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Le chef de la diplomatie française est arrivé à Damas rencontrer le nouveau dirigeant syrien

Le chef de la diplomatie française est arrivé à Damas, où son homologue allemande doit le rejoindre, pour la première visite à ce niveau de responsables des grandes puissances occidentales.


 

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le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot est arrivé à Damas

Le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot est arrivé à Damas.

ASSOCIATED PRESS
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14H55
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Jean-Noël Barrot demande la destruction du stock d'armes chimiques syriens.

Alors qu'il est aujourd'hui à Damas accompagné de son homologue allemand, afin de discuter avec les nouvelles autorités syriennes, Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française, a fait une déclaration remarquée. Il a demandé la destruction des stocks d'armes chimiques constituées par le régime de Bachar al-Assad.

Il a déclaré qu' "une Syrie souveraine et sûre ne laisse aucune place à la prolifération, à la dissémination des armes de destruction massive, des armes chimiques du régime criminel de Bachar al-Assad". Il a ajouté qu'il demanderait aux nouvelles autorités de "faire appel sans délai à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC)", afin de "procéder à la destruction des stocks d'armes chimiques".

Pour rappel, Bachar al-Assad avait usé d'armes chimiques en août 2013, dans le Ghouta Orientale, une région proche de Damas alors tenue par l'armée syrienne libre. L'attaque au gaz sarin, avait coûté la vie d'au moins 1000 personnes.

La Syrie impose des restrictions à l'entrée des Libanais après un accrochage armé à la frontière

Les nouvelles autorités syriennes imposent des restrictions à l'entrée des Libanais par le poste-frontière de Masnaa entre les deux pays, a indiqué à l'AFP un responsable de la Sûreté générale libanaise.

Une source militaire libanaise a précisé à l'AFP que ces mesures avaient été prises à la suite d'un accrochage entre l'armée libanaise et des hommes armés syriens, qui ont été brièvement arrêtés par les autorités libanaises.

11h28

Les chefs de la diplomatie française et allemande plaident pour une transition inclusive

Les chefs de la diplomatie française et allemande insistent sur la nécessité d'une transition pacifique et inclusive en Syrie, lors de la première visite à Damas de responsables des grandes puissances occidentales.


 

11h05

L'ambassade tchèque rouverte pour aider la diplomatie américaine

La République tchèque, qui sert de puissance protectrice aux intérêts américains en Syrie, a rouvert fin décembre son ambassade à Damas, fermée après le renversement de Bachar al-Assad. "Nous avons rétabli les activités de notre ambassade pendant la période de Noël", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Jan Lipavsky à la télévision publique tchèque.

Prague avait fermé et évacué son ambassade à Damas à la suite du coup d'État qui a renversé le président syrien Bachar al-Assad début décembre. "Le chef de la section chargée des affaires américaines est de retour, car nous sommes leur puissance protectrice sur place", a-t-il ajouté.

Jan Lipavsky a déclaré que le chef de la diplomatie américaine, le secrétaire d'État Antony Blinken, l'avait récemment appelé pour "s'assurer que nous allions poursuivre" ce service sur la base d'un accord bilatéral. Il a ajouté que Prague, qui soutient fermement Israël au Moyen-Orient et l'Ukraine face à l'invasion russe, "marche sur des œufs" en ce qui concerne la situation en Syrie. "Les fonctionnaires qui forment le nouveau gouvernement syrien figurent sur différentes listes de sanctions en raison de leur passé", a-t-il souligné. "Mais ils disent ouvertement qu'ils veulent rétablir les liens avec le monde et je pense que nous devrions répondre à l'appel, par exemple, pour faire sortir les Russes de Syrie", a-t-il ajouté.

10h40

les chefs de la diplomatie française et allemande se rendent à la prison de Saydnaya

Les chefs de la diplomatie française et allemande se rendent à la prison de Saydnaya, près de Damas, symbole de la répression de masse du pouvoir de Bachar al-Assad, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Accompagnés par des membres des Casques blancs, des secouristes syriens, ils ont visité les cellules et les geôles souterraines où les conditions de détention étaient inhumaines et où de nombreux détenus sont morts sous la torture.

Selon l'Association des détenus et des disparus de la prison de Saydnaya (ADMSP), plus de 4.000 détenus y ont été libérés le jour de la chute de Damas aux mains des rebelles.

8H53

Le ministre français des Affaires étrangères espère "une Syrie souveraine, stable et apaisée"

Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a exprimé l'espoir de voir "une Syrie souveraine, stable et apaisée", lors de sa première visite à Damas.

"C'est un espoir réel, mais c'est un espoir fragile", a ajouté le ministre, qui se trouvait au siège de l'ambassade de France à Damas, selon des journalistes de l'AFP. 

7h35

Berlin veut aider la Syrie à redevenir "un Etat fonctionnel"

L'Allemagne veut aider la Syrie à redevenir "un foyer sûr pour tous ses habitants" et "un État fonctionnel, avec un contrôle total sur son territoire", a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock peu avant son arrivée vendredi à Damas.

Ce déplacement "sous mandat de l'UE" est "un signal clair adressé aux Syriens : un nouveau départ politique entre l'Europe et la Syrie, entre l'Allemagne et la Syrie est possible", écrit Annalena Barbock dans cette déclaration.

"Malgré tout le scepticisme" qui entoure les islamistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), à la tête de la coalition qui a renversé Bachar al-Assad début décembre, "nous ne devons pas manquer l’occasion de soutenir le peuple syrien à ce carrefour important", ajoute la ministre. "C’est avec cette main tendue, mais aussi avec des attentes claires à l’égard des nouveaux dirigeants, que nous nous rendons aujourd'hui à Damas", a-t-elle encore déclaré.

Elle demande au nouveau pouvoir syrien de faire "une place dans le processus politique" à "tous les Syriens, quel que soit leur groupe ethnique ou religieux", et à ne pas le compromettre par "des délais excessivement longs jusqu'aux élections ou par des mesures visant à islamiser la justice ou le système éducatif". Elle exhorte aussi Damas à éviter "les actes de vengeance contre des groupes entiers de population" et à mettre de côté "l'extrémisme et les groupes radicaux"

 

7h30

Arrivée du chef de la diplomatie française à Damas, son homologue allemande le suit

Jean-Noël Barrot et Annalena Baerbock doivent rencontrer conjointement le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, à la tête d'une coalition dirigée par des islamistes radicaux qui ont chassé du pouvoir le président Bachar al-Assad, le 8 décembre, selon cette source.

"Ensemble, la France et l'Allemagne se tiennent aux côtés du peuple syrien, dans toute sa diversité", a écrit sur le réseau social X le ministre français des Affaires étrangères.

Il a ajouté que les deux pays voulaient "favoriser une transition pacifique et exigeante au service des Syriens et pour la stabilité régionale".

Les ministres prévoient de se rendre à la prison de Saydnaya, près de la capitale syrienne, symbole de la répression de masse du pouvoir de Bachar al-Assad, avant leur rencontre avec le nouveau dirigeant syrien.

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Les faits

Le chef de la diplomatie française est arrivé à Damas où son homologue allemande doit le rejoindre, pour la première visite à ce niveau de responsables des grandes puissances occidentales.