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L'aide occidentale à l'Ukraine risque de chuter en 2025 selon un institut allemand

L'institut de recherche allemand Kiel Institute a alerté sur une possible chute de l'aide occidentale à l'Ukraine, dans les hypothèses où Donald Trump reviendrait à la Maison Blanche. "A partir de l'année prochaine, l'Ukraine pourrait faire face à un important déficit d'aide", écrit dans un communiqué l'institut, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.

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Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy s'adressait vendredi aux médias lors d'une réunion avec le chancelier allemand Olaf Scholz à la chancellerie de Berlin. Allemagne, le 11 octobre 2024.

AP Photo/Ebrahim Noroozi
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Zelensky rencontre Meloni

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est entretenu, ce soir, avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni à Rome, où il est arrivé dans le cadre d'une tournée en Europe visant à s'assurer du soutien de ses alliés avant l'élection américaine.

Volodymyr Zelensky cherche à obtenir un renforcement de l'aide occidentale face à l'invasion russe au cours de cette tournée de deux jours passant par Londres, Paris, Rome et Berlin, au moment où son armée est en difficulté dans l'est et alors qu'une victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine de novembre remettrait en cause le soutien de Washington.

16h00

L'aide occidentale à l'Ukraine risque de chuter en 2025 selon un institut allemand

Le cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine "n'est pas un sujet de nos discussions (...) avec nos alliés", a déclaré, à Paris, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au terme d'une rencontre avec Emmanuel Macron.

"Nous n'avons pas parlé de cessez-le-feu", a-t-il insisté, tout en réclamant un accroissement rapide de l'aide. "Avant l'hiver, on a besoin de votre soutien", a demandé le chef de l'Etat ukrainien. 

11h20

L'armée russe dit avoir "touché" deux lanceurs de systèmes antiaériens Patriot

L'armée russe a affirmé jeudi avoir frappé deux lanceurs de systèmes antiaériens américains Patriot, de coûteux et précieux armements livrés à l'Ukraine par ses alliés occidentaux pour faire face aux bombardements quotidiens des forces du Kremlin.

Les troupes russes "ont touché (...) deux lanceurs de Patriot de fabrication américaine", a indiqué le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien, sans toutefois préciser quand cela avait eu lieu.

La veille, l'armée russe avait diffusé sur Telegram une vidéo filmée du ciel censée montrer une frappe de missile Iskander sur une batterie Patriot dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk (centre-est). 

Selon cette source, un lanceur d'un système Patriot a notamment été détruit et un autre endommagé. L'AFP n'est pas en mesure de confirmer ces revendications, ni l'authenticité de ces images. 

Ce puissant et coûteux système de défense antiaérienne a été pour la première fois fourni à l'Ukraine au printemps 2023 pour permettre à l'armée ukrainienne de défendre plus efficacement ses villes et ses infrastructures énergétiques.

Les autorités de Kiev n'ont pas commenté les affirmations de Moscou dans l'immédiat, l'Ukraine évitant le plus souvent de dévoiler ses pertes militaires. 

Une députée ukrainienne, Mariana Bezougla, connue pour ses critiques contre l'état-major militaire, a confirmé qu'un système avait été touché, sans donner plus de détails. 

"Encore un Patriot endommagé. Et ce n'est pas le premier", a-t-elle déploré sur Facebook. 

L'Ukraine possède plusieurs systèmes Patriot mais toutes les informations au sujet de ces armes sont gardées secrètes.

Un blogueur militaire ukrainien citant l'armée de l'air ukrainienne a affirmé sur Telegram que la frappe avait eu lieu à Pavlograd, ville de la région de Dnipropetrovsk qui abrite une usine militaire, mais que des dommages "n'étaient pas critiques" et que la batterie restait "opérationnelle"

Le système Patriot a été déployé dans cette zone pour protéger la région de Dnipropetrovsk et la ville de Zaporijjia contre les bombes aériennes planantes lancés depuis des avions russes, a-t-il détaillé.

En juin, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait insisté sur le fait que son pays avait besoin d'au moins sept systèmes Patriot supplémentaires, dont deux pour défendre la région de Kharkiv (nord-est), qui était alors la cible d'une offensive russe depuis début mai.

10h15

Le Kremlin dément que des soldats nord-coréens combattent avec l'armée russe

Le Kremlin a qualifié jeudi de "fausses" les informations émanant de Kiev et Séoul selon lesquelles des soldats nord-coréens combattent en Ukraine pour prêter main forte à l'armée russe, qui reçoit des munitions et des missiles venant de Pyongyang, selon les Occidentaux.

La Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire, a renforcé ces derniers mois ses liens militaires avec Moscou et le président russe Vladimir Poutine a effectué une rare visite à Pyongyang en juin pour y signer un accord de défense mutuelle avec Kim Jong Un.

"Cela ressemble à une nouvelle (fausse) information, un canard", a balayé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.

Un média ukrainien avait soutenu le week-end dernier que six officiers nord-coréens étaient morts lors d'une attaque de missile ukrainienne survenue quelques jours plus tôt près de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine occupé par Moscou.

Andriï Kovalenko, un responsable du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, avait lui précisé sur Telegram que les soldats nord-coréens engagés en Ukraine "se limit(aient) à un petit nombre de troupes du génie". 

Ces forces "surveillent l'utilisation des munitions (nord-coréennes) par l'armée russe", avait-il ajouté, affirmant que "la Russie est de plus en plus dépendante des munitions de la Corée du Nord pour différents types d'armes".

Le ministre sud-coréen de la Défense, Kim Yong-hyun, avait de son côté déclaré mardi que Séoul jugeait "très probable qu'il y ait eu des victimes parmi des officiers nord-coréens et soldats en Ukraine", disant même s'attendre même à ce que d'autres troupes soient envoyés en renfort aux côtés des Russes en raison de "l'alliance militaire" entre Moscou et Pyongyang.

Les Etats-Unis et la Corée du Sud ont accusé la Corée du Nord d'avoir fourni des munitions et des missiles à la Russie pour soutenir son offensive qui dure depuis plus de deux ans et demi, malgré les démentis de Moscou et Pyongyang.

10h05

Zelensky, Starmer et Rutte discutent à Londres du "plan de victoire" ukrainien

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte jeudi à Londres lors d'une réunion trilatérale avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.


Le dirigeant britannique a indiqué que les discussions portaient sur le "plan de victoire" proposé par l'Ukraine face à la Russie. Volodymyr Zelensky entame à Londres une tournée express auprès de ses principaux alliés européens destinée à s'assurer du soutien de leur part, à moins d'un mois de la présidentielle américaine.

09h50

Zelensky à Londres, début d'une tournée européenne express pour obtenir du soutien

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli jeudi matin par le Premier ministre Keir Starmer à Londres, première étape d'une tournée européenne express chez ses principaux alliés pour recueillir du soutien à moins d'un mois de la présidentielle aux Etats-Unis.

"Il est très important que nous puissions montrer notre engagement continu à soutenir l'Ukraine", a déclaré Keir Starmer.

Les deux dirigeants se sont donné l'accolade et serré la main sur le perron du 10, Downing Street.

Le Royaume-Uni est l'un des principaux soutiens de Kiev depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février 2022. C'est la deuxième fois que le président ukrainien vient à Londres depuis que le travailliste est arrivé au pouvoir le 4 juillet. 

Volodymyr Zelensky va aussi rencontrer à Londres le nouveau chef de l'Otan Mark Rutte, qui a averti mardi que l'Ukraine pourrait être confrontée à son hiver le plus rude depuis le début de l'invasion russe.

Cette tournée européenne, qui doit aussi conduire Volodymyr Zelensky à Paris, Rome et Berlin, a lieu alors que l'armée russe poursuit sa progression dans l'Est ukrainien.

Elle intervient aussi à quelques semaines de la présidentielle aux Etats-Unis, dont l'issue incertaine fait craindre, à Kiev, pour la pérennité d'un soutien américain essentiel.

Après Londres, Volodymyr Zelensky doit s'entretenir dans l'après-midi avec le chef de l'Etat français Emmanuel Macron.

Il ira ensuite à Rome pour échanger dans la soirée avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, puis vendredi matin avec le pape François au Vatican.

Il est enfin attendu le même jour en Allemagne, où il aurait dû participer samedi à une réunion sur la défense de l'Ukraine finalement reportée après que le président américain Joe Biden eut annulé son déplacement en raison de l'ouragan Milton. 

M. Zelensky sera reçu à Berlin par le chancelier Olaf Scholz, dont le gouvernement a prévu de réduire de moitié en 2025 la somme allouée aux aides militaires bilatérales destinées à l'Ukraine, au grand dam de Kiev.

09h25

Unilever annonce la cession de ses actifs en Russie

Le géant britannique des produits d'hygiène, cosmétiques et alimentation Unilever a annoncé jeudi la cession de ses actifs en Russie, dont le maintien depuis le début du conflit en Ukraine était pointé du doigt par Kiev et des ONG.

Cette vente au profit du groupe Arnest, le plus grand fabricant russe de cosmétiques, d'articles ménagers et d'emballages métalliques "comprend toutes les activités d'Unilever en Russie et ses quatre usines dans le pays", souligne le PDG du groupe, Hein Schumacher, dans un communiqué. "Nos activités en Biélorussie sont également incluses".

08h55

Russie: un aérodrome militaire frappé par des drones ukrainiens dans le Sud

Une attaque ukrainienne de drones a visé dans la nuit de mercredi à jeudi un aérodrome militaire dans le sud de la Russie, a annoncé le gouverneur local, faisant état d'un incendie, nouvelle frappe sur le sol russe revendiquée par Kiev.

L'important terminal pétrolier de Féodossia en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou, est lui toujours en proie aux flammes, pour le quatrième jour consécutif, suite à une frappe menée lundi par l'Ukraine, d'après Kiev.

"La nuit dernière, la banlieue de Maïkop (où se trouve un aérodrome militaire, ndlr) a été attaquée par des drones ennemis", a indiqué dans un communiqué sur Telegram Mourat Koumpilov, le responsable local de la république d'Adyguée (sud).

M. Koumpilov a assuré qu'"aucune victime n'est à déplorer", mais a fait état d'un incendie, que les pompiers "sont en train d'éteindre". Une quarantaine de personnes ont été évacuées des abords du site, dont 13 enfants, selon ses propos à l'agence de presse Interfax.

La chaîne Telegram russe Mash, réputée proche des forces de l'ordre, a assuré que l'Ukraine avait "tenté d'attaquer" l'aérodrome militaire près de Maïkop avec des drones (de type) PD-2.

L'armée russe, dans un rapport matinal, avait affirmé plus tôt jeudi que ses systèmes de défense antiaérienne avait "intercepté" 47 drones au-dessus de la région de Krasnodar, qui entoure la république d'Adyguée, enclavée dans cette zone.

De son côté, Andriï Kovalenko, un responsable du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, a affirmé que l'aérodrome près de Maïkop avait été "attaqué" par les forces ukrainiennes et qu'il "continue de brûler".

Selon son récit, l'armée ukrainienne a visé et "détruit" sur le site "un dépôt de carburant et de lubrifiants" industriels.

Mercredi soir, Kiev avait dit avoir détruit un dépôt abritant des centaines de drones explosifs Shahed dans la région voisine de Krasnodar, un moyen de "réduire considérablement" la puissance d'attaque russe.

Par ailleurs, l'extinction du feu sur le terminal pétrolier de Féodossia en Crimée "se poursuit", pour le quatrième jour d'affilée, signe de l'ampleur du sinistre, a indiqué sur Telegram Igor Tkatchenko, le maire de cette ville, d'où plus de 1.100 personnes ont déjà été évacuées.

Les autorités russes n'ont pas nommé la cause de l'incendie, mais elles n'ont pas démenti l'annonce de l'Ukraine.

En réplique aux bombardements russes depuis plus de deux ans et demi sur ses infrastructures et villes, l'Ukraine a multiplié les attaques contre des sites militaires et énergétiques russes afin de perturber l'organisation de l'armée de Moscou qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.

08h15

Zelensky arrive à Londres, première étape d'une tournée européenne express

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé jeudi à Londres, où il a été accueilli à Downing Street par le Premier ministre britannique Keir Starmer, première étape d'une tournée express chez ses principaux alliés européens pour recueillir des marques de soutien face à l'invasion russe.


Le dirigeant ukrainien va aussi rencontrer à Londres le nouveau chef de l'Otan, Mark Rutte, selon l'entourage de M. Zelensky. Il doit ensuite se rendre à Paris, Rome et Berlin, alors qu'une importante réunion des partenaires militaires de Kiev prévue samedi en Allemagne a été reportée et que l'armée russe poursuit sa progression dans l'est de l'Ukraine.

07h55

Le bilan de l'attaque russe dans le sud de l'Ukraine grimpe à sept morts

Sept personnes ont été tuées et dix autre blessées, selon le nouveau bilan jeudi des frappes russes de la veille dans la région côtière d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, ont indiqué les autorités.

"Malheureusement, le bilan de l'attaque de missiles russes d'hier s'est alourdi à sept morts", a déclaré jeudi Oleg Kiper, le gouverneur de la région d'Odessa sur Telegram, expliquant qu'un "travailleur portuaire de 46 ans est décédé à l'hôpital" des suites de ses blessures.

L'attaque a touché un porte-conteneurs civil battant pavillon du Panama, avait expliqué le gouverneur Oleg Kiper mercredi sur Telegram.

"Il s'agit de la troisième attaque contre un navire civil au cours des quatre derniers jours", avait-il ajouté.

La Russie a pris pour cible la région côtière ukrainienne d'Odessa tout au long de la guerre, frappant des bateaux et des silos à grains dans ce que Kiev considère comme une tentative illégale de détruire sa capacité d'exportation.

L'Ukraine était l'un des plus grands exportateurs de céréales au monde avant l'invasion russe de février 2022, mais les attaques répétées contre ses ports et ses installations de stockage ont fortement réduit sa capacité.

L'attaque est survenue deux jours après qu'un missile russe a touché un navire battant pavillon des Palaos dans le port d'Odessa, tuant une personne à bord, selon les autorités locales.

05h55

La Russie dit avoir abattu 92 drones ukrainiens

L'armée russe a annoncé jeudi avoir abattu dans la nuit 92 drones ukrainiens, qui ont visé essentiellement le sud-ouest du pays.

"Les systèmes de défense antiaérienne ont détruit et intercepté 92 drones aériens ukrainiens", a indiqué le ministère russe de la Défense, dans un communiqué.

Selon cette source, 47 drones ont été neutralisés au-dessus de la région de Krasnodar, dans le sud-ouest du pays.

Douze appareils ont été abattus au-dessus de la région de Koursk, théâtre depuis début août d'une offensive ukrainienne d'ampleur. Des drones ont également été neutralisés au-dessus des régions de Rostov (9), Briansk (4), Belgorod (2), de la Crimée annexée (2) et de Voronej (1).

Enfin, 15 drones ont été abattus au-dessus des eaux de la mer d'Azov, précise le communiqué.

La Russie annonce quasi quotidiennement avoir détruit des drones ukrainiens lancés contre son territoire. Il est toutefois rare qu'un nombre si important d'attaques de drones soit enregistré en une nuit. 

Kiev dit mener ces frappes, qui visent souvent des sites énergétiques, en réponse aux bombardements russes qui endeuillent l'Ukraine depuis plus de deux ans.            

04h00

Ukraine: possible chute de l'aide occidentale en 2025, alerte un institut

L'institut de recherche allemand Kiel Institute a alerté jeudi sur une possible chute de l'aide occidentale à l'Ukraine, dans les hypothèses où Donald Trump reviendrait à la Maison Blanche et où l'Allemagne réduirait la voilure.

"A partir de l'année prochaine, l'Ukraine pourrait faire face à un important déficit d'aide", écrit dans un communiqué l'institut, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.

Le retour éventuel de Donald Trump à la Maison Blanche "pourrait bloquer de futurs plans d'aide au Congrès", met en garde le Kiel Institute, qui note en outre que "l'Allemagne a récemment annoncé qu'elle réduirait son allocation budgétaire de 50%" et que "d'autres donateurs européens pourraient suivre". 

Selon les projections de l'institut de recherche, les aides militaire et financière s'élèveraient respectivement à 59 et 54 milliards d'euros en 2025 si les donateurs occidentaux maintenaient leur niveau d'aide. A contrario, ces aides chuteraient de moitié, à 29 et 27 milliards d'euros, sans nouvelle aide américaine et si les donateurs européens s'alignaient sur l'Allemagne.

Cette baisse pourrait être compensée par d'autres leviers de financement en discussion, comme des contributions militaires "coordonnées par l'Otan" ou des "prêts" s'appuyant sur "les actifs gelés russes".

Ces "mécanismes de financement récemment évoqués ne sont pas particulièrement importants. S'ils étaient approuvés, ils offriraient une aide précieuse, mais pourraient n'être que des palliatifs", estime Pietro Bomprezzi, qui dirige l'équipe du Kiel Institute qui recense l'aide à l'Ukraine. "Ces fonds ne remplaceraient pas pleinement l'aide bilatérale régulière dont l'Ukraine a besoin".

Au 30 août 2024, les aides bilatérales promises à l'Ukraine depuis le début de la guerre s'élèvent à 397 milliards d'euros, dont 153,8 milliards d'aide militaire, 221 milliards d'aide financière et 22,3 milliards d'aide humanitaire, selon les derniers chiffres du Kiel Institute.

Les premiers donateurs sont l'Union européenne et ses membres (240,9 milliards), les Etats-Unis (100,2) et le Royaume-Uni (13,9).

En termes d'aide militaire seulement, l'UE et les Etats-Unis sont au coude-à-coude, autour de 66 milliards d'euros promis par chacun. Mais l'aide américaine est plus prompte à parvenir en Ukraine, puisque 87% des promesses des Etats-Unis ont déjà été allouées à des armes et équipements précis, contre seulement 66% des promesses de l'UE.   

Ukraine: Zelensky entame une tournée européenne express, en quête de soutien

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky entame jeudi une tournée européenne express chez ses principaux alliés, en commençant par le Royaume-Uni, la France et l'Italie, en quête de marques de soutien, alors qu'une importante réunion des partenaires militaires de Kiev prévue samedi en Allemagne a été reportée.

Ces brefs déplacements consécutifs interviennent au moment où l'armée russe poursuit sa progression dans l'Est ukrainien et à moins d'un mois de la présidentielle aux Etats-Unis, dont l'issue incertaine fait craindre, à Kiev, pour la pérennité du soutien américain vital.

"Je rencontrerai séparément dans chaque pays les dirigeants du Royaume-Uni, de la France, de l'Italie et de l'Allemagne", a annoncé mercredi soir Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse à Dubrovnik en Croatie, à l'issue d'un sommet avec des représentants des pays des Balkans.

Dans le détail, Volodymyr Zelensky est attendu jeudi à Londres pour échanger avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, selon Downing Street, et à Paris pour s'entretenir dans l'après-midi avec le chef de l'Etat français Emmanuel Macron, d'après l'Elysée.

Le président ukrainien devrait également en profiter, selon un porte-parole du gouvernement britannique, pour rencontrer à Londres Mark Rutte, le nouveau chef de l'Otan.

M. Zelensky ira ensuite à Rome pour échanger dans la soirée avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, puis vendredi matin avec le pape François au Vatican.

Il est enfin attendu le même jour en Allemagne, où il aurait dû participer samedi à une réunion sur la défense de l'Ukraine finalement reportée après que le président américain Joe Biden eut annulé son déplacement en raison de l'ouragan Milton qui menace la Floride. 

M. Zelensky sera reçu à Berlin par le chancelier Olaf Scholz, dont le gouvernement a prévu de réduire de moitié en 2025 la somme allouée aux aides militaires bilatérales destinées à l'Ukraine, au grand dam de Kiev.

Volodymyr Zelensky devrait profiter de sa tournée européenne pour marteler ses demandes en termes d'équipements militaires.

Le dirigeant, qui arpente les chancelleries occidentales depuis plus de deux ans et demi, a déploré ces dernières semaines la lenteur des prises de décision de ses alliés, toujours réticents à livrer des missiles à plus longue portée pour l'armée ukrainienne, qui se trouve limitée pour frapper en profondeur des cibles militaires sur le territoire russe.


Autre défi de taille, dont Volodymyr Zelensky reconnaît être conscient: il aura besoin d'un plus grand soutien des pays du "Sud global", dont la Chine --alliée de Moscou et qui n'a jamais dénoncé publiquement l'invasion russe--, pour mettre fin à un conflit armé qui a fait des centaines de milliers de morts civils et militaires.

22h35

Une frappe russe fait six morts dans le sud de l'Ukraine (gouverneur régional)

Un tir de missile balistique russe a tué six personnes et en a blessé huit autres dans la région côtière d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, selon les autorités. 

"L'attaque ennemie a malheureusement fait six morts et huit blessés, dont quatre dans un état grave. Toutes les victimes sont des citoyens ukrainiens", a déclaré le gouverneur de la région d'Odessa, Oleg Kiper, sur Telegram.

L'attaque a touché un porte-conteneurs civil battant pavillon du Panama, selon le gouverneur.

"Il s'agit de la troisième attaque contre un navire civil au cours des quatre derniers jours", a-t-il ajouté. 

La Russie a pris pour cible la région côtière ukrainienne d'Odessa tout au long de la guerre, frappant des bateaux et des silos à grains dans ce que Kiev considère comme une tentative illégale de détruire sa capacité d'exportation. 

L'Ukraine était l'un des plus grands exportateurs de céréales au monde avant l'invasion russe de février 2022, mais les attaques répétées contre ses ports et ses installations de stockage ont fortement réduit sa capacité.

L'attaque survient deux jours après qu'un missile russe a touché un navire battant pavillon des Palaos dans le port d'Odessa, tuant une personne à bord, selon les autorités locales.        

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