9 septembre 2024 à 20H00 TU
9 septembre 2024 à 6H00 TU

L'armée russe revendique la prise d'un nouveau village dans l'est de l'Ukraine

La Russie affirme que ses forces progressaient dans l'est de l'Ukraine et revendique la prise d'un nouveau village près de la ville stratégique de Pokrovsk dans la région de Donetsk. Cet important noeud logistique pour l'armée ukrainienne, est la cible depuis plusieurs semaines d'attaques de troupes russes supérieures tant en hommes qu'en armements.

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Des habitants de Pokrovsk font la queue pour monter dans un train qui les évacue le 19 août 2024. D'intenses bombardements et attaques russes forcent les habitants de cette région de Donetsk à quitter leurs habitations.

Des habitants de Pokrovsk font la queue pour monter dans un train qui les évacue le 19 août 2024. Pokrovsk, important noeud logistique pour l'armée ukrainienne, est la cible depuis plusieurs semaines de troupes russes supérieures tant en hommes qu'en armements.

© AP Photo/Evgeniy Maloletka
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18H23
Iran

L'envoi de missiles iraniens en Russie représenterait une "escalade spectaculaire" selon Washington

Les États-Unis estiment que la livraison de missiles balistiques par l'Iran à la Russie représenterait une "escalade spectaculaire" du soutien de Téhéran à Moscou dans la guerre en Ukraine et pourrait avoir des "conséquences importantes". "Nous sommes incroyablement alarmés par ces informations", a déclaré à la presse le porte-parole adjoint du département d'État Vedant Patel. 

Tout transfert de missiles balistiques iraniens à la Russie représenterait une escalade spectaculaire dans le soutien de l'Iran à l'agression de la Russie contre l'Ukraine. Vedant Patel, porte-parole adjoint du département d'État

"Nous avons clairement indiqué que nous étions prêts à imposer des conséquences importantes", a encore affirmé le porte-parole, sans préciser quelles mesures les États-Unis ou leurs alliés pourraient prendre contre l'Iran.

Selon le Wall Street Journal, les États-Unis ont informé leurs alliés européens de la livraison de missiles à courte portée iraniens à la Russie au moment où celle-ci redouble d'attaques contre les villes et les infrastructures ukrainiennes.

Le Kremlin n'a pas démenti que l'Iran lui livrait de tels missiles, relevant que la Russie développait comme elle l'entendait ses relations avec Téhéran notamment dans les domaines "les plus sensibles".
Téhéran, de son côté, a assuré ne pas livrer d'armes à Moscou.

Cela survient alors que le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, se rend à Londres lundi et mardi pour discuter du Moyen-Orient et de l'Ukraine, avant la visite aux États-Unis en fin de semaine du Premier ministre britannique, Keir Starmer.
M. Blinken doit notamment rencontrer son homologue britannique David Lammy.
 

16H10
Diplomatie

Le chef de la diplomatie russe rencontre le prince héritier saoudien à Ryad

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, est à Ryad où il a rencontré le prince héritier et dirigeant de facto de l'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, ainsi que ses homologues du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

Sergueï Lavrov avec le secrétaire général du CCG, Jasem Mohamed Albudaiwi, ce 9 septembre à Ryad.

Sergueï Lavrov avec le secrétaire général du CCG, Jasem Mohamed Albudaiwi, ce 9 septembre à Ryad.

© Ministère des affaires étrangères russe via AP

Les discussions entre le chef de la diplomatie russe et le prince héritier de la monarchie du Golfe ont porté "sur les développements récents à l'international et dans la région", a rapporté l'agence officielle saoudienne SPA. 

Plus tôt dans la journée, Lavrov a rencontré les ministres des Affaires étrangères du CCG. L'organisation, dont le siège est à Ryad, regroupe l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Qatar, le Koweït et Oman, tous partenaires traditionnels des Etats-Unis dans la région.
Poids lourd du Moyen-Orient, l'Arabie saoudite cherche à rester neutre dans la guerre entre la Russie et l'Ukraine.

Le royaume, premier exportateur mondial de brut, travaille en étroite collaboration avec Moscou sur la politique pétrolière et vante ses liens avec les deux pays, se positionnant comme un possible médiateur. La monarchie du Golfe a ainsi reçu à plusieurs reprises le président ukrainien Volodymyr Zelensky, notamment lors de sa participation à un sommet de la Ligue arabe en mai 2023 à Jeddah.
Le royaume a promis des centaines de millions de dollars d'aide humanitaire à l'Ukraine, y compris des allocations pour les réfugiés ukrainiens qui ont fui vers les pays voisins.

Les autres monarchies du Golfe s'efforcent également à ne pas choisir de camp depuis l'invasion russe. Le secrétaire général du CCG, Jasem Mohamed Albudaiwi, a ainsi souligné la "neutralité" du Conseil lors d'une conférence de presse. Il a notamment déclaré à des journalistes que les pays du CCG "se tiennent à équidistance" entre Russes et Ukrainiens.

15H02
armes à sous-munitions

L'usage des armes à sous-munitions en Ukraine suscite des tentations

Plus de 1.000 personnes ont été victimes des armes à sous-munitions en Ukraine depuis l'invasion par la Russie en 2022, selon un observatoire spécialisé. 

Depuis que la Russie a envahi son voisin en février 2022, l'Ukraine a enregistré le plus grand nombre annuel de victimes d'armes à sous-munitions au monde, souligne la Coalition contre les armes à sous-munitions dans son rapport annuel.

Relire Armes à sous-munitions : de quoi s'agit-il et pourquoi elles inquiètent ?

Elle a déterminé que les armes à sous-munitions ont été utilisées par les forces des deux camps et que ces armes avaient tué et blessé plus de 1.000 personnes dans le pays depuis le début de la guerre, pour l'essentiel en 2022.

Les armes à sous-munitions peuvent être larguées depuis des avions ou tirées par l'artillerie avant de disperser divers types de petites bombes sur une vaste zone. Le rapport souligne que les chiffres de l'année dernière -une centaine de victimes- sont probablement très largement sous-estimés.

Revoir Guerre en Ukraine : armes à sous-munitions utilisées par les forces russes

Loren Persi, un des chercheurs en charge du rapport, a souligné lors d'un point de presse que si l'impact de toutes les attaques aux armes à sous-munitions revendiquées par les médias ou les ministères russes était vérifié, "cela représenterait près de 900 victimes".

La guerre en Ukraine a incité la Lituanie voisine à entamer cette année le processus de sortie de la Convention d'Oslo, dont les signataires s'engagent à éliminer ce type d'armes de leur arsenal, à ne plus les produire et les vendre.

Ce conflit proche "montre qu'il est extrêmement difficile de remplacer efficacement les armes à sous-munitions et leurs capacités défensives pour arrêter une attaque à grande échelle", a expliqué en juillet le vice-ministre lituanien de la Défense, Renius Pleskys. Cette décision, qui doit rendre effet d'ici six mois si Vilnius ne fait pas marche arrière, est "inconsidérée" et "ignore les risques de dommages aux civils", a averti Mary Wareham, directrice adjointe de la division Crises, conflits et armes à Human Rights Watch, qui a participé à l'élaboration du rapport. "On s'inquiète maintenant de la façon de contenir ce qui s'est passé et d'essayer de garantir que le virus ne se propage pas davantage", a-t-elle souligné.

Voir Les États-Unis pourraient envoyer des armes à sous-munitions à l'Ukraine

Ni l'Ukraine ni la Russie ne sont partie à la Convention.
L'observateur a averti que l'utilisation de ces armes par des pays non signataires de la Convention risque pourtant de la fragiliser. "Les actions des pays qui n'ont pas interdit les armes à sous-munitions mettent en danger les civils et menacent l'intégrité et l'universalité du traité international interdisant ces armes odieuses", estime la responsable de la coalition, Tamar Gabelnick, dans un communiqué.

Les deux seuls autres pays où de nouvelles attaques aux armes à sous-munitions ont été enregistrées l'année dernière - la Birmanie et la Syrie - ne sont pas non plus parmi les 112 États parties à la Convention de 2008.

C'est aussi le cas des États-Unis, qui ont provoqué un tollé en décidant l'année dernière de fournir des armes à sous-munitions à Kiev.

14H38
drone russe

Le drone russe qui s'est écrasé en Lettonie était un Shahed chargé d'explosifs

Le drone russe qui s'est écrasé samedi sur le territoire letton était un Shahed de conception iranienne chargé d'explosifs, indiquent ce ludni les forces armées de ce pays balte, membre de l'Union européenne et de l'Otan.

Riga a annoncé samedi qu'un drone militaire russe s'était écrasé dans l'est du pays.

Le président letton Edgars Rinkevics a souligné hier que les violations de l'espace aérien s'étaient multipliées le long des frontières orientales de l'Otan.

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"L'ogive explosive s'est enfoncée d'un demi-mètre dans le sol et a été neutralisée sur place", a déclaré à la presse le général Leonids Kalnins, commandant en chef des forces armées lettones.
Cela "a permis à nos officiers du renseignement militaire de rassembler tous les débris et les restes du drone en vue d'une enquête plus approfondie dont les détails seront communiqués à tous nos partenaires de l'Otan", a-t-il indiqué. En raison de l'enquête en cours, le général n'a précisé ni comment ni quand le drone avait été désamorcé.

Le colonel Viesturs Masulis, commandant de l'armée de l'air lettone, a estimé que "le drone ne visait pas de cible militaire (...), il a en quelque sorte dévié en Lettonie". "Le drone a été repéré par nos défenses aériennes alors qu'il se trouvait encore dans l'espace aérien du Bélarus, ce qui nous a donné le temps de réagir", a-t-il précisé.

Le ministre de la Défense, Andris Spruds, a indiqué que l'armée lettonne avait envoyé des unités antiaériennes mobiles supplémentaires dans les zones frontalières du pays.

La Roumanie a annoncé dimanche qu'un drone d'attaque russe visant des infrastructures civiles en Ukraine avait également pénétré son espace aérien au cours de la nuit. La Pologne a de son côté enregistré au moins deux cas de violation de son espace aérien par des missiles ou des drones russes attaquant l'Ukraine, dont le plus récent remonte à décembre.

14H32
Hvaldimir, le beluga "espion"

Aucun signe que le "béluga-espion" ait été tué par balle, déclare la police norvégienne

Rien n'indique que le béluga retrouvé mort fin août en Norvège, un cétacé objet de tous les fantasmes, y compris des soupçons d'espionnage, ait été tué par balles, a annoncé ce lundi la police norvégienne, contrairement à ce qu'avançaient deux ONG.

Les organisations de défense des animaux NOAH et One Whale avaient porté plainte la semaine dernière, affirmant que le béluga baptisé Hvaldimir, qui fait sensation en Norvège depuis son apparition en 2019, avait été tué par arme à feu.
Décrit comme jeune - entre 15 et 20 ans, selon ceux qui le suivaient - et bien portant, le mammifère avait été retrouvé sans vie le 31 août dans la baie de Risavika, sur la côte sud-ouest de la Norvège. Les bélugas vivent généralement entre 30 et 35 ans, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF).

Sur la base d'un rapport d'autopsie préliminaire effectué par l'Institut vétérinaire norvégien, la police a affirmé que rien n'indiquait que la mort était due à une "activité humaine". Laissant plutôt entendre que le béluga était mort de faim, elle a décidé de ne pas ouvrir d'enquête. "Aucun résultat de l'autopsie n'indique que Hvaldimir a été abattu", a indiqué un responsable de la police, Amund Preede Revheim, dans un communiqué.

La police fait état de blessures "totalement superficielles".
"L'une des blessures est un peu plus profonde, mais ces dommages n'ont pas affecté d'organes vitaux et ne sont pas de nature mortelle", a-t-elle indiqué. La police n'a pas fourni les causes de la mort de Hvaldimir mais a précisé qu'un bâton de 35 centimètres de longueur et 3 centimètres d'épaisseur s'était logé dans la gueule du cétacé. "L'autopsie a révélé que son estomac était vide. De plus, la plupart des organes étaient dégradés", a ajouté Amund Preede Revheim.

Leader de One Whale, Regina Crosby Haug avait affirmé mercredi dernier à l'AFP avoir relevé "de multiples blessures par balle" sur le corps du cétacé lorsqu'elle lui avait fait ses adieux dans les murs de l'Institut vétérinaire.

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Les deux ONG avaient aussi publié des photos montrant ce qui pouvait s'apparenter à des trous de projectile sur la dépouille qui présentait aussi des filets de sang.

Les bélugas vivent traditionnellement beaucoup plus au nord, près du Groenland, ou dans les eaux de l'Arctique russe ou norvégien. L'ONG NOAH a estimé que le communiqué de la police "soulève plus de questions qu'il n'apporte de réponses" et a promis 50.000 couronnes (plus de 4.000 euros) pour toute information permettant d'élucider l'affaire. 

Apparu en 2019 au large de Hammerfest, dans l'Arctique norvégien, le mammifère portait autour de la tête un énigmatique harnais équipé d'un socle pour une petite caméra, avec le texte "Equipment St.Peterburg" imprimé en anglais, et semblait apprécier la compagnie humaine. Cela avait fait naître des conjectures selon lesquelles il s'agissait d'un animal-espion venu de la Russie voisine et lui avait valu d'être baptisé Hvaldimir, jeu de mots associant le mot baleine (hval, en norvégien) et l'emblématique prénom russe que porte le maître du Kremlin, Vladimir Poutine.

Moscou n'a jamais officiellement commenté ces spéculations.

12H03
Moscou ne dément pas

L'UE évoque des missiles iraniens livrés à la Russie

L'Union européenne assure ce lundi que les Occidentaux disposent d'"informations crédibles" sur des livraisons de missiles balistiques iraniens à la Russie, accusation que Moscou n'a pas rejetée, contrairement à Téhéran.
 

Nous examinons la question avec les États membres, et si elle était confirmée, cette livraison représenterait une escalade matérielle importante dans le soutien de l'Iran à la guerre d'agression illégale de la Russie contre l'Ukraine.

Peter Stano, porte-parole du service diplomatique de l'UE
 

Selon le Wall Street Journal, les États-Unis ont informé leurs alliés européens de la livraison effective de missiles à courte portée iraniens à la Russie au moment où celle-ci redouble d'attaques contre les villes et les infrastructures ukrainiennes.

"La position unanime des dirigeants européens a toujours été claire. L'Union européenne répondra rapidement et en coordination avec ses partenaires internationaux, y compris en prenant de nouvelles et significatives mesures restrictives à l'encontre de l'Iran", a ajouté ce porte-parole.

Le Kremlin n'a pas démenti que l'Iran lui livrait de tels missiles, relevant que la Russie développait comme elle l'entendait ses relations avec Téhéran notamment dans les domaines "les plus sensibles".
 

11H53
élections régionales

Le parti de Poutine revendique une victoire écrasante lors d'élections régionales

Le parti présidentiel "Russie Unie" a revendiqué lundi une victoire sans appel lors de vastes élections organisées du 6 au 8 septembre dans 83 régions du pays, en plein conflit contre l'Ukraine et dans une répression exacerbée de toute critique.

Re(voir) aussi : Présidentielle en Russie : le parti "Russie unie" visé par une cyberattaque
 

Lors d'une conférence de presse, le secrétaire par intérim du Comité général du parti, Vladimir Iakouchev, a affirmé que ses candidats avaient remporté l'ensemble des 25 mandats de dirigeants de région qui étaient en jeu.

Ces 25 scrutins concernaient notamment l'élection du gouverneur de la région de Koursk visée depuis le 6 août par une importante offensive ukrainienne, de celui de Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays, et du dirigeant de la péninsule ukrainienne de Crimée annexée en 2014.
 

11H43
cyberattaques visant l'OTAN

Mise en garde des autorités allemandes face aux risques de cyberattaques russes

Plusieurs services de renseignement internationaux, dont les autorités allemandes, ont mis en garde contre les risques de cyberattaques visant des pays de l'Otan par un groupe proche du renseignement militaire russe GRU.

Selon un message publié ce lundi sur son compte X par l'office allemand chargé du renseignement intérieur, le groupe en question "aurait attaqué des réseaux dans des pays membres de l'Otan en Europe et en Amérique du Nord ainsi que dans des pays d'Amérique latine et d'Asie centrale".
Depuis le début de l'année 2022, "l'intention première de l'acteur semble être d'espionner et de perturber l'aide à l'Ukraine", poursuit le communiqué.
L'alerte a été donnée, conjointement avec plusieurs autorités américaines comme la NASA et le FBI, ainsi que d'autres agences de pays de l'Otan.

Des "infrastructures critiques", des services gouvernementaux et des entreprises du secteur de la finance, des transports, de l'énergie et de la santé sont ciblées.
Connu sous les noms de "UAC-0056", "Cadet Blizzar" ou "Ember Bear", le groupe est, selon les conclusions des services américains, lié à l'unité 29155 du GRU, impliquée dans plusieurs opérations d'influence russe.

Chargée des opérations à l'étranger, cette unité est accusée notamment de la tentative d'empoisonnement de l'ancien espion russe Sergueï Skripal au Royaume-Uni en 2018.

Voir Dossier Affaire Skripal

Cet avertissement intervient après que les États-Unis ont annoncé, le 5 septembre, des poursuites contre cinq agents du renseignement militaire russe appartenant à l'unité 29155. Ils sont soupçonnés d'une attaque massive, désignée sous le nom de "Whispergate", ayant visé en 2022 des sites gouvernementaux ukrainiens ainsi que des systèmes informatiques dans 26 pays de l'Otan.

Les pays occidentaux sont depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, en février 2022, en alerte maximum contre le risque d'attaques informatiques massives et d'opérations de désinformation orchestrées par la Russie.

En Allemagne, le SPD, parti du chancelier Olaf Scholz, et plusieurs entreprises allemandes, avaient été victimes en 2023 d'une cyberattaque menée, selon les enquêteurs allemands, par le groupe APT28, dirigé par les services de renseignement militaire russes.
 

11H41
Avancée russe

L'armée russe revendique la prise d'un nouveau village dans l'est de l'Ukraine

L'armée russe a revendiqué lundi la prise d'un nouveau village de la région de Donetsk dans l'est de l'Ukraine, près de la ville stratégique de Pokrovsk vers laquelle ses troupes avancent rapidement ces dernières semaines.
 

Le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué que ses soldats s'étaient emparés du village de Memryk, à environ 20 kilomètres de Pokrovsk et moins de 5 kilomètres de la ville de Selydové.

Dimanche, l'armée russe avait déjà déclaré avoir pris le contrôle d'une autre localité de la zone, Novogrodivka.
Pokrovsk, important noeud logistique pour l'armée ukrainienne, est la cible depuis plusieurs semaines de troupes russes supérieures tant en hommes qu'en armements.
 

Re(voir) aussi : L'incursion dans la région de Koursk, un coup de poker de Volodymyr Zelensky ?

Ukraine/Russie : prise de guerre ukrainienne à Koursk

L'Ukraine, en difficulté dans l'est, a lancé le 6 août une attaque d'ampleur dans la région russe de Koursk, s'emparant de plusieurs centaines de kilomètres carrés selon Kiev.

11H25
Armement

L'Iran rejette les accusations occidentales d'"exportation" d'armes vers la Russie

Le ministère iranien des Affaires étrangères rejette les accusations de pays occidentaux selon lesquelles Téhéran aurait livré des armes à la Russie pour la guerre en Ukraine.
"Nous rejetons catégoriquement les affirmations selon lesquelles l'Iran aurait joué un rôle dans l'exportation d'armes vers l'une des parties en conflit", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, lors de sa conférence hebdomadaire.

Ce lundi, un porte-parole du service diplomatique de l'Union européenne, Peter Stano, a estimé que les alliés disposaient d"'informations crédibles" sur la livraison de missiles balistiques par l'Iran à la Russie.
"La position unanime des dirigeants européens a toujours été claire. L'Union européenne répondra rapidement et en coordination avec ses partenaires internationaux, y compris en prenant de nouvelles mesures restrictives significatives à l'encontre de l'Iran", a ajouté ce porte-parole.

Le Kremlin n'a pas démenti lundi que l'Iran lui livrait des missiles, relevant que la Russie développait comme elle l'entendait ses relations avec Téhéran, notamment dans les domaines "les plus sensibles".
Lundi, Kanani a réaffirmé la position de l'Iran en déclarant que son pays n'était pas "partie prenante" au conflit entre la Russie et l'Ukraine.

"Ceux qui accusent l'Iran sont eux-mêmes les plus grands exportateurs d'armes vers l'une des parties belligérantes", a ajouté le porte-parole du ministère iranien. 

10H32
médias

Le journaliste Evan Gershkovich voit sa demande d'interview de Poutine rejetée

Le Kremlin affirme n'être "pas intéressé" pour l'heure par la demande d'interview du président Vladimir Poutine formulée par le journaliste américain Evan Gershkovich, détenu en Russie pendant près d'un an et demi et libéré début août. "Pour l'instant, nous ne sommes pas intéressés par cette interview", a répondu à des journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. "Il faut une raison et pour l'instant nous ne voyons pas de telle raison", a-t-il ajouté.

Evan Gershkovich, reporter du Wall Street Journal âgé de 32 ans, était emprisonné en Russie depuis mars 2023 et avait été condamné à 16 ans de prison à l'issue d'un procès expéditif pour "espionnage", une accusation jamais étayée et qu'il refusait, tout comme son employeur et Washington.

En demandant la grâce de Vladimir Poutine, passage obligé pour être libéré, le journaliste avait ajouté une demande d'interview du président russe, selon son média. Le formulaire contenait "un espace vierge que le prisonnier pouvait remplir", avait écrit le Wall Street Journal dans un article. "La dernière ligne (du document rempli par M. Gershkovich, ndlr) contenait sa propre proposition: après sa libération, Poutine accepterait-il de répondre à une interview ?", ajoutait le média.

10H07
Jeux paralympiques

L'Ukraine "avait besoin" du succès de ses sportifs, selon le patron de son comité paralympique

"Les gens en avaient besoin, le pays en avait besoin", a affirmé à l'AFP Valeriy Sushkevych, président du comité paralympique ukrainien, au sujet des performances de l'Ukraine, 7e au tableau des médailles lors des Jeux de Paris. "Les Ukrainiens, d'abord avec surprise, puis avec admiration, ont vu (...) que les athlètes paralympiques ukrainiens hissent au plus haut notre drapeau dans le monde du sport", a assuré le dirigeant de 70 ans.

L'Ukraine s'est classée à la septième place du tableau des médailles des Jeux qui se sont terminés dimanche, juste devant la France, pays organisateur, avec 82 médailles dont 22 en or.

Oksana Kozyna lors du match de demi-finale des qualifications en Para Badminton SL3 contre l'Indonésienne Qonitah Ikhtiar Syakuroh à Paris le 1er septembre 2024.

Oksana Kozyna lors du match de demi-finale des qualifications en Para Badminton SL3 contre l'Indonésienne Qonitah Ikhtiar Syakuroh à Paris le 1er septembre 2024. Match remporté par Syakuroh en 3 sets.

© AP Photo/Avni Trived


Selon un bilan établi début août, après la fin des Jeux olympiques, un demi-millier de sportifs et d'entraîneurs ukrainiens ont perdu la vie depuis l'entrée des troupes russes dans le pays. Environ 520 installations sportives ont été détruites ou endommagées. "Tous les athlètes et les entraîneurs qui se sont entraînés sur le territoire ukrainien risquaient de graves blessures voire même de mourir à cause des missiles russes et de leurs drones", déclare Sushkevych.
"Ca a été très difficile, mais on a vu les résultats de notre travail, je vois à quel point notre système sportif paralympique est puissant et efficace", dit le dirigeant, alors que l'Ukraine fait partie historiquement des pays forts du paralympisme, troisième du tableau des médailles lors des Jeux de Rio en 2016. Lui-même ancien para-athlète et en fauteuil roulant, Sushkevych explique que le sport a fait de lui "une personne à part entière" et estime que cela peut être vrai pour "les milliers de personnes, y compris des enfants, blessés" par les attaques russes.

"Malheureusement, en raison des attaques russes, le nombre de personnes handicapées en Ukraine augmente tous les jours", avait expliqué à l'AFP le ministre des Sports ukrainien Matviy Bidnyi dans un entretien à l'AFP durant les Jeux paralympiques de Paris. Pour lui, en plus de "faire tomber des barrières dans la société", les résultats des parasportifs ukrainiens ont fait du bien au moral du peuple. "Ce sont de vrais héros, et leur exemple montre que même dans les conditions les plus difficiles, les Ukrainiens sont déterminés à gagner", assène-t-il.

10H00
coupures d'électricité

L'ONU redoute les effets de l'hiver sur les Ukrainiens

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a affirmé ce lundi redouter les effets de l'hiver sur les Ukrainiens, dénonçant les attaques russes répétées visant l'infrastructure énergétique et entraînant des coupures d'électricité dans tout le pays. "En Ukraine, les civils sont pris au piège dans des cycles de terreur", a déclaré Volker Türk, dans un discours général devant le Conseil des droits de l'homme.

Ukraine hiver

Illustration. Bakhmout (Ukraine)

@AP Photo


Il a ainsi pointé du doigt les "attaques constantes de la Fédération de Russie contre des installations civiles telles que des hôpitaux, des écoles et des supermarchés, et des vagues répétées ciblant l'infrastructure énergétique et entraînant des coupures d'électricité dans tout le pays".
"Je crains pour les Ukrainiens cet hiver", a-t-il affirmé.
 

06H35
missiles iraniens

Le Kremlin ne dément pas la livraison de missiles iraniens à la Russie

Le Kremlin n'a pas démenti lundi que l'Iran lui livrait des missiles, comme l'affirment les Occidentaux, relevant que la Russie développait comme elle l'entendait ses relations avec Téhéran notamment dans les domaines "les plus sensibles". 

"Ce type d'informations ne sont pas toujours vraies", a dit Dmitri Peskov, ne démentant donc pas ces accusations lors d'un briefing avec la presse. "L'Iran est un partenaire important" a-t-il ajouté, notant que les deux pays développaient leur coopération "dans tous les domaines possibles, y compris les plus sensibles".

06H35
liens entre Pékin et Moscou

Pékin annonce des exercices militaires avec Moscou ce mois-ci

La Chine annonce des exercices militaires conjoints avec la Russie ce mois-ci, signe d'un renforcement de leurs liens qui ont valu à Pékin d'être qualifié par l'Otan de "facilitateur" de la guerre de Moscou en Ukraine.

Les forces navales et aériennes participeront aux exercices "North-Joint 2024" dans le ciel et autour de la mer du Japon et de la mer d'Okhotsk, au large des côtes russes, a annoncé le ministère chinois de la Défense dans un communiqué.

"Cet exercice vise à approfondir le niveau de coopération stratégique entre les armées chinoise et russe et à renforcer leur capacité à faire face conjointement aux menaces sécuritaires", a indiqué le ministère. Les deux alliés enverront des flottes navales pour une patrouille maritime conjointe, et la Chine participera également à l'exercice stratégique russe "Ocean-2024", ajoute le communiqué.
Le ministère n'a pas donné de date précise à laquelle les manoeuvres auront lieu.

En juillet, les deux pays ont organisé des exercices conjoints dans les eaux et l'espace aérien autour de Zhanjiang, une ville de la province du Guangdong, dans le sud de la Chine. Ces manoeuvres ont eu lieu la semaine même où les dirigeants de l'Otan ont averti que la Chine était "devenue un facilitateur décisif" de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Pékin a en réponse mis en garde l'Alliance militaire dirigé par les États-Unis contre "toute tentative de confrontation".

La Russie et la Chine ont intensifié leur coopération militaire et économique ces dernières années, toutes deux s'insurgeant contre "l'hégémonie occidentale", en particulier ce qu'elles considèrent comme la domination américaine sur les affaires mondiales.

Qui anime ce direct ?

AFP