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Le Premier ministre libanais espère un cessez-le-feu avec Israël "dans les heures ou les jours à venir"

Alors que le Hamas est prêt à étudier tout projet de trêve dans la bande de Gaza, s'il intégrait un retrait israélien du territoire, Najib Mikati, le Premier ministre libanais, se disant "prudemment optimiste", espère un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah pro-iranien "dans les heures ou les jours à venir". Les horaires sont affichés en temps universel.

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Le Premier ministre libanais Najib Mikati lors de sa rencontre avec son homologue britannique Keir Starmer, au 10 Downing street, Londres, le 28 octobre 2024.

Le Premier ministre libanais Najib Mikati lors de sa rencontre avec son homologue britannique Keir Starmer, au 10 Downing street, Londres, le 28 octobre 2024. 

© Lucy North/Pool via AP
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21H01
frappes au Liban

19 morts dans des frappes israéliennes sur l'est du Liban

Le ministère libanais de la Santé a annoncé qu'au moins 19 personnes avaient été tuées ce mercredi par des frappes israéliennes sur deux zones de la région de Baalbeck (est).
Huit personnes, dont cinq femmes, ont été tuées dans le secteur de Bednayel à Baalback, et onze autres, parmi lesquelles trois femmes, ont péri dans des frappes israéliennes distinctes sur un village dans la même région, a détaillé le ministère.

L'armée israélienne déclare avoir visé des "centres de commandement et des infrastructures" du Hezbollah lors de frappes menées dans la journée sur les villes de Baalbeck, dans l'est du Liban, et de Nabatiyeh dans le sud du pays. "Le Hezbollah utilise systématiquement des infrastructures civiles et des régions à travers le Liban pour préparer et mener des activités terroristes, mettant délibérément en danger la vie des civils libanais", a-t-elle affirmé dans un communiqué.
 

20H02
Liban

Un cessez-le-feu possible avant le 5 novembre suggère l'envoyé américain

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, déclare que l'envoyé américain Amos Hochstein lui a laissé entendre qu'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah était possible avant l'élection présidentielle américaine prévue le 5 novembre prochain. "Lors d'un appel aujourd'hui (mercredi), Hochstein m'a laissé entendre que nous pourrions peut-être parvenir à un cessez-le-feu dans les prochains jours, avant le 5 du mois prochain", a déclaré Mikati à la chaîne locale Al-Jadeed.
 

19H23
Liban

Najib Mikati se veut optimiste

Le Premier ministre libanais Najib Mikati a dit espérer mercredi un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah pro-iranien "dans les heures ou les jours à venir", se disant "prudemment optimiste".

"Nous faisons de notre mieux (...) pour obtenir un cessez-le-feu dans les heures ou les jours à venir", a déclaré Mikati lors d'une interview accordée à la chaîne locale al-Jadeed, ajoutant qu'il était "prudemment optimiste".
 

19H14
FINUL

La mission de l'ONU au Liban visée plus de 30 fois en octobre

"Depuis le 1er octobre, la Finul a enregistré plus de 30 incidents conduisant à des dommages à des propriétés ou installations de l'ONU ou des blessures de Casques bleus", a déclaré Andrea Tenenti lors d'une conférence de presse par vidéo. "Nous avons pu attribuer environ 20 d'entre eux à des tirs ou des actions des forces armées israéliennes, dont 7 au moins étaient délibérés", a-t-il ajouté.
"Ce qui est particulièrement inquiétant, ce sont les incidents lors desquels des soldats de la paix menant leur mission, ainsi que nos caméras, éclairages, et tours d'observation ont été délibérément visés par les forces armées israéliennes", a-t-il insisté.

Pour être clair, les actions à la fois des forces de défense israéliennes et du Hezbollah mettent les Casques bleus en danger. Andrea Tenenti, porte-parole de la FINUL

Lundi, une roquette "probablement tirée par le Hezbollah ou un groupe affilié" a touché le quartier général de la Finul à Naqoura, a-t-il noté. Et pour le reste des incidents, "environ une douzaine", "l'origine des tirs n'a pas pu être déterminée".
 

18H12
frappes israéliennes au Liban

Baalbeck cible d'une série de frappes israéliennes après des appels à évacuer

Le maire de Baalbeck, Moustafa al-Chall, a affirmé à l'AFP que des frappes avaient touché la ville et ses environs, sans fournir plus de détails. L'agence nationale libanaise d'information (Ani), a également rapporté une série de raids israéliens sur "des quartiers résidentiels de Baalbeck", des localités environnantes, ainsi que des "réservoirs de mazout" dans la région.

Dans un communiqué publié ce mercredi, Médecins sans frontières (MSF) a exprimé sa "profonde inquiétude face aux attaques israéliennes" contre la ville, appelant "les autorités israéliennes à donner la priorité à la sécurité des civils".

Voir Quelles conséquences aura l'interdiction de l'UNRWA à Gaza ?

MSF a regretté que son personnel, "qui apporte son soutien aux populations de la région depuis longtemps", a été contraint de partir, "ce qui a entraîné l'arrêt des activités humanitaires de base".
Baalbeck abrite un ensemble de temples romains millénaires classés au patrimoine de l'Unesco.

Sur X, l'organisation onusienne rappelle "à toutes les parties leur obligation de respecter et de protéger l'intégrité" de ces sites. "Ils sont le patrimoine de toute l'humanité et ne doivent jamais être pris pour cible", a-t-elle ajouté.

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L'armée israélienne a lancé ce matin des appels à l'évacuation, disant vouloir mener dans la région des opérations militaires contre des installations du mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah.

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C'est la première fois, depuis le début le 23 septembre de la campagne de bombardements aériens israéliens sur le Liban, que toute la ville de Baalbeck et ses environs sont concernés par des appels à évacuer. Ces derniers ont provoqué la panique dans la ville, que des voitures de la Défense civile ont sillonnée en appelant via haut-parleurs les habitants à partir, selon le correspondant de l'AFP.

Les mosquées et les églises de la ville ont également relayé les appels à évacuer par haut-parleurs.
Des habitants ont quitté Baalbeck à la hâte, les voitures chargées de matelas, sans savoir où aller.
"La ville est presque vide", a indiqué le correspondant.

18H00
Frappes au Liban

Frappe israélienne sur une camionnette de munitions du Hezbollah, un mort

"Une camionnette contenant des munitions a été visée par une frappe israélienne à Kahalé", à l'est de Beyrouth, sur la route reliant la capitale libanaise à Damas, a indiqué une source de sécurité libanaise qui a requis l'anonymat. Elle a précisé que la camionnette appartenait au Hezbollah pro-iranien en ajoutant que le chauffeur avait été tué.

Deux autres personnes ont été tuées dans une frappe israélienne qui a visé leur véhicule tout-terrain à Qomatieh, zone dans la montagne libanaise située près de Kahalé, selon la même source. Un vidéaste de l'AFP a vu un incendie provoqué par la frappe sur le véhicule à Kahalé qui s'étendait aux arbres bordant la route. Des images de l'AFP montrent des roquettes non explosées sur la chaussée. L'armée libanaise a annoncé par la suite qu'elle allait "faire détonner des munitions qui n'ont pas explosé" dans le secteur.

Dans un communiqué, la municipalité de Kahalé et celle voisine de Araya ont "dénoncé l'emploi des routes internationales pour le mouvement des hommes armés et des armes, ce qui met en danger les innocents". Elles ont demandé à l'armée libanaise de prendre les mesures nécessaires pour les en empêcher. Le Hezbollah est la seule formation à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile au Liban en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.

17H21
pas de liaison aérienne

Air France prolonge jusqu'au 5 novembre la suspension de ses vols vers Tel-Aviv

"En raison de la situation sécuritaire à destination, Air France prolonge la suspension de ses liaisons entre Paris-Charles de Gaulle et Tel-Aviv (Israël) jusqu'au mardi 5 novembre 2024 inclus", a indiqué l'entreprise dans un communiqué. Jusqu'ici, les vols étaient officiellement suspendus jusqu'au 29 octobre. Les liaisons entre Paris-Charles de Gaulle et Beyrouth, au Liban, sont toujours "suspendues jusqu'au samedi 30 novembre 2024 inclus", a précisé Air France.
"La reprise des opérations restera soumise à une évaluation de la situation sur place", a indiqué la compagnie, précisant que "les clients concernés seront avisés individuellement et (que) des solutions de report ou de remboursement leur seront proposées".

Le communiqué ne fait pas mention de sa filiale low-cost, Transavia, qui a jusqu'à présent calqué ses suspensions de vols sur le même calendrier qu'Air France.

17H02
Frappes contre Israël

Le Hezbollah affirme avoir visé trois positions militaires dans le nord d'Israël

Le Hezbollah libanais affirme avoir lancé simultanément des drones et des roquettes sur trois positions militaires dans le nord d'Israël, assurant avoir contourné le système de défense antiaérien israélien.
Dans un communiqué, la formation pro-iranienne a indiqué que ses combattants avaient "mené une attaque complexe avec des roquettes avancées et un escadron de drones" contre une base militaire à l'est de Hadera, des points de rassemblement de soldats au sud de Haïfa et une base militaire au nord de la ville d'Acre. Le Hezbollah a ajouté que "l'ennemi" n'était pas parvenu à intercepter ces roquettes et drones.
 

16H10
universités

Sciences-Po Strasbourg suspend un partenariat avec une université israélienne

L'Institut d'études politiques (IEP) de Strasbourg a suspendu son partenariat avec l'université Reichman de Herzlya, près de Tel-Aviv, regrettant ses positions "profondément bellicistes et dénuées de toute perspective humaniste" au regard de "la guerre en cours à Gaza".
Cette décision, révélée par le quotidien régional Les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA), a été prise lors d'un conseil d'administration de l'établissement le 25 juin, mais dont le procès-verbal vient seulement d'être publié sur son site internet.

La motion avait été soumise par la liste Solidarit'Etudiants, qui dispose de huit des 10 sièges des représentants étudiants au conseil d'administration, et a également été soutenue par certains enseignants. Le directeur de l'IEP, Jean-Philippe Heurtin, avait exprimé une "très forte réserve" quant à cette proposition, selon les propos retranscrits dans le procès-verbal. Celle-ci a néanmoins été adoptée par 12 voix contre sept et deux abstentions, 12 administrateurs ne prenant pas part au vote.

Tout en condamnant "sans réserve l'attaque terroriste subie par la population israélienne le 7 octobre 2023", les auteurs de la motion dénoncent les "positions de l'université en question, profondément bellicistes et dénuées de toute perspective humaniste, pacifiste et critique au regard de la guerre en cours à Gaza". "L'engagement actif de cette université dans un conflit qui conduit au massacre de dizaine de milliers de civils, femmes et enfants, est en contradiction avec les valeurs humanistes dont se réclame Sciences Po Strasbourg", soulignent-ils.

Selon Jean-Philippe Heurtin, le partenariat entre l'université Reichman de Tel-Aviv et l'IEP de Strasbourg "n'est pas actif actuellement" et "aucun étudiant ne sera envoyé en Israël ni au Liban avant la fin des hostilités". Sollicité par l'AFP, il a de nouveau exprimé à titre personnel sa "forte hostilité" à cette motion.

L'antenne alsacienne du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) a dénoncé dans l'après-midi ce "boycott", y voyant "le signe de graves dérives" et une "méconnaissance totale de l'organisation de la société israélienne". "Dans l'enceinte même de ce qui doit être un lieu de réflexion, de tolérance, d'esprit critique (...) la seule expression deviendrait celle du boycott, de la discrimination et du rejet de l'autre", a estimé le Crif.

16H08
Iran

Un "terroriste" lié à Israël tué en Iran par les services de renseignement

Samedi, Israël a pour la première fois annoncé publiquement avoir attaqué l'Iran et visé des cibles militaires, en représailles à des tirs de missiles iraniens contre Israël le 1er octobre.
"(Les services) de renseignement ont tué l'un des principaux membres d'un groupe terroriste séparatiste affilié au régime sioniste et arrêté deux de ses compagnons", a indiqué la télévision d'Etat, ajoutant que des armes avaient été saisies. Médias et responsables iraniens utilisent régulièrement le qualificatif d'"entité sioniste" ou de "régime sioniste" pour parler d'Israël.

L'opération s'est déroulée dans l'ouest de l'Iran à une date qui n'a pas été précisée. L'Iran a annoncé à plusieurs reprises ces dernières années l'arrestation d'agents travaillant selon les autorités pour les services de renseignement de pays étrangers, notamment Israël. Les trois individus "prévoyaient d'entrer" en Iran "depuis la région du Kurdistan irakien" voisine "pour provoquer des émeutes", a ajouté la télévision, sans fournir plus de détails.

15H34
UNRWA

Le Conseil de sécurité de l'ONU appelle Israël à "respecter ses obligations internationales"

Dans une déclaration publiée ce mercredi, tous les membres du Conseil soulignent "le rôle vital" de l'Unrwa qui "reste la colonne vertébrale de toute la réponse humanitaire à Gaza" et affirment qu'"aucune autre organisation ne peut remplacer ou se substituer à l'Unrwa" pour l'aide aux civils qui ont besoin d'une aide humanitaire "urgente".

Alors que le Conseil peine depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 à parler d'une seule voix, en raison notamment du véto américain en soutien à son allié israélien, ils expriment "leur profonde inquiétude concernant la loi adoptée" lundi par le parlement israélien interdisant l'agence en Israël. Ils appellent "le gouvernement israélien à respecter ses obligations internationales, respecter les privilèges et immunité de l'Unrwa et sa responsabilité de permettre et faciliter une aide humanitaire complète, rapide, sure, et sans entrave sous toutes ses formes et dans toute la bande de Gaza".

Ils mettent également en garde contre "toute tentative de démanteler l'Unrwa ou réduire ses opérations et son mandant", dont une interruption aurait "des conséquences humanitaires graves sur des millions de réfugiés palestiniens qui dépendent des services de l'Agence et aussi des implications pour la région". La déclaration appelle également "toutes les parties à permettre à l'Unrwa d'assurer son mandat, tel qu'adopté par l'Assemblée générale de l'ONU, dans toutes ses zones d'opérations".

15H29
otages

Israël veut continuer d'exercer une "pression militaire" pour assurer le retour des otages

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, affirme que l'armée devait continuer d'exercer une "pression militaire" sur le Hamas dans la bande de Gaza pour assurer le retour des otages détenus dans le territoire palestinien.

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"Quel que soit l'endroit où se trouve le Hamas, s'il tente de lever la tête, il trouvera Tsahal sur son chemin, à Rafah, à Khan Younès, à Jabaliya, et nous l'abattrons."

"Vous devez exercer une pression militaire", a-t-il dit lors d'une visite aux troupes à Rafah, dans le sud de Gaza. "La question centrale ici est de continuer à exercer autant de pression (militaire) que possible sur le Hamas, afin de créer les conditions nécessaires pour assurer le retour des otages", a-t-il ajouté, selon un communiqué du ministère.

15H13
UNRWA

L'Iran juge "scandaleuse" l'interdiction par Israël de l'Unrwa

L'Iran dénonce une décision "cruelle et scandaleuse" d'Israël après le vote d'une loi interdisant sur son sol les activités de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

Il s'agit d'un choix "cruel et scandaleux extrêmement lourd de conséquences car l'Unrwa est irremplaçable et essentielle", a estimé le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï. Sans l'Unrwa "le système humanitaire à Gaza s'effondrera", a-t-il écrit sur le réseau social X, bloqué en Iran. "Le monde doit agir vigoureusement pour empêcher le régime (israélien, NDLR) de déraciner l'Agence, vieille de 75 ans et empêcher que les réfugiés palestiniens soient privés de leurs droits fondamentaux minimaux", a ajouté Baghaï.

 

14H25
cessez-le-feu

Le nouveau chef du Hezbollah prêt pour un cessez-le-feu avec Israël sous "conditions"

Naïm Qassem, s'est dit prêt à un cessez-le-feu avec Israël sous "conditions", mais a estimé qu'aucun projet sérieux n'était encore sur la table, dans son premier discours au lendemain de sa nomination.
"Si l'Israélien décide qu'il veut arrêter l'agression, nous disons que nous acceptons, mais à nos conditions", a dit Naïm Qassem dans un discours pré-enregistré. Mais il a ajouté qu'il n'y avait pour le moment "aucun projet qu'Israël ait accepté et dont nous puissions discuter".

Dans ce même discours pré-enregistré, il a estimé qu'Israël paierait un lourd tribut si ses forces restaient au Liban, ajoutant que son mouvement pouvait continuer la guerre "pendant des mois".
"Sortez de notre territoire pour réduire vos pertes, si vous restez, vous paierez un tribut plus lourd que jamais", a déclaré Naïm Qassem, ajoutant que le Hezbollah, soutenu par l'Iran, pouvait continuer à combattre "pendant des jours, des semaines et des mois".

 

13H58
cessez-le-feu

Le Hamas étudiera toute proposition de trêve qui mènera au retrait israélien

"Nous n'avons pas officiellement reçu de proposition globale. Nous sommes prêts à discuter de toute idée ou proposition qui nous est présentée, pourvu qu'elle mène à la fin de la guerre et à un retrait de l'armée de Gaza", a dit à l'AFP un responsable du Hamas, sous couvert d'anonymat.
Il a accusé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, d'empêcher les avancées sur un cessez-le-feu pour mener une politique de "génocide, nettoyage ethnique et de déplacement de population" en profitant de l'absence de pressions des États-Unis.
"Nous avons dit aux médiateurs que le Hamas est prêt si (Israël) accepte un cessez-le-feu, un retrait complet de la bande de Gaza, le retour des déplacés dans leurs foyers à Gaza, y compris dans le nord, l'entrée de suffisamment d'aide pour notre peuple et un (accord d')échange sérieux sur les prisonniers" palestiniens détenus par Israël, a-t-il dit en référence aux conditions répétées par mouvement depuis le début de la guerre dans le territoire.

Hier soir, le Hamas a confirmé dans un communiqué avoir tenu des réunions concernant la demande des médiateurs de discuter de "nouvelles propositions pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers".

Les États-Unis, le Qatar et l'Égypte tentent depuis des mois de parvenir à une trêve couplée avec la libération des otages détenus à Gaza depuis l'attaque d'une ampleur sans précédent du Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre 2023.

Le chef du Mossad (renseignement extérieur israélien), David Barnea, le directeur de la CIA, William Burns, et le Premier ministre qatari ont discuté à Doha dimanche et lundi d'une proposition de trêve de "moins d'un mois", selon une source proche des discussions. "Les responsables américains pensent que si un accord de court terme peut être conclu, cela pourrait conduire à un accord plus permanent", a affirmé à l'AFP cette source.
 

Qui anime ce direct ?

AFP, Benjamin Beraud