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Selon Washington, le Hamas n'a pas accepté la nouvelle offre de cessez-le-feu

Contrairement à ce qui avait été affirmé dans l'après-midi, le Hamas n'a finalement pas accepté la dernière offre de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Steve Witkoff, l'émissaire américain, a déclaré "Ce que j'ai vu du Hamas est décevant et complètement inacceptable". Ce soir, le Premier ministe israélien Netanyahu promet de ramener tous les otages, "les vivants et les morts". Tous les horaires sont donnés en Temps universel (TU).

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Manifestation réclamant le retour des otages, Tel Aviv, le 24 mai 2025.

Manifestation réclamant le retour des otages, Tel Aviv, le 24 mai 2025.

© AP Photo/Leo Correa
27
nouvelle(s) publication(s)
18H54
Pas de trêve

Le Hamas n'a pas accepté la nouvelle offre de cessez-le-feu

Le Hamas n'a pas accepté l'offre de cessez-le-feu dans la bande de Gaza proposée par les Etats-Unis, a affirmé lundi l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.

Interrogé par l'AFP, un porte-parole de M. Witkoff a confirmé des informations du média américain Axios selon lesquelles l'émissaire nie que le Hamas ait accepté sa nouvelle offre de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
 

17H18
plaies ouvertes

Une chirurgienne britannique dit "n'avoir jamais vu autant de blessés par explosion"

Une chirurgienne britannique en mission dans un hôpital de Gaza déclare n'avoir "jamais vu autant de blessés par explosion", alors qu'Israël intensifie ses opérations militaires dans le territoire palestinien, ravagé par vingt mois de guerre.

Je n'ai jamais vu autant de blessures par explosion de toute ma vie, ni autant de blessés à Gaza.  Dr. Victoria Rose, depuis l'hôpital Nasser, à Khan Younès

Le Docteur Rose, qui s'est rendue à plusieurs reprises dans la bande de Gaza, explique avoir constaté de nombreuses brûlures graves, typiques des personnes exposées à des explosions. "Nous observons ces blessures également chez de très jeunes enfants", ajoute-t-elle depuis le service pédiatrique de l'hôpital.

Les organisations humanitaires affirment qu'il n'existe plus aucun lieu sûr dans le territoire enclavé.
La chirurgienne a fait état d'un pourcentage assez élevé de brûlures auxquelles il est très difficile de survivre, "même dans les pays occidentaux où il n'y a pas de guerre et où nous disposons d'hôpitaux en état de marche et de tout le matériel médical à portée de main".

Elle a également décrit un autre type de blessures provoquées par les explosions: "tout ce qui entoure les victimes est projeté à très grande vitesse, frappe les civils et provoque des lésions pénétrantes".
Selon elle, les victimes subissent fréquemment des amputations. Et comme beaucoup vivent sous des tentes, elles arrivent souvent à l'hôpital avec des plaies souillées de terre. "La première chose que nous faisons, c'est nettoyer les plaies, les recouvrir, puis tenter de sauver autant que possible le membre atteint", explique-t-elle.

Ces difficultés sont aggravées par le nombre de plus en plus réduit d'hôpitaux encore opérationnels dans Gaza. "Au deuxième étage, l'un des services a été détruit par une frappe. Au quatrième, c'est l'unité des grands brûlés qui a été touchée", déplore-t-elle.

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Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a indiqué la semaine dernière que "94 % des hôpitaux de Gaza sont désormais endommagés ou détruits, et que la moitié ne sont plus opérationnels".

16H47
otages

Netanyahu espère faire une annonce sur les otages "aujourd'hui ou demain"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu déclare ce soir pouvoir faire une annonce sur les otages à Gaza "aujourd'hui ou demain", après que le Hamas a annoncé accepter une trêve proposée par les médiateurs.

"J'espère beaucoup que nous allons pouvoir faire une annonce (sur les otages) aujourd'hui, et si on ne peut pas aujourd'hui, alors demain", a déclaré Netanyahu dans une vidéo diffusée sur son canal Telegram.
 

16H31
protestation

La Suède va convoquer l'ambassadeur d'Israël

La Suède va convoquer l'ambassadeur d'Israël pour protester contre le refus israélien de laisser entrer librement l'aide à Gaza, annonce le Premier ministre suédois Ulf Kristersson à l'agence suédoise TT.

Ulf Kristersson, Premier ministre de la Suède

Ulf Kristersson, Premier ministre de la Suède

© AP Photo/Omar Havana


"Nous ne soutenons pas ce que fait actuellement le gouvernement israélien en refusant l'accès à Gaza. Absolument pas", a-t-il déclaré. "Nous avons été très clairs à ce sujet, tant au niveau national qu'avec de nombreux autres pays européens. La pression augmente désormais, cela ne fait aucun doute. Et pour de très bonnes raisons", a ajouté le dirigeant suédois.

Le Premier ministre suédois s'est aussi dit en faveur d'une révision de l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël.

La Commission européenne va entamer ce processus, pour vérifier si Israël respecte bien les droits humains et les principes démocratiques, conformément à l'article 2 de cet accord.
"Cela nécessite un consensus, et nous n'y sommes pas encore. Mais nous sommes nombreux à travailler dans ce sens. L'action actuelle du gouvernement israélien incite davantage de pays de l'UE à imposer des exigences plus strictes à Israël", a ajouté le Premier ministre.

Selon la diplomatie française, 17 États membres, dont la France, se sont prononcés en faveur d'un réexamen du texte. L'Allemagne en revanche défend l'utilité de cet accord.
 

16H30
protestations

Des manifestants dénoncent en Norvège les investissements du fonds souverain en Israël

Une dizaine de manifestants palestiniens se sont introduits lundi matin dans le ministère des Finances à Oslo en Norvège pour demander des comptes sur les investissements du fonds souverain en Israël.
"Nous sommes ici aujourd'hui car le Fonds étouffe notre peuple. La passivité de Stoltenberg est un choix", a affirmé Rami Samandar, un manifestant assis dans l'enceinte du ministère, keffieh autour du cou, selon des images publiées par le média norvégien VG.

L'action était organisée par deux associations de soutien aux Palestiniens.

Les manifestants demandent au ministre des Finances Jens Stoltenberg qu'il agisse pour que le fonds cède ses participations dans "les entreprises qui contribuent au génocide et à l'occupation" dans les territoires palestiniens, et qu'il mette en place des règles pour que les investissements ne soient réalisés "que dans le respect du droit international", affirme l'association Palestinakomiteen dans un communiqué.

Le syndicat norvégien LO a rédigé une lettre, signée par 50 ONG, syndicats et fondations à l'adresse du ministre afin qu'il agisse en ce sens.
"Si la Norvège veut être un défenseur du droit et des normes internationales, elle ne peut pas en même temps investir dans l'occupation", a souligné LO dans son communiqué du 2 mai annonçant cette lettre.

Le fonds souverain de la Norvège, le plus important au monde avec 1.620 milliards d'euros d'actifs, a exclu mi-mai le groupe israélien Paz Retail and Energy qui fournit du carburant à des colonies illégales dans les territoires palestiniens occupés.

Sollicité par l'AFP, le ministère des Finances n'a pas répondu dans l'immédiat.

Géré par la banque centrale (Banque de Norvège), le fonds, qui investit les recettes pétrolières et gazières de l'État norvégien, est le plus grand investisseur unique au monde. Il détient des participations dans près de 8.800 entreprises dans 71 pays, ce qui représente 1,5% de la capitalisation boursière mondiale.

15H51
Proposition de trêve

Le Hamas a accepté une nouvelle proposition de trêve à Gaza

"Le Hamas a accepté la nouvelle proposition de l'émissaire américain Steve Witkoff, reçue via les médiateurs", a affirmé une source palestinienne à l'AFP. Le Qatar, l'Égypte et les États-Unis jouent le rôle de médiateurs dans ce conflit. La proposition prévoit, selon elle, "une trêve de 70 jours en échange de la libération de dix otages en deux temps. Durant la trêve, des négociations commenceront sur un cessez-le-feu permanent avec des garanties américaines".

Selon une autre source palestinienne proche des négociateurs, "10 otages israéliens vivants retenus par le Hamas seront libérés en échange d'une trêve de 70 jours, d'un retrait partiel (israélien) de Gaza (et) de la libération d'un grand nombre de prisonniers palestiniens".
"Cinq otages israéliens vivants seront libérés durant la première semaine de la mise en oeuvre de l'accord, et cinq avant la fin de la période du cessez-le-feu", d'après la même source. Les médiateurs ont présenté cette proposition ces derniers jours, a-t-elle ajouté.

Israël qui n'a pas encore publiquement réagi à cette proposition, avait annoncé la semaine dernière le rappel "pour consultation" de ses hauts responsables chargés des négociations à Doha et le maintien d'une équipe de travail dans la capitale qatarie.

15H24
débloquer l'aide humanitaire

L'OMS demande que ses camions puissent aussi entrer dans Gaza

Une haute responsable de l'OMS déplore qu'aucun camion de l'agence onusienne ne peut rentrer dans la bande de Gaza.

Depuis "plus de 11 semaines, aucun camion n'est entré à Gaza pour apporter une aide médicale", déclare la directrice régionale de l'Organisation mondiale de la santé pour la Méditerranée orientale, Hanan Balkhy, lors d'un point de presse à Genève.

"La situation est donc catastrophique. Nous ne sommes pas seulement préoccupés pour le travail immédiat que nous espérons continuer à soutenir, mais nous sommes aussi extrêmement inquiets des conséquences de cette situation" pour "l'avenir des générations futures", affirme-t-elle

À ses côtés, le directeur régional des urgences de l'OMS pour la Méditerranée orientale, Ahmed Zouiten, avance qu'il est "trop tôt pour savoir s'il s'agit simplement d'une question de temps ou s'il y a des problèmes sur lesquels nous devons faire un suivi".

Les livraisons d'aide à la bande de Gaza ont repris la semaine dernière pour la première fois depuis le 2 mars, face à une indignation croissante contre le blocus israélien, qui a provoqué de graves pénuries de nourriture et de médicaments.

"Environ 400 camions ont été autorisés à entrer dans Gaza" par le point de passage de "Kerem Shalom mais seuls 115 camions ont pu passer" et aucun n'est de l'OMS, indique Hanan Balkhy, précisant que "51 camions attendent à l'extérieur" de Gaza avec du matériel médical. Balkhy a alerté sur le fait que les réserves sont à zéro pour 42% des médicaments et vaccins essentiels, et pour 64% des équipements médicaux.

L'escalade militaire et les souffrances des civils à Gaza nourrissent une indignation internationale croissante, y compris parmi les plus fidèles alliés d'Israël.

14H01
Trêve

Le Hamas dit accepter la nouvelle proposition des médiateurs

Le Hamas annonce avoir accepté une nouvelle proposition des médiateurs sur une trêve dans la bande de Gaza, selon une source au sein du mouvement islamiste palestinien.

"Le Hamas a accepté la nouvelle proposition de l'émissaire américain Steve Witkoff, que le mouvement a reçue des médiateurs et qui met l'accent sur un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza", a affirmé cette source à l'AFP, ajoutant que le mouvement a informé les médiateurs de sa décision.
 

13H57
"provocation inacceptable"

Paris condamne la présence de Ben Gvir sur l'Esplanade des mosquées

La France condamne la visite du ministre israélien d'extrême droite Itamar Ben Gvir sur l'Esplanade des mosquées, "en violation du statu quo historique des Lieux saints à Jérusalem", y voyant une "nouvelle provocation inacceptable".
Paris "appelle le gouvernement israélien à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire respecter le statu quo historique sur les Lieux saints à Jérusalem", selon une déclaration du ministère des Affaires étrangères.
 

13H48
Jérusalem "unifiée"

Netanyahu promet de garder Jérusalem "unifiée" sous souveraineté israélienne

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu promet de garder Jérusalem "unifiée" sous souveraineté israélienne, durant un conseil des ministres marquant la "Journée de Jérusalem", selon un communiqué de son bureau.

"Nous préserverons Jérusalem unifiée, indivisible et sous la souveraineté d'Israël", a affirmé M. Netanyahu lors de cette réunion qui s'est tenue exceptionnellement à Silwan, un quartier palestinien de Jérusalem-Est, annexée et occupée par Israël, en contrebas des murailles de la Vieille ville, qui abrite un site archéologique juif important.
 

13H05
Deux discours

Malgré les critiques contre l'offensive israélienne à Gaza, l'Allemagne continuera à vendre des armes à Israël

L'Allemagne va continuer de vendre des armes à Israël malgré l'intensification de l'offensive de son armée à Gaza, assure depuis Madrid son ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul. L'Espagne plaide pour un embargo généralisé au sein de l'Union européenne.
"En tant que pays qui considère la sécurité et l'existence d'Israël comme un principe fondamental, l'Allemagne est toujours tenue d'aider Israël à garantir sa sécurité", a déclaré le ministre Wadephul à l'issue d'une rencontre à Madrid avec son homologue espagnol José Manuel Albares.

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Cette position, défendue depuis le début du conflit, "inclut naturellement la volonté de fournir des armes à l'avenir", a-t-il poursuivi, en estimant que l'Allemagne avait une responsabilité particulière vis-à-vis d'Israël en raison de son histoire. "Nous soutenons clairement Israël, mais nous ne devons pas ignorer le sort des habitants de la bande de Gaza", a toutefois assuré le chef de la diplomatie allemande, en se disant opposé à "toute expulsion" des Palestiniens "de la bande de Gaza". 

Il ne doit pas y avoir de politique de famine et il doit y avoir une fourniture active d'aide et de biens humanitaires. Johann Wadephul, ministre des Affaires étrangères allemand

Cette déclaration survient alors que l'Espagne a demandé dimanche à ses partenaires de l'Union européenne d'imposer un embargo sur les ventes d'armes à Israël, lors d'une réunion sur la guerre à Gaza organisée à Madrid en présence de représentants d'une vingtaine de pays européens et arabes.
"Il faut arrêter cette offensive qui n'a aucun objectif militaire, sauf si l'objectif est de transformer Gaza en un immense cimetière", insiste José Manuel Albares, qui a également réclamé "l'entrée inconditionnelle massive et immédiate de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza".

Considéré comme la voix européenne la plus critique à l'encontre du gouvernement de Benjamin Netanyahu, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a interrompu les ventes d'armes à Israël après le début de la guerre ayant suivi l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.

Ses prises de position contre l'offensive israélienne ont valu à l'Espagne ces derniers mois des critiques virulentes du gouvernement Netanyahu, qui a rappelé son ambassadrice pour consultations.

13H02
La critique de l'Allemagne

Merz menace Netanyahu de ne plus le soutenir

Je ne comprends franchement pas ce que l'armée israélienne est en train de faire dans la bande de Gaza, et je ne vois pas quel est son objectif en affectant la population civile de la sorte, comme cela a été de plus en plus le cas ces derniers jours. Friedrich Merz lors d'un entretien à la chaîne de télévision publique WDR à Berlin.

"On ne peut plus le justifier par une lutte contre le terrorisme du Hamas", a ajouté le chancelier allemand, fustigeant avec une rare fermeté les actions d'Israël, dont Berlin est l'un des plus fidèles alliés avec les États-Unis.

"Quand les limites sont franchies et que le droit international humanitaire est vraiment violé, alors l'Allemagne doit aussi agir", a dit Friedrich Merz. "Nous avons tout intérêt à rester aux côtés d'Israël et, inversement, je crois que l'Allemagne reste le partenaire le plus important en Europe, et je souhaite qu'il en soit ainsi, mais le gouvernement israélien ne doit rien faire que ses meilleurs amis ne soient plus prêts à accepter", a encore averti le dirigeant allemand.

Lors d'une conférence de presse à Madrid avec son homologue espagnol, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a fait également part de son inquiétude pour les habitants de la bande de Gaza.
"La situation humanitaire est intolérable et doit être rapidement améliorée, et c'est pourquoi j'ai demandé (à Israël) une nouvelle fois de veiller à ce que davantage d'aide humanitaire puisse être acheminée vers la bande de Gaza", a dit Wadepuhl, ajoutant : "Il ne doit pas y avoir d'expulsion de la bande de Gaza, il ne doit pas y avoir de volonté d'affamer les gens".

 

12H53
libération des otages

Une nouvelle proposition des médiateurs prévoit la libération de dix otages contre 70 jours de trêve (source palestinienne)

"La nouvelle proposition, qui est considérée comme un développement de la démarche et de la vision de l'émissaire américain Steve Witkoff, inclut la libération de 10 otages israéliens vivants détenus par le Hamas en échange d'une trêve de 70 jours, un retrait partiel de la bande de Gaza (et) la libération d'un certain nombre de prisonniers palestiniens", affirme une source palestinienne. Il a ajouté que les médiateurs ont présenté cette proposition "au cours des derniers jours".

Ce nouvel accord potentiel intervient alors qu'Israël intensifie son offensive dans le territoire palestinien et fait suite à plusieurs séries de négociations qui ont échoué depuis qu'un précédent cessez-le-feu de deux mois s'est effondré mi-mars.

La proposition prévoirait la libération de "cinq otages israéliens vivants durant la première semaine de la mise en oeuvre de l'accord, et cinq autres avant la fin de la période du cessez-le-feu".
Une deuxième source palestinienne proche des pourparlers a indiqué à l'AFP qu'"Israël et le Hamas étudieront la proposition et que les deux parties répondront aux médiateurs".

Israël avait annoncé la semaine dernière le rappel "pour consultation" de ses hauts responsables chargés des négociations à Doha et le maintien d'une équipe de travail dans la capitale qatarie.
 

11H48
Nations unies

Avec la guerre, moins de 5% des terres agricoles utilisables, selon la FAO

Moins de 5% des terres agricoles de Gaza sont désormais cultivables et/ou accessibles, exacerbant encore le risque de famine dans le territoire palestinien dévasté, selon un nouveau bilan satellitaire publié par l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO).

A fin avril, plus de 80% des terres agricoles étaient endommagées et 77,8% n'étaient plus accessibles, laissant à peine 4,6% de surfaces potentiellement cultivables (soit tout juste 688 hectares), indique cette analyse géospatiale conduite avec l'Unosat, le centre satellitaire des Nations unies.

La situation "mine plus encore la capacité de production alimentaire et exacerbe le risque de famine dans la zone", souligne la FAO dans un communiqué.

Elle est particulièrement critique à Rafah, dans le sud du territoire, et dans le nord, où "quasiment" plus aucune terre agricole n'est accessible, ajoute le bilan.

11H44
Diplomatie

Merz dit "ne plus comprendre l'objectif de l'armée israélienne à Gaza"

Le chancelier allemand Friedrich Merz a vivement critiqué l'intensification de l'offensive israélienne à Gaza, affirmant "ne plus comprendre l'objectif de l'armée" de ce pays et menaçant de ne plus pouvoir continuer à soutenir le gouvernement Netanyahu.

"Le gouvernement israélien ne doit rien faire que ses meilleurs amis ne soient plus prêts à accepter", a averti le dirigeant allemand, fustigeant avec une rare fermeté les actions de ce pays dont Berlin est l'un des plus fidèles alliés avec les Etats-Unis.

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AFP
Les faits
  • Au moins 52 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes lundi à Gaza, dont 33 dans une école abritant des déplacés.
  • 19 personnes ont été tuées dans un bombardement israélien sur une maison de Jabalia.
  • L'armée israélienne a émis un nouvel ordre d'évacuation de certains quartiers de Khan Younès (sud), invoquant des tirs de trois roquettes depuis ce secteur.
  • Une source du Hamas affirme que le mouvement a accepté une nouvelle proposition de l'émissaire américain Steve Witkoff, qui "met l'accent sur un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza".
  • Une source palestinienne affirme qu'une nouvelle proposition des médiateurs dans le conflit à Gaza prévoyait la libération de dix otages israéliens vivants, une trêve de 70 jours et un retrait partiel de l'armée israélienne du territoire palestinien.
  • Le chancelier allemand Friedrich Merz menace de ne plus continuer à soutenir le gouvernement de Benjamin Netanyahu, son allié. Mais l'Allemagne continuera de vendre des armes à Israël, assure son ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul depuis Madrid.
  • Netanyahu promet de garder Jérusalem "unifiée" sous souveraineté israélienne.
  • De nombreuses altercations ont eu lieu lors d'une marche de nationalistes israéliens célébrant la "Journée de Jérusalem". Des groupes de jeunes israéliens ont été vus en train de s'en prendre à des commerçants palestiniens, des passants, des écoliers, mais aussi à des militants israéliens des droits humains et à la police.
  • La France condamne la visite du ministre israélien d'extrême droite Itamar Ben Gvir sur l'Esplanade des mosquées, "en violation du statu quo historique des Lieux saints à Jérusalem", y voyant une "nouvelle provocation inacceptable".
  • La chirurgienne britannique Victoria Rose, à Gaza depuis plusieurs semaines, déclare n'avoir "jamais vu autant de blessures par explosion de toute ma vie, ni autant de blessés à Gaza".
  • Le Hamas refuse proposition de trêve de l'émissaire américain Steve Witkoff.
  • Ce soir, Netanyahu promet de ramener tous les otages, "les vivants et les morts", sans mentionner la proposition américaine d'une trêve à Gaza évoquée plus tôt par une source du Hamas.