Direct terminé le 26 juillet à 20H00 TU
Direct démarré le 26 juillet à 04H30 TU

Kamala Harris promet de ne pas "rester silencieuse" sur Gaza après sa rencontre avec Netanyahu

Kamala Harris a donné le jeudi le signal d'un possible changement majeur dans la politique américaine à l'égard de Gaza. La candidate démocrate promet de ne pas rester "silencieuse" face aux souffrances des civils et insiste sur la nécessité de conclure un accord de paix sans tarder.

Partager
Image
Kamala Harris

La vice-présidente Kamala Harris s'exprime à l'issue d'une réunion avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à l'Eisenhower Executive Office Building dans le complexe de la Maison Blanche à Washington, le jeudi 25 juillet 2024.

AP Photo/Julia Nikhinson
6
nouvelle(s) publication(s)
15H05
Liban

L'armée israélienne dit se préparer à une "offensive décisive" contre le Hezbollah libanais

Un commandant de l'armée israélienne indique que les troupes dans le nord du pays, où Israël à une frontière avec le Liban, se préparaient à une "offensive décisive" contre le Hezbollah, après des mois d'échanges de tirs transfrontaliers.

Le mouvement islamiste libanais Hezbollah et l'armée israélienne échangent des tirs quasi quotidiennement depuis l'attaque le 7 octobre du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

Dans un discours prononcé lors d'un déplacement dans le nord, le général israélien Ori Gordin, a déclaré aux soldats : "nous avons déjà éliminé plus de 500 terroristes au Liban, la grande majorité d'entre eux appartenant au Hezbollah", selon un communiqué de l'armée.
Les troupes israéliennes dans le nord sont actuellement en opération pour protéger les habitants de cette partie du pays et "préparer la transition vers l'offensive", a ajouté le général Gordin, commandant les forces israéliennes dans le nord. "Quand le moment viendra et que nous passerons à l'offensive, ce sera une offensive décisive", a-t-il encore dit.

Les violences depuis le 8 octobre entre l'armée israélienne et le Hezbollah ont fait au moins 523 morts au Liban, en majorité des combattants, selon un bilan établi par l'AFP à partir de différentes sources.
La plupart d'entre eux, 342 personnes, ont été confirmés comme étant des combattants du Hezbollah, mais le bilan comprend également 104 civils. M. Gordin n'a pas mentionné de victimes civiles. Dans le nord d'Israël, au moins 18 soldats israéliens et 13 civils ont été tués, selon l'armée.

Le Hezbollah, soutenu par l'Iran, affirme que ses attaques contre Israël depuis le 8 octobre ont pour objectif de soutenir son allié du Hamas. Des dizaines de milliers d'habitants ont depuis été déplacés au Liban et en Israël en raison de cette flambée de violence transfrontalière.

14H10
Patrimoine

Le monastère de Saint-Hilarion inscrit au patrimoine mondial en péril de l'Unesco

Le monastère de Saint-Hilarion, situé dans la bande de Gaza, a été inscrit au patrimoine mondial en péril de l'Unesco du fait de la guerre entre Israël et le Hamas, annonce l'organisation onusienne pour l'éducation, la science et la culture.

"Nouvelle inscription sur la Liste du #PatrimoineMondial et sur la Liste du patrimoine mondial en péril de l'Unesco: Monastère de Saint-Hilarion/Tell Umm Amer, en #Palestine", fait savoir sur X l'Unesco, dont le Comité du patrimoine mondial se réunit actuellement à New Delhi.

"Cette décision vient reconnaître à la fois la valeur universelle exceptionnelle de ce site et le devoir de le protéger face aux dangers imminents", explique l'organisation onusienne dans un communiqué.
"Compte tenu des menaces imminentes qui pèsent sur ce patrimoine dans le contexte du conflit en cours dans la bande de Gaza, le Comité du patrimoine mondial a eu recours à la procédure d'urgence prévue dans les procédures de la Convention du patrimoine mondial", peut-on encore lire dans ce texte. "Situés sur les dunes côtières de la municipalité de Nousseirat, les vestiges du monastère de Saint-Hilarion/Tell Umm Amer représentent l'un sites monastiques les plus anciens du Moyen-Orient, datant du IVe siècle", écrit l'Unesco sur son site internet.

"Première communauté monastique en terre sainte", fondée par saint Hilarion, "elle permit la diffusion des pratiques monastiques dans la région", "illustrant la prospérité des centres monastiques désertiques de la période byzantine", selon l'organisation. "La demande (vient) de la Palestine" et relève d'un "recours" pour mieux "protéger le site contre une destruction dans le contexte actuel", a expliqué à l'AFP Lazare Eloundou, le directeur du Patrimoine mondial.

Elle a été adoptée "par consensus" par le Comité du patrimoine mondial, "ce qui n'avait rien d'évident au vu du contexte actuel", a expliqué à l'AFP un diplomate onusien.
La Palestine a été admise comme membre à part entière de l'Unesco en 2011, ce qui avait provoqué dans un premier temps la suspension des contributions des Etats-Unis, qui avaient ensuite quitté l'organisation en 2017, sous la présidence du républicain Donald Trump, suivis par Israël.
Le département d'État américain avait alors justifié sa décision par les "partis pris anti-israéliens persistants" de l'Unesco.

En juin 2023, Washington a toutefois officiellement demandé à réintégrer l'Unesco, sous l'égide de Joe Biden. La Première dame américaine Jill Biden était présente en juillet 2023 à la cérémonie marquant le retour des Etats-Unis au sein de l'institution. 

Israël n'est pas revenu au sein de l'Unesco.

12H44
Justice internationale

Londres renonce à contester la demande de mandat d'arrêt contre Netanyahu à la CPI

Le nouveau gouvernement britannique du travailliste Keir Starmer a abandonné le projet initié sous les conservateurs de contester la demande de mandat d'arrêt international contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devant la Cour pénale internationale, a annoncé vendredi Downing Street.
"Il s'agissait d'une proposition du précédent gouvernement qui n'a pas été soumise avant l'élection, que je peux confirmer que le gouvernement ne reprendra pas, en ligne avec notre position de longue date qu'il revient à la justice de décider", a déclaré une porte-parole de Downing Street.
La porte-parole a souligné l'importance que le gouvernement, en place depuis la victoire des travaillistes aux élections du 4 juillet, accorde à la séparation des pouvoirs et à l'Etat de droit.

Le procureur de la CPI Karim Khan a requis au mois de mai des mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien et plusieurs dirigeants du Hamas pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité présumés dans la bande de Gaza et en Israël.
Cette demande avait été à l'origine de nombreuses critiques. Le président américain Joe Biden avait affirmé qu'il ne pouvait y avoir "aucune équivalence entre Israël et le Hamas".

Dans une interview au Sunday Times fin mai, le procureur s'était défendu de les mettre sur le même plan. "Israël a tout à fait le droit de protéger sa population et de récupérer les otages", avait affirmé Karim Khan. "Mais personne n'a le droit de commettre des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité."

12H28
Polémique

Israël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et Netanyahu

Israël a accusé d'"antisémitisme" une experte indépendante de l'ONU ayant cautionné sur le réseau social X un message d'un ancien responsable onusien comparant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Adolf Hitler.

Ces derniers mois, les autorités israéliennes ont critiqué à plusieurs reprises la Rapporteure spéciale pour les territoires palestiniens, l'Italienne Francesca Albanese, en particulier après qu'elle a parlé de "génocide" à Gaza. L'experte, qui est mandatée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU mais ne s'exprime pas au nom de l'organisation, a cette fois suscité les critiques d'Israël et des Etats-Unis pour avoir cautionné un message sur X montrant deux photos avec, sur l'une, Hitler entouré d'une foule le saluant et, sur l'autre, Netanyahu qui semble entouré par des membres du Congrès américain lors de sa visite cette semaine.

"L'Histoire nous surveille toujours", a écrit au-dessus des photos l'auteur de la publication, Craig Mokhiber, un ancien responsable des Nations unies chargé des droits de l'homme qui a démissionné fin 2023 en dénonçant l'incapacité de l'organisation à arrêter le "génocide" des Palestiniens.
Commentant sa publication, Francesca Albanese a répondu : "C'est précisément ce que je pense aujourd'hui".

Plusieurs responsables israéliens ont dénoncé jeudi et vendredi ses propos et réclamé son départ.
Le ministre israélien des Affaires étrangères a jugé "inconcevable" qu'elle "soit encore autorisée à utiliser l'ONU comme un bouclier pour répandre l'antisémitisme" : "Une fois de plus, elle répand une haine ignoble et salit la mémoire de l'Holocauste".

Le nouvel ambassadeur israélien auprès de l'ONU à Genève, Daniel Meron, a lui accusé d'"abuser" de son titre onusien "pour répandre la haine et déclarations incendiaires". "Francesca Albanese ne présente aucun signe de neutralité ou d'impartialité et ne peut pas servir en tant qu'experte des droits de l'homme de l'ONU", a-t-il écrit.

L'ambassadrice américaine Michèle Taylor a également jugé sur X que "la comparaison de Benjamin Netanyahu à Adolf Hitler est répréhensible et antisémite".

La Rapporteure de l'ONU a réagi à ces accusations, affirmant que "la mémoire de l'Holocauste reste intacte". "Les diatribes institutionnelles et les manifestations d'indignation morale sélective n'arrêteront pas le cours de la justice, qui est enfin en marche", a-t-elle ajouté.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien, qui a entraîné la mort de 1.197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

En riposte, Israël a lancé une offensive de grande envergure aérienne puis terrestre dans Gaza, qui a fait plus de 39.000 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.
 

8h00

Mort d'un dirigeant du Hamas en Cisjordanie détenu en Israël

Un dirigeant du mouvement islamiste palestinien Hamas en Cisjordanie est mort alors qu'il était détenu en Israël, ont annoncé les autorités palestiniennes et l'organisation vendredi.

Mustafa Muhammad Abu Ara, 63 ans, est mort après avoir été transféré de sa prison du sud d'Israël vers un hôpital, selon un communiqué conjoint du département chargé des prisonniers au sein de l'Autorité palestinienne et le Club des prisonniers, une ONG palestinienne de défense des détenus.

L'homme a été arrêté en octobre alors qu'il souffrait de graves problèmes de santé, d'après cette même source. En détention, il a été victime de torture et de famine, ont-ils ajouté.

"Nous déplorons la mort du dirigeant et prisonnier Sheikh Mustafa Muhammad Abu Ara et tenons l'occupation pour responsable de son assassinat par le biais d'une négligence médicale délibérée", a écrit le Hamas dans un communiqué.

L'armée israélienne n'a pas immédiatement répondu aux sollicitations de l'AFP.

04H00
Mort en prison

Mort d'un dirigeant du Hamas en Cisjordanie détenu en Israël

Un dirigeant du mouvement islamiste palestinien Hamas en Cisjordanie est mort alors qu'il était détenu en Israël, ont annoncé les autorités palestiniennes et l'organisation ce vendredi.
Mustafa Muhammad Abu Ara, 63 ans, est mort après avoir été transféré de sa prison du sud d'Israël vers un hôpital, selon un communiqué conjoint du département chargé des prisonniers au sein de l'Autorité palestinienne et le Club des prisonniers, une ONG palestinienne de défense des détenus.
M. Abu Ara a été arrêté en octobre alors qu'il souffrait de graves problèmes de santé, d'après cette même source. En détention, il a été victime de torture et de famine, ont-ils ajouté.
"Nous déplorons la mort du dirigeant et prisonnier Sheikh Mustafa Muhammad Abu Ara et tenons l'occupation pour responsable de son assassinat par le biais d'une négligence médicale délibérée", a écrit le Hamas dans un communiqué.
L'armée israélienne n'a pas immédiatement répondu aux sollicitations de l'AFP.
Les autorités palestiniennes ont accusé en juillet Israël de mener une "guerre de vengeance" contre les prisonniers palestiniens depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.
L'armée israélienne avait alors "rejeté catégoriquement les allégations concernant des violences systématiques sur les détenus", ajoutant agir en accord avec le droit international.

Qui anime ce direct ?

AFP