Direct Le Premier ministre israélien accuse le Hamas d'avoir "tout rejeté" lors des négociations pour une trêve

Benyamin Netanyahu accuse le Hamas d'avoir "rejeté" en bloc "tout" ce qui a été proposé dans le cadre des négociations vers un cessez-le-feu et une libération des otages, lors d’une conférence de presse donnée mercredi 4 septembre. Les horaires sont affichés en temps universel.
 

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Benyamin Netanyahu

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu fait un geste devant une carte lors d'une conférence de presse au bureau de presse du gouvernement à Jérusalem, mercredi 4 septembre 2024.

Abir Sultan/Pool via AP
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18h44
Accord en vue d'une trêve

Netanyahu accuse le Hamas d'avoir "tout rejeté" en bloc

Le Premier ministre israélien a accusé le Hamas, mercredi, d'avoir "rejeté" en bloc "tout" ce qui a été proposé pendant les négociations sous l'égide d'une médiation internationale en vue d'obtenir une trêve à Gaza en échange de la libération des otages qui y sont retenus. 

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"Le Hamas a tout rejeté et quand nous essayons de trouver des terrains sur lesquels commencer les négociations, ils refusent [et disent] qu'il n'y a rien à discuter. Alors j'espère que cela va changer car je veux que ces otages soient libérés", a déclaré Benjamin Netanyahu lors d'une conférence de presse où il a minimisé les accusations selon lesquelles son insistance à vouloir qu'Israël conserve le contrôle d'une zone le long de la frontière entre la bande de gaza et l'Egypte empêche les négociations d'aboutir.

17h12
Liban

Le ministère de la Santé libanais fait état d'une femme tuée dans une frappe israélienne

Le ministère libanais de la Santé a indiqué qu'une femme avait été tuée et cinq autres personnes blessées mercredi dans des frappes israéliennes sur le sud du Liban, près de onze mois après le début des hostilités entre le Hezbollah pro-iranien et Israël.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas en octobre dans la bande de Gaza, le Hezbollah libanais échange quotidiennement des tirs transfrontaliers avec Israël, en soutien à son allié palestinien.

"Des tirs d'artillerie de l'ennemi israélien visant la localité de Qabrikha ont tué une femme et blessé deux autres personnes, dont un enfant de douze ans", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Liban

La fumée s'élève d'une frappe aérienne israélienne sur Kfar Kila, un village libanais frontalier avec Israël dans le sud du Liban, vue de la ville de Marjayoun dans le sud du Liban, lundi 26 août 2024. 

AP Photo/Hussein Malla

Trois autres personnes ont été blessées dans une frappe israélienne visant la localité frontalière de Houla, selon le ministère.

De son côté, l'armée israélienne a indiqué mercredi que son aviation avait frappé la localité de Qabrikha depuis laquelle le Hezbollah avait "lancé des roquettes les derniers jours".

L'armée a également fait état du tir de 65 projectiles depuis le territoire libanais, et dit en avoir intercepté plusieurs, d'autres étant tombés sur des zones non habitées. Il n'a pas été fait état de victimes.

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Le Hezbollah a annoncé avoir mené plusieurs attaques mercredi, parlant notamment de "salves de roquettes Katioucha" sur une caserne et des positions d'artillerie dans deux zones du nord d'Israël.

Israël dit frapper des infrastructures militaires et des combattants du mouvement islamiste dans le sud du Liban et dans l'est du pays. Le mouvement pro-iranien vise principalement des positions militaires dans le nord d'Israël.

16h55
Visite diplomatique

La cheffe de la diplomatie allemande repart au Moyen-Orient

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, entame, mercredi soir, une nouvelle visite au Moyen-Orient, notamment en Israël et Ramallah, dans l'objectif de soutenir les efforts internationaux en vue d'une trêve à Gaza.

Il s'agit "du neuvième voyage de la ministre des Affaires étrangères en Israël, et au total du onzième dans la région du Moyen et du Proche-Orient depuis l'attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023", a annoncé une de ses porte-parole, Kathrin Deschauer, lors d'une conférence de presse régulière à Berlin.

Ce nouveau déplacement d'Annalena Baerbock intervient à un moment où les occidentaux, Washington en tête, augmentent leur pression sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu afin qu'il finalise un cessez-le-feu à Gaza après la découverte récente des corps de six otages israéliens.

"Les terroristes du Hamas ne reculent devant aucun acte, aussi horrible soit-il", a déclaré la ministre avant son départ.

Allemagne

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, s'exprime lors d'une réunion avec le secrétaire d'État Antony Blinken, le mercredi 10 juillet 2024, au sommet de l'OTAN à Washington.

AP Photo/Stephanie Scarbrough

"C'est pourquoi, aussi difficile que cela puisse être, tous les efforts doivent continuer à être dirigés vers un cessez-le-feu humanitaire qui conduise à la libération des otages. Et qui mette fin à l'hécatombe. Car il n'y a pas de solution militaire ni pour Gaza ni pour la situation en Cisjordanie", a-t-elle jugé. À terme, une solution à deux États reste "la seule option pour une paix durable", a-t-elle réaffirmé.

La ministre se rendra d'abord à Riyad en Arabie Saoudite, puis enchaînera avec la Jordanie. Elle aura jeudi des discussions dans ces deux pays avec ses homologues, puis s'envolera vers Tel Aviv.

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Vendredi, elle s'entretiendra entre autres avec le ministre des Affaires étrangères Israël Katz au sujet des plans d'un cessez-le-feu "qui devrait conduire à la libération des otages et à une aide humanitaire urgente pour les habitants de Gaza", a précisé Mme Deschauer.

Mme Baerbock veut également parler de nouveau avec les proches des otages enlevés par le Hamas. Enfin elle a prévu de rencontrer des représentants palestiniens à Ramallah, en Cisjordanie occupée par Israël, ainsi qu'avec le chef du gouvernement local Mohammed Mustafa, où sera abordée "la question de savoir comment empêcher une escalade de la violence en Cisjordanie", selon la porte-parole.

15h52
Cisjordanie

Le ministre israélien de la Défense veut utiliser "toute la force" en Cisjordanie

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a affirmé mercredi la nécessité d'utiliser "toute la force" contre les groupes armés palestiniens en Cisjordanie occupée, où l'armée israélienne mène une vaste opération qui a fait des dizaines de morts en une semaine.

"Face à la résurgence du terrorisme, nous éradiquons les organisations terroristes dans toute la Judée et Samarie" (le nom biblique de la Cisjordanie utilisé par les Israéliens), a déclaré M. Gallant devant des responsables militaires.

Cisjordanie

Des véhicules blindés israéliens circulent dans une rue lors d'une opération militaire dans le camp de réfugiés de Tulkarem en Cisjordanie, à Tulkarem mercredi 4 septembre 2024. 

AP Photo/ Nasser Nasser

"Ces organisations terroristes (...) doivent être éradiquées (...) il n'y a pas d'autre option, il faut utiliser toute la force", a-t-il poursuivi selon un communiqué du ministère de la Défense.

"Nous tondons la pelouse mais le moment viendra où nous arracherons aussi les racines", a encore dit le ministre israélien de la Défense, utilisant une expression des milieux militaires et sécuritaires israéliens suggérant des opérations régulières pour affaiblir les groupes armés ou empêcher leur renforcement.

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Les incursions israéliennes sont quotidiennes en Cisjordanie occupée, théâtre de violences meurtrières, qui ont flambé depuis le début en octobre de la guerre à Gaza, mais atteignent rarement une telle ampleur.

14h20
Reconnaisance de la Palestine

L'Espagne continuera de "faire pression" sur Netanyahu, promet Pedro Sánchez

Le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez a promis, mercredi, que l'Espagne allait "continuer de faire pression" sur le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu devant la Cour pénale internationale (CPI) et a réaffirmé son soutien total à la cause palestinienne.

Présentant les grandes orientations de sa politique pour l'année à venir à l'occasion de son discours de rentrée, Pedro Sánchez a confirmé que Madrid comptait maintenir sa position très critique vis-à-vis d'Israël dans le conflit opposant l'armée israélienne au mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

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Le Premier ministre espagnol, dont le gouvernement a reconnu le 28 mai l'État de Palestine, en même temps que l'Irlande et la Norvège, a également annoncé que "le premier sommet bilatéral entre l'Espagne et la Palestine" aurait lieu "d'ici à la fin de l'année".

"Nous allons continuer à appuyer le peuple gazaoui, à soutenir l'UNRWA (l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens), à faire pression sur Netanyahu à la Cour pénale internationale", a-t-il déclaré.

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai des mandats d'arrêt contre M. Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant, mais aussi contre des dirigeants du Hamas, pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité présumés commis dans la bande de Gaza et en Israël.

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En outre, l'Espagne s'est jointe, comme d'autres pays, à la procédure intentée fin 2023 par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute juridiction des Nations unies, pour violation présumée de la Convention de l'Onu sur le génocide de 1948.

"Nous allons resserrer nos liens avec l'Etat palestinien que nous avons récemment reconnu", a poursuivi M. Sánchez, qui a précisé que le premier sommet bilatéral hispano-palestinien devrait donner lieu à la signature de "plusieurs accords de collaboration".

13h09
Royaume-Uni

Keir Starmer défend la décision "légale" de suspendre certaines livraisons d'armes à Israël

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a défendu, mercredi devant le Parlement, la décision "légale" et non politique de son gouvernement de suspendre certaines livraisons d'armes à Israël, après les critiques suscitées par cette annonce.

"Nous continuerons, bien évidemment, de défendre le droit d'Israël à se défendre, mais il est important que nous soyons un État attaché au droit international", a déclaré Keir Starmer, interpellé par le chef de l'opposition et ancien Premier ministre Rishi Sunak lors de la séance hebdomadaire de questions à la chambre des Communes.

"C'est un sujet difficile, je le reconnais, mais c'est une décision légale, pas une décision politique", a-t-il insisté.

Royaume-Uni

Le Premier ministre britannique Keir Starmer quitte le 10 Downing Street pour se rendre à la Chambre des communes afin de répondre aux questions hebdomadaires du Premier ministre, à Londres, le mercredi 4 septembre 2024. 

AP Photo/Kin Cheung

Londres a annoncé, lundi, la suspension d'une trentaine de licences d'exportation d'armes à Israël sur un total de 350, évoquant les conclusions d'un examen légal qui a estimé qu'il existe "un risque" qu'elles soient utilisées en violation du droit humanitaire international dans le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza.

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Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant s'est dit "profondément déçu" par cette décision, qui confirme un durcissement de la position du nouveau gouvernement travailliste à l'égard d'Israël, et un léger désalignement vis-à-vis de son allié américain.

Nos alliés "comprennent" notre décision, a assuré Keir Starmer, confirmant avoir informé les États-Unis et Israël en amont.

12H25
40.861 morts

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé mercredi un nouveau bilan de 40.861 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, dans son onzième mois.
 

Au moins 42 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 94.398 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
 

6H42
Pression sur Netanyahu

Les États-Unis poussent à la conclusion d'un accord de trêve

Les États-Unis ont estimé mardi qu'il était "temps de finaliser" un accord de trêve à Gaza.
Cette déclaration américaine survient deux jours après l'annonce par l'armée israélienne de la découverte dans un tunnel de Gaza de six otages tués selon elle à "bout portant" par le mouvement islamiste.
Les otages ont été enlevés et emmenés dans la bande de Gaza lors d'une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre contre Israël.
L'annonce de la découverte des six corps a accentué la pression sur Benjamin Netanyahu, entraînant des manifestations de milliers de personnes à Tel-Aviv et Jérusalem, accompagnées d'une grève dans plusieurs villes pour réclamer un accord permettant la libération des otages encore retenus à Gaza.

 

manifestation Tel Aviv

Des manifestants réclament un cessez-le-feu et la libération immédiate des otages détenus par le Hamas. Manifestation à Tel-Aviv, en Israël, le mardi 3 septembre 2024. 

@AP Photo/Ariel Schalit


 

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AFP