Direct terminé le 26 septembre 2024 à 20h15
Direct démarré le 26 septembre 2024 à 5h45

La déclaration de Kamala Harris : ""Mon soutien au peuple ukrainien est inébranlable"

Le président Biden annonce une "augmentation" de l'aide militaire à Kiev avec une enveloppe de près de 8 milliards de dollars et de nouvelles munitions de longue portée. Kamala Harris a déclaré que son "soutien au peuple ukrainien est inébranlable" lors de sa rencontre avec le président Zelensky à la Maison blanche. Les horaires sont affichés en temps universel.

Partager
Image
Ce soir à la Maison Blanche, Kamala Harris et Volodomyr Zelensky.

Ce soir à la Maison Blanche, Kamala Harris et Volodomyr Zelensky.

© AP Photo/Jacquelyn Martin
16
nouvelle(s) publication(s)
20H07
aide américaine

"Mon soutien au peuple ukrainien est inébranlable" Kamala Harris à Volodomyr Zelensky

"Mon soutien au peuple ukrainien est inébranlable", a dit la vice-présidente et candidate démocrate à la Maison Blanche Kamala Harris lors d'une rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

La vice-présidente Kamala Harris et le président Zelensky dans les bureaux Eisenhower à la Maison Blanche ce 26 septembre 2024.

La vice-présidente Kamala Harris et le président Zelensky dans les bureaux Eisenhower à la Maison Blanche ce 26 septembre 2024.

© AP Photo/Jacquelyn Martin

 "Il y a des gens dans mon pays qui voudraient forcer l'Ukraine à abandonner de larges portions de son territoire souverain, qui demanderaient à l'Ukraine de se déclarer neutre, et qui exigeraient que l'Ukraine renonce à des relations militaires avec d'autres pays. Ces propositions sont les mêmes que celles de Poutine et ce ne sont pas des propositions de paix. Ce sont des propositions de capitulation, ce qui est dangereux et irresponsable" a-t-elle ajouté, dans une allusion à son rival républicain Donald Trump.
 

19H19
documentaire pacifiste mais polémique

Pas de projection publique de "Russians at War" pour raisons de sécurité

Le documentaire controversé "Russians at war" ne sera finalement pas présenté au public, a indiqué ce soir le Festival du film de Zurich (ZFF), qui invoque des raisons de sécurité pour expliquer sa volte-face.
La réalisatrice russo-canadienne Anastasia Trofimova ne fera pas non plus le déplacement à Zurich "au regard de la situation", précise le festival dans un bref communiqué publié sur le réseau social X, qui ajoute que le film reste toutefois dans la compétition des documentaires.

Tweet URL


"Le Festival du Film de Zurich a décidé de ne pas projeter publiquement" le film "pour des raisons de sécurité". "Pour le ZFF la sécurité du public, des invités, des partenaires ainsi que de nos équipes est la priorité absolue", poursuit le communiqué sans donner de détail sur les raisons précises qui l'ont poussé à ce dédire.

Le festival de Toronto avait lui aussi invoqué des "menaces" pour justifier la déprogrammation de ce film dans lequel la réalisatrice russo-canadienne donne la parole à des soldats russes.

Présenté à la Mostra de Venise, il s'était immédiatement attiré les foudres de personnalités culturelles et politiques ukrainiennes qui y voient de la "propagande russe".

Revoir "Russians at War", un documentaire qui créé la polémique

Jeudi dernier, le directeur du ZFF Christian Jungen avait encore assuré que le film serait projeté tout en reconnaissant que la réalisatrice n'était pas sans poser problème notamment à cause de son travail pour la chaîne étatique russe RT.

Dans un communiqué, le ZFF avait alors expliqué que : "nous pouvons comprendre que le film suscite de fortes émotions chez les Ukrainiens, mais nous maintenons les projections, car nous considérons "Russians at War" comme un film anti-guerre qui - à l'instar de "À l'Ouest, rien de nouveau", récompensé par quatre Oscars - montre comment de jeunes soldats, pour la plupart, sont réduits en bouillie". Il fait référence à l'adaptation allemande par Edward Berger du chef d'oeuvre pacifiste du romancier Erich Maria Remarque sur les horreurs de la Première Guerre mondiale.
 

17H46
relecture de l'histoire

Un proche d'Orban juge "irresponsable" la résistance de l'Ukraine

Dans une vidéo publiée hier par le journal pro-gouvernemental Mandiner, le directeur politique Balazs Orban a estimé que "sur la base de 1956", date du soulèvement hongrois réprimé dans le sang par l'armée soviétique, la Hongrie n'aurait "probablement pas fait comme le président [ukrainien] Volodymyr Zelensky il y a deux ans et demi, parce que c'est irresponsable". 

Des tanks soviétiques dans Budapest, le 27 octobre 1956. Des soldats se sont ralliés aux rebelles pour combattre les troupes russes venues rétablir l'ordre.

Des tanks soviétiques dans Budapest, le 27 octobre 1956. Des soldats se sont ralliés aux rebelles pour combattre les troupes russes venues rétablir l'ordre. 

© AP Photo

"Il a entraîné son pays dans une guerre défensive, beaucoup de gens sont morts, des territoires ont été perdus", a estimé le responsable - qui n'a aucun lien de parenté avec Viktor Orban. "Or si on nous l'avait demandé, nous ne l'aurions pas conseillé, parce qu'en 1956, nous avons appris qu'il fallait être prudent et faire attention aux précieuses vies hongroises", a-t-il ajouté.

Balazs Orban "a humilié la mémoire des milliers de combattants hongrois pour la liberté et l'indépendance de leur pays", a réagi ce jeudi le principal opposant Peter Magyar sur Facebook, appelant à sa démission avant le 23 octobre, marquant la commémoration du soulèvement de 1956.

Cette déclaration a également provoqué un tollé sur les réseaux sociaux, le commentateur conservateur Andras Stumpf accusant le directeur politique de traiter "d'idiots" les héros de 1956, "de manière désinvolte". "Le dur à cuire exhibant la masculinité d'un gouvernement constamment au combat - contre Bruxelles, bien sûr - vous conseille de ne surtout pas vous défendre en cas d'attaque", s'est-il indigné.

Viktor Orban est souvent critiqué par ses alliés occidentaux pour le renforcement des liens qu'il a opéré avec le président russe Vladimir Poutine depuis l'invasion de l'Ukraine en 2022. Il désapprouve les sanctions votées contre la Russie et se démarque aussi par son opposition à toute aide militaire à Kiev, bloquant régulièrement les efforts européens dans ce domaine. 

Les corps de quatre Hongrois tués par des tanks russes devant le ministère de l'Agriculture situé en face du parlement à Budapest, le 25 octobre 1956.

Les corps de quatre Hongrois tués par des tanks russes devant le ministère de l'Agriculture situé en face du parlement à Budapest, le 25 octobre 1956. 

© AP Photo

Tout en ménageant la Russie, il rend chaque année hommage aux 2.500 victimes et près de 20.000 blessés du soulèvement de 1956.


 

15H00
arme nucléaire

Blinken juge "totalement irresponsables" les menaces de Poutine sur l'arme nucléaire

Vladimir Poutine a prévenu mercredi que son pays pourrait utiliser l'arme nucléaire en cas de "lancement massif" d'attaques aériennes et que tout assaut soutenu par une puissance nucléaire pourrait être considéré comme une agression "conjointe".

"Le fait de le faire maintenant, alors que le monde est réuni à New York, y compris pour parler de la nécessité d'un plus grand désarmement et d'une plus grande non prolifération, va être très mal perçu dans le monde entier", a déclaréAntony Blinken, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Les États dotés de l'arme nucléaire "doivent cesser de jouer avec l'avenir de l'humanité", a ajouté de son côté le secrétaire général de l'ONU, exhortant la Russie et les États-Unis à "s'engager de nouveau dans une démarche visant à limiter" cet armement. "Jamais, depuis les pires heures de la Guerre froide, le spectre des armes nucléaires n'a jeté une telle ombre", a déclaré Antonio Guterres lors d'une conférence dans le cadre de l'Assemblée générale. "Les rodomontades nucléaires ont atteint leur paroxysme. On entend même des menaces d'emploi d'armes nucléaires", a-t-il ajouté, en référence aux dernières déclarations du président russe. Pour lui, le monde est dans une forme d'"aberration": "malgré les risques énormes et existentiels que ces armes font courir à l'humanité, nous ne sommes pas plus près de les voir disparaître qu'il y a dix ans". "À vrai dire, nous allons dans la direction complètement opposée", a-t-il regretté.

Le chef de l'ONU a appelé les États qui en sont dotés à honorer leurs engagements et à respecter leurs obligations en matière de désarmement. "Tant que les armes nucléaires n'auront pas été éliminées, ces États doivent s'engager à ne jamais les utiliser, quelles que soient les circonstances", a-t-il dit. "En outre, ils doivent faire preuve d'une plus grande transparence sur toutes les questions concernant ces armes", a-t-il ajouté.
 

14H35
enfants ukrainiens

Le Qatar annonce un accord avec l'Ukraine et la Russie pour un échange d'enfants

Le Qatar annonce un accord avec l'Ukraine et la Russie pour l'échange sous son égide de 13 enfants déplacés par la guerre, Kiev réclamant le retour de près de 20.000 mineurs "déportés ou déplacés de force" en Russie. "Neuf mineurs et un majeur seront réunis avec leurs familles en Ukraine", a annoncé à l'AFP un responsable qatari, précisant que "quatre mineurs" retrouveraient leurs familles en Russie.

D'après la même source, les neuf enfants ukrainiens sont âgés de 12 à 17 ans, tandis que les enfants russes ont entre deux et sept ans. Tous seront accueillis à l'ambassade qatarie à Moscou avant la réunification avec leur famille.

Le Qatar, médiateur dans cet épineux dossier, a aidé depuis juillet 2023 à rapatrier des enfants ukrainiens transférés en Russie et dans les territoires sous occupation russe depuis le début de l'invasion en février 2022.

Revoir Guerre en Ukraine : la question des enlèvements d'enfants ukrainiens

La Cour pénale internationale a émis au printemps 2023 un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, commissaire russe à l'enfance, pour leur implication directe dans la "déportation" d'enfants ukrainiens vers la Russie depuis février 2022.

Ces accusations ont été rejetées à plusieurs reprises par les autorités russes qui assurent protéger les enfants des combats et disent être prêtes à remettre les enfants à leurs proches en Ukraine si ceux-ci en font la demande.

L'Ukraine évalue à 20.000 le nombre des mineurs ukrainiens qui ont été "déportés ou déplacés de force" en Russie, même si le total pourrait être bien plus élevé, ce chiffre ne concernant que les enfants officiellement identifiés. Selon Kiev, environ 400 d'entre eux ont pour l'instant été rapatriés.

12H33
aide

L'ONU manque d'argent pour aider les Ukrainiens cet hiver

Les Nations unies n'ont pas les fonds nécessaires pour aider les Ukrainiens cet hiver, au moment où plus de la moitié de la capacité de l'Ukraine à produire de l'électricité a été détruite, a averti jeudi à Bruxelles le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

Un appartement résidentiel à Mykolaivka, dans la région de Donetsk, après des frappes russes, le 23 septembre 2024.

Un appartement résidentiel à Mykolaivka, dans la région de Donetsk, après des frappes russes, le 23 septembre 2024.

© AP Photo/Evgeniy Maloletka

"Le niveau de financement d'organisations comme la notre est beaucoup trop bas pour cette période de l'année", a expliqué à l'AFP sa représentante en Ukraine Karolina Lindholm Billing.
Le HCR ne dispose pour l'instant que de 47% des fonds qui lui sont nécessaires pour venir en aide aux millions d'Ukrainiens déplacés ou affectés par la guerre dans leur pays, a-t-elle souligné. L'an dernier à la même époque, le HCR était financé à hauteur de 70%.

L'Ukraine compte actuellement quelque 3,6 millions de personnes déplacées. Mais les avancées de l'armée russe dans le Donbass (est) et l'augmentation des frappes russes contre les infrastructures et les villes ukrainiennes provoquent de nouveaux déplacements de population, a expliqué Mme Lindholm Billing. "Près de 99.000 personnes ont par exemple été évacuées ou ont fui les villages sur la ligne de front dans la région de Donetsk depuis le 1er août", a-t-elle souligné.

Le HCR en Ukraine assiste les organisations locales dans l'accueil de ces déplacés et vient également en aide aux personnes les plus vulnérables, particulièrement à l'approche de l'hiver. L'organisation fournit par exemple une aide financière à ces personnes pour qu'elles puissent acheter des vêtements d'hiver, du bois de chauffage ou des "kits thermiques", leur permettant de mieux isoler leurs maisons, a expliqué sa représentante à Kiev.

Environ 650.000 personnes sont concernées par cette aide, et "si nous pouvons obtenir les fonds dont nous avons besoin, je suis convaincue que nous pourrons les aider", faute de quoi ce ne sera pas possible, a-t-elle averti. Le HCR a également constaté depuis cet été une augmentation du nombre d'Ukrainiens fuyant leur pays en citant les coupures d'électricité comme une des raisons principales de leur départ, a encore expliqué Mme Lindholm Billing.

Auparavant, personne ne citait cette raison, mais à partir du mois de juin 25% des personnes interrogées à la frontière ont avancé les coupures d'électricité comme deuxième raison, après la sécurité, derrière leur décision de partir. Ce chiffre est monté à 49% en juillet avant de redescendre à 28% en août-, a-t-elle expliqué. 

Une forte recrudescence des frappes russes contre les infrastructures énergétiques de l'Ukraine et un hiver rigoureux pourrait donc provoquer une forte augmentation des départs, a-t-elle encore mis en garde.
 

12H03
Aide militaire

Avant de recevoir Zelensky, Biden annonce une augmentation de l'aide militaire à l'Ukraine

Le président américain Joe Biden a annoncé jeudi une "augmentation" de l'aide militaire à Kiev avec une enveloppe de près de 8 milliards de dollars et de nouvelles munitions de longue portée, avant de recevoir son homologue ukrainien à la Maison Blanche alors que le Kremlin agite la menace nucléaire. "J'annonce une augmentation de l'aide à la sécurité pour l'Ukraine et une série d'actions supplémentaires pour aider l'Ukraine à gagner cette guerre", a déclaré Biden dans un communiqué, qui ne mentionne toutefois pas le feu vert e

péré par Kiev pour tirer vers la Russie des missiles de longue portée fabriqués aux États-Unis.
Le président Volodymyr Zelensky a salué cette nouvelle aide qui favorisera, selon lui, la "victoire" de son pays dans la guerre que lui livre la Russie.

En outre, le président Biden a appelé à la tenue en Allemagne d'un sommet de haut niveau avec 50 pays alliés de l'Ukraine "afin de coordonner les efforts" de ces pays dans la défense de l'Ukraine "contre l'agression russe".

11H50
saboteurs ?

Arrestation de six personnes en Russie, dont trois mineurs, accusées de sabotage au profit de Kiev

Les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé ce jeudi l'arrestation de six personnes dont trois adolescents, le plus jeune né en 2009, qu'ils accusent

d'avoir incendié des infrastructures ferroviaires et de communication pour le compte de l'Ukraine.
Depuis le début de l'offensive militaire en Ukraine, les autorités russes ont multiplié les arrestations pour espionnage, trahison ou collaboration avec l'Ukraine dans le cadre d'une vaste campagne de répression.

Le FSB a dit avoir arrêté six citoyens russes "impliqués dans des incendies criminels d'infrastructures de transport ferroviaire et de communication", sans plus de détail sur les sites qui auraient été visés.
Ils sont accusés de "terrorisme" et de "haute trahison", et risquent des peines de prison allant jusqu'à la perpétuité, selon les services russes.

Trois sont mineurs, dont un né en 2007 et un autre en 2009, d'après cette même source.
Le FSB affirme que les suspects avaient été "recrutés par les services secrets ukrainiens" contre une rémunération de 10.000 à 15.000 roubles, soit environ 100 à 150 euros.

Une vidéo, diffusée par les médias d'État, montre des agents du FSB en train de plaquer de jeunes hommes au sol, avant de les embarquer dans un van blanc. L'un est interrogé alors qu'il est menotté, visage contre le sol. Un autre, la joue tuméfiée, dit avoir été contacté via Telegram, messagerie très populaire, afin de commettre des incendies. Sur ces images, les suspects n'évoquent que des incendies d'antennes-relais téléphoniques. L'un affirme que leur contact avait transmis des instructions pour concocter des explosifs afin de mener des attaques de plus grande ampleur, par exemple contre des trains.

Ils ont été arrêtés dans les régions d'Irkoutsk, de Nijni-Novgorod et de Samara, toutes très éloignées de la frontière ukrainienne.

11h16
Diplomatie

Biden appelle à la tenue en Allemagne d'un sommet de haut niveau avec 50 pays alliés de l'Ukraine

Le président américain Joe Biden a appelle à la tenue d'un sommet de haut niveau avec 50 alliés de l'Ukraine, en Allemagne en octobre. "Je convoquerai une réunion au niveau des dirigeants du groupe de contact pour la défense de l'Ukraine en Allemagne le mois prochain, afin de coordonner les efforts de plus de 50 pays soutenant l'Ukraine dans sa défense contre l'agression russe", affirme-t-il dans un communiqué. 


 

11H13
Diplomatie

Pékin et Kiev ont discuté des moyens d'arrêter la guerre en Ukraine

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a discuté, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, avec son homologue chinois des moyens d'aboutir à une paix durable en Ukraine, a indiqué jeudi Kiev.
L'expérimenté chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, qui avait également rencontré plus tôt son homologue russe Sergueï Lavrov, a déclaré cette semaine que la diplomatie était la seule solution au conflit.

Wang Yi, ministre des Affaires étrangères chinois siégeant au conseil de sécurité de l'ONU le 25 septembre 2024.

Wang Yi, ministre des Affaires étrangères chinois siégeant au conseil de sécurité de l'ONU le 25 septembre 2024.

© Leon Neal/Pool Photo via AP

Wang Yi s'est entretenu avec le nouveau ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga, nommé en septembre, ainsi qu'avec Andriï Yermak, le chef de cabinet du président Volodymyr Zelensky, a indiqué le ministère ukrainien des Affaires étrangères.

Lors de leur rencontre avec Wang, les deux responsables ont "échangé des points de vue sur les principes de l'instauration d'une paix globale, juste et durable pour l'Ukraine sur la base de la Charte des Nations unies", a déclaré Sybiga, cité par la chaîne Telegram du ministère. Sybiga et Yermak ont "remercié la Chine pour son soutien à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine", selon la même source. La réunion s'est également "concentrée sur les prochaines étapes du développement des relations bilatérales et commerciales", toujours d'après Kiev.

Wang Yi avait discuté plus tôt, mercredi heure de New York, de la guerre en Ukraine avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

A New York, le 25 septembre 2024. Service de presse du ministère des Affaires étrangères russe.

A New York, le 25 septembre 2024. Service de presse du ministère des Affaires étrangères russe.

Les deux hommes "ont échangé leurs points de vue sur des questions telles que la crise ukrainienne", s'est borné à indiquer le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué diffusé jeudi.
 

10H46
"plan pour la victoire"

Zelensky salue l'aide militaire américaine qui favorisera la "victoire" de l'Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky salue l'annonce d'une nouvelle aide américaine de près de 8 milliards de dollars qui favorisera selon lui la "victoire" de l'Ukraine dans la guerre que lui livre la Russie. "Nous allons utiliser cette aide de la façon la plus efficace et transparente pour atteindre notre objectif principal commun : la victoire de l'Ukraine, une paix juste et durable", déclare sur Telegram Volodymyr Zelensky, qui se trouve en visite aux États-Unis actuellement. 

10h45
Économie

Biden annonce une "augmentation" de l'aide militaire à l'Ukraine

Le président américain Joe Biden annonce une "augmentation" de l'aide militaire à l'Ukraine, avec une enveloppe de près de 8 milliards de dollars et de nouvelles munitions de longue portée, avant une rencontre avec son homolgue ukrainien Volodymyr Zelensky. "Aujourd'hui, j'annonce une augmentation de l'aide à la sécurité pour l'Ukraine et une série d'actions supplémentaires pour aider l'Ukraine à gagner cette guerre", déclare Joe Biden dans un communiqué, qui ne mentionne toutefois pas le feu vert espéré par Kiev pour tirer vers la Russie des missiles de longue portée fabriqués aux Etats-Unis.

10h30
Diplomatie

L'UE "rejette avec force" les menaces de Poutine sur le recours à l'arme nucléaire

L'Union européenne rejette "avec force" les nouvelles menaces nucléaires russes, dénonçant le comportement "irresponsable et inacceptable" du président russe Vladimir Poutine. "Ce n'est pas la première fois que (Vladimir) Poutine joue avec son arsenal nucléaire. Il ne s'agit donc que de la poursuite du comportement irresponsable et inacceptable" du président russe, déclare Peter Stano, porte-parole du service diplomatique de l'UE. Le maître du Kremlin a menacé de recourir à l'arme nucléaire en cas notamment de "lancement massif" d'attaques aériennes contre la Russie.

10H15
arme nucléaire

Le Kremlin dit que le changement de doctrine nucléaire russe est un "signal" destiné aux Occidentaux

Le Kremlin déclare que le changement de doctrine russe concernant le recours à l'arme nucléaire, annoncé la veille par Vladimir Poutine, devait être considéré comme un "signal" pour les Occidentaux, avec qui les tensions sont au plus haut depuis l'offensive en Ukraine en février 2022. "Cela doit être considéré comme un signal spécifique", déclare le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, interrogé par des journalistes. "C'est un signal qui met en garde ces pays contre les conséquences d'une participation à une attaque contre notre pays avec divers moyens, pas nécessairement nucléaires", ajoute-t-il.

"Bien sûr, la dissuasion nucléaire est ajustée pour prendre en compte les éléments de tensions qui se développent à nos frontières", a ajouté Dmitri Peskov, une allusion claire à l'Ukraine.
Vladimir Poutine avait lui justifié les modifications proposées mercredi par "l'émergence de nouvelles sources de menaces et de risques militaires pour la Russie et ses alliés".
 

9h16
avancée russe dans l'est

La Russie revendique la prise d'une ville de l'est de l'Ukraine

La Russie revendique la prise d'Oukraïnsk, une ville de la région de Donetsk dans l'est de l'Ukraine, où ses troupes progressent ces derniers mois face aux forces de Kiev. Le ministère russe de la Défense annonce dans un communiqué que ses soldats ont "libéré" Oukraïnsk, qui comptait environ 10.000 habitants avant le début de l'offensive de Moscou en février 2022.


 

Qui anime ce direct ?