Direct terminé le 30 octobre 2024 à 21h15 TU
Direct démarré le 30 octobre 2024 à 15H15 TU

Le déploiement de soldats nord-coréens pourrait prolonger et élargir la guerre en Ukraine, préviennent les États-Unis

Après des entretiens avec son homologue sud-coréen au Pentagone, Kim Yong-hyun, David Lloyd Austin a qualifié le déploiement de troupes nord-coréennes en Russie d'"escalade dangereuse et déstabilisante". Il a ajouté que "Poutine ne l’emportera pas en Ukraine, même avec davantage d’aide de la Corée du Nord". Les horaires sont indiqués en temps universel.

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Au Pentagone, David Lloyd Austin et son homologue sud-coréen Kim Yong-huyn, ce 30 octobre 2024.

Au Pentagone, David Lloyd Austin et son homologue sud-coréen Kim Yong-huyn, ce 30 octobre 2024.

© AP Photo/Kevin Wolf
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20H42
Soldats nord-coréens sur le front russe

"Mensonges éhontés", assure l'ambassadeur russe à l'ONU

Les accusations notamment des États-Unis de présence de soldats nord-coréens sur le front russe contre l'Ukraine sont des "mensonges éhontés", déclare l'ambassadeur russe à l'ONU devant le Conseil de sécurité.

"Ces déclarations concernant des soldats nord-coréens sur notre front sont des mensonges éhontés et ne sont là que pour détourner l'attention de problèmes vraiment importants qui menacent la paix et la sécurité internationales", a assuré Vassili Nebenzia, accusant notamment Washington et Londres d'atteindre un nouveau sommet en termes de "désinformation".
 

20H30
Corée du Nord

Le déploiement de la Corée du Nord pourrait prolonger et élargir la guerre en Ukraine, préviennent les États-Unis

Après des entretiens avec son homologue sud-coréen au Pentagone, Kim Yong-hyun, Austin a qualifié le déploiement d'"escalade dangereuse et déstabilisante".

"Cela a le potentiel de prolonger ou d'élargir le conflit", a déclaré Austin aux journalistes, aux côtés de Kim. "Cela pourrait encourager les autres à agir, différents types d'actions... Il y a un certain nombre de choses qui pourraient arriver." Si la Corée du Nord aide la guerre de la Russie, les troupes nord-coréennes peuvent s'attendre à être ciblées par les troupes ukrainiennes utilisant des armes fournies par les États-Unis et leurs alliés, et certains mourront probablement sur le champ de bataille, a ajouté Austin.

"S'ils combattent aux côtés des soldats russes, ils sont co-belligérants, et nous avons toutes les raisons de croire que (...) ils seront tués et blessés à cause de cela", a déclaré Austin.

"Poutine ne l’emportera pas en Ukraine, même avec l'aide de la Corée du Nord, a ajouté le ministre de la Défense américain, mais ces développements profondément préoccupants ne font que souligner l’importance de notre alliance avec la Corée du Sud et d’autres alliés et partenaires engagés en faveur d’une sécurité et d’une prospérité partagées."
 

19H06
Corée du Nord

Les États-Unis et la Corée du Sud appellent Pyongyang à retirer ses troupes de Russie

"Je leur demande de retirer leurs troupes de Russie", a déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, faisant écho à l'appel de son homologue sud-coréen Kim Yong-hyun lors d'une conférence de presse commune au Pentagone.

Au Pentagone, David Lloyd Austin et son homologue sud-coréen Kim Yong-huyn, ce 30 octobre 2024.

Au Pentagone, David Lloyd Austin et son homologue sud-coréen Kim Yong-huyn, ce 30 octobre 2024.

© AP Photo/Kevin Wolf

Les États-Unis "continueront à travailler avec leurs alliés et partenaires pour décourager la Russie d'employer ces troupes au combat", a poursuivi Austin, tout en soulignant qu'il y avait de "fortes chances" que cela soit le cas. Si les troupes nord-coréennes "combattent aux côtés des soldats russes dans ce conflit et attaquent les soldats ukrainiens, ces derniers ont le droit de se défendre", a-t-il dit. Ils seraient "des cobelligérants, et vous avez toutes les raisons de croire qu'ils seront tués et blessés à la suite de la bataille". Il a encore relevé que les soldats nord-coréens se voyaient distribuer des "uniformes et équipements russes".

Selon Washington et Séoul, quelque 10.000 soldats nord-coréens se trouvent en Russie, sans que leur mission soit clairement identifiée. Mais le Pentagone a indiqué mardi avoir décelé un "petit nombre" de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk, frontalière avec l'Ukraine. 

Selon les experts, en échange de ces forces, la Corée du Nord cherche probablement à acquérir des technologies militaires, allant de satellites de surveillance aux sous-marins, ainsi que d'éventuelles garanties de sécurité de la part de Moscou. Ce qui fait aussi craindre "une escalade dans la péninsule coréenne", a affirmé le ministre sud-coréen.

17H40
missiles de longue portée

Zelensky laisse entendre devant des journalistes que Kiev devrait recevoir des missiles Tomahawk

Le président Volodymyr Zelensky a fortement suggéré dans une vidéo publiée ce mercredi que Kiev avait demandé des missiles américains Tomahawk à longue portée, tout en déplorant que ces informations "confidentielles" aient fuité. Le président ukrainien répondait aux questions de journalistes de la presse de pays nordiques.

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Volodomyr Zelensky lors d'un point presse pour des journalistes nordiques, à Kiev, ce 30 octobre. 

Les missiles Tomahawk ont ​​une portée de 2 500 km (1 550 miles), bien supérieure à celle de tous les missiles dont l'Ukraine dispose actuellement dans son arsenal. Une telle livraison d’armes serait presque certainement considérée par la Russie comme une escalade de sa guerre en Ukraine.

Zelensky s'est rendu aux États-Unis le mois dernier pour présenter un "plan de victoire" au président Joe Biden, qui, selon lui, pourrait contribuer à faire pression sur Moscou pour qu'il négocie de bonne foi la fin de la guerre. Certains détails du plan sont restés confidentiels, ce à quoi Zelensky a fait allusion dans des remarques en anglais adressées aux journalistes nordiques.

"Quand de nombreux pays ont commencé à soutenir le plan de victoire, vous avez vu ce qui se passe maintenant dans les médias – ils ont dit que l'Ukraine voulait beaucoup de missiles, comme les Tomahawks, etc. Mais il s'agissait d'informations confidentielles – entre l'Ukraine et la Maison Blanche. Comment comprendre ces messages ?" et il a ajouté : "Cela signifie donc qu'entre partenaires – il n'y a aucune chose confidentielle."

L’Ukraine n’a reçu que 10 % de l’aide militaire américaine approuvée par le Congrès plus tôt cette année, a déclaré le président Zelensky.

Zelensky a ajouté que la lenteur des livraisons d’armes n’était pas une question de financement. "C'est toujours une question de bureaucratie ou de logistique, d'idées ou de scepticisme... Ceci, nous vous le donnerons, cela ne le sera pas", a-t-il déclaré.

Le président ukrainien a déclaré que l'Occident devrait admettre que la Russie a "gagné" en Géorgie et qu'elle est sur le point de faire de même en Moldavie, à moins que la rhétorique occidentale contre le franchissement des lignes rouges fixées par Moscou ne soit abandonnée. Il a suggéré que la Russie était "sur la bonne voie" pour mettre en œuvre en Moldavie un scénario similaire à celui de la Georgie.

15H55
élections contestées

La présidente géorgienne, qui a dénoncé des fraudes électorales, refuse une convocation du parquet

La présidente géorgienne pro-occidentale, Salomé Zourabichvili, annonce n'avoir "aucune intention" de se rendre au bureau du procureur, qui l'avait convoquée pour qu'elle détaille ses accusations de fraudes à l'encontre du parti au pouvoir, vainqueur déclaré des législatives du week-end dernier.
"Je n'ai aucune intention de me rendre au bureau du procureur", a-t-elle déclaré, appelant le parquet à faire son travail d'enquête et qualifiant la convocation de "règlement de compte politique".
 

15H47
adhésion à l'Europe

La Commission souhaite franchir une nouvelle étape en 2025 pour l'adhesion de l'Ukraine

Dans le contexte de la guerre en Ukraine, Bruxelles a officiellement lancé le 25 juin des négociations censées permettre à ces deux pays de devenir un jour membres de l'UE. Les négociateurs passent d'abord en revue les législations de l'Ukraine et de la Moldavie pour vérifier si elles sont compatibles avec celle de l'UE. Cette étape préparatoire, le "screening" en jargon bruxellois, se déroule "sans problème", a estimé la Commission.

Bruxelles voudrait ensuite rentrer dans le dur des pourparlers "dès que possible" en 2025, en ouvrant les 35 chapitres de négociations, allant de l'État de droit à la protection de l'environnement.
Le processus d'adhésion s'annonce long et ardu. Une éventuelle entrée dans l'UE de l'Ukraine, pays de plus de 40 millions d'habitants et puissance agricole, pose de nombreuses difficultés, à commencer par celle des aides financières dont elle devrait bénéficier. L'exécutif européen attend notamment de Kiev des mesures pour lutter contre la corruption et l'emprise des oligarques.

"Nous soutiendrons l'Ukraine" sur "deux fronts", a assuré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell : la guerre face à la Russie et les "réformes" à mener pour devenir membre de l'Union européenne. Devant la presse à Bruxelles, le responsable européen a aussi insisté sur la situation en Géorgie, candidate à une entrée dans l'Union également.

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L'UE a gelé au printemps le processus d'adhésion géorgien en raison d'une loi controversée sur "l'influence étrangère", inspirée d'une législation russe et accusée de museler la société civile.
Et la Commission européenne réclame une enquête sur le déroulement des législatives de samedi, remportées par le parti au pouvoir mais jugées "volées" par l'opposition pro-européenne.

Voir Géorgie : la mobilisation continue

"S'il y a une volonté politique de la part des dirigeants géorgiens, nous proposons une voie claire pour un réengagement sur la voie de l'Union européenne", a déclaré Borrell, tout en réclamant de nouveau l'abrogation de la loi sur l'influence étrangère. "Vous ne pouvez tout simplement pas maintenir des liens avec la Russie" et "espérer que votre pays fasse partie de l'Union européenne", a aussi martelé le diplomate.

L'Espagnol a également suggéré à la Serbie, candidate à l'UE elle aussi, de s'aligner "tôt ou tard" sur les positions diplomatiques européennes, sinon l'adhésion sera "compromise".

Le commissaire européen à l'Elargissement, le Hongrois Olivér Várhelyi, a fait le point sur d'autres candidats à l'adhésion, saluant notamment les progrès du Monténégro sur le chemin d'une conclusion des négociations d'adhésion.
 

15H45
sanctions économiques

Salve de sanctions américaines contre la "machine de guerre" russe

"S'appuyant sur les mesures sans précédent que nous avons déjà imposées en coordination avec nos alliés et partenaires, les États-Unis imposent aujourd'hui des sanctions à près de 400 entités et individus qui ont permis à la Russie de mener une guerre illégale contre l'Ukraine", a déclaré le secrétaire d'État, Antony Blinken, dans un communiqué.

Séparément, le département du Trésor américain a annoncé des sanctions contre 275 personnes et entités dans des pays tels que l'Inde, la Chine, la Suisse et la Turquie, dans le but de "perturber les réseaux mondiaux de contournement" des sanctions déjà imposées contre la Russie. "Nous sommes déterminés à réduire et à dégrader la capacité de la Russie à équiper sa machine de guerre, et à stopper ceux qui cherchent à soutenir ces efforts en contournant ou en évitant nos sanctions et nos contrôles à l'exportation", a affirmé le secrétaire adjoint au Trésor, Wally Adeyemo, cité dans un communiqué.

Parallèlement, le département du Commerce a annoncé des restrictions commerciales à l'encontre de 40 entités étrangères en raison de "leur soutien à la guerre illégale du Kremlin en Ukraine", et renforcé les restrictions existantes à l'encontre de 49 autres entités étrangères issues de pays tels que la Chine, la Grande-Bretagne et les Émirats arabes unis "afin de s'attaquer à leurs achats de produits microélectroniques de marque américaine et d'autres articles pour le compte de la Russie".

15H20
histoire

Le dernier musée d'Europe consacré à Lénine ferme ses portes à Helsinki

Fondé en 1946, le Musée Lénine de Tampere est le dernier des musées consacrés à l'ancien dirigeant soviétique créés en Europe au XXe siècle. Le bâtiment avait abrité en 1905 la première rencontre entre Lénine, alors en exil, et Staline à l'occasion de la première conférence bolchévique dans cette ville méridionale de la Finlande.

Capture d'écran du site du musée Lenine de Tampere, en Finlance.

Capture d'écran du site du musée Lenine de Tampere, en Finlance.

Le nom du musée "ne reflète pas l'histoire que nous souhaitons transmettre", a dit à l'AFP Kalle Kallio, son directeur. "Certains pensent qu'il s'agit d'une sorte de temple maléfique à cause de son nom", a-t-il concédé. Le musée, financé publiquement, avait choisi dès 2016 de mettre l'accent sur l'histoire soviétique plutôt que sur la vie du révolutionnaire communiste, et n'a aucun lien avec le Kremlin. Malgré cela, son nom était "devenu un fardeau", surtout après l'invasion russe de l'Ukraine en 2022.
"Nous avons beaucoup de visiteurs, mais pas en provenance des écoles, par exemple, car les enseignants ne veulent pas demander aux parents s'ils peuvent emmener leurs enfants ici", a expliqué M. Kallio.

Selon lui, la décision de rebaptiser le musée Lénine a suscité des malentendus, jusqu'à alimenter les théories du complot en Russie voisine avec laquelle la Finlande partage une frontière longue de 1.340 kilomètres. "En Russie, la nouvelle s'est répandue comme quoi il s'agissait d'un nouvel acte inamical de la part de la Finlande après son adhésion à l'Otan, et que cette décision avait en fait été prise à Washington", a relaté le directeur du musée.

L'établissement fermera le 3 novembre et rouvrira en février 2025 sous un nouveau nom - "Nootti" (La note, instrument de correspondance diplomatique). Il se focalisera sur l'évolution des relations entre la Finlande et la Russie au cours des XX et XXIe siècles.

Entre-temps, le musée a enregistré un nombre record de visites: les gens se ruent pour y jeter un dernier coup d'oeil avant la fermeture, observe Kalle Kallio.

15H02
vidéo TikTok

Une mère poursuivie en Crimée pour la vidéo de sa fille qui "discrédite" l'armée russe

Une mère est l'objet de poursuites administratives en Crimée, après que sa fille de 10 ans a publié en ligne une vidéo qui "discrédite" l'armée russe, ont annoncé mercredi les autorités de la péninsule ukrainienne annexée par la Russie.

La femme de 38 ans a été accusée de "négliger" ses obligations parentales et risque une amende de 500 roubles (près de 5 euros), après la découverte par la police locale d'une vidéo sur le compte TikTok de sa fille "dont le contenu vise à discréditer les forces armées de la Fédération de Russie et profaner le drapeau" russe, a indiqué le ministère de l'Intérieur de la Crimée sur Telegram.

Plusieurs médias russes ont publié la vidéo en question sur Telegram: la fillette, élève d'une école de la ville de Saki (ouest de la Crimée), filme son propre visage entre deux drapeaux, ukrainien et russe. Le drapeau russe y est accompagné d'un emoji en colère, quand l'ukrainien est accompagné d'un coeur et d'émojis blessés et malades. "Prenant en compte l'âge de l'écolière, c'est sa mère qui sera poursuivie administrativement", a expliqué le ministère.

14H39
répression politique

Pas de répression en Russie mais des "mesures sanitaires", dit un conseiller du Kremlin

Il n'y pas de répression politique en Russie mais "des mesures sanitaires" visant ceux qui se sont rangés "du côté de l'ennemi", déclare le conseiller du Kremlin pour les droits de l'Homme, Valéri Fadeïev.
"Un minimum de restrictions contre ceux qui sont en réalité du côté de l'ennemi, ce n'est pas de la répression, mais des mesures sanitaires de base", a affirmé le responsable, cité par l'agence russe Interfax. "Actuellement, nous sommes effectivement devant une situation difficile et dure, nous sommes en guerre contre l'Occident", a ajouté cet ancien journaliste.

Un homme devant le portrait d'un membre de sa famille, victime de répression politique, sur un arbre du cimetière de Levachovo où 45.000 exécutés ont été enterrées de 1937 à 1953, près de Saint-Petersbourg, le 30 octobre 2024.

Un homme devant le portrait d'un membre de sa famille, victime de répression politique, sur un arbre du cimetière de Levachovo où 45.000 exécutés ont été enterrées de 1937 à 1953, près de Saint-Petersbourg, le 30 octobre 2024. 

© AP Photo/Dmitri Lovetsky

Depuis que le président Vladimir Poutine a déclenché l'assaut en Ukraine en février 2022, la Russie a lancé une campagne de répression des voix dissidentes ainsi que de l'opposition politique, et a multiplié les arrestations pour espionnage, trahison, sabotage, extrémisme ou pour de simples critiques de l'armée russe.

En janvier, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait estimé que l'offensive en Ukraine avait permis de "purger" la Russie de personnes "ne ressentant pas d'appartenance à l'Histoire et la culture" du pays. Et dès mars 2022, au tout début du conflit, Vladimir Poutine avait salué une "auto-purification réelle et nécessaire de la société" qui aurait pour effet de "renforcer notre pays".
La quasi totalité des opposants sont en prison, ou en exil à l'étranger, du fait d'une répression tous azimuts en Russie. Certains, comme Alexeï Navalny au début de l'année, sont morts.

Une femme touche le nom d'un de ses parents gravé sur le mémorial du Jardin de la mémoire sur le site de Noutovo, en dehors de Moscou, où 20.000 prisonniers ont été exécutés en 1937-1938.

Une femme touche le nom d'un de ses parents gravé sur le mémorial du Jardin de la mémoire sur le site de Noutovo, en dehors de Moscou, où 20.000 prisonniers ont été exécutés en 1937-1938. Le 30 octobre est la journée du souvenir des victimes de la répression politique.

AP Photo/Pavel Bednyakov


Interrogé pour savoir si le Conseil pour les droits de l'Homme, qu'il dirige, plaiderait pour des amnisties comme il a pu le faire par le passé, Valéri Fadeïev a répondu : "Ce n'est pas à l'ordre du jour".
Début septembre, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait lui estimé que "la censure est justifiée" compte tenu de "l'état de guerre dans lequel nous nous trouvons".

Lors de la messe pour la journée du souvenir des victimes de la répression politique à la Cathédrale du Christ Sauveur de Moscou, ce 30 octobre.

Lors de la messe pour la journée du souvenir des victimes de la répression politique à la Cathédrale du Christ Sauveur de Moscou, ce 30 octobre.

© AP Photo/Alexander Zemlianichenko
13H20
Géorgie

Zelensky ironise sur la victoire de la Russie aux législatives géorgiennes

"Nous devons reconnaître qu'en Géorgie, aujourd'hui, la Russie a gagné", a déploré Volodomyr Zelensky, dont l'entretien réalisé mardi au cours d'un déplacement en Islande a été publié ce mercredi sur le site internet de la présidence ukrainienne. La Russie "a d'abord pris une partie de la Géorgie (pendant une courte guerre en 2008, ndlr). "Ensuite, elle a changé sa politique, changé son gouvernement et, maintenant, mis un gouvernement prorusse", a-t-il dénoncé, évoquant au début de cette phrase le sort de deux régions séparatistes géorgiennes dont le Kremlin a reconnu l'indépendance : l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud. La Russie y maintient depuis plus de 15 ans des bases militaires et les aide massivement financièrement. "La Russie a gagné en Géorgie pour le moment. Elle lui a enlevé sa liberté", a insisté le président devant des journalistes.

Ces accusations d'ingérence dans la vie politique géorgienne suivent celles qu'a portées mardi Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence ukrainienne, selon lequel le Kremlin a oeuvré à "saboter les élections" en "Ukraine et en Géorgie". "Quiconque a vu la mise en oeuvre de la stratégie russe d'ingérence électorale dans un pays la reconnaîtra rapidement dans un autre", avait-il taclé sur son compte X.

12H30
espionnage

Un rapport appelle à mieux coordonner le contre-espionnage au sein de l'UE

Face à l'augmentation des attaques "hybrides", l'ancien président finlandais Sauli Niinistö appelle à mettre en place un service de coopération en matière de renseignement au sein de l'Union européenne, dans un rapport remis à la Commission ce mercredi.
Dans ce document dédié au renforcement de la défense européenne, Sauli Niinistö insiste sur "l'augmentation significative (...) d'activités malveillantes sur le territoire de l'UE", des "activités hybrides" de plus en plus "agressives", en particulier de la Russie.

Pour faire face, il réclame de "renforcer progressivement les structures de renseignement de l'UE", jusqu'à mettre en place un "service à part entière" de coopération en la matière. Entre États membres, "nous devons nous faire confiance entre nous", a-t-il souligné devant la presse à Bruxelles.
En guise de première étape, son rapport suggère de renforcer la structure européenne actuelle d'analyse de renseignement, le SIAC, avec davantage de personnel et des compétences supplémentaires.

La proposition d'un "service à part entière" de "coopération" serait mise sur la table des discussions dans un second temps, en lien avec les États membres sur ce sujet régalien toujours sensible.
Sauli Niinistö voudrait que se développe une véritable "culture du contre-espionnage" au sein de l'Union européenne. Il conseille aussi de "limiter si nécessaire" la circulation du personnel diplomatique ou de citoyens d'un pays représentant une menace en matière de sabotage ou d'espionnage.

"La guerre de Poutine en Ukraine constitue la plus grande menace pour notre sécurité" actuellement, a souligné von der Leyen ce mercredi. "Les dépenses de défense de la Russie sont en train de dépasser les montants collectifs de tous les États membres européens réunis. Nous devons donc intensifier nos efforts", a-t-elle plaidé.

11H20
Diplomatie chinoise

Discussions Pékin-Moscou en pleine polémique autour des soldats nord-coréens

Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, a discuté aujourd'hui à Pékin de la guerre en Ukraine avec un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Andreï Roudenko, en pleine polémique sur les liens militaires Moscou-Pyongyang.

Wang Yi lors d'une réunion avec le secrétaire d'État américain à New York, le 27 septembre 2024.

Wang Yi lors d'une réunion avec le secrétaire d'État américain à New York, le 27 septembre 2024.

© AP Photo/Heather Khalifa, Pool


Cette rencontre s'est déroulée au moment où l'Occident dénonce l'envoi supposé de milliers de soldats nord-coréens en Russie, y voyant une escalade dangereuse du conflit.
La Chine est une proche partenaire de la Russie et de la Corée du Nord.

Le développement des relations sino-russes "répond à une inévitable logique historique", a indiqué mercredi Wang Yi à Andreï Roudenko, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères. "Elles ne sont pas affectées par les soubresauts de la situation internationale, ne ciblent aucune tierce partie et ne subissent l'influence d'aucune tierce partie", a-t-il souligné, notant que les deux hommes avaient "échangé leurs points de vue sur la crise en Ukraine".
Le communiqué ne précise pas s'ils ont évoqué le dossier des soldats nord-coréens.

Les tensions autour de la guerre en Ukraine se sont intensifiées ces dernières semaines. Les Etats-Unis et la Corée du Sud affirment que des troupes venues de Corée du Nord ont été envoyées en Russie.
Selon le ministère américain de la Défense, quelque 10.000 soldats nord-coréens se trouvent en Russie. Pyongyang comme Moscou ont démenti un tel déploiement.

Dans ce contexte, la diplomatie russe a annoncé mercredi la venue à Moscou de la ministre nord-coréenne des Affaires étrangères, Choe Son Hui, pour des discussions "stratégiques" avec son homologue Sergueï Lavrov.

Les Etats-Unis avaient indiqué lundi être en contact avec les autorités chinoises sur le déploiement supposé de ces soldats nord-coréens. Interrogé sur ces discussions Pékin-Washington durant un point presse régulier mercredi, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères s'est refusé à tout commentaire.

Sur le conflit russo-ukrainien, la Chine appelle régulièrement à des pourparlers de paix et au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays, sous-entendu Ukraine comprise.
Mais elle n'a jamais condamné la Russie pour son invasion, entamée en février 2022. Les relations économiques, diplomatiques et militaires Pékin-Moscou se sont même renforcées depuis cette date.
 

10H03
allié

La cheffe de la diplomatie nord-coréenne à Moscou pour des discussions "stratégiques"

La diplomatie russe annonncei la venue à Moscou de la ministre nord-coréenne des Affaires étrangères, Choe Son Hui, pour des discussions "stratégiques" avec son homologue russe, au moment où l'Occident dénonce l'envoi de soldats nord-coréens près de l'Ukraine.
La ministre "arrive à Moscou en visite officielle pour des discussions stratégiques" avec Sergueï Lavrov, a annoncé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, lors d'un point presse, ajoutant que "les détails, les dates" seront annoncés ultérieurement. Les médias russe d'Etat avaient précédemment annoncé qu'elle était arrivée en Russie mardi et serait mercredi dans la capitale russe.
 

09H23
avancée russe dans la région de Kharkiv

La Russie revendique la prise du village de Krougliakivka, dans le nord-est

L'armée russe, qui multiplie les avancées en Ukraine en octobre, revendique la prise d'une localité supplémentaire, Krougliakivka, dans la région de Kharkiv, frontalière de la Russie dans le nord-est de l'Ukraine. "Les unités du groupement militaire "Ouest" ont libéré la localité de Krougliakivka", a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
 

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avec agences