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Direct démarré le 28 juillet à 7h30

Le Liban appelle à une enquête internationale

Le Liban demande une "enquête internationale" sur la frappe qui a frappé samedi le Golan annexé, imputée par Israël au Hezbollah. Beyrouth prévient qu'une attaque israélienne contre le Liban pourrait provoquer un embrasement régional.

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Golan

Les résidents et les autorités se tiennent devant un terrain de football qui a été touché par une roquette, tuant plusieurs enfants et adolescents, dans la ville druze de Majdal Shams, sur le plateau du Golan annexé par Israël, le samedi 27 juillet 2024.

AP Photo/Leo Correa
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17H48
Golan

La Maison Blanche accuse le Hezbollah des frappes sur le Golan

"Cet attentat a été perpétré par le Hezbollah libanais. Il s'agissait de leur roquette, lancée depuis une zone qu'ils contrôlent", a déclaré une porte-parole du Conseil national de sécurité.
Le Liban a appelé dimanche à une "enquête internationale" après cette frappe meurtrière qui a également blessé 30 autres jeunes, tandis qu'un autre, âgé de 13 ans, est porté disparu.

Le projectile était une roquette iranienne de type Falaq avec une ogive de 53 kilogrammes, d'après Israël. Le Hezbollah, qui nie être l'auteur de l'attaque, est le seul à en posséder, a affirmé le ministère israélien des Affaires étrangères.

"Notre soutien à la sécurité d'Israël est sans faille et inébranlable face à toutes les menaces soutenues par l'Iran, y compris le Hezbollah", a rappelé Adrienne Watson dans un communiqué.
Les États-Unis travaillent également à une solution diplomatique le long de cette frontière entre Israël et le Liban "qui mettra fin à toutes les attaques une fois pour toutes et permettra aux citoyens des deux côtés de la frontière de rentrer chez eux en toute sécurité", a-t-elle encore précisé.

Le conseil à la sécurité de la vice-présidente Kamala Harris a indiqué dans un tweet que cette dernière "condamnait" cette "horrible attaque du Hezbollah".

Israël a promis dimanche de "frapper l'ennemi avec force", faisant craindre un embrasement régional en pleine guerre dans la bande de Gaza.
 

17H19
Golan

Macron assure à Netanyahu que la France est "pleinement engagée" pour "éviter une nouvelle escalade"

Le président français Emmanuel Macron a assuré au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu que la France était "pleinement engagée à tout faire pour éviter une nouvelle escalade dans la région", lors d'un entretien téléphonique, a annoncé l'Élysée.

Le chef de l'État s'est engagé à passer "des messages à toutes les parties prenantes au conflit", après un tir de roquette sur le plateau du Golan qui a causé la mort de douze jeunes âgés de 10 à 16 ans samedi et qu'Israël attribue au Hezbollah libanais.

Selon l'Élysée, Emmanuel Macron "a également redit la nécessité de parvenir à une solution politique sur la question de la Ligne bleue, sur la base de la résolution 1701".

16H52
Hezbollah

Le Hezbollah, menacé par Israël, évacue des positions au Liban

Le Hezbollah a évacué des positions au Liban après les menaces d'Israël de le frapper "avec force", en représailles à un tir de roquette meurtrier sur le Golan annexé, indique à l'AFP une source proche du puissant mouvement pro-iranien.

Israël a promis de "frapper l'ennemi avec force" au lendemain de cette frappe qu'il a imputée au Hezbollah, et qui a fait 12 morts sur le plateau syrien du Golan annexé, faisant craindre un embrasement régional en pleine guerre dans la bande de Gaza.

Le Hezbollah, qui a nié être à l'origine de la frappe, "a évacué certaines positions dans le sud et dans la plaine de la Békaa (est) qui pourraient selon son estimation constituer une cible pour Israël", indique la source proche de la formation à l'AFP.

Le Hezbollah est puissamment implanté dans la plaine de la Békaa, frontalière de la Syrie, ainsi que dans le sud du Liban d'où il mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël depuis le début de la guerre à Gaza il y a près de dix mois.

La formation armée et financée par l'Iran est également déployée en Syrie, où elle soutient le pouvoir du président Bachar al-Assad. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), des groupes pro-iraniens et liés au Hezbollah ont aussi évacué des positions aux alentours de Damas ainsi que dans la partie du Golan sous contrôle syrien.

Face à la tension, la compagnie aérienne nationale libanaise, la Middle East Airlines (MEA), a annoncé le report de plusieurs vols vers ou à destination de Beyrouth ce soir et lundi.
La compagnie a précisé que ces vols avaient été reprogrammés "pour des raisons techniques liées à répartition des risques d'assurance".

Au début de la guerre à Gaza, la MEA avait mis à l'abri une dizaine d'avions dans des pays voisins.
Israël avait bombardé l'aéroport de Beyrouth lors de la guerre qui l'avait opposé au Hezbollah en 2006.
 

14H13
Réactions aux tirs sur le Golan

Le ministre de la Défense s'est rendu sur le terrain de football à Majdal Shams

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, s'est rendu dimanche sur le terrain de football à Majdal Shams. Lors d'une discussion avec le chef de la communauté druze en Israël, il a "insisté" sur le fait qu'Israël allait "frapper l'ennemi avec force", d'après son ministère.

Des milliers de personnes se sont rassemblées dans la ville dimanche pour les funérailles des victimes, durant lesquelles des femmes vêtues d'abayas noires et de voiles blancs se sont massées autour des cercueils.

Il s'agit de "l'attaque la plus meurtrière contre des civils israéliens depuis le 7 octobre", date de l'attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, selon le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne. L'ONU a mis en garde contre une "conflagration plus large" dans la région, l'Union européenne a réclamé une "enquête internationale indépendante" et Berlin a appelé à "agir avec sang-froid". Paris a condamné l'attaque, de même que le Royaume-Uni qui a dit craindre une "escalade".

Le Liban a appelé à une "enquête internationale" et prévenu qu'une attaque israélienne contre son territoire pourrait provoquer un embrasement régional. L'Égypte a averti "des dangers de l'ouverture d'un nouveau front au Liban". Washington a assuré "soutenir les efforts" d'Israël visant à "mettre fin à ces terribles attaques". Pour le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, "toutes les indications" montrent que la roquette a été tirée par le Hezbollah.

La Syrie a dénoncé de son côté les "fausses accusations" d'Israël à l'encontre du mouvement libanais.
"Il peut s'agir d'un tir manqué ou d'un missile de défense israélien censé intercepter une cible aérienne", a estimé Riad Kahwaji, directeur de l'Institut du Proche-Orient et du Golfe pour les analyses militaires (Inegma).

14H07
attaque sur le Golan

Le Liban appelle à une enquête internationale

Beyrouth a appelé dimanche à une "enquête internationale" sur la frappe meurtrière qui a frappé samedi le Golan annexé, imputée par Israël au Hezbollah, et prévenu qu'une attaque israélienne contre le Liban pourrait provoquer un embrasement régional.

Selon Israël, un tir de roquette depuis le Liban sur un terrain de football dans la ville de Majdal Shams a causé la mort samedi de 12 jeunes âgés de 10 à 16 ans et en a blessé environ 30 autres tandis qu'un autre âgé de 13 ans est porté disparu.

Des membres de la minorité druze en deuil entourent les cercueils de quelques uns des 12 enfants qui ont été victimes de la frappe du Hezbollah sur le terrain de football où ils jouaient. Village de Majdal Shams, 28 juillet 2024.

Des membres de la minorité druze en deuil entourent les cercueils de quelques uns des 12 enfants qui ont été victimes de la frappe du Hezbollah sur le terrain de football où ils jouaient. Village de Majdal Shams, 28 juillet 2024.

© AP Photo/Leo Correa

Le projectile était une roquette iranienne de type Falaq avec une ogive de 53 kilogrammes, d'après Israël. Le Hezbollah qui nie être l'auteur de l'attaque, est le seul à en posséder, a affirmé le ministère israélien des Affaires étrangères.

Dans une déclaration diffusée par l'Agence nationale d'Information (ANI, officielle), le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a appelé à "mener une enquête internationale ou tenir une réunion du comité tripartite par le biais de la Finul pour connaître la vérité" sur cette attaque.
Le comité tripartite regroupe des responsables militaires du Liban et d'Israël, techniquement en état de guerre, et des représentants de la Force intérimaire des Nations Unies déployée dans le sud du Liban.

Le ministre a écarté l'éventualité que le puissant Hezbollah, qui domine la vie politique au Liban, ait sciemment visé des civils, assurant qu'il ciblait uniquement des positions "militaires", depuis le début de la guerre à Gaza en octobre. Il a estimé que l'attaque pourrait "avoir été menée par d'autres organisations" ou qu'il pouvait s'agir "d'une erreur israélienne ou encore d'une erreur du Hezbollah".

Le ministre a appelé à l'application par les deux parties de la résolution 1701 de l'ONU, adoptée après la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël, stipulant que seuls l'armée libanaise et la Finul doivent être déployés dans le sud du Liban.

Une "attaque à large échelle contre le Liban mènera à la détérioration de la situation dans la région et provoquera une guerre régionale", a-t-il averti, alors qu'Israël a menacé de faire payer "le prix fort" au Hezbollah.

Disant soutenir le Hamas, le Hezbollah pro-iranien échange quotidiennement des tirs avec l'armée israélienne à la frontière entre le Liban et Israël depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.

Les violences transfrontalières ont fait depuis le 8 octobre au moins 527 tués au Liban, pour la plupart des combattants du Hezbollah mais également 104 civils selon un décompte de l'AFP.
Du côté israélien, 22 militaires et 24 civils ont été tués selon les autorités.
 

13H13
Attaque du Hezbollah

Londres condamne l'attaque sur le Golan et craint une "escalade"

Le Royaume-Uni condamne l'attaque meurtrière sur le plateau du Golan annexé imputée au Hezbollah libanais et exprimé ses craintes d'une "escalade" de la situation, a déclaré sur X le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy.

"Le Royaume-Uni condamne la frappe sur le plateau du Golan qui a coûté tragiquement au moins 12 vies", a écrit le chef de la diplomatie britannique. "Nous sommes profondément préoccupés par le risque d'escalade et de déstabilisation", a-t-il ajouté, "le Hezbollah doit cesser ses attaques".
 

11h20

Netanyahu de retour des Etats-Unis, se rend à une réunion de sécurité après l'attaque sur le Golan

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est revenu dimanche en Israël plus tôt que prévu d'un voyage aux États-Unis et se rend à une réunion du cabinet de sécurité après le tir de roquette sur le Golan occupé, qui a fait 12 morts, a indiqué son bureau.

"L'avion du Premier ministre a atterri en Israël. Il est en route vers le ministère de la Défense (à Tel-Aviv, ndlr) pour une réunion du cabinet de sécurité", a ajouté le bureau du Premier ministre dans un communiqué.

11h15
Condamnation

Paris condamne l'attaque sur le Golan et appelle à "éviter une nouvelle escalade militaire"

Le ministère français des Affaires étrangères a condamné ce dimanche l'attaque qui a fait 12 victimes samedi sur le plateau du Golan syrien, annexé en grande partie par Israël. Il appelle à "éviter une nouvelle escalade militaire".

"La France condamne avec la plus grande fermeté l’attaque qui a frappé la localité druze de Majdal Shams, dans le Golan syrien occupé, au bilan particulièrement lourd", a déclaré Paris dans un communiqué. "La France appelle à ce que tout soit fait pour éviter une nouvelle escalade militaire et continuera d'agir auprès des parties à cette fin", a ajouté le Quai d'Orsay.

8h30
Deuil

Une foule sur le plateau du Golan pour les funérailles des jeunes tués par un tir de roquette

Des milliers d'hommes et de femmes vêtus de noir se sont rassemblés dimanche pour les funérailles à Majdal Shams des 12 jeunes tués la veille par un tir de roquette sur cette ville du plateau du Golan syrien annexé en grande partie par Israël.

Plusieurs femmes en abayas ont pleuré en déposant des fleurs sur les cercueils de ces jeunes qui jouaient sur un terrain de football au moment du drame, a rapporté une journaliste de l'AFP à Majdal Shams, petite ville druze d'environ 11 000 habitants.

L'armée israélienne a affirmé que la roquette tirée depuis le Liban par le mouvement islamiste Hezbollah, soutenu par l'Iran, était de fabrication iranienne et qu'elle transportait une ogive de 50 kilos qui a explosé sur le terrain de football.

Les jeunes qui ont été tués étaient âgés de 10 à 16 ans, selon les autorités locales. Environ 30 blessés étaient encore hospitalisés en Israël dimanche matin.

A Majdal Shams, des dizaines de femmes druzes étaient rassemblées autour de cercueils recouverts de linceuls blancs. De nombreux habitants montaient les rues escarpées de la ville, les mines défaites. Certains habitants portaient la tenue traditionnelle druze, un voile blanc pour les femmes, qui couvre la bouche, et le tarbouche enroulé d'un tissu blanc pour les hommes.

"Chaque nuit, chaque jour, chaque minute, nous sommes inquiets. Cela fait dix mois que c'est comme ça", a déclaré à l'AFP Laith, un infirmier de 42 ans qui n'a donné que son prénom.

Il faisait référence aux échanges de tirs quasi quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais depuis le début de la guerre le 7 octobre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas. Le Hezbollah affirme attaquer Israël pour soutenir son allié du Hamas et les Palestiniens de Gaza.

Selon les autorités israélienne, 18 soldats et 25 civils ont été tués par les tirs du Hezbollah depuis le 7 octobre.

7h30
Hezbollah

Israël dit que le Hezbollah a "franchi toutes les lignes rouges" après l'attaque meurtrière sur le Golan annexé

Le ministère israélien des Affaires étrangères a estimé dimanche que le mouvement islamiste libanais avait "franchi toutes les lignes rouges" après le tir de roquette samedi depuis le Liban sur le plateau du Golan annexé en grande partie par Israël, qui a fait 12 morts.

"Le massacre de samedi constitue le franchissement de toutes les lignes rouges par le Hezbollah. Il ne s'agit pas d'une armée qui combat une autre armée, mais d'une organisation terroriste qui tire délibérément sur des civils", a déclaré Israël Katz dans un communiqué.

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AFP