Direct terminé le 21 novembre à 21H30
Direct démarré le 21 novembre 2024 à 5h45

La CPI émet des mandats d'arrêt à l'encontre de Netanyahu, Gallant et Deif

La Cour pénale internationale (CPI) émet des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, l'ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif.

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A Ghaziyeh, au sud du Liban, 3 novembre 2024.

A Ghaziyeh, au sud du Liban, 3 novembre 2024.

© AP Photo/Mohammed Zaatari
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21H09
Bilan

L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud de Beyrouth, 22 morts dans l'est du Liban

L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où au moins 22 personnes ont été tuées selon les autorités, le Hezbollah revendiquant sa frappe la plus profonde en Israël depuis plus d'un an d'hostilités.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah.

19H48
Mandat d'arrêt

Le chef de l'ONU peut en théorie toujours rencontrer Netanyahu

Le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien n'empêche pas les hauts responsables de l'ONU de le rencontrer dans le cadre de leurs missions, a précisé ce jeudi 21 novembre le porte-parole du secrétaire général des Nations unies.

"Nous sommes évidemment au courant des mandats émis par la CPI" contre Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, a indiqué Stéphane Dujarric, notant qu'Antonio Guterres "respecte le travail et l'indépendance" de la Cour. 

19H07
Mandats d'arrêt de la CPI

L'Italie dit qu'elle devra arrêter Netanyahu après le mandat d'arrêt de la CPI

Le ministre italien de la Défense Guido Crosetto a déclaré ce jeudi 21 novembre que l'Italie serait obligée d'arrêter le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en cas de visite dans le pays, après le mandat d'arrêt émis par la CPI.

Le ministre a déclaré à la télévision italienne que la CPI avait "tort" mais a dit que si Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant "étaient amenés à se rendre en italie, nous serions dans l'obligation de les arrêter", en vertu du droit international.

 

18H52
Mandats d'arrêt de la CPI

Aucune décision de la CPI "ne m'empêchera de défendre" Israël, dit Netanyahu

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, visé désormais par un mandat d'arrêt de la Cour Pénale internationale (CPI), a déclaré ce jeudi soir qu'aucune décision extérieure ne l'empêcherait "de continuer à défendre" son pays "de quelque manière que ce soit".

"Aucune décision anti-israélienne scandaleuse ne nous empêchera - et particulièrement pas moi - de continuer à défendre notre pays de quelque manière que ce soit", a déclaré Benjamin Netanyahu dans un message vidéo adressé à ses concitoyens. "Nous ne céderons pas à la pression", a-t-il ajouté alors que son pays fait face à de nombreuses critiques internationales sur la façon dont il mène la guerre dans la bande de Gaza, en proie à une situation humanitaire catastrophique.

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17H56
Mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahu, Yoav Gallant et Mohammed Deif

Le procureur de la CPI appelle les États parties à "se conformer" aux mandats d'arrêt

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Karim Khan a appelé ce jeudi 21 novembre les États parties à "se conformer" aux mandats d'arrêt émis à l'encontre de Benjamin Netanyahu, Yoav Gallant et Mohammed Deif.

"Je lance un appel à tous les États parties pour qu'ils respectent leur engagement à l'égard du Statut de Rome (le traité ayant créé la CPI) en respectant et en se conformant à ces ordonnances judiciaires", a-t-il déclaré dans un communiqué.

(Re)lire : La Cour pénale internationale, une justice sans pouvoir coercitif

17H12
Mandat d'arrêt de la CPI contre un chef du Hamas

"La voix des victimes est entendue", estime une représentante des familles des victimes du 7 octobre

Le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale contre le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif est un signe que les victimes sont entendues, a déclaré ce jeudi 21 novembre une représentante des familles des victimes de l'attaque du Hamas du 7 octobre.

"Ce mandat d'arrêt contre M. Deif est extrêmement important. Cela signifie que la voix de ces victimes est entendue", a déclaré Yael Vias Gvirsman, qui représente les familles de 300 victimes israéliennes de l'attaque.

"Ce tribunal a une grande responsabilité. Pour nous, ce ne sont que les premiers pas. C'est un long processus", a ajouté Mme Gvirsman, qui est également une avocate représentant des victimes à la CPI.

(Re)lire : Proche-Orient : qui sont les chefs du Hamas visés par les mandats réclamés par le procureur de la CPI ?

17H04
Mandats d'arrêt de la CPI contre Netanyahu et Gallant

Ankara salue une "étape extrêmement importante"

Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a qualifié ce jeudi 21 novembre d'"étape extrêmement importante" la délivrance par Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant.

"Cette décision est une étape extrêmement importante en vue de traduire en justice les responsables israéliens qui ont commis un génocide contre les Palestiniens", a écrit Hakan Fidan sur le réseau social X.

16H33
Bilan

Au moins 22 morts après des frappes aériennes israéliennes sur l'est du Liban

Le ministère de la Santé au Liban a fait état de frappes aériennes israéliennes sur la vallée de la Békaa, dans l'est du pays, ayant coûté la vie à 22 personnes, les médias officiels rapportant la mort de quatre membres d'une même famille dans un village.

Les frappes de "l'ennemi israélien" sur cinq zones de la région de Baalbeck ont coûté le vie à 22 personnes, a indiqué le ministère de la Santé dans des communiqués séparés. L'agence de presse officielle ANI a précisé qu'une frappe sur le village de Makneh avait entraîné la mort d'au moins quatre membres d'une même famille.

16H31
Réaction palestinienne

Autorité palestinienne : les mandats de la CPI contre Netanyahu et Gallant sont "un signe d'espoir"

L’Autorité palestinienne a salué ce jeudi 21 novembre l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, la qualifiant de "signe d'espoir".

"L'Etat de Palestine salue la décision de la CPI" concernant les mandats de MM. Netanyahu et Gallant, estimant qu'elle représente un "signe d'espoir et de confiance dans le droit international et ses institutions", détaille un communiqué diffusé par l'agence de presse nationale Wafa ne faisant aucune mention du mandat d'arrêt annoncé par la CPI simultanément contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du mouvement islamiste palestinien.

16H07
CPI

Quels sont les éléments clés des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif ?

Voici les éléments clés des mandats émis par la Cour pénale internationale ce jeudi 21 novembre contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif. 

Netanyahu et Gallant

- Les mandats d'arrêt couvrent la période comprise entre le 8 octobre 2023, le lendemain des attaques du Hamas contre Israël, et au moins jusqu'au 20 mai 2024, date à laquelle le procureur de la CPI Karim Khan a déposé sa demande. 

- La CPI a dit croire que Netanyahu et Gallant étaient "pénalement responsables" du crime de guerre de famine comme méthode de guerre, ainsi que des crimes contre l'humanité de meurtre, de persécution et d'autres "actes inhumains"

- La CPI a affirmé que les deux hommes "portent également la responsabilité pénale en tant que dirigeants civils du crime de guerre consistant à diriger intentionnellement une attaque contre la population civile".

- La Cour a estimé que les crimes contre l'humanité présumés faisaient partie d'une "attaque généralisée et systématique contre la population civile de Gaza". 

Famine

- La juridiction estime plausible que les deux hommes aient intentionnellement causé "le manque de nourriture, d'eau, d'électricité et de carburant, ainsi que de fournitures médicales spécifiques" dans la bande de Gaza.

- La CPI dit croire qu'il n'y avait "aucune nécessité militaire évidente ni aucune autre justification en vertu du droit international humanitaire" pour les restrictions sur l'aide humanitaire. 

- Par conséquent, la CPI a estimé que MM. Netanyahu et Gallant devaient répondre du crime de guerre consistant à imposer la famine.

Meurtre

- "Le manque de nourriture, d'eau, d'électricité et de carburant, ainsi que de fournitures médicales spécifiques, a créé des conditions de vie calculées pour entraîner la destruction d'une partie de la population civile de Gaza", a déclaré la CPI. 

- Cette situation a entraîné la mort de civils, notamment d'enfants, par malnutrition et déshydratation. 

- La CPI a ainsi dit croire que le crime contre l'humanité de meurtre a été commis à l'égard de ces victimes.

- Toutefois, les juges "n'ont pas pu déterminer que tous les éléments du crime contre l'humanité d'extermination étaient réunis", comme le demandait M. Khan dans sa requête. 

Autres actes inhumains

- En empêchant la fourniture de matériel médical, y compris les anesthésiques, d'entrer à Gaza, les deux hommes sont soupçonnés d'avoir commis d'"autres actes inhumains"

- "Les médecins ont été contraints d'opérer des blessés et de procéder à des amputations, y compris sur des enfants, sans anesthésie", a fait savoir la CPI. 

Persécution

- La Cour a déclaré que les actions présumées des deux dirigeants israéliens "ont privé une partie importante de la population civile de Gaza de ses droits fondamentaux, y compris les droits à la vie et à la santé". 

- La population gazaouie aurait été ciblée pour des motifs politiques et/ou d'appartenance nationale, a estimé la Cour, qui conclue que le crime contre l'humanité de persécution a été commis.

Deif

- La Cour a également délivré un mandat d'arrêt à l'encontre du chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif, précisant que le procureur n'était pas en mesure de déterminer s'il était toujours en vie. 

- Selon Israël, Mohammed Deif a été tué, ce que le Hamas a nié.

- La CPI a déclaré avoir des raisons de soupçonner Deif des crimes contre l'humanité de meurtre, extermination, torture, viol et autres formes de violence sexuelle. 

- La Cour a également dit croire qu'il avait commis les crimes de guerre de meurtre, traitement cruel, torture, prise d'otages, atteinte à la dignité de la personne, viol et autres formes de violence sexuelle. 

- Les multiples attaques du 7 octobre 2023 "s'inscrivaient dans le cadre d'un massacre de membres de la population civile", a déclaré la CPI, concluant qu'il y avait "des motifs raisonnables de croire que le crime contre l'humanité d'extermination a été commis". 

- La prise de plusieurs otages constitue également un crime de guerre, selon la CPI. 

Violences sexuelles

- La Cour a déclaré que "certains otages, principalement des femmes, ont été soumis à des violences sexuelles et sexistes, y compris la pénétration forcée, la nudité forcée et des traitements humiliants et dégradants".

- En raison du traitement réservé aux otages,  Mohammed Deif est soupçonné de torture, de viol et d'autres violences sexuelles, de traitements cruels et d'atteintes à la dignité de la personne, a déclaré la CPI. 

- La Cour a conclu que Mohammed Deif, ainsi que d'autres hauts responsables du Hamas, avait prémédité les attaques du 7 octobre. En tant que chef du Hamas à l'époque, Mohammed Deif "est responsable de la commission de ces crimes".

15H52
Liban

Le Hezbollah dit avoir mené sept attaques contre l'armée israélienne dans une localité frontalière

Le Hezbollah a dit ce jeudi 21 novembre avoir mené sept attaques contre des soldats israéliens dans et autour de Khiam, les médias officiels libanais rapportant que l'armée israélienne dynamitait des maisons et bâtiments dans cette localité du sud du Liban proche de la frontière israélienne.

Dans des communiqués distincts, le mouvement islamiste a indiqué que ses combattants avaient pris pour cible les forces israéliennes dans et à proximité de Khiam, utilisant notamment de l'artillerie, des roquettes et des drones. L'agence de presse officielle ANI a affirmé que "l'armée ennemie" était "en train de faire exploser des maisons et bâtiments résidentiels lors de son incursion dans la localité".

15H32
Réaction internationale

Avec le mandat d'arrêt de la CPI, "Netanyahu est officiellement un homme recherché", réagit Amnesty international

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), est "officiellement aujourd'hui un homme recherché", a réagi ce jeudi 20 novembre la secrétaire générale de l'ONG Amnesty international, Agnès Callamard.

Après ces mandats d'arrêt émis par la CPI contre le Premier ministre israélien, son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, et le chef militaire du Hamas, Mohammed Deif, "les Etats membres de la CPI et l'ensemble de la communauté internationale doivent tout faire pour que ces individus comparaissent devant les juges indépendants et impartiaux de la CPI", commente-t-elle dans un communiqué.

15H29
Réaction internationale

Washington "rejette catégoriquement" les mandats d'arrêt de la CPI contre Netanyahu et Gallant

"Les Etats-Unis rejettent catégoriquement la décision de la Cour (pénale internationale) d'émettre des mandats d'arrêt contre de hauts responsables israéliens", a réagi ce jeudi 21 novembre un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

"Nous restons profondément préoccupés par l'empressement du procureur à réclamer des mandats d'arrêt et par les erreurs troublantes dans le processus qui a mené à cette décision", a-t-il ajouté dans une réaction transmise à l'AFP, en répétant que selon Washington "la CPI n'était pas compétente juridiquement dans cette affaire".

15H29
Réaction internationale

L'Argentine estime que les mandats d'arrêts de la CPI "ignorent le droit légitime d'Israël à se défendre"

Les mandats d'arrêt émis jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de l'ex-ministre de la Défense Yoav Gallant "ignorent le droit légitime d'Israël à se défendre face aux attaques constantes d'organisations terroristes", a estimé la présidence argentine dans un communiqué.

"Israël est confronté à une agression brutale, à des prises d'otages inhumaines et au lancement d'attaques aveugles contre sa population. Criminaliser la défense légitime d'une nation tout en omettant ces atrocités est un acte qui fausse l'esprit de la justice internationale", est-il ajouté dans le communiqué diffusé par le président argentin Javier Milei sur son compte X.

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Qui anime ce direct ?

Les faits

Les mandats d'arrêt émis ce jeudi 21 novembre par la CPI contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité ont suscité une vague de réactions à travers le monde. Voici les principales:

  • Union européenne

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a affirmé que les mandats d'arrêt émis jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) devaient être "respectés et appliqués". "La décision de la cour doit être respectée et appliquée", a dit M. Borrell lors d'une conférence de presse à Amman avec con homologue jordanien, Aymane Safadi.

  • États-Unis

"Les Etats-Unis rejettent catégoriquement la décision de la Cour (pénale internationale) d'émettre des mandats d'arrêt contre de hauts responsables israéliens", a réagi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

  • Israël

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a qualifié de "décision antisémite" l'émission par la CPI d'un mandat d'arrêt international à son encontre et contre son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, s'estimant victime d'un nouveau "procès Dreyfus". M. Gallant a dénoncé un "dangereux précédent" qui "encourage le terrorisme".

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid.

Le mandat d'arrêt émis par la CPI contre le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif est "extrêmement important. Cela signifie que la voix de ces victimes est entendue", a déclaré de son côté Yael Vias Gvirsman, représentant les familles de 300 victimes israéliennes de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023

  • Palestiniens

Le Hamas a qualifié l'émission par la CPI des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant d'"étape importante vers la justice".

"Il s'agit d'une étape importante vers la justice, qui peut permettre aux victimes d'obtenir réparation, mais elle reste modeste et symbolique si elle n'est pas pleinement soutenue par tous les pays du monde", a déclaré Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas, dans un communiqué, sans aucune mention du mandat d'arrêt concomitant visant Mohammed Deif, chef de la branche armée du mouvement islamiste palestinien.

L'Autorité palestinienne a évoqué un "signe d'espoir".

  • Amnesty

M. Netanyahu est "officiellement aujourd'hui un homme recherché", a réagi la secrétaire générale de l'ONG Amnesty international, Agnès Callamard. "Les Etats membres de la CPI et l'ensemble de la communauté internationale doivent tout faire pour que ces individus comparaissent devant les juges indépendants et impartiaux de la CPI", a-t-elle souligné.

  • Human Rights Watch

"Les mandats d'arrêt émis par la CPI contre des hauts dirigeants israéliens et un responsable du Hamas prouvent qu'aucun individu n'est au-dessus des lois", a estimé Balkees Jarrah, directeur associé à la Justice de Human Rights Watch.

  • Italie

"Nous soutenons la CPI, tout en rappelant que la cour doit avoir un rôle juridique et non un rôle politique", a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani. "Nous évaluerons avec nos alliés la manière de réagir et d'interpréter cette décision".

  • Argentine

Les mandats d'arrêt de la CPI à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de l'ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, "ignorent le droit légitime d'Israël à se défendre face aux attaques constantes d'organisations terroristes", a estimé la présidence argentine dans un communiqué.

  • Turquie

"La décision de la Cour pénale internationale arrive tard mais c'est une décision positive pour faire cesser le massacre et mettre fin au génocide en Palestine", a déclaré sur X le ministre de la Justice turc Yilmaz Tunç.

  • Espagne

"L’Espagne respecte la décision de la Cour pénale internationale et se conformera à ses engagements et ses obligations en vertu du Statut de Rome et du droit international", ont déclaré des sources officielles à l’AFP.

  • Autriche

Le ministre autrichien des Affaires étrangères Alexander Schallenberg a déclaré que ces mandats d'arrêt étaient "incompréhensibles". "Il paraît absurde de placer sur le même plan les membres d'un gouvernement élu démocratiquement et le dirigeant d'une organisation terroriste", a-t-il réagi, ajoutant que cette décision portait selon lui atteinte à la crédibilité de la Cour.

  • Hongrie

"Cette décision est une honte pour le système juridique international", a également réagi le chef de la diplomatie hongroise Peter Szijjarto, la qualifiant d'"inacceptable" et "absurde".