Direct terminé le 23 octobre 2024 à 20H30 TU
Direct démarré le 23 octobre 2024 à 5H00 TU

"Le Liban est au bord de l'effondrement" déclare la cheffe de la diplomatie allemande à Beyrouth

L'armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes dans le sud et l'est du Liban, selon l'agence de presse libanaise ANI, ainsi que ses opérations au sol dans le sud."Le Liban est au bord de l'effondrement", a prévenu à Beyrouth la chef de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, à la veille d'une conférence internationale sur le pays à Paris. Les horaires sont indiqués en temps universel. 

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Après les frappes israéliennes sur Tyr, un homme fouille dans les décombres d'une habitation, 23 octobre 2024.

Après les frappes israéliennes sur Tyr, un homme fouille dans les décombres d'une habitation, 23 octobre 2024. 

© AP Photo/Mohammed Zaatari
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20H10
frappes israéliennes au Liban

L'agence de presse libanaise fait état de 10 frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth

L'agence de presse libanaise Ani fait état ce soir de dix frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste Hezbollah, après un appel lancé par Israël aux habitants d'évacuer plusieurs secteurs.

Des flammes et de la fumée s'échappent d'un immeuble frappé par l'aviation israélienne ce 23 octobre, dans le quartier de Dahiyeh, dans le sud de Beyrouth.

Des flammes et de la fumée s'échappent d'un immeuble frappé par l'aviation israélienne ce 23 octobre, dans le quartier de Dahiyeh, dans le sud de Beyrouth.

© AP Photo/Hussein Malla


"Le nombre total de raids lancés ce soir par l'armée de l'air ennemie sur la banlieue sud s'élève à 10 jusqu'à présent", a rapporté l'Ani, alors que des images de l'AFP montraient une énorme explosion suivie de plus petites explosions dans ce secteur.
 

19H15
Média visé

La chaîne pro-iranienne Al-Mayadeen dit que son bureau à Beyrouth a subi une frappe israélienne

La chaîne de télévision pro-iranienne Al-Mayadeen a déclaré mercredi soir qu'un bureau qu'elle avait évacué à Beyrouth avait été la cible d'une frappe israélienne.
La chaîne a fait état sur son site internet d'une "agression israélienne sur (...) un bureau à Beyrouth", précisant qu'il avait été évacué avant la frappe. Elle a dit tenir Israël pour "responsable" de l'attaque.
 

18H48
nouvelles frappes au Liban

L'armée israélienne appelle à évacuer des secteurs de la banlieue sud de Beyrouth

L'armée israélienne appelle ce soir les habitants de deux quartiers de la banlieue sud de Beyrouth a évacuer leurs logements avant de nouvelles frappes visant le groupe armé libanais Hezbollah "dans un avenir proche".
"Vous devez immédiatement évacuer ces bâtiments et ceux qui leur sont adjacents et rester à distance d'au moins 500 mètres", a écrit le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adraee, dans un message sur X accompagné d'une carte montrant les lieux devant être visés.
 

18H28
frappes sur Israël

Les sirènes d'alerte activées dans le centre d'Israël après des tirs depuis le Liban

Des sirènes d'alerte ont retenti ce soir dans le centre d'Israël à la suite "de projectiles tirés du Liban", a annoncé l'armée israélienne dans un communiqué.
Les sirènes "ont été activées dans plusieurs régions du centre du pays à cause de projectiles tirés depuis le Liban sur le territoire", a indiqué l'armée. Quatre projectiles ont été détectés et plusieurs d'entre eux ont été interceptés, a-t-elle ajouté dans un communiqué séparé.
 

18H19
déclaration

Le Hezbollah préparait au Liban une attaque contre Israël "encore plus grande" que le 7 octobre, affirme Netanyahu

Le Hezbollah préparait au Liban une attaque contre Israël "encore plus grande que celle du 7 octobre" 2023 perpétrée par le Hamas depuis Gaza, affirme ce soir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, interrogé par deux médias français.
"À 100 mètres, à 200 m de la frontière (israélienne côté libanais, NDLR), on a trouvé des tunnels qui préparaient une invasion d'Israël, une attaque encore plus grande que celle du 7 octobre, avec des jeeps, avec des motos, avec des roquettes, des missiles", déclare Netanyahu.
"Ils étaient en train de planifier une invasion", a-t-il assuré, interrogé par la chaîne d'information française Cnews et la radio Europe 1.

Mi-octobre, le chef du gouvernement israélien avait indiqué au quotidien français Le Figaro que "quantité d'armements russes dernier cri" avaient été retrouvés par l'armée israélienne dans des caches de la milice pro-iranienne Hezbollah du sud du Liban.

À la fin de son interview avec Laurence Ferraris pour Cnews, Netanyahu l'a remerciée pour l'engagement de son média à "combattre pour la liberté, puisque vous combattez pour la civilisation judéo-chrétienne qui a donné tellement au monde et qui est attaquée par le fondamentalisme islamique".

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18H08
diplomatie

Israël poursuit ses frappes au Liban

La ministre des Affaires étrangères allemande était à Beyrouth ce mercredi. L'armée israélienne a poursuivi mercredi ses frappes aériennes dans le sud et l'est du pays, deux fiefs du Hezbollah, selon l'agence de presse libanaise ANI, ainsi que ses opérations au sol dans le sud du Liban, lancées le 30 septembre.

"Le Liban est au bord de l'effondrement" a-t-elle déclaré.

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Israël affirme vouloir neutraliser le Hezbollah dans le sud du Liban, frontalier de son territoire, et permettre le retour dans le nord d'Israël de 60.000 habitants déplacés par les tirs de roquettes incessants depuis un an.
Bien qu'affaibli, le Hezbollah revendique quotidiennement des tirs de roquettes sur Israël et a affirmé avoir visé mercredi une base militaire près de Tel-Aviv, dans le centre du pays, et deux autres près de Haïfa, dans le nord.

Au moins 1.552 personnes ont été tuées au Liban depuis le début de la campagne de frappes aériennes israéliennes le 23 septembre, d'après un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.
L'ONU a recensé quelque 800.000 déplacés dans le pays, et selon les autorités libanaises, près de 500.000 personnes ont fui en Syrie.

Un diplomate occidental a affirmé ce mercredi qu'un déploiement de forces internationales dans le sud du Liban aux côtés de l'armée libanaise avait été évoqué par des pays occidentaux comme une possibilité en cas de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.

17H50
Liban

Le Hezbollah dit avoir déjoué une tentative d'infiltration de soldats israéliens à la frontière

Le Hezbollah libanais a dit avoir déjoué une tentative d'infiltration de soldats israéliens dans le sud du Liban à la frontière.
Après une "tentative d'infiltration d'une force d'infanterie de l'ennemi israélien" non loin du village libanais d'Aïtaroun, des affrontements à l'arme automatique et des tirs de roquettes ont "obligé" ces forces "à battre en retraite derrière la frontière", selon le communiqué.
 

17H09
FINUL

Un déploiement de forces internationales au Liban évoqué en cas de trêve

Un déploiement de forces internationales dans le sud du Liban aux côtés de l'armée libanaise a été évoqué par des pays occidentaux en cas de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pro-iranien, a affirmé mercredi à l'AFP un diplomate occidental.

Depuis le 23 septembre, le conflit entre le mouvement islamiste libanais et Israël a tourné à la guerre ouverte, avec des frappes intensives de l'armée israélienne qui ont fait plus de 1.500 morts, selon un décompte de l'AFP basé sur les bilans officiels. "Ce dont nous avons besoin en ce moment, c'est d'un cessez-le-feu et une présence en laquelle les deux parties auraient confiance. Cela pourrait être l'armée libanaise avec des forces internationales", différentes des Casques bleus, a dit ce diplomate qui a requis l'anonymat.

Actuellement, près de 10.000 Casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) sont déployés aux côtés de l'armée libanaise dans le sud du Liban frontalier d'Israël. Ce dispositif est prévu par la résolution 1701 de l'ONU qui avait acté la fin de la guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, mais n'a jamais été appliquée à la lettre.

La Finul n'a pas pu empêcher les hostilités entre le Hezbollah et l'armée israélienne, qui mène actuellement des incursions terrestres dans le sud. Elle a en outre essuyé des tirs israéliens, déclenchant un tollé diplomatique.

Un émissaire américain, Amos Hochstein, a déclaré lundi à Beyrouth que la résolution 1701 restait la base d'un cessez-le-feu, mais que l'engagement des deux parties à l'appliquer n'était plus "suffisant".
Des médias libanais ont évoqué une "1701 plus", ou une nouvelle annexe à cette résolution au sujet de ses modalités d'application.

L'idée d'une "1701 plus est le reflet de la réalité: aucun des deux camps n'a mis en oeuvre la 1701", affirme le diplomate occidental. "Les partenaires du Liban ont déjà soutenu les forces armées libanaises et examinent très concrètement comment ils peuvent les soutenir davantage pour qu'elles soient plus à même de remplir leur mission dans le cadre d'un cessez-le-feu et d'un accord diplomatique à long terme", selon le diplomate.

Dans une interview à la chaîne France 24 ce soir, le Premier ministre libanais, Najib Mikati, qui avait rencontré Hochstein, a déclaré que "l'important c'est d'abord le cessez-le-feu, puis la 1701 et le mécanisme de son application, et non pas une annexe". Il a ajouté que "les propositions" d'Amos Hochstein étaient "toujours à l'étude", sans dire en quoi elles consistaient.
"Nous ne pouvons nous engager à rien avant que les Israéliens s'engagent au cessez-le-feu. A ce moment, nous pourrons discuter", a encore dit Najib Mikati.
Il s'était dit prêt la semaine dernière à augmenter les effectifs de l'armée dans le sud afin qu'elle contrôle, en cas de cessez-le-feu, cette région frontalière, fief du Hezbollah.

16H44
Liban

La Turquie prolonge d'un an sa participation à la Finul

Le parlement turc a prolongé d'un an la participation de l'armée turque à la Force intérimaire des Nations unies déployée dans le sud du Liban (Finul), a rapporté mercredi l'agence étatique Anadolu.

"La Turquie a entrepris une tâche importante dans l'exécution efficace des opérations de maintien de la paix grâce à ses contributions à la Finul. (...) Il est important de poursuivre notre contribution", a écrit le président turc Recep Tayyip Erdogan dans la motion présidentielle demandant la prolongation de la participation turque, qui a été soumise au vote du parlement.

La Turquie participe depuis 2006 à la Finul avec 97 membres de ses forces armées sur place.
Mi-octobre, le président turc avait affirmé que l'image "d'impuissance" donnée par l'Onu était "honteuse et inquiétante" concernant les attaques contre la Finul. "Pouvez-vous imaginer ? Les chars israéliens pénètrent dans la zone de la Finul, attaquent les soldats de maintien de la paix, blessent même certains d'entre eux, mais le Conseil de sécurité de l'ONU se contente d'observer tout ce banditisme depuis les tribunes. C'est ce qu'on appelle l'impuissance", avait-t-il ajouté.

16H28
frappes du Hezbollah

Le Hezbollah dit avoir lancé des drones sur une base israélienne au sud de Haïfa

Le Hezbollah libanais a dit avoir lancé des drones mercredi sur une base militaire israélienne située au sud de Haïfa, principale ville du nord d'Israël.
Dans un communiqué, le mouvement pro-iranien a indiqué que ses combattants avaient mené une attaque aérienne avec "un escadron de drones explosifs sur la base de Tirat Carmel", au sud de Haïfa. Il s'agit de la troisième attaque revendiquée par le Hezbollah sur Haïfa et sa région en moins de 24 heures.

16H11
bombes téléguidées

Les bombes guidées Spice, outil des opérations israéliennes au Liban et à Gaza

Mardi, une frappe israélienne dans le sud de Beyrouth fait s'écrouler un immeuble comme un château de cartes, devant les objectifs de l'AFP. L'engin, une bombe guidée Spice 2000, selon deux experts, est employée par Israël dans ses attaques dites de précision contre le Hamas et le Hezbollah.
Les kits de guidage "Spice" -un acronyme anglais pour Intelligent, précis, rentable -, produits par l'industriel israélien Rafael, sont en service depuis 2003.

Fixés sur des corps de bombes de 125 kilogrammes (Spice 250), 450 kg (Spice 1000) ou 900 kg (Spice 2000), ils permettent à la bombe de tomber à moins de trois mètres de sa cible, selon Rafael.
À Beyrouth, une conférence de presse du groupe pro-iranien Hezbollah se tient mardi dans le sud de la ville quand l'armée israélienne fait connaître via l'un de ses porte-parole la localisation précise d'une frappe à venir dans le quartier proche de Chiyah, demandant à ses habitants de quitter l'édifice.
Quelques minutes plus tard, des photographes de l'Agence France-presse, arrivés sur place, entendent le grondement d'une bombe, puis voient celle-ci s'écraser sur les étages inférieurs d'un immeuble de standing d'une dizaine d'étages. Cinq secondes suffisent pour que l'édifice s'écroule totalement, contrairement aux immeubles voisins. Des ruines du bâtiment visé s'échappe un épais nuage de poussière grise, que traversent des dizaines de pigeons à tire d'aile.

Depuis la première utilisation à grande échelle de ce type de munitions lors de la guerre du Golfe en 1991, les campagnes de bombardement aériens reposent sur l'utilisation de ces kits de guidage fixés sur les corps des bombes. Le pilote de l'avion peut également larguer le projectile à distance de sécurité -jusqu'à 125 kilomètres selon les modèles- grâce à de petits ailerons dépliables, qui en font des bombes planantes.

"Plus vous la tirez haut, plus la portée est importante" explique Jean-Christophe Noël, chercheur associé à l'Institut français des relations internationales. Guidée par satellite et dotée d'une centrale inertielle pour repérer sa position, la bombe guidée Spice dispose également d'un "autodirecteur électro-optique", une sorte de caméra fixée dans sa pointe avant.
À l'approche de la cible, celle-ci compare l'image renvoyée à celles prises de l'objectif préalablement stockées dans un logiciel embarqué à bord, avant de foncer dessus.
"Cela la rend à la fois précise et imperméable au brouillage ou au leurrage du signal" GPS, explique Jeremy Binnie, expert en armements au sein de la société britannique Janes, pour qui les clichés de l'AFP mardi montrent une "Spice 2000 avec son kit de guidage".

Shaan Shaikh, expert en missiles du Center for Strategic and International Studies (CSIS), a également identifié pour l'AFP une "Spice 2000". Selon Binnie, c'est cette caméra qui la distingue des kits de guidage américains JDAM, qui utilisent le signal satellite et leur centrale inertielle pour se diriger. Une nouvelle version de la Spice 250, dite à portée étendue, permet à la bombe de parcourir "au moins 150 kilomètres", selon Janes, grâce à l'ajout d'un kit de propulsion à l'arrière de la bombe à l'instar de la bombe guidée française AASM Hammer.
Les kits de guidage Spice ont été exportées en Inde, en Colombie et en Corée du Sud, selon le Military Balance de l'IISS. Ils sont également produits depuis 2019 aux Etats-Unis pour les besoins américains à la suite d'un accord entre le géant Lockheed Martin et Rafael.

À l'automne 2023, quelques semaines après le début des opérations israéliennes contre le Hamas à Gaza après l'attaque du 7 octobre, l'administration américain avait approuvé la fourniture à Israël de kits de guidage Spice produits aux États-Unis pour un montant de 320 millions de dollars.

16H03
économie

Le conflit au Liban pourrait entraîner une chute du PIB de 9,2% en 2024

Les hostilités au Liban menacent de "déstabiliser encore plus" l'économie du pays fragilisée par des années de crises, s'alarme mercredi l'ONU, prévoyant une baisse de 9,2% du PIB en 2024 si le conflit se poursuit jusqu'à la fin de l'année.

Après un an d'échanges de tirs frontaliers, Israël et le Hezbollah libanais pro-iranien sont désormais en guerre ouverte au Liban, où l'armée israélienne a lancé fin septembre une offensive au sol dans le sud.
"L'ampleur de l'engagement militaire, le contexte géopolitique, l'impact humanitaire et les retombées économiques en 2024 devraient être bien plus grands qu'en 2006", lors de la guerre de juillet-août entre Israël et le Hezbollah, note le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) dans sa première évaluation rapide de l'impact économique sur le Liban. Notamment parce que l'escalade actuelle "frappe alors que le Liban est déjà affaibli par des années de crises politique, économique et sociale".

Revoir Grand Angle : Israël-Liban, la dangereuse escalade

Ainsi, le PIB s'est contracté de 28% entre 2018 et 2021, et la livre libanaise a perdu 98% de sa valeur, entrainant une inflation galopante et une perte de pouvoir d'achat pour la population, indique le rapport.
Malgré tout, la situation économique semblait s'être stabilisée en 2022 et 2023, et avant la guerre, l'agence onusienne espérait une croissance de 3,6% de l'économie libanaise en 2024, explique à l'AFP Kawthar Dara, économiste au bureau du PNUD au Liban.

Mais si le conflit se poursuit jusqu'à la fin de l'année, "l'économie va se contracter de 9,2%" en 2024, ajoute-t-elle. L'impact économique "ne sera pas loin" de celui de la guerre de 2006 estimé entre 2,5 et 3,6 milliards de dollars (8 à 10% du PIB de l'époque), précise le rapport. Avec deux raisons principales, indique Kawthar Dara. La première, des activités économiques à l'arrêt, et la deuxième, qui aura un impact à plus long terme, la destruction d'usines, de routes, de réseaux d'irrigation pour l'agriculture, ou encore de réseaux électriques.

Le conflit, qui s'est intensifié depuis le 23 septembre, "menace de déstabiliser encore plus l'économie du Liban déjà fragile", avec un impact "profond et considérable" sur le PIB et le chômage, insiste le PNUD. Et pas seulement en 2024.

Même si le conflit prenait fin d'ici la fin de l'année, "les conséquences de l'escalade des hostilités au Liban devraient se poursuivre pendant des années. Sans soutien international important, les perspectives économiques restent sombres", avec une baisse du PIB attendue de 2,28% en 2025 et de 2,43% en 2026, selon le rapport.
 

15H17
Hezbollah

Le Hezbollah confirme la mort de Safieddine, successeur pressenti de Nasrallah, dans une frappe israélienne

Le Hezbollah confirme la mort de Hachem Safieddine, successeur pressenti de Hassan Nasrallah à la tête du mouvement islamiste libanais, après que l'armée israélienne a annoncé l'avoir "éliminé" début octobre dans une frappe près de Beyrouth.

Dans un communiqué, le Hezbollah a fait état de la mort du chef du Conseil exécutif du mouvement pro-iranien, Hachem Safieddine, "dans un raid sioniste", ajoutant qu'il avait été tué avec d'autres membres du parti chiite pro-iranien, sans préciser la date, ni le lieu de sa mort.
Mardi soir, l'armée israélienne avait confirmé l'avoir tué "lors d'une frappe il y a environ trois semaines" dans la banlieue sud de Beyrouth, avec "Ali Hussein Hazima", un haut responsable du Hezbollah.
Hassan Nasrallah avait été tué dans une frappe israélienne le 27 septembre, également sur la banlieue sud de Beyrouth.

Selon une source proche du Hezbollah, Safieddine était "le candidat le plus susceptible" de lui succéder.
Un responsable du Hezbollah avait indiqué à l'AFP le 5 octobre que le contact avec lui avait été "perdu" depuis des violentes frappes israéliennes visant la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement pro-iranien, la veille.

14H19
diplomatie

Un haut responsable du Hamas à Moscou pour discuter de "l'arrêt" de la guerre

Un haut responsable du Hamas est arrivé mercredi à Moscou pour discuter de "l'arrêt" de la guerre avec Israël dans la bande de Gaza et des efforts en vue de l'unité des Palestiniens, a indiqué à l'AFP une source du mouvement islamiste.

Moussa Abou Marzouk, conseiller et négociateur du Hamas basé au Qatar, doit s'entretenir avec des responsables russes des "moyens d'arrêter l'agression et la guerre sur Gaza et dans la région" et des efforts de la Russie en vue de réaliser l'unité entre les différentes factions palestiniennes, a précisé cette source sous couvert d'anonymat.

14H00
combats

L'armée israélienne prête pour "des mois" de combats au Liban et à Gaza

L'armée israélienne est prête pour encore "des mois" de combats dans la bande de Gaza et au Liban, affirme une source de sécurité lors d'un entretien avec plusieurs journalistes étrangers.

"Nous sommes préparés pour des mois, et nous resterons aussi longtemps que ce sera nécessaire pour assurer notre sécurité", a déclaré cette source, sous couvert de l'anonymat, en évoquant les opérations militaires en cours dans la bande de Gaza, au Liban, mais aussi une potentielle riposte israélienne à l'attaque iranienne du 1er octobre. Le pays ne mène pas "une guerre contre Gaza, ni une autre guerre contre le Liban", mais "une guerre contre l'Iran, parfois directement, parfois indirectement, via les alliés de l'Iran", a-t-elle précisé.

Des tirs israéliens contre des immeubles à Tyr, Liban, ce 23 octobre.

Des tirs israéliens contre des immeubles à Tyr, Liban, ce 23 octobre.

© AP Photo/Mohammad Zaatari

Israël a réussi à "éliminer toute la chaîne de commandement" du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais, son allié, tous deux soutenus par Téhéran, ainsi qu'à démanteler "une grande partie de leurs capacités militaires", a-t-elle affirmé en évoquant les opérations militaires récentes.

"Dans la bande de Gaza, c'est plus de la contre-insurrection", a précisé la source, qui estime par ailleurs que le mouvement islamiste a "environ un millier" de combattants, et "une centaine tout au plus" de roquettes longue portée pouvant atteindre Tel-Aviv.

L'AFP n'a pas été en mesure de confirmer ces chiffres.

Qui anime ce direct ?

AFP