Le Liban annonce neuf morts dans des frappes israéliennes sur deux villages du Sud.
Fil d'Ariane
Le Hezbollah libanais a confirmé une attaque sur une position militaire israélienne ce lundi, affirmant riposter aux "violations" du cessez-le-feu par Israël. Le Premier ministre israélien a qualifié les tirs d'une "grave violation du cessez-le-feu". Les horaires sont affichés en temps universel.
L'armée israélienne dit avoir frappé lundi soir des dizaines de cibles du Hezbollah "à travers le Liban", au sixième jour d'un cessez-le-feu fragile.
Le Liban annonce neuf morts dans des frappes israéliennes sur deux villages du Sud.
L'armée israélienne dit avoir frappé lundi soir des dizaines de cibles du Hezbollah "à travers le Liban", au sixième jour d'un cessez-le-feu fragile.
"Il y a peu de temps", l'armée de l'air israélienne a "frappé des terroristes du Hezbollah, des dizaines de rampes de lancement, et des infrastructures terroristes à travers le Liban", a indiqué l'armée dans un communiqué après que le mouvement armé libanais a revendiqué ses premiers tirs vers Israël depuis l'entrée en vigueur d'une trêve le 27 novembre.
Les médias officiels libanais ont rapporté des frappes israéliennes lundi soir sur des zones du sud du Liban éloignées de la frontière, quelques heures après que le Hezbollah a revendiqué sa première attaque contre une position militaire israélienne, au sixième jour d'un cessez-le-feu fragile.
"Des avions ennemis ont mené des frappes... (sur) les environs de la ville de Jbaa", à une vingtaine de kilomètres de la frontière, ainsi que dans la région de Deir al-Zahrani, a indiqué l'Agence nationale d'information (ANI). Elle a également rapporté par la suite "une série de frappes aériennes" près de deux villages situés à proximité de Jbaa.
L'armée israélienne a appelé lundi la population à évacuer des zones de la ville palestinienne de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, d'où selon elle opèrent "des organisations terroristes".
"Pour votre sécurité, vous devez évacuer la zone immédiatement et vous déplacer vers la zone humanitaire", enjoint le porte-parole de l'armée Avichay Adraee dans un message en langue arabe posté sur X.
L'Union européenne a appelé lundi "toutes les parties à oeuvrer à la désescalade" en Syrie, où la Russie s'est jointe à l'aviation syrienne pour bombarder des secteurs tenus par les rebelles.
"Nous condamnons les frappes aériennes de la Russie sur des zones densément peuplées et son soutien continu à la répression du régime d'Assad", selon un communiqué du porte-parole aux Affaires étrangères de l'UE, Anouar El Anouni.
Donald Trump a prévenu lundi que le "prix à payer serait terrible" pour les groupes palestiniens de la bande de Gaza si les otages n'étaient pas libérés avant son entrée en fonction le 20 janvier.
"Si les otages ne sont pas libérés avant le 20 janvier (...), le prix à payer sera TERRIBLE au Moyen-Orient et pour les responsables qui ont perpétré ces atrocités contre l'humanité", a écrit le président élu américain sur sa plateforme Truth Social.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié lundi de "violation grave" de la trêve une attaque du Hezbollah vers une zone contestée aux confins du Liban et du Golan syrien annexé par Israël.
"Le tir du Hezbollah vers Har Dov (le nom hébreu du secteur dit des Fermes de Chebaa, NDLR) est une grave violation du cessez-le-feu et Israël va réagir avec force. Nous sommes déterminés à faire respecter le cessez-le-feu et riposter à toute violation par le Hezbollah, de la plus légère à la plus grave", a affirmé M. Netanyahu, selon un communiqué de son bureau.
Le Hezbollah libanais a dit lundi soir avoir attaqué une position militaire israélienne, pour la première fois depuis l'entrée en vigueur de la trêve le 27 novembre, en riposte aux "violations" du cessez-le-feu par Israël.
Dans un communiqué, la formation pro-iranienne a précisé avoir visé une position israélienne sur "les collines occupées de Kfar Chouba", que le Liban affirme faire partie de son territoire. L'armée israélienne a affirmé que le Hezbollah a tiré "deux projectiles" vers ses positions.
L'armée israélienne a affirmé lundi que le Hezbollah a tiré "deux projectiles" vers le nord d'Israël, pour la première fois depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu au Liban le 27 novembre.
"L'organisation terroriste Hezbollah a tiré deux projectiles vers la zone de Har Dov", nom israélien des Fermes de Chebaa, une zone contestée située à la frontière entre le Liban et le plateau syrien du Golan, annexé par Israël, a annoncé l'armée dans un communiqué, précisant que ces tirs n'ont pas fait de blessés.
Des délégations du Fatah et du Hamas palestiniens sont réunies au Caire pour "parvenir à une entente mutuelle" sur la gestion de la bande de Gaza après-guerre "sous un contrôle total de l'Autorité palestinienne", a déclaré lundi le ministre égyptien des Affaires étrangères.
"Il y a effectivement deux délégations des mouvements Fatah et Hamas au Caire qui se consultent et délibèrent pour parvenir rapidement à une entente mutuelle concernant la gestion des affaires quotidiennes dans la bande de Gaza sous un contrôle total de l'Autorité palestinienne", a déclaré Badr Abdelatty lors d'une conférence de presse au Caire lundi.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty, à droite, salue le Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa, lors de la Conférence ministérielle du Caire visant à renforcer la réponse humanitaire à Gaza, au Caire, en Égypte, le lundi 2 décembre 2024.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a rejeté lundi les accusations selon lesquelles Israël viole la trêve en vigueur au Liban avec le Hezbollah pro-iranien.
"Nous entendons dire qu'Israël viole l'accord de cessez-le-feu au Liban" entré en vigueur le 27 novembre. "Au contraire, Israël le fait respecter" en réponse "aux violations du Hezbollah qui appellent une action immédiate", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Une délégation du Hamas a discuté avec des responsables égyptiens au Caire d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, ont indiqué lundi à l'AFP deux responsables du mouvement islamiste palestinien.
Une réunion s'est également tenue dimanche sous l'égide de l'Egypte entre des représentants du mouvement islamiste palestinien et de la formation rivale du Fatah pour aborder la question de la gouvernance de Gaza une fois la guerre avec Israël terminée, ont indiqué un de ces deux responsables et Jamal Obeid, membre de la direction du Fatah à Gaza.
La délégation du Hamas a rencontré le chef des renseignements égyptiens, le général Hassan Rashad, et des responsables égyptiens du renseignement, et "discuté des moyens d'arrêter la guerre et l'agression (israélienne ndlr), d'acheminer de l'aide et d'ouvrir le point de passage de Rafah" fermé depuis mai à la frontière entre Gaza et l'Égypte, a déclaré à l'AFP un membre de la délégation, sous le couvert de l'anonymat.
L'ONU a qualifié lundi la situation à Gaza d'"épouvantable et apocalyptique", avertissant que les conditions auxquelles sont confrontés les Palestiniens dans l'enclave pourraient s'apparenter aux "crimes internationaux les plus graves".
S'exprimant lors d'une conférence au Caire visant à accélérer l'aide humanitaire à la bande de Gaza, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a exhorté dans son discours d'ouverture lu par son adjointe Amina Mohammed la communauté internationale à "jeter les bases d'une paix durable à Gaza et dans tout le Moyen-Orient".
Des Palestiniens prennent d'assaut des camions chargés d'aide humanitaire dans le centre de la bande de Gaza, le samedi 18 mai 2024.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, plus de 44.000 personnes ont été tuées en près de 14 mois de guerre entre Israël et le groupe palestinien Hamas.
Il a souligné le bilan dévastateur du conflit et la nécessité urgente d'une action internationale. "La malnutrition est endémique... La famine est imminente. Pendant ce temps, le système de santé s'est effondré", a-t-il constaté.
La bande de Gaza, où la guerre entre Israël et le Hamas fait rage depuis plus d'un an, compte "désormais le plus grand nombre d'enfants amputés par habitant au monde", affirmé lundi au Caire le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
"Beaucoup perdent des membres et subissent des opérations chirurgicales sans même d'anesthésie. Ce à quoi nous assistons pourrait bien être l'un des crimes internationaux les plus graves", a-t-il affirmé, lors d'une conférence ministérielle au Caire pour accélérer l'aide humanitaire à ce territoire palestinien dévasté.
Un enfant palestinien amputé est assis dans une ambulance avec ses proches alors qu'il attend de quitter la bande de Gaza pour être soigné à l'étranger via le passage de Kerem Shalom, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le jeudi 27 juin 2024.
Le transporteur aérien allemand Lufthansa a annoncé lundi prolonger la suspension de ses liaisons avec Tel-Aviv jusqu'au 31 janvier 2025 inclus, en raison du conflit au Proche-Orient.
Cette suspension courait précédemment jusqu'au 15 décembre. Ce calendrier vaut pour toutes les compagnies du premier groupe européen de transport aérien : Lufthansa Airlines, Austrian Airlines, Brussels Airlines, SWISS, Eurowings et Cargo, d'après un communiqué du groupe.