Direct terminé le 12 novembre 21H15 TU
Direct démarré le 12 novembre à 6H22 TU

La cheffe du bureau des affaires humanitaires des Nations unies dénonce la "cruauté quotidienne" subie par les Palestiniens à Gaza

Une haute responsable de l'ONU dénonce la "cruauté quotidienne" subie par la population de la bande de Gaza assiégée et bombardée par Israël, décrivant "des actes qui rappellent les crimes internationaux les plus graves". Les horaires sont indiquées en TU.


 

Partager
Image
Des Palestiniens se rassemblent dans la cour de l'hôpital Al-Aqsa à Deir el-Balah, dans la bande de Gaza, après des frappes israéliennes, le 9 novembre 2024.

Des Palestiniens se rassemblent dans la cour de l'hôpital Al-Aqsa à Deir el-Balah, dans la bande de Gaza, après des frappes israéliennes, le 9 novembre 2024. 

© AP Photo/Abdel Kareem Hana, File
28
nouvelle(s) publication(s)
20H34
"cruauté quotidienne"

L'ONU dénonce à Gaza "des actes qui rappellent les crimes internationaux les plus graves"

Une haute responsable de l'ONU dénonce la "cruauté quotidienne" subie par la population de la bande de Gaza assiégée et bombardée par Israël, décrivant "des actes qui rappellent les crimes internationaux les plus graves".
"Nous sommes témoins d'actes qui rappellent les crimes internationaux les plus graves", a déclaré devant le Conseil de sécurité de l'ONU Joyce Msuya, cheffe par interim du bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha).
 

20H31
frappes en Mer Rouge

Les Houthis du Yémen ont attaqué deux navires militaires américains

Les rebelles houthis du Yémen ont attaqué lundi deux destroyers américains à l'aide de drones et de missiles dans le détroit de Bab-el-Mandeb, mais les navires ont déjoué l'assaut et aucun dégât n'est à déplorer, a annoncé mardi le ministère de la Défense américain.

Les navires "ont été attaqués par au moins huit drones" explosifs, "cinq missiles balistiques antinavires et trois missiles de croisière antinavires", qui ont été "mis en échec", a déclaré à la presse le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder. "Les navires n'ont pas été endommagés, personne n'a été blessé", a ajouté le porte-parole.

20H30
cessez-le-feu

Les États-Unis ne "perdent pas espoir" malgré le retrait du médiateur qatari

Les États-Unis déclarent n'avoir pas "perdu espoir" de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, même si le Qatar a suspendu sa médiation.

Avec les États-Unis et l'Égypte, le Qatar avait participé pendant des mois à des efforts de médiation pour mettre fin à la guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque du Hamas palestinien contre Israël.
"Nous poursuivons un certain nombre d'initiatives pour obtenir la libération des otages. C'est en cours. Nous n'avons pas perdu espoir", a déclaré à la presse Vedant Patel, porte-parole du département d'État de l'administration sortante de Joe Biden. "C'est essentiel pour nous qu'un accord soit conclu au plus vite, en particulier pour que nous puissions ramener les otages chez eux", a-t-il ajouté, en référence aux personnes enlevées pendant l'attaque du 7-Octobre et emmenées à Gaza.

Le Qatar a confirmé samedi avoir suspendu sa médiation. L'émirat du Golfe s'engagera de nouveau "lorsque les parties feront preuve de volonté et de sérieux", a assuré le porte-parole des Affaires étrangères du pays, Majed Al Ansari, alors que le Hamas et Israël s'accusent mutuellement de bloquer tout accord.

L'unique trêve dans cette guerre qui a ravagé le territoire palestinien assiégé a vu le jour fin novembre 2023. Elle avait duré une semaine et avait permis la libération d'otages en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Premier soutien d'Israël, les États-Unis ont par ailleurs insisté sur le fait qu'"il n'était plus possible pour tous les pays à travers le monde d'avoir des relations avec le Hamas comme avant", selon le porte-parole du département d'État. Mais le Qatar, qui joue le rôle de médiateur dans d'autres conflits, a démenti les informations suggérant qu'il pourrait fermer le bureau du Hamas à Doha.
 

20H09
aide humanitaire

Les États-Unis affirment qu'Israël n'enfreint pas le droit américain concernant l'aide humanitaire à Gaza

Washington affirme qu'Israël n'enfreigne pas le droit américain concernant l'aide humanitaire à Gaza mais a appelé à des progrès supplémentaires, un mois après avoir menacé de suspendre son aide militaire à cet allié.

Dans une lettre datée du 13 octobre, les ministres américains des Affaires étrangères et de la Défense, Antony Blinken et Lloyd Austin, avaient adressé une série d'exigences à Israël en matière d'aide humanitaire à Gaza, en lui donnant 30 jours pour y répondre.

Le porte-parole du département d'Etat Vedant Patel a dit à propos d'Israël: "Nous n'avons pas évalué qu'ils enfreignaient le droit américain".

La situation humanitaire générale à Gaza continue d'être insatisfaisante. Mais dans le contexte de la lettre, il ne s'agit pas de savoir si nous trouvons quelque chose de satisfaisant ou pas mais de considérer les actions que nous voyons. Vedant Patel, porte-parole du département d'Etat

"Les actions que nous avons vues, nous pensons qu'elles vont dans la bonne direction", a-t-il ajouté.
"Nous voulons en voir davantage. Nous voulons voir ces mesures tenir sur un certain temps et en fin de compte, nous voulons que ces mesures produisent des résultats".

Israël n'a pourtant pas respecté une série d'exigences évoquées dans la lettre notamment la nécessité de laisser entrer 350 camions d'aide humanitaire par jour dans Gaza.

Vedant Patel a affirmé que les Etats-Unis avaient vu "quelques progrès" concernant l'aide, notamment l'ouverture de nouveaux points de passage vers la bande de Gaza. "À l'issue des 30 jours, nous sommes constamment en train d'évaluer (la situation) et si nous ne voyons pas de résultats sur le terrain, alors nous ferons, bien sûr, les estimations nécessaires concernant le respect du droit international", a-t-il précisé.

19H55
nouveau bilan

Au moins 29 morts dans des frappes israéliennes à travers le Liban

Au moins 29 personnes ont été tuées ce mardi dans des frappes israéliennes qui ont visé plusieurs régions à travers le Liban, notamment la banlieue sud de Beyrouth, selon le ministère libanais de la Santé.

Dans la région montagneuse du Chouf, au sud de Beyrouth, 12 personnes ont été tuées et huit autres blessées. Quelques kilomètres plus au nord, dans la région montagneuse de Aley, à l'est de Beyrouth, huit personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, selon le ministère. Une source de sécurité a indiqué à l'AFP que la frappe avait visé une villa où s'étaient réfugiés des déplacés.

Dans le sud du Liban, où l'armée israélienne mène des incursions terrestres depuis le 30 septembre, sept personnes ont été tuées dans des frappes visant les localités de Tefahta et Roumine.

Des frappes ont également visé la grande ville de Nabatiyeh, ainsi que la ville côtière de Tyr, régulièrement pilonnée ces derniers jours.

Par ailleurs, deux personnes ont été tuées dans deux frappes visant la région du Hermel dans la plaine orientale de la Békaa, frontalière de la Syrie, où le Hezbollah est implanté.

Ce matin, Israël a lancé 13 frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth, selon l'Ani, après un appel israélien à évacuer plusieurs quartiers. Dans les quartiers quasiment désertés par les habitants, des tirs nourris avaient été entendus peu avant, dans le but d'alerter les personnes qui ne seraient pas au courant de l'appel à l'évacuation, ont indiqué des témoins à l'AFP.

19H51
France-Israël

L'équipe d'Israël se sent "en sécurité" à Paris

L'équipe de football d'Israël, qui affronte la France au Stade de France jeudi en Ligue des Nations, se sent "plutôt en sécurité" sur son lieu d'entraînement en région parisienne, selon son sélectionneur Ran Ben Shimon, qui s'est exprimé dans une vidéo diffusée ce mardi par sa fédération.

Après les violences survenues la semaine passée à Amsterdam, où des supporters du club israélien du Maccabi Tel Aviv ont été attaqués, le match de jeudi en France est considéré par les autorités comme "à haut risque". 

"Nous nous sentons plutôt en sécurité ici, il y a beaucoup de forces de sécurité autour de nous", a déclaré Ben Shimon, "ils font ce qu'il faut, et je me concentre sur le match".

Le lieu d'entraînement et de résidence des Israéliens est gardé secret, et le contexte a dissuadé les supporters de venir nombreux au stade. A peine 20.000 personnes sont attendues jeudi soir.

Les autorités israéliennes ont appelé dimanche leurs propres supporters à éviter de se rendre à Saint-Denis, une semaine après les violences d'Amsterdam, liées au contexte de la guerre à Gaza. Dans la même vidéo, le milieu de terrain de l'équipe d'Israël Ethane Azoulay confirme que les joueurs se sentent en sécurité: "La police fait son travail, et nous avons l'esprit complètement au football", dit-il, regrettant toutefois l'absence de supporters: "C'est un peu dommage que les Juifs ne puissent pas venir au match, mais c'est comme ça pour l'instant, et nous nous concentrons sur le football".
 

19H26
roquettes depuis le Liban

Deux habitants d'une cinquantaine d'années tués par un tir de roquette dans le nord d'Israël

Deux habitants d'une cinquantaine d'années de la ville de Nahariya, dans le nord d'Israël, ont été tués mardi dans un tir de roquette, ont annoncé les autorités municipales. "Tous deux ont été déclarés morts sur les lieux, près de l'entrepôt qui a été touché directement par une roquette en provenance du Liban", a indiqué la ville dans un communiqué évoquant les deux victimes âgées de 52 et 54 ans.

Des membres des services de secours ZAKA nettoyent des traces de sang sur le site où est tombée une roquette tirée depuis le Liban touchant un réservoir dans la ville de Nahariya, dans le nord d'Israël. 12/11/24

Des membres des services de secours ZAKA nettoyent des traces de sang sur le site où est tombée une roquette tirée depuis le Liban touchant un réservoir dans la ville de Nahariya, dans le nord d'Israël. 12/11/24

© AP Photo/Francisco Seco

Médecin urgentiste de Magen David Adom (MDA), l'équivalent israélien de la Croix-Rouge, Dor Vakinin a indiqué que les secours étaient arrivés "rapidement" sur les lieux. "Nous avons effectué des examens médicaux sur deux hommes qui gisaient inconscients et souffraient de blessures graves au corps", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Malheureusement, leurs blessures étaient trop graves et après les examens, nous avons dû déclarer la mort" des deux hommes.

De son côté, l'armée israélienne a fait état d'"une dizaine de projectiles (...) entrés en provenance du Liban" dans le nord d'Israël. "Certains projectiles ont été interceptés, et d'autres sont tombés dans la région", a-t-elle annoncé dans un communiqué.

Le mouvement islamiste libanais Hezbollah a, quant à lui, dit avoir lancé des missiles sur une base militaire aérienne au sud de Tel-Aviv.

Des sirènes d'alerte anti-aérienne ont retenti dans le centre et dans le nord d'Israël, y compris à Tel-Aviv, selon un journaliste de l'AFP sur place. L'aéroport international Ben Gourion à Tel-Aviv a été brièvement fermé.

17H32
drones

Le Hezbollah dit avoir lancé des drones explosifs sur une base militaire dans le nord d'Israël

Le Hezbollah a dit avoir lancé ce mardi des drones explosifs sur une base militaire près de la ville de Nahariya, dans le nord d'Israël.

Dans un communiqué, le mouvement pro-iranien a affirmé avoir mené "une attaque aérienne avec une escadrille de drones explosifs" sur une base militaire israélienne située à l'est de Nahariya, une localité côtière où, selon les secours israéliens, deux personnes ont été tuées dans des tirs de roquettes.
 

16H45
Bilan humain

Au moins 11 morts dans des frappes israéliennes à travers le Liban

Au moins 11 personnes ont été tuées ce mardi selon le ministère de la Santé dans des frappes israéliennes qui ont visé plusieurs régions à travers le Liban, notamment la banlieue sud de Beyrouth.

Les frappes israéliennes mardi ont visé des positions du Hezbollah mais également des régions rarement touchées. Cinq personnes ont ainsi été tuées et plusieurs autres blessées, selon le ministère de la Santé, dans une frappe sur la région montagneuse de Aley, à l'est de Beyrouth. Une source de sécurité a indiqué à l'AFP qu'une villa où s'étaient réfugiés des déplacés ayant fui les bombardements israéliens, avait été visée.

Dans le sud du Liban, une autre frappe à Tefahta, à plus de 20 km de la frontière, a également fait cinq morts, selon le ministère.

Des frappes ont également visé la grande ville de Nabatiyé, dans le sud du pays, dont le marché historique a déjà été détruit et le maire tué.

Une personne a également été tuée à Hermel dans la plaine orientale de la Békaa, frontalière de la Syrie, où le Hezbollah est implanté.

Ce matin, Israël a lancé 13 frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle) après un appel israélien à évacuer plusieurs quartiers.

16H13
Iran

L'Iran construit un tunnel "défensif" à Téhéran

L'Iran a lancé la construction d'un tunnel "défensif", intégré au réseau de métro de Téhéran, pour "faire face aux situations d'urgence", rapportent des médias officiels.
"Pour la première fois dans le pays, un tunnel doté de fonctionnalités défensives est en cours de construction à Téhéran", a déclaré Jafar Tashakori, responsable de la commission des transports du Conseil municipal, cité par l'agence de presse officielle Irna.

"Ce tunnel suit le trajet entre les stations de métro "Les Défenseurs de la Santé" et "Hôpital Imam Khomeini", et offre la possibilité d'un accès direct à ce centre médical par le tunnel", a-t-il ajouté.
Il n'a pas fourni plus de détails sur ce tunnel "défensif". Mais en persan le mot "défense" peut avoir plusieurs significations, les médecins et infirmiers étant appelés "défenseurs de la santé" et la police "défenseurs de la sécurité".

"Cette initiative novatrice représente un grand pas en avant pour améliorer la préparation de Téhéran face aux situations d'urgence et aux crises potentielles", a encore dit Jafar Tashakori selon Sepah News, organe des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique.

L'annonce de la construction de ce tunnel intervient dans un contexte de tensions accrues entre l'Iran et son ennemi juré Israël, qui a visé des sites militaires sur le territoire iranien le 26 octobre en représailles à des tirs de missiles iraniens contre Israël le 1er octobre. Quatre soldats ont été tués par l'attaque israélienne, selon les autorités iraniennes qui ont affirmé qu'elle n'avait causé que des dégâts limités aux systèmes radar. D'après des médias, un civil a également péri dans cette attaque à laquelle l'Iran a promis de riposter.
 

15H23
tirs du Hezbollah

Deux personnes tuées dans le nord d'Israël dans des tirs de roquettes provenant du Liban

Deux hommes d'une quarantaine d'années ont été tués dans des tirs de roquettes mardi à Nahariya dans le nord d'Israël, ont annoncé les secours israéliens, tandis que l'armée israélienne a fait état d'"une dizaine de projectiles" observés en provenance du Liban.

Dor Vakinin, un médecin urgentiste de Magen David Adom (MDA), l'équivalent israélien de la Croix-Rouge, a évoqué un tir sur un entrepôt. "Après des examens médicaux, nous avons dû déclarer la mort" des deux hommes, a-t-il dit dans un communiqué.
 

14H55
Roquettes depuis le Liban

Des sirènes d'alerte antiaérienne retentissent à Tel-Aviv

Des sirènes d'alerte antiaérienne ont retenti ce mardi à Tel-Aviv, selon un journaliste de l'AFP sur place, tandis que l'armée israélienne disait avoir intercepté "trois projectiles" tirés depuis le Liban.
"Des sirènes ont retenti dans de nombreuses zones du nord et du centre d'Israël à cause de projectiles en provenance du Liban", a indiqué l'armée dans un communiqué, ajoutant ensuite avoir "intercepté trois projectiles" alors que les médias israéliens annonçaient la fermeture de l'aéroport international Ben Gourion.
 

14H29
Frappes au Liban

Cinq morts dans une frappe israélienne sur une localité à l'est de Beyrouth

"Le raid de l'ennemi israélien" dans la région montagneuse de Aley "a fait cinq morts et plusieurs blessés", a indiqué le ministère, dans un bilan provisoire.

Une source de la sécurité a indiqué à l'AFP que la maison hébergeait des déplacés ayant fui les bombardements israéliens sur les fiefs du mouvement pro-iranien.

Ce matin, Israël a lancé plus de 10 frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth, selon l'agence de presse officielle ANI, après un appel israélien à évacuer plusieurs quartiers de ce bastion du Hezbollah.
Le Hezbollah et l'armée israélienne sont en guerre ouverte depuis septembre, et l'armée israélienne mène des frappes massives visant notamment les bastions du mouvement chiite libanais dans le sud et l'est du Liban ainsi que la banlieue sud de Beyrouth.

14H21
match Maccabi-Ajax

La maire d'Amsterdam évoque un "cocktail toxique d'antisémitisme et de hooliganisme"

La maire d'Amsterdam évoque un "cocktail toxique d'antisémitisme et de hooliganisme" à l'origine des attaques contre des supporters israéliens après un match de football la semaine dernière.

"L'incident était un cocktail toxique d'antisémitisme et de hooliganisme", a déclaré Femke Halsema, ajoutant que "des injustices ont été commises à l'égard des juifs de notre ville ainsi que des personnes appartenant à des minorités qui sympathisent avec les Palestiniens".
 

13H40
polémique

Le ministre israélien Smotrich ne viendra pas à Paris

Le ministre israélien d'extrême droite, Bezalel Smotrich, dont la venue à Paris était attendue cette semaine, ne se rendra pas en France, a affirmé mardi son porte-parole. "Aucun voyage à Paris n'était prévu", a dit à l'AFP le porte-parole, Ephraïm David, interrogé sur l'éventuelle venue du ministre israélien des Finances dans la capitale française.

Le ministre israélien Bezalel Smotrich à la Knesset.

Le ministre israélien Bezalel Smotrich à la Knesset.

© Ap Photo/Maya Aleruzzo

Plus tôt, le ministre français des Affaires étrangères avait indiqué qu'il n'avait pas eu la confirmation d'une telle visite cette semaine de ce ministre, figure de l'extrême droite israélienne. "A ce stade, je n'ai pas de confirmation de sa venue en France", a déclaré Jean-Noël Barrot, lors d'un entretien conjoint de la chaîne France 24 et la radio RFI.

Bezalel Smotrich figure sur l'affiche annonçant mercredi à Paris le gala "Israël forever", un événement de soutien à Israël organisé par plusieurs personnalités d'extrême droite. Il n'est pas exclu qu'il y participe de manière virtuelle. Le gala, dont des associations, syndicats et partis de gauche français ont en vain réclamé l'annulation, se tiendra à la veille du match de football France-Israël.

Selon le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, le ministre israélien ne viendrait pas à Paris. "Je comprends que finalement, il ne sera pas là", a-t-il dit. Il pourrait au lieu de cela intervenir par visioconférence, selon Le Parisien.

Jean-Noël Barrot a par ailleurs été interrogé sur la convocation ce mardi au ministère des Affaires étrangères de Joshua Zarka, l'ambassadeur israélien à Paris en raison d'un incident diplomatique survenu la semaine dernière lors de son déplacement en Israël. "C'est l'occasion pour la France de rappeler qu'elle ne tolérera pas que des forces armées israéliennes entrent dans les domaines dont elle a la responsabilité, dont elle assure la protection et de réaffirmer avec force que cet incident ne doit plus jamais se reproduire", a-t-il dit. Il a souligné que la convocation d'un ambassadeur était "le premier degré" de sanctions. Interrogé sur les autres sanctions possibles, le ministre n'a pas répondu.
 

Qui anime ce direct ?

AFP