Direct terminé le 29 octobre 2024 à 20h25 (TU)
Direct démarré le 29 octobre 2024 à 6h00 (TU)

La Russie procède à de nouveaux exercices militaires nucléaires

La Russie a dit avoir procédé ce mardi à de nouveaux exercices militaires nucléaires, sous la supervision du président Vladimir Poutine. Les manoeuvres incluaient "des tirs de missiles balistiques et de croisière" et rassemblait les forces "terrestres, navales et aériennes de dissuasion stratégique".  Les horaires sont donnés en temps universel.

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Un missile intercontinental Yars lancé depuis la base de Plesetsk dans le nord-ouest de la Russie, ce 29 octobre 2024.

Un missile intercontinental Yars lancé depuis la base de Plesetsk dans le nord-ouest de la Russie, ce 29 octobre 2024.

© Ministère de la Défense russe via AP
19
nouvelle(s) publication(s)
20H32
droits de l'homme

Selon une experte de l'ONU, la torture est devenue une "stratégie" en Russie depuis l'invasion de l'Ukraine

L'invasion russe de l'Ukraine en 2022 a entraîné une "généralisation" de la torture comme "moyen de répression" en Russie, où la pratique était pourtant déjà "enracinée" depuis des décennies, déplore le rapport d'une experte de l'ONU présenté ce mardi.

"Evidemment", la répression ou la torture "existaient ces 30 dernières années, ce n'est pas un phénomène nouveau en Russie", a commenté lors d'une conférence de presse Mariana Katzarova, rapporteure spéciale de l'ONU sur la situation des droits humains en Russie. "Mais maintenant, après l'invasion à grande échelle (de l'Ukraine), c'est devenue une stratégie concertée, un outil pour étouffer l'espace civique, pour réduire au silence les opposants à la guerre ou les dissidents, toute personne qui n'est pas d'accord avec les politiques et les autorités russes" sur l'Ukraine, a-t-elle ajouté.

Son nouveau rapport présenté devant l'Assemblée générale de l'ONU estime que la torture est devenu un outil de répression "à l'intérieur du pays et d'agression à l'extérieur".
Et "les autorités russes rendent rarement de comptes. Cette impunité a contribué à banaliser la torture aux yeux de la société et à légitimer une culture de la violence." La rapporteure, dont les demandes pour se rendre en Russie sont restées lettre morte, décrit dans le détail une "large diversité de méthodes brutales" de torture employées par les forces de l'ordre russes notamment pour "extorquer" des confessions, ou dans les prisons, pour "punir", "humilier".

Le document évoque notamment une "torture psychologique" connue sous le nom de Shizo, "cellule disciplinaire individuelle" où certains opposants sont placés à l'isolement, comme Alexeï Navalny décédé en prison en février 2024, ou le bannissement en services psychiatriques.

"Depuis le début de la mobilisation partielle en septembre 2022, la torture et les mauvais traitements sont employés par les officiers russes contre les objecteurs de conscience, les hommes mobilisés et les soldats de l'armée régulière qui refusent d'obéir et de se battre contre l'Ukraine", ajoute le texte, évoquant l'existence d'"au moins 15 lieux de détention non officiels près de la ligne de front, où des centaines de personnes sont gardées et soumises à la torture en guise de punition".

19H14
Pentagone

Un "petit nombre" de soldats nord-coréens dans une région russe frontalière de l'Ukraine

Les Etats-Unis indiquent avoir décelé un "petit nombre" de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk, frontalière avec l'Ukraine, et ont fait part de leur préoccupation face à la perspective de leur utilisation face aux troupes de Kiev.

Il existe des "indices selon lesquelles un petit nombre se trouvent déjà dans la région de Koursk, avec quelque deux mille supplémentaires" sur le point d'arriver, a déclaré le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder, lors d'un point presse.
 

15H47
nucléaire

Le recours à l'arme nucléaire demeure "exceptionnel" selon Poutine

À l'ouverture des exercices, Vladimir Poutine a affirmé que le recours à l'arme nucléaire demeurait "une mesure exceptionnelle" pour Moscou. Mais, "compte tenu des tensions géopolitiques croissantes et de l'émergence de nouvelles menaces et de nouveaux risques extérieurs, il est important de disposer de forces stratégiques modernes et constamment prêtes à être utilisées", avait-il souligné.

Le président russe avait ordonné début mai d'organiser "dans un avenir proche" des exercices nucléaires impliquant notamment des troupes basées près de l'Ukraine, en réponse aux "menaces" de dirigeants occidentaux à l'encontre de son pays.

Fin septembre, il avait ensuite proposé de revoir la doctrine nucléaire russe, en considérant comme "une attaque conjointe" l'"agression de la Russie par un pays non-nucléaire mais avec la participation ou le soutien d'un pays nucléaire". Il s'agit là d'une référence directe à l'Ukraine et à ses alliés occidentaux, qui fournissent armements et financements à Kiev contre les forces russes.

L'Ukraine cherche à obtenir leur autorisation d'utiliser des missiles de longue portée contre la Russie, malgré la réticence notamment des États-Unis, une puissance nucléaire majeure, qui craignent une escalade.

Vladimir Poutine a, quant à lui, prévenu qu'une telle décision signifierait que "les pays de l'Otan sont en guerre contre la Russie". "J'espère qu'ils ont entendu", a-t-il répété dimanche à ce sujet.
En octobre 2023, le chef de l'Etat russe avait déjà supervisé des tirs de missiles balistiques au cours de manoeuvres militaires visant à simuler une "frappe nucléaire massive" de riposte.
 

15H45
mobilisation

L'Ukraine prévoit de mobiliser 160.000 personnes pour regarnir son armée

L'Ukraine prévoit de mobiliser prochainement 160.000 personnes pour regarnir les rangs de son armée, a indiqué le secrétaire du Conseil de la sécurité et de la défense nationale ukrainien devant les députés, selon une vidéo de son discours publié par un parlementaire.

Depuis le début de l'invasion russe en février 2022, "un total de 1,050 million de citoyens ont été enrôlés", a indiqué Oleksandre Lytvynenko s'exprimant devant les élus, précisant qu'"il est prévu de mobiliser encore plus de 160.000 personnes". Cette dernière vague de mobilisation sera organisée pendant trois mois, a précisé à l'AFP une source au sein du secteur de sécurité.

15H33
nucléaire

La Russie dit avoir effectué de nouveaux exercices militaires nucléaires

La Russie a dit avoir procédé à de nouveaux exercices militaires nucléaires, sous la supervision du président Vladimir Poutine, qui avait évoqué récemment encore la possibilité de recourir à ces armes dans le cadre du conflit en Ukraine et avec les Occidentaux.

Un missile stratégique ballistique Yars RS-24 extrait de son hangar dans la région d'Ivanovo, en septembre 2024.

Un missile stratégique ballistique Yars RS-24 extrait de son hangar dans la région d'Ivanovo, en septembre 2024. 

© Ministère de la Défense russe via AP

Le ministère russe de la Défense affirme dans un communiqué avoir "pleinement rempli" les objectifs fixés au cours de ces manoeuvres qui incluaient "des tirs de missiles balistiques et de croisière" et rassemblait les forces "terrestres, navales et aériennes de dissuasion stratégique". "Tous les missiles ont atteint leurs cibles", a-t-il ajouté.
 

14H13
"la restitution des noms"

Des diplomates occidentaux participent à Moscou à l'hommage aux victimes des répressions

Plusieurs diplomates occidentaux ont participé ce mardi à Moscou à "la restitution des noms", un hommage rendu chaque année en Russie aux victimes des répressions politiques qui ont émaillé l'histoire de ce pays jusqu'à aujourd'hui.

Cette cérémonie, inaugurée en 2007 par l'association Memorial, aujourd'hui interdite, n'a cette année pas été autorisée par la mairie de la capitale russe. Comme depuis 2020, celle-ci a invoqué des restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid.

Selon des journalistes de l'AFP, une poignée de défenseurs des droits humains et quelques autres citoyens, ont toutefois pris part à cet hommage. Il a eu lieu sur la place Loubianka, devant l'ancien siège du KGB, la Sécurité d'Etat soviétique, désormais occupé par le FSB, l'un de ses successeurs et dont Vladimir Poutine fut le directeur entre juillet 1998 et août 1999.

Comme l'an passé, des diplomates français, américains et des représentants de l'UE ont déposé des fleurs sur la pierre des Solovki, ramenée d'un goulag stalinien et installée sur cette place fin 1990.
Les citoyens s'étant déplacés pour cet hommage sont arrivés séparément, pour éviter tout rassemblement interdit. "Avant, j'arrivais ici assez tôt pour ne pas devoir attendre mon tour pendant des heures dans la file de tous ceux qui voulaient déposer des fleurs", raconte à l'AFP Nadejda, une retraitée de 74 ans, qui ne souhaite pas donner son nom de famille. "Certains ont peur, il faut se battre contre soi-même pour venir ici", dit-elle, faisant allusion à la répression tous azimuts des autorités contre les voix dissidentes. "Vu que les autorités ont de nouveau refusé d'approuver l'événement, les gens vont continuer à venir séparément, personne ne peut les en empêcher", explique à l'AFP un des dirigeants de Memorial, Ian Ratchinski, par-dessus les insultes le visant de quelques supporteurs de l'assaut russe en Ukraine également présents.

"Venir ici est très important (...). Les gens essayent de sauvegarder la mémoire de la tragédie" des répressions politiques, comme sous Joseph Staline, du temps de l'URSS, estime ce défenseur des droits humains.

Le président du parti communiste Guennady Zyouganov dépose une gerbe sur la tombe de Staline, lors d'une cérémonie célébrant le 106e anniversaire de la la création du Komosomol de Lénine, place Rouge, à Moscou, ce 29 octobre 2024.

Le président du parti communiste Guennady Zyouganov dépose une gerbe sur la tombe de Staline, lors d'une cérémonie célébrant le 106e anniversaire de la la création du Komosomol de Lénine, place Rouge, à Moscou, ce 29 octobre 2024.

© AP Photo/Alexander Zemlianichenko


Deux étudiantes de 23 ans ont déposé leurs oeillets rouges en souvenir de membres de leurs familles passés par les goulags ou fusillés. "Les répressions actuelles sont étroitement liées aux répressions du passé, parce que tout se répète quand ce n'est pas dûment travaillé ni réfléchi", lance Sacha, une future linguiste, faisant référence aux centaines de Russes sanctionnés, emprisonnés ou poussés à l'exil en raison notamment de leur opposition à l'attaque à grande échelle contre l'Ukraine.

"La restitution des noms" se déroule la veille de la journée officielle de commémoration des victimes des répressions politiques, organisée quant à elle par les autorités. Elle consiste pour les participants à lire à haute voix les noms de victimes des répressions politiques. Cette restitution des noms est organisée en ligne depuis 2020.
 

12H22
justice

25 ans de prison pour le meurtrier d'un ex-commandant de sous-marin russe

Un tribunal russe a condamné à 25 ans de prison l'auteur du meurtre en 2023 d'un responsable du recrutement militaire et ancien commandant d'un sous-marin accusé par Kiev d'avoir participé à un bombardement meurtrier sur l'Ukraine.

Selon le communiqué du tribunal de Krasnodar (sud-ouest), Sergueï Denissenko, de nationalité ukrainienne, avait obtenu la nationalité russe en 2023. Cette juridiction assure qu'il a "reçu l'ordre" d'assassiner Stanislav Rjitski, abattu le 11 juillet 2023 pendant qu'il faisait son jogging dans un parc de Krasnodar.
"Je ne travaille pas avec les services secrets ukrainiens, avait déclaré pendant l'audience Sergueï Denissenko. Il avait avoué avoir tué cet homme mais expliqué que ses motivations étaient d'ordre personnel. Il avait été interpellé le lendemain du meurtre à Touapsé, une ville côtière de la mer Noire, proche de la frontière avec la Géorgie.

Stanislav Rjitski était l'adjoint au responsable de la mairie chargé du recrutement pour l'armée russe. Par le passé, il avait servi dans la marine et notamment commandé le sous-marin russe "Krasnodar".
Kiev affirme que ce submersible a tiré des missiles en juillet 2022 sur la ville de Vinnytsia, faisant plus de 23 morts, dont des enfants, une attaque qui avait choqué l'Ukraine. Le père de Stanislav Rjitski, cité par le média Baza, a quant à lui affirmé que son fils avait quitté l'armée avant le début de l'offensive russe en Ukraine et n'avait donc pas participé aux opérations militaires.

10H44
progression russe dans l'est

L'armée russe revendique la prise de la ville de Selydové dans l'est de l'Ukraine

L'armée russe revendique la prise de la ville de Selydové, dans l'est de l'Ukraine, une conquête qui accroît encore la pression sur les forces ukrainiennes dans la zone de Pokrovsk, un carrefour logistique clef.
Selydové, qui comptait quelque 20.000 habitants avant-guerre, "a été libérée grâce aux actions réussies des formations et des unités militaires du groupement Centre", a affirmé le ministère russe de la Défense dans un bref communiqué diffusé sur Telegram.

Juste avant, le ministère avait annoncé la prise de trois localités de la même région : Guirnyk, Katerynivka et Bogoyavlenka.

La cité de Selydové est située à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Pokrovsk, une ville qui comptait 60.000 habitants avant la guerre. Elle abrite la seule mine sous contrôle ukrainien produisant du coke, un charbon nécessaire à la fabrication de l'acier. 

La Russie a l'initiative sur le front depuis environ un an face à de troupes ukrainiennes moins bien armées, disposant de moins d'hommes et handicapées par les tergiversations des Occidentaux sur l'emploi et l'ampleur de leur aide militaire.

Les avancées russes se sont multipliées ces derniers mois et se sont accélérées en octobre, illustrant les difficultés des Ukrainiens sur le terrain.
Ainsi, l'armée russe a progressé de 478 km² en Ukraine depuis début octobre, son gain territorial le plus important sur un mois depuis mars 2022 et les premières semaines du conflit, selon une analyse de l'AFP lundi à partir de données de l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW).

L'Ukraine a bien essayé de détourner les forces russes de l'est de son territoire, dont la conquête est la "priorité" de Vladimir Poutine, en attaquant en août et en occupant depuis une partie de la région frontalière russe de Koursk. Mais ce pari semble avoir échoué et, désormais, la Russie est, disent les Occidentaux, Kiev et la Corée du Sud, sur le point de recevoir le renfort de milliers de soldats nord-coréens, Moscou ayant forgé une alliance politico-militaire de plus en plus étroite avec Pyongyang.

10H24
visée spécifiquement

Une école des forces spéciales qui portait le nom de Poutine visée par des drones, dit Kadyrov

Une école des forces spéciales russes en Tchétchénie, du nom du président Vladimir Poutine, a été visée tôt ce matin par une attaque de drones, a déclaré le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, qui n'a pas fait état de victimes. "A 6h30 (9h30 TU) aujourd'hui à Goudermes, le toit d'un bâtiment vide situé sur le territoire de l'Université russe des forces spéciales a pris feu à la suite d'une attaque de drones", a écrit sur Telegram Kadyrov, un proche de Vladimir Poutine. "Il n'y a pas eu de morts ni de blessés. Le feu a été éteint", a-t-il assuré.

La chaîne Telegram d'actualité Baza, considérée comme étant proche des forces de sécurité russes, a diffusé une photo montrant un épais panache de fumée s'élever au-dessus d'un bâtiment d'où jaillissent des flammes.

Selon des médias russes, c'est le premier incident recensé officiellement d'attaque de drones sur le sol de la Tchétchénie depuis le début de l'offensive russe en Ukraine en février 2022.

Cette république caucasienne russe, qui se trouve à plusieurs centaines kilomètres de la ligne de front en Ukraine, est dirigée depuis 2007 par Ramzan Kadyrov, dont les forces sont régulièrement accusées de multiples violations des droits humains en Tchétchénie.

Vladimir Poutine, accompagné par le Premier ministre tchétchène Magomed Daudov, visite l'école des forces spéciales à Goudermes, le 20 août 2024.

Vladimir Poutine, accompagné par le Premier ministre tchétchène Magomed Daudov, visite l'école des forces spéciales à Goudermes, le 20 août 2024.

© Vyacheslav Prokofyev, Sputnik, Kremlin Pool via AP


L'Université des forces spéciales russes, les "spetsnaz", a été fondée à Goudermes en 2013 et porte désormais le nom de Vladimir Poutine, dont Ramzan Kadyrov est un fidèle soutien. Ce centre d'entraînement, où le président russe s'était rendu en août à l'occasion de sa première visite en Tchétchénie depuis 2011, a formé plus de 19.000 volontaires en vue de partir sur le front en Ukraine depuis le déclenchement de l'assaut russe à grande échelle, d'après l'agence de presse d'État Tass.

Les troupes de Kadyrov, les "kadyrovtsy", de sinistre réputation, sont elles aussi déployées depuis plus de deux ans et demi en Ukraine. Certaines ont fait leurs armes sur différents théâtres d'opérations par le passé, notamment en Syrie et dans l'est de l'Ukraine dès 2014.

09H42
élections

Recomptage partiel des votes après des accusations de fraude électorale en Géorgie

La Commission électorale de Géorgie annonce un recomptage dans 14% des bureaux de vote, après que l'opposition pro-européenne eut accusé de fraudes le parti au pouvoir qui a revendiqué la victoire lors des législatives samedi.

L'Union européenne, les États-Unis et des observateurs internationaux dénoncent depuis samedi soir des "pressions" lors du scrutin. L'opposition juge l'élection "volée" et refuse de reconnaître les résultats.
Bruxelles et Washington avaient explicitement demandé à Tbilissi d'ouvrir des enquêtes sur ces allégations d'"irrégularités significatives". Dans ce contexte, un nouveau comptage partiel des voix doit être organisé dans la journée.

Voir Géorgie : le résultat des élections contesté dans la rue

D'après des résultats quasi définitifs, Rêve géorgien est crédité de 53,92% des voix, contre 37,78% pour la coalition d'opposition.

Cette annonce intervient au moment où le dirigeant hongrois Viktor Orban entame mardi sa deuxième journée de visite officielle à Tbilissi pour afficher son soutien au gouvernement, un pied de nez à l'UE dont la Hongrie assure actuellement la présidence tournante. Les ministres des Affaires étrangères de 13 Etats membres de l'UE, dont la France, l'Allemagne et la Pologne, ont "critiqué" dans un communiqué le déplacement "prématuré" du chef du gouvernement hongrois.
 

09H32
Troupes nord-coréennes en Russie

Zelensky s'entretient avec le président sud-coréen

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky annonce s'être entretenu avec son homologue sud-coréen Yoon Suk Yeol au sujet de l'envoi de troupes nord-coréennes en Russie pour l'aider dans sa guerre contre l'Ukraine. 

Nous avons discuté de l'implication de l'armée nord-coréenne dans l'invasion russe de l'Ukraine et sommes arrivés à la même conclusion : cette guerre s'internationalise.

Volodymyr Zelensky, président de l'Ukraine sur Telegram. 

09H22
progression russe à l'Est

La Russie dit avoir conquis trois autres localités dans l'est de l'Ukraine

La Russie revendique la conquête de trois nouvelles localités dans le Donbass, dans l'est de l'Ukraine, où ses forces ont accéléré leur progression ces derniers jours près des villes de Kourakhové et de Selidové.

Les soldats russes se sont emparés de Guirnyk, Katerynivka et Bogoyavlenka, a affirmé le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien. Le président Vladimir Poutine a fait de la conquête de la région industrielle du Donbass sa "priorité" et les avancées russes s'y multiplient depuis des semaines.
 

08H47
Corée du Nord

La ministre nord-coréenne des Affaires étrangères en Russie pour une visite officielle

La ministre nord-coréenne des Affaires étrangères, Choe Son Hui, est arrivée ce mardi en Russie pour une visite officielle, ont annoncé les agences de presse locales, citant des sources diplomatiques russes. Arrivée à Vladivostok, dans l'extrême-orient russe, elle est attendue à Moscou mercredi, selon les agences russes.

La ministre des Affaires étrangères de Corée du Nord, Choe Son Hui, le 16 janvier 2024, lors d'un voyage officiel à Moscou.

La ministre des Affaires étrangères de Corée du Nord, Choe Son Hui, le 16 janvier 2024, lors d'un voyage officiel à Moscou.

© Maxim Shemetov/Pool Photo via AP, File

Cette visite intervient au moment où les Occidentaux dénoncent l'envoi de milliers de soldats nord-coréens près du champ de bataille en Ukraine, mettant en garde contre leur éventuelle participation aux combats qui marquerait selon eux une escalade dangereuse dans ce conflit. 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé hier  que 12.000 soldats nord-coréens seraient "bientôt" en Russie pour s'entraîner. La semaine passée, les députés russes ont voté à l'unanimité la ratification du "traité sur le partenariat stratégique global" avec la Corée du Nord. La chambre haute russe doit désormais l'examiner le 6 novembre. Ce traité avait été signé le 19 juin durant une rare visite du président Poutine à Pyongyang, illustration du rapprochement accéléré entre les deux pays.
Le traité prévoit notamment en son article 4 "une aide militaire immédiate" en cas d'agression armée de pays tiers.

La Corée du Nord a nié fournir à la Russie des forces pour les combats en Ukraine. Interrogé vendredi sur ce traité et la manière dont il serait appliqué, le président russe, Vladimir Poutine, qui a entrepris depuis 2022 un rapprochement diplomatique et militaire accéléré avec son homologue nord-coréen Kim Jong Un, a évité de répondre directement. "Ce sont nos affaires", avait-il dit.

08H21
Gordon Black

Les médias russes diffusent l'interview d'un détenu américain

Des médias russes ont diffusé ce matin une interview en détention du soldat américain Gordon Black, condamné en Russie à une peine de prison pour menaces de mort et vol.

Le sergent de l'U.S Army Gordon Black lors de son procès à Vladivostok, Russie, le 6 juin 2024.

Le sergent de l'U.S Army Gordon Black lors de son procès à Vladivostok, Russie, le 6 juin 2024. 

© AP file


Selon ses propos rapportés par les médias et couverts par la traduction en russe, il explique notamment avoir reçu la visite consulaire de diplomates américains et exprime son souhait de rentrer chez lui, ajoutant que cela dépendait de Washington. Les images diffusées ne permettent pas de déterminer à quel point Gordon Black était libre de ses propos.

Déployé en Corée du Sud selon les médias américains, le soldat de 34 ans était venu à Vladivostok pour vivre une relation amoureuse avec une Russe rencontrée via une application. Il est accusé de l'avoir "battue" et de lui avoir volé 10.000 roubles, soit un peu plus de cent euros.

Il a été condamné en juin à trois ans et neuf mois d'emprisonnement pour menaces de mort et vol. Le tribunal de la région de Primorié à Vladivostok (Extrême-Orient russe) a rejeté en août son appel.
Ces dernières années, plusieurs citoyens américains ont été arrêtés et condamnés à de lourdes peines en Russie.

Washington, qui soutient militairement et financièrement Kiev face à l'armée russe en Ukraine, accuse Moscou de vouloir les échanger contre des Russes détenus aux États-Unis. Le 1er août, l'Occident et la Russie ont procédé au plus grand échange de prisonniers depuis la fin de la Guerre froide, parmi lesquels figuraient des opposants russes, le journaliste américain Evan Gershkovich et l'ancien Marine Paul Whelan, libérés par Moscou.

L'accord avait permis la libération de seize personnes détenues en Russie et au Bélarus, en échange de huit Russes incarcérés aux Etats-Unis, en Allemagne, en Pologne, en Slovénie et en Norvège, ainsi que les deux enfants d'un couple condamné pour espionnage.

07H50
anti-européen

Les élections en Géorgie ont été "libres et démocratiques" déclare le Premier ministre hongrois

Les élections en Géorgie remportées par le parti prorusse au pouvoir et contestées par l'opposition pro-européenne ont été "libres et démocratiques", a déclaré mardi à Tbilissi le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban.

Je vous "félicite d'avoir voté pour la paix" et que vous n'ayez "pas permis que votre pays devienne une seconde Ukraine", a ajouté le seul dirigeant de l'UE à saluer les résultats, estimant que "si les libéraux avaient gagné", Bruxelles "dirait que c'est démocratique".
 

Qui anime ce direct ?

AFP