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Direct La Turquie dit avoir convaincu la Russie et l'Iran de ne pas intervenir en Syrie pendant l'offensive des rebelles

"La chose la plus importante à faire était de parler aux Russes et aux Iraniens et d'être sûr qu'ils n'entreraient pas militairement dans l'équation. Nous avons parlé avec les Russes et les Iraniens, ils ont compris", a déclaré Hakan Fidan le ministre turc des Affaires étrangères.

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La Turquie a convaincu la Russie et l'Iran de ne pas intervenir en Syrie pendant l'offensive des rebelles qui a conduit à la chute de Bachar al-Assad, a affirmé vendredi le ministre turc des Affaires étrangères.

Andrew Caballero Reynolds, Pool Photo via AP
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19h39

La Turquie dit avoir convaincu la Russie et l'Iran de ne pas intervenir en Syrie pendant l'offensive des rebelles

La Turquie a convaincu la Russie et l'Iran de ne pas intervenir en Syrie pendant l'offensive des rebelles qui a conduit à la chute de Bachar al-Assad, a affirmé vendredi le ministre turc des Affaires étrangères.

"La chose la plus importante à faire était de parler aux Russes et aux Iraniens et d'être sûr qu'ils n'entreraient pas militairement dans l'équation. Nous avons parlé avec les Russes et les Iraniens, ils ont compris. (...) Ils ont vu que ça n'avait plus aucun sens", a déclaré Hakan Fidan lors d'un entretien diffusé en direct sur la chaîne privée turque NTV.

18h13

Une délégation du Qatar va se rendre dimanche en Syrie

Une délégation du Qatar doit se rendre dimanche en Syrie et rencontrer des responsables du gouvernement de transition installé après le renversement du président Bachar al-Assad, a indiqué vendredi à l'AFP un diplomate qatari.

"La délégation prendra les mesures nécessaires pour rouvrir l'ambassade et discutera de l'acheminement de l'aide", a déclaré le diplomate sous couvert de l'anonymat.

15h33

Israël demande à son armée de rester dans la zone tampon en Syrie tout l'hiver

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a ordonné vendredi à l'armée de "se préparer à rester" tout l'hiver dans la zone tampon entre Israël et la Syrie sur le sommet du plateau du Golan, où se trouve une force de l'ONU.

Israël, qui a conquis une partie de ce plateau lors de la guerre israélo-arabe de 1967, s'est emparé dimanche de la zone démilitarisée, quelques heures seulement après la fuite du président syrien, Bachar al-Assad, chassé du pouvoir par des rebelles.

Depuis, l'armée israélienne a mené des centaines de frappes aériennes et navales contre des installations militaires en Syrie, visant aussi bien les stocks d'armes chimiques que les défenses aériennes, afin de les empêcher de tomber selon elle entre les mains des rebelles.

La présence de troupes israéliennes dans la zone tampon intervient à un moment où Israël continue de retirer des soldats du sud du Liban après le cessez-le-feu conclu fin novembre à l'issue de deux mois de guerre ouverte contre le mouvement libanais pro-iranien Hezbollah. Parallèlement, la guerre menée par l'armée israélienne contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 est loin d'être terminée.

15h01

L'UE veut entrer en contact "bientôt" avec le nouveau pouvoir en Syrie

L'Union européenne veut entrer en contact "bientôt" avec les nouvelles autorités en Syrie, à un niveau "opérationnel" et non "politique", a affirmé vendredi un haut-responsable européen.

"Nous envisageons d'établir des contacts (...) ces contacts se feront au niveau opérationnel et nous espérons que cela se fasse bientôt", a déclaré ce responsable sous couvert d'anonymat.

14h53

L'Irak "attend des actes" du nouveau pouvoir en Syrie

Le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani a déclaré vendredi que son pays attendait des "actes et non des paroles" des nouvelles autorités en Syrie voisine, qui ont renversé le pouvoir de Bachar al-Assad. 

A l'issue d'une rencontre à Bagdad avec le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, il a souligné "l'importance que les nations amies aident les Syriens à reconstruire leur Etat". "L'Irak attend des actions concrètes, et pas seulement des mots, de la part de ceux qui gèrent la phase de transition en Syrie".

14h17

En Irak, M. Blinken promet que Washington empêchera toute résurgence de l'EI

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré vendredi à Bagdad que son pays s'engageait à assurer la sécurité de l'Irak et à empêcher une résurgence du groupe jihadiste Etat islamique (EI)après le renversement du président Bachar al-Assad en Syrie voisine. 

M. Blinken a aussi réaffirmé l'"engagement" des Etats-unis "à travailler avec l'Irak sur la sécurité et à toujours œuvrer pour la souveraineté de l'Irak, afin de s'assurer qu'elle soit renforcée et protégée", après des entretiens avec le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani. 

12h30

L'UE annonce un pont aérien humanitaire vers la Syrie, via la Turquie

L'UE a annoncé vendredi le lancement d'un pont aérien humanitaire destiné à la Syrie, via la Turquie, première aide européenne de ce type depuis la chute du président Bachar al-Assad.

"Les vols d'aide financés par l'Union européenne transporteront un total de quelque 50 tonnes de fournitures médicales issues des stocks de l'UE à Dubaï, qui seront acheminées à Adana, en Turquie, pour distribution à travers la frontière dans les prochains jours", a expliqué la Commission dans un communiqué.

Une aide suplémentaire de 46 tonnes sera acheminée par camions depuis le Danemark vers Adana en Turquie avant d'être redistribuée en Syrie, selon ce communiqué.

L'exécutif européen va également débloquer quatre millons d'euros pour porter le total de son soutien humanitaire à la Syrie à 163 millions d'euros cette année.

Ce nouveau financement couvrira des kits de soins d'urgence, des fournitures médicales essentielles, des kits d'abris d'urgence et un soutien sanitaire, tout en facilitant la distribution de colis alimentaires dans le nord de la Syrie.

La commissaire européenne chargée de l'aide humanitaire d'urgence, Hadja Lahbib, a écrit sur X qu'elle suivait "de près l'évolution de la situation en Syrie et rest(ait) en contact avec les partenaires dans la région".

Selon l'agence humanitaire des Nations unies (Ocha), 1,1 million de personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été déplacées depuis le début de l'offensive rebelle le 27 novembre.

"Avec une situation sur le terrain aussi volatile, notre aide au peuple syrien est encore plus importante", a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

A l'issue d'une offensive de 11 jours, la coalition rebelle dominée par le groupe islamiste sunnite radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) de M. Jolani s'est emparée dimanche de Damas, mettant fin à un demi-siècle de pouvoir de la famille Assad.

12h30

Allemagne : le départ des Syriens aggraverait certaines pénuries de main d'oeuvre (étude)

L'éventuel retour dans leur pays de Syriens vivant en Allemagne pourrait aggraver la pénurie de main d'oeuvre dans les hôpitaux du pays ainsi que d'autres secteurs sous tension comme les transports et la logistique, selon une étude publiée vendredi.

Forte d'environ un million de personnes, la diaspora syrienne d'Allemagne est la plus importante des pays de l'UE, principalement composée de réfugiés ayant fui la guerre civile à partir de 2015.

Au sein de la plus grande économie d'Europe, en manque structurel de travailleurs, les réfugiés syriens se concentrent "dans des métiers en situation de pénurie de main d'oeuvre et d'importance systémique, comme la santé, le transport et la logistique", souligne une étude de l'Institut de recherche sur le marché du travail (IAB). 

Un retour dans leur pays de ces travailleurs "ne serait certes pas dramatique au niveau macroéconomique, mais pourrait avoir des conséquences très sensibles au niveau régional et sectoriel", ajoute ses auteurs.

L'étude évalue la part des travailleurs syriens dans l'emploi total en Allemagne à environ 0,6%, soit 287.000 personnes (0,8% avec les personnes naturalisées), soulignant que de nombreux Syriens arrivés après 2015 sont encore en formation en vue d'intégrer le marché du travail.

Le président de l'Association des hôpitaux (DKS), Gerald Gass, avait mis en garde cette semaine contre un retour au pays des médecins syriens qui ont "joué un rôle important dans le maintien des soins, notamment dans les hôpitaux des petites villes".

Environ 5.758 médecins syriens travaillent en Allemagne, selon le magazine Der Spiegel, citant des données de l'Association médicale allemande.

Même inquiétude dans la branche des soins aux personnes âgées : leur départ serait un "coup dur", a déclaré Isabell Halletz, directrice de l'Association des employeurs du secteur à la chaîne d'information NTV.

               

12h10

Les nouvelles autorités syriennes envoient des "signaux constructifs" au HCR

Les nouvelles autorités syriennes, en place depuis la chute de Bachar al-Assad, ont envoyé un "signal constructif" à l'agence de l'ONU pour les réfugiés en lui demandant de rester en Syrie, a indiqué l'organisation vendredi.

"Nous avons pu avoir des contacts avec les autorités intérimaires", a déclaré le représentant du Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) en Syrie, Gonzalo Vargas Llosa, lors d'un point de presse de l'ONU.

"Les premiers signaux qu'ils nous envoient sont constructifs", a-t-il ajouté, depuis Damas.

Face aux défis politiques, sociaux et sécuritaires auxquels le pays multiethnique, multiconfessionnel et morcelé doit faire face, les nouvelles autorités tentent de rassurer.

Les signaux "sont constructifs car ils disent qu'ils veulent que nous restions en Syrie" et "qu'ils apprécient le travail que nous faisons maintenant depuis de nombreuses années", a indiqué M. Vargas Llosa.

"Ce qui est le plus important pour nous, ils disent qu'ils nous apporteront la sécurité nécessaire pour mener à bien ces activités", a-t-il poursuivi.

Le Premier ministre Mohammad al-Bachir nommé mardi pour diriger un gouvernement transitoire jusqu'au 1er mars a promis d'instaurer un "Etat de droit".

De nombreux Syriens mènent une douloureuse quête de proches disparus lors des décennies de répression.

Au cours des 13 dernières années, "des dizaines de milliers de familles" à travers le monde ont fait appel au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour les aider à retrouver leurs proches disparus en Syrie, a indiqué le chef de délégation de l'organisation en Syrie, Stephan Sakalian, lors du même point de presse.

Le CICR a ainsi pu documenter "plus de 35.000 cas" mais "il y a toutes les raisons de croire qu'ils sont bien plus nombreux que cela", a-t-il dit, depuis Damas.

 

10h55

Le roi du Bahreïn se dit prêt à coopérer avec les nouvelles autorités dans une lettre à Jolani

Le roi de Bahreïn, qui préside la session actuelle du sommet arabe, s'est dit prêt à coopérer avec les nouvelles autorités en Syrie dans une lettre adressée à Abou Mouhammad al-Jolani, publiée vendredi par l'agence de presse officielle. 


Dans cette lettre adressée à Ahmed al-Chareh, le vrai nom du chef de la nouvelle coalition au pouvoir à Damas, le roi Hamad ben Issa Al Khalifa a affirmé que son pays était prêt "à poursuivre les consultations et la coordination avec la Syrie", selon l'agence BNA.   

10h30

Des milliers de Syriens convergent vers la mosquée des Omeyyades à Damas (AFP)

Des milliers de Syriens convergent vendredi, jour de prière hebdomadaire, vers la célèbre mosquée des Omeyyades à Damas où est attendu Abou Mouhammad al-Jolani, le chef de la coalition armée dominée par des islamistes qui a pris le pouvoir, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Des hommes, femmes et enfants ont afflué par milliers dans la cour de la mosquée, un rassemblement inédit dans la capitale syrienne. Beaucoup d'entre eux brandissent le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement prodémocratie de 2011, désormais adopté par les nouvelles autorités.

09h55

Syrie: les Kurdes tendent la main au nouveau pouvoir mais craignent pour leur autonomie

Les Kurdes syriens ont tendu la main à la nouvelle administration rebelle qui s'est installée à Damas, mais la communauté longtemps opprimée craint de perdre l'autonomie limitée acquise de haute lutte dans le nord-est de la Syrie. 

Les Kurdes syriens ont été victimes de discrimination pendant des décennies, notamment sous le règne du clan Assad, empêchés par exemple d'apprendre leur langue dans les écoles. 

Dans un geste d'ouverture envers le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) qui a renversé, avec ses alliés, le président Bachar al-Assad, l'administration autonome kurde a annoncé qu'elle adoptait le drapeau syrien de l'indépendance, qui flotte désormais à Damas. 

Le sort des Kurdes de Syrie, qui étaient taxées de "séparatisme" du temps d'Assad, "reste incertain", observe l'analyste Mutlu Civiroglu, basé à Washington, avant de noter que "sur le terrain, l'évolution de la situation est rapide".

Ces Kurdes font face à "une pression croissante de la Turquie et des factions sous son contrôle", des combattants soutenus par Ankara s'étant emparés, à la faveur de l'offensive des rebelles de HTS, de deux zones du nord, Manbij et Tal Rifaat, qu'ils tenaient.

La semaine dernière, Mazloum Abdi, chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), dirigées par les Kurdes et appuyées par les Etats-Unis, a salué "l'opportunité de construire une nouvelle Syrie basée sur la démocratie et la justice, qui garantisse les droits de tous les Syriens".

 

08h42

La Chine exprime sa "profonde inquiétude" pour la Syrie lors d'une rencontre avec l'Egypte

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a exprimé vendredi sa "profonde inquiétude" pour la situation en Syrie aux côtés de son homologue égyptien, en visite à Pékin.

L'ancien président syrien Bachar al-Assad a pris la fuite après une offensive éclair menée par une coalition rebelle dominée par le groupe islamiste sunnite radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), mettant fin à cinq décennies de mainmise brutale du clan Assad sur le pouvoir.

La Chine a renforcé ces dernières années ses liens avec Bachar al-Assad, l'ancien dirigeant syrien s'étant même rendu l'an dernier en Chine pour une de ses rares visites hors du Moyen-Orient. 

Le président syrien a rencontré le président Xi Jinping et établi un "partenariat stratégique" avec la Chine.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, et son homologue chinois Wang Yi ont tenu vendredi une conférence de presse conjointe au complexe diplomatique de Diaoyutai à Pékin, concluant une visite de deux jours en Chine pour un "dialogue stratégique".

"Les deux parties sont profondément inquiets pour la situation actuelle en Syrie et appellent au respect de la souveraineté syrienne", a déclaré le ministre chinois aux journalistes, appelant à empêcher les "forces terroristes et extrémistes de profiter du chaos".

L'effondrement du clan Assad marque la fin d'une ère durant laquelle tout dissident présumé était emprisonné ou tué, et clôt près de 14 années de guerre ayant coûté la vie à plus de 500.000 personnes et entraîné des millions de déplacés.

"La solution fondamentale réside dans un règlement politique par le dialogue et la négociation", a affirmé Wang Yi aux côtés de son homologue égyptien.

Wang Yi a également mentionné le conflit en cours dans la bande de Gaza - Pékin soutient depuis plus de trente ans la création d’un État palestinien.

"Depuis le début du conflit à Gaza l'année dernière, le Moyen-Orient a connu des vagues de tensions successives", a déclaré M. Wang.

"Les conflits se sont multipliés, affectant gravement la paix et la sécurité internationales", a-t-il ajouté.

"L'avenir du Moyen-Orient est une question essentielle qui se pose avant tout aux pays de la région, mais aussi à la communauté internationale, qui doit y réfléchir sérieusement et tirer les leçons nécessaires", a conclu le chef de la diplomatie chinoise.

 

08h41

Jolani appelle les Syriens à descendre en masse dans les rues pour célébrer "la victoire de la révolution"

Le chef de la coalition armée qui a pris le pouvoir en Syrie a appelé vendredi les habitants à descendre en masse dans les rues pour célébrer la "victoire de la révolution"

"Je veux féliciter le peuple syrien pour la victoire de la révolution et je les appelle à descendre dans les rues pour exprimer leur joie", a affirmé Abou Mouhammad al-Jolani, qui se fait appeler désormais par son vrai nom, Ahmad al-Chareh, dans un message vidéo sur Telegram.

08h40

Blinken dit à la Turquie qu'il est impératif de travailler contre l'EI en Syrie

Le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken a affirmé vendredi qu'il est "impératif" de travailler contre l'EI en Syrie après la chute de Bachar al-Assad lors d'une visite à Ankara, la capitale turque.

"Notre pays a travaillé très dur (...) pour assurer l'élimination du califat territorial de l'EI, pour garantir que cette menace ne revienne plus. Et il est impératif que nous poursuivions ces efforts", a-t-il déclaré à Ankara lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan.

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