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Israël dévoile une vidéo de Sinouar se réfugiant dans un tunnel de Gaza peu avant l'attaque du 7 octobre

"Vous pouvez voir comment Sinouar et sa famille s'échappent dans un complexe souterrain situé sous sa maison le soir du 6 octobre, quelques heures seulement avant le terrible massacre", a affirmé lors d'un point-presse le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari.

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Un soldat israélien sortant d'un tunnel creusé par le Hamas dans le nord de la bande de Gaza, 15 décembre 2023.

Un soldat israélien sortant d'un tunnel creusé par le Hamas dans le nord de la bande de Gaza, 15 décembre 2023.

© AP Photo/Ariel Schalit, File
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20H19
Gaza

Les Palestiniens endurent des "horreurs indicibles" dans le nord de Gaza dénonce l'ONU

Les Palestiniens vivent des "horreurs indescriptibles" dans le nord de la bande de Gaza, a dénoncé samedi la cheffe intérimaire de l'ONU pour l'aide humanitaire, Joyce Msuya.
"Des nouvelles épouvantables en provenance du nord de Gaza, où les Palestiniens continuent de subir des horreurs indescriptibles sous le siège des forces israéliennes", a déclaré sur le réseau social X Mme Msuya. "Ces atrocités doivent cesser", a-t-elle exhorté.

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Israël mène une offensive militaire aérienne et terrestre dans le nord de Gaza depuis le 6 octobre, pour empêcher les militants du Hamas de s'y regrouper. Le siège de cette zone dévastée a fait fuir des dizaines de milliers de personnes et plus de 400 personnes ont été tuées en deux semaines, selon les secours locaux.

"À Jabaliya, les gens sont coincés sous les décombres et les premiers secours ne peuvent pas les atteindre", ajoute la cheffe de l'aide humanitaire "Des dizaines de milliers de Palestiniens sont déplacés de force. Les biens de première nécessité s'épuisent. Les hôpitaux, submergés de patients, ont été touchés", décrit-elle. 

Elle rappelle que le droit international humanitaire prévoit que les civils, blessés ou malades, ainsi que le personnel de santé et leurs installations soient protégés. 

Le droit humanitaire international doit être respecté. Joyce Msuya, Acting UN Humanitarian Chief
 

20H03
drone contre la résidence de Netanyahu

L'Iran affirme que le Hezbollah est derrière l'attaque de drone qui a visé la résidence de Netanyahu

L'Iran affirme que le mouvement libanais Hezbollah, soutenu financièrement et militairement par Téhéran, est à l'origine de l'attaque de drone qui a visé en Israël la résidence privée du Premier ministre Benjamin Netanyahu. "Cette action a été menée par le Hezbollah libanais", a indiqué dans un court communiqué la mission iranienne à l'ONU, citée par l'agence de presse officielle Irna.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé le Hezbollah libanais d'avoir tenté de l'assassiner. Il a menacé de faire payer un "prix élevé" à l'Iran et ses alliés. "Le Hezbollah, allié de l'Iran qui a tenté de m'assassiner, moi et ma femme, a fait une grave erreur", a-t-il dit dans un communiqué. "Je dis aux Iraniens et à leurs partenaires de l'axe du Mal : quiconque essaie de faire du mal aux citoyens d'Israël paiera un prix élevé."


 

19H03
Mort de Sinouar

Israël montre une vidéo de Sinouar dans un tunnel de Gaza peu avant l'attaque du 7 octobre

L'armée israélienne a diffusé une vidéo montrant le chef du Hamas, Yahya Sinouar, dans un tunnel de la bande de Gaza quelques heures avant l'attaque menée par le mouvement islamiste palestinien contre le sud d'Israël le 7 octobre 2023. Ces images montrent Sinouar, sa femme et deux garçons, marcher dans ce tunnel où le dirigeant semble stocker des provisions avant l'attaque sans précédent en territoire israélien.

 "Vous pouvez voir comment Sinouar et sa famille s'échappent dans un complexe souterrain situé sous sa maison le soir du 6 octobre, quelques heures seulement avant le terrible massacre", affirme lors d'un point-presse le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari. "Ils restent seuls pendant des heures. Sinouar et son fils montent et redescendent avec de la nourriture, de l'eau, des oreillers, un écran TV plasma, des matelas et d'autres choses pour un long séjour", a-t-il ajouté.

L'armée a également diffusé une vidéo montrant un char israélien tirant sur un bâtiment dans lequel, selon l'amiral Hagari, s'était réfugié le dirigeant du mouvement islamiste.

Yahya Sinouar n'avait pas été vu en public depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque du 7 octobre. Traqué par l'armée israélienne, il avait été nommé chef politique du Hamas après la mort d'Ismaïl Haniyeh, tué le 31 juillet à Téhéran, un assassinat attribué à Israël.

17H27
Pris au piège

Inquiets pour l'aéroport, des Libanais fuient par bateau

Avec des frappes israéliennes très proches de l'aéroport de Beyrouth, des centaines de Libanais préfèrent fuir la guerre entre le Hezbollah et Israël par bateau depuis la ville septentrionale de Tripoli, épargnée jusqu'ici par les bombes.

Un ferry turc parti de la ville libanaise de Tripoli en direction de Mersin, dans la sud de la Turquie, le 6 octobre 2024.

Un ferry turc parti de la ville libanaise de Tripoli en direction de Mersin, dans la sud de la Turquie, le 6 octobre 2024.

© AP Photo/Murat Pancar

En septembre, l'armée israélienne a prévenu qu'elle ne laisserait pas l'Iran envoyer des armes à son allié libanais par l'aéroport de Beyrouth, faisant planer la menace d'un bombardement sur le seul terminal aérien du pays.

Depuis, la demande pour les bateaux en partance vers la Turquie a explosé. Le capitaine Salem Jleilati rapporte qu'ils transportent désormais 900 passagers par semaine, contre 150 avant l'intensification des raids israéliens.

Hassan Alik, 31 ans, s'apprête à embarquer samedi pour 13 heures de navigation.
"Je pars d'ici parce que j'ai trop peur d'aller à l'aéroport", dit à l'AFP ce Libanais qui a fui la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah voisin de l'aéroport et bombardé quasi-quotidiennement par Israël. Et même "si j'achète un billet d'avion, l'aéroport peut être bombardé", poursuit-il. En 2006, lors de la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah, l'aéroport avait rapidement été mis hors service par des frappes. Et depuis que les échanges de tirs transfrontaliers entre Israël et la formation pro-iranienne lancés en octobre 2023 ont tourné à la guerre ouverte fin septembre dernier, seule la compagnie aérienne nationale, Middle East Airlines (MEA), atterri et décolle encore de Beyrouth.

Les énormes navires du port de Tripoli ne chargeaient avant que des marchandises. Mais depuis un an, ils ont commencé à transporter des passagers pour environ 350 dollars (320 euros), rapporte le capitaine Jleilati.

Des familles en provenance de Tripoli au Liban débarquent à Mersin, Turquie, le 6 octobre 2024.

Des familles en provenance de Tripoli au Liban débarquent à Mersin, Turquie, le 6 octobre 2024.

© AP Photo/Murat Pancar

Mouammar Malas, 52 ans, qui habite le nord du Liban préfère "prendre le bateau parce que c'est trop compliqué d'arriver jusqu'à l'aéroport" avec des bombardements qui ont visé le nord, dans des zones pourtant éloignées des bastions du Hezbollah. Mohammed Hawar, 22 ans, a, lui, essayé de rester au Liban. Il a d'abord quitté sa ville de Nabatiyeh, dans le sud du pays, où de récentes frappes ont tué 25 personnes, dont le maire et plusieurs de ses conseilleurs, puis le sud de Beyrouth.
Aujourd'hui, il estime que "le mieux à faire maintenant, c'est de fuir le Liban".

Pour Israa Soueidane, Palestinienne du camp de réfugiés de Beddaoui, dans le nord du Liban, les bateaux sont aussi "l'option la plus sûre actuellement".

Depuis le 23 septembre, au moins 1.454 personnes ont été tuées au Liban, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Plus d'un million de personnes ont en outre été forcées de fuir leurs maisons.

17H16
frappes contre Netanyahu

Netanyahu condamne "les alliés de l'Iran" qui ont "tenté" de l'assassiner après une frappe de drone

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a accusé "les alliés de l'Iran" d'avoir "tenté" de l'assassiner avec sa femme, après qu'un drone a visé ce samedi sa résidence privée à Césarée, dans le centre du pays, assurant qu'ils "paieront un prix élevé".

La police israélienne ferme l'accès à une route près de l'endroit où un drone a visé le domicile du Premier ministre israélien Netanyahu à Césarée, ce 19 octobre 2024.

La police israélienne ferme l'accès à une route près de l'endroit où un drone a visé le domicile du Premier ministre israélien Netanyahu à Césarée, ce 19 octobre 2024.

© AP Photo/Ariel Schalit

"Les alliés de l'Iran qui ont tenté de m'assassiner, moi et ma femme, aujourd'hui (samedi) ont fait une regrettable erreur", a réagi Netanyahu dans un communiqué. "Je dis aux Iraniens et à leurs partenaires de l'axe du Mal : quiconque fait du mal aux citoyens de l'État d'Israël paiera un prix élevé pour ça", a-t-il ajouté.

16H37
Frappes sur Beyrouth

Israël dit avoir frappé des caches d'armes et un centre du renseignement du Hezbollah en banlieue sud de Beyrouth

L'armée israélienne affirme avoir mené des frappes aériennes sur des caches d'armes et un centre du renseignement du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste libanais.

"L'aviation a mené des frappes contre plusieurs sites de stockage d'armes du Hezbollah et sur un centre de commandement du quartier général du renseignement du Hezbollah" dans la banlieue sud de la capitale libanaise, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
 

16H20
diplomatie

Le G7 appelle l'Iran à cesser de soutenir le Hamas, le Hezbollah et les Houthis

Les ministres de la Défense du G7 ont appelé samedi l'Iran à cesser de soutenir le Hamas palestinien mais également ses alliés du Hezbollah au Liban et les Houthis au Yémen engagés dans des fronts séparés contre Israël.

Capture d'écran vidéo. Les ministres de la Défense du G7 posent pour la traditionnelle photo de famille à Naples, ce 19 octobre 2024.

Capture d'écran vidéo. Les ministres de la Défense du G7 posent pour la traditionnelle photo de famille à Naples, ce 19 octobre 2024.

Le G7 "appelle l'Iran à s'abstenir de fournir un soutien au Hamas, au Hezbollah, aux Houthis et autres acteurs non-étatiques, ainsi que de prendre toute mesure supplémentaire susceptible de déstabiliser la région et de déclencher un processus d'escalade incontrôlé", ont indiqué les ministres dans une déclaration conjointe à l'issue de leur sommet samedi à Naples en Italie.
 

15H53
Liban

Le G7 "préoccupé" par "les menaces" visant la Finul

Les ministres de la Défense du G7 se sont dits "préoccupés" samedi par "les menaces" visant la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban (Finul) qui accuse Israël de viser délibérément ses positions depuis l'escalade des violences avec le mouvement islamiste libanais le mois dernier.

Les pays du G7 sont "préoccupés par les récents développements au Liban et le risque d'escalade supplémentaire. Nous exprimons notre préoccupation à l'égard de toutes les menaces contre la sécurité de la Finul. Le protection des soldats de la paix incombe à toutes les parties dans un conflit", ont indiqué dans une déclaration conjointe les ministres du groupe des Sept (États-Unis, France, Allemagne, Italie, Canada, États-Unis, Japon) réunis à Naples, en Italie.

15H09
Sénégal

Manifestation à Dakar contre l'offensive israélienne au Liban

Des manifestants ont dénoncé à Dakar l'offensive israélienne au Liban, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Israël criminel !" ou "Free Lebanon !" (Libérez le Liban), ont scandé une centaine de manifestants lors de la marche sur environ 1,5 km, à l'initiative de la communauté libanaise au Sénégal, près du centre-ville de Dakar. Les protestataires portaient aussi des pancartes dénonçant l'offensive israélienne à Gaza.
"Nous ne pouvons rester insensibles à la douleur de ceux qui chaque jour voient leur pays se déchirer. Il est temps que la violence cesse. Nous marchons pour dénoncer l'injustice", a déclaré à l'AFP un porte-parole des manifestants, Zaher Zeidna. "La guerre au Liban et à Gaza est une tragédie sans nom, c'est un génocide", a-t-il ajouté.
 

14H54
frappes sur un hôpital

Un responsable de la Santé de Gaza accuse Israël d'avoir frappé un hôpital

Un responsable médical dans la bande de Gaza accuse l'armée israélienne d'avoir encerclé et bombardé l'hôpital indonésien à Beit Lahia, dans le nord du territoire, blessant plus de 40 personnes, selon le ministère de la Santé. "Les chars israéliens ont complètement encerclé l'hôpital, coupé l'électricité et tiré des obus en visant les deuxième et troisième étages", affirme le directeur de l'établissement, Marouane Sultan. "Cela pose des risques graves pour le personnel médical et les patients", a-t-il souligné.

Dans un communiqué, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a indiqué que les frappes avaient visé les étages supérieurs de l'hôpital et que "plus de 40 patients" avaient été blessés ainsi que du personnel médical.

Contactée par l'AFP, l'armée a affirmé dans un communiqué que les troupes opérant dans la zone ont été "informées de l'importance de limiter les dommages sur les infrastructures civiles et médicales".
L'armée "souligne que l'hôpital continue à opérer sans perturbation et à sa pleine capacité", assurant qu'il n'avait pas été "la cible de tirs intentionnels".

L'armée israélienne a lancé le 6 octobre une nouvelle offensive sur la ville de Jabalia, situé à proximité de l'hôpital indonésien, indiquant viser des combattants du Hamas en train selon elle d'y reconstituer leurs forces. Elle accuse ces combattants d'"opérer systématiquement en se mêlant à la population civile".

14H37
frappes sur le Liban

Frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth après des appels à évacuer

L'aviation israélienne a mené samedi des frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après avoir appelé à l'évacuation des habitants de ce bastion du mouvement islamiste Hezbollah, pour la première fois depuis trois jours. 

Des images de l'AFPTV montrent des nuages de fumée grise et noire s'élevant au-dessus des quartiers visés. L'agence nationale d'information (ANI, officielle) a indiqué que deux "frappes ennemies" avaient visé un immeuble du quartier de Haret Hreik. L'armée israélienne avait appelé les habitants de ce quartier à évacuer la zone.

"Avertissement urgent aux résidents de la banlieue sud, spécialement ceux (...) du quartier de Haret Hreik: vous habitez près d'installations et d'intérêts appartenant au Hezbollah", contre qui l'armée israélienne "mènera des opérations dans un avenir proche", a indiqué sur X Avichay Adraee, porte-parole de l'armée pour le public arabophone.

Des appels à évacuer similaires ont été émis pour deux autres quartiers, Choueifat, qui a été visé par une frappe, et Bourj al-Barajneh. Ces frappes interviennent alors qu'une pluie de projectiles venus du Liban s'est abattue dans la matinée sur le nord d'Israël et qu'un drone a été lancé vers la résidence privée du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Au moins 1.418 personnes ont été tuées au Liban depuis le début des bombardements israéliens massifs contre le Hezbollah le 23 septembre, d'après un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.
L'ONU a recensé environ 700.000 déplacés, dont une grande partie des habitants de la banlieue sud.

14H23
bilan humain

Plus de 400 morts en deux semaines dans le nord de Gaza, selon les secours

Plus de 400 personnes, selon les secours, ont été tuées en deux semaines dans le nord de la bande de Gaza, où l'armée israélienne poursuit samedi son offensive pour écraser le Hamas, très affaibli après un an de guerre et la mort de son chef.

Un enfant palestinien déplacé porte du pain dans le campement de fortune érigé à Deir-el-Balah, dans la bande de Gaza, 18 octobre 2024.

Un enfant palestinien déplacé porte du pain dans le campement de fortune érigé à Deir-el-Balah, dans la bande de Gaza, 18 octobre 2024.

© AP Photo/Abdel Kareem Hana

Un bombardement a fait 33 morts, selon la Défense civile, à Jabalia, un secteur du nord du territoire palestinien où Israël mène depuis le 6 octobre une offensive aérienne et terrestre en affirmant que le Hamas cherche à y reconstituer ses forces.

Ce samedi, les sirènes d'alerte ont retenti dans le nord d'Israël. L'armée a dénombré au moins 115 projectiles tirés depuis le Liban tandis que des frappes israéliennes ont visé la banlieue sud de Beyrouth et l'est du pays, deux fiefs du Hezbollah.

Le mouvement islamiste libanais a revendiqué des tirs de roquettes sur la région de Haïfa, le grand port du nord d'Israël, sur la ville de Safed et sur une base militaire.

Un drone a été lancé, sans faire de victime, vers la résidence privée de Benjamin Netanyahu à Césarée, une ville côtière du centre d'Israël, a annoncé le bureau du Premier ministre. Dans le nord, un homme a été tué par les débris d'une roquette près d'Acre, selon les secours.

Au Liban, l'aviation israélienne a mené deux frappes sur la banlieue sud de Beyrouth, 45 minutes après avoir appelé les habitants à évacuer.

De la fumée s'élève au dessus des quartiers sud de Beyrouth après des frappes israéliennes ce 19 octobre 2024.

De la fumée s'élève au dessus des quartiers sud de Beyrouth après des frappes israéliennes ce 19 octobre 2024.

© AP Photo/Hussein Malla

Des images de l'AFP ont montré des volutes de fumée grise et noire s'élevant au-dessus du site frappé. Une frappe aérienne, qui a fait deux morts, a par ailleurs touché l'autoroute reliant Beyrouth au nord du pays, selon les autorités, dans une zone chrétienne épargnée jusque-là.

Dans la bande de Gaza, des témoins ont signalé des tirs nourris et des bombardements à l'artillerie sur le camp de réfugiés de Jabalia, après la frappe meurtrière de la nuit, ainsi que des frappes sur celui de Bureij, dans le centre du territoire. Selon des médecins, les forces israéliennes ont bombardé l'Hôpital indonésien de Beit Lahia, dans le nord.

La Défense civile, qui dépend du Hamas, a affirmé que "plus de 400 morts" avaient été trouvés depuis le 6 octobre dans le nord de Gaza, une zone densément peuplée. "Il y a des dizaines de corps dans les rues de Jabalia tués par les bombardements incessants", a déclaré à l'AFP son porte-parole, Mahmoud Bassal, précisant que ce bilan incluait des enfants, des femmes et des personnes âgées.
 

12H36
Otages

Un proche du chef présumé d'Al-Qaïda demande la libération des otages

Un proche du chef présumé d'Al-Qaïda a demandé la libération des otages israéliens retenus à Gaza, estimant que les garder captifs dessert la cause palestinienne, trop délaissée à son goût. L'information a éré donnée par SITE, une organisation américaine privée qui traque l'activité des djihadistes.

Le vétéran de la centrale djihadiste Mustafa Hamid (alias Abou al-Walid al-Masri), beau-père de Saïf El-Adel, considéré comme le probable chef d'Al-Qaïda et dont on ignore le lieu de résidence, fait valoir qu'"en raison de l'attention intense portée à la restitution des corps des otages morts et celle de ceux encore en vie (...), le sort des prisonniers palestiniens est ignoré", explique SITE.
Le groupe américain s'appuie sur un texte de l'intéressé daté de vendredi, dont il publie une traduction en anglais.

Le document a été mis en ligne au lendemain de l'annonce de la mort de Yahya Sinouar, chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, et cerveau de l'attaque d'une ampleur inédite du 7 octobre 2023 en Israël qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

Le Hamas et d'autres groupes islamistes détiennent encore 97 otages, dont 34 ont été confirmés morts par l'armée israélienne. Au total, 251 personnes avaient été enlevées, dont une partie a été libérée lors d'une trêve en décembre. Plusieurs otages ont ensuite été retrouvés morts.

"Quant au nouveau Sinouar qui dirigera les héros de Gaza, son premier devoir doit être de restituer les corps des prisonniers juifs "kidnappés" à leurs familles", estime Mustafa Hamid, considéré par des experts consultés par l'AFP comme proche de plusieurs cadres tutélaires de la centrale d'Al-Qaïda. "Leurs corps doivent être restitués immédiatement à leurs familles en Israël, et ce dossier doit être clos et non rouvert", ajoute-t-il, pointant les "conséquences" du maintien de ces otages depuis plus d'un an et citant le bilan humain extrêmement lourd parmi les habitants de Gaza. Des propos qui tranchent avec l'inflexibilité affichée côté Hamas, sur lequel Al-Qaïda n'a pour autant aucun levier majeur.
"De plus, la question palestinienne a disparu, et personne n'en parle sauf à travers la question des kidnappés", poursuit le vétéran. "Et personne ne se soucie des prisonniers palestiniens, ni dans les médias ni dans les négociations ni dans les manifestations, car il n'y a personne pour les pleurer".
"Clôturons donc le dossier des juifs 'kidnappés'", exhorte-t-il, "pour qu'il ne reste plus que le dossier de la Palestine et de la mosquée al-Aqsa" de Jérusalem.

 Le Hamas a déclaré hier que les otages ne seraient pas libérés avant "l'arrêt" de l'offensive israélienne.
 

12h29
Est du Liban

Quatre morts, dont un maire, dans une frappe israélienne sur l'est du Liban

Quatre personnes ont été tuées, samedi, dans une frappe israélienne sur une localité de l'est du Liban, dont le maire d'un village voisin, a rapporté l'agence officielle libanaise ANI.

(Re)lire Israël frappe Lattaquié en Syrie, les Etats-Unis bombardent les Houthis au Yémen

Le maire du village de Sohmor, dans l'ouest de la plaine de la Békaa, est le deuxième chef de municipalité tué depuis qu'Israël et le Hezbollah libanais sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre. Mercredi, une série de raids israéliens a fait 25 morts à Nabatiyeh, grande ville du sud, tuant le maire et une partie de son conseil de crise dans leurs locaux.

12h18
Liban

L'armée israélienne appelle les habitants à évacuer un secteur du sud de Beyrouth

L'armée israélienne a appelé, samedi, les habitants d'un secteur du sud de Beyrouth à évacuer la zone, un avertissement généralement suivi de frappes aériennes, alors qu'une pluie de projectiles venus du Liban s'est abattue dans la matinée sur le nord d'Israël.

Beyrouth

De la fumée s'élève après des frappes aériennes israéliennes sur Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, le mercredi 16 octobre 2024.

AP Photo/Hussein Malla

"Avertissement urgent aux résidents de la banlieue sud, spécialement ceux (...) du quartier de Hreik : vous habitez près d'installations et d'intérêts appartenant au Hezbollah", contre qui l'armée israélienne "mènera des opérations dans un avenir proche", a indiqué en arabe un porte-parole, Avichay Adraee, sur X.

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AFP