Le président Biden a prononcé un discours plein d'empathie et de chaleur dans le Rose garden de la Maison Blanche. Parmi la foule de proches et de collaborateurs, sa petite-fille Finn, qu'il a saluée. "Thank you, thank you, thank you !", le président de 81 ans ne cessait de dire merci d'une voix à la fois douce et affirmée.
Il a tenu a rappeler les principes mêmes de la gouvernance américaine "depuis 200 ans", c'est à dire "la plus grande expérience d'autonomie gouvernementale de l'histoire du monde". Il a martelé ce principe : "Nous, le peuple. Le peuple vote et choisit ses propres dirigeants et il le fait pacifiquement. Et nous sommes en démocratie, la volonté du peuple prévaut toujours."
Il a dit avoir appelé Donald Trump la veille pour le féliciter de sa victoire et l'assurer "d'une transition pacifique et ordonnée" en faisant clairement allusion aux réticences de l'administration Trump qui s'était refusée avant l'investiture le 20 janvier à transmettre les dossiers en cours.
Joe Biden salue l'assistance, 7 novembre 2024.
Le président en exercice a remercié sa vice-présidente qui a mené "une campagne inspirante et tout le monde a pu voir quelque chose que j'ai appris très tôt et à respecter énormément, son caractère. Elle a une colonne vertébrale droite comme un "i"."
Il a pris un ton consolateur pour parler de la défaite. "Je sais que pour certains, c'est un temps pour célébrer et pour d'autre, un temp de deuil. Les campagnes sont un concours de visions concurrentes. Le pays choisit l'un ou l'autre. Nous acceptons le choix fait par le pays."
C'est le catholique profondément croyant ensuite qui s'exprime : "Je l'ai dit à plusieurs reprises : on ne peut pas aimer son pays seulement lorsqu'on gagne. On ne peut pas aimer son prochain seulement quand on est d’accord."
Joe Biden a continué dans la veine fraternelle, sachant qu'il s'adresse à un pays profondément fracturé. "Peu importe pour qui vous avez voté. Ne vous voyez pas comme des adversaires, mais comme des compatriotes américains. Faites baisser la température. J’espère également que nous pourrons régler la question de l’intégrité du système électoral américain. qui est un système équitable, juste et transparent."
Il a tenu à remercier toutes les personnes, dont certaines sont bénévoles, qui ont tenus les bureaux de vote "pour protéger l'intégrité des élections", qui ont travaillé "pour l'amour de leur pays".
"Comme ils l'ont fait, comme ils ont fait leur devoir de citoyen, je ferai mon devoir de présidente. Je remplirai mon serment et j'honorerai la Constitution. Le 20 janvier, nous aurons un transfert pacifique du pouvoir ici en Amérique" a-t-il conclu.