manière de renforcer la sécurité de l'Europe et potentiellement sur le Moyen-Orient". 

23H26
concession

Devant ses partisans abattus, Harris appelle à "continuer à se battre"

Devant une foule où sur les visages se lit l'abattement et la tristesse, Kamala Harris a reconnu mercredi sa défaite face à Donald Trump, tout en promettant à ses partisans de "continuer à se battre", dans un discours au ton plutôt combatif.

"Nous aiderons (Donald Trump) et son équipe dans la transition et nous nous engagerons dans un transfert pacifique du pouvoir" a assuré la vice-présidente sortante, dans le décor imposant de son ancienne université, l'institution historiquement noire de Howard à Washington.

Kamala Harris et Doug Emhoff

Le deuxième gentleman Doug Emhoff marche aux côtés de la vice-présidente Kamala Harris après avoir le discours de concession pour l'élection présidentielle de 2024 sur le campus de l'université Howard à Washington, le mercredi 6 novembre 2024. 

© AP/J. Scott Applewhite

"Nous devons accepter les résultats de cette élection", a encore dit la candidate démocrate malheureuse, sèchement défaite par le président républicain au terme d'une campagne extrêmement tendue. Sa voix a tremblé à la fin de son discours. Elle a été rejointe sur scène par son mari Doug Emhoff, très ému, qui s'est beaucoup impliqué dans la campagne.

Qui anime ce direct ?

AFP