Direct terminé le 22 septembre 2024 à 20h30 (TU)
Direct démarré le 22 septembre 2024 à 4h30 (TU)

Le secrétaire général de l'ONU craint que le Liban ne devienne un "autre Gaza"

"Ce qui m'inquiète (c'est) la possibilité que le Liban se transforme (en) un autre Gaza", a déclaré le chef de l'ONU sur la chaîne américaine CNN. Pour Antonio Guterres "il est clair que les deux parties ne sont pas intéressées par un cessez-le-feu. Et c'est une tragédie parce que c'est une guerre qui doit cesser".
 

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Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

© AP Photo/Pamela Smith
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17H29
escalade

L'Égypte redoute une guerre totale au Moyen-Orient

L'Égypte a dit redouter dimanche une guerre régionale totale au Moyen-Orient en raison de l'escalade des violences entre le Hezbollah libanais chiite-pro-iranien et Israël, un conflit qui sape les efforts diplomatiques en vue d'une trêve dans la bande Gaza.
"Il y a beaucoup d'inquiétudes (...) sur la possibilité d'une escalade dans la région qui conduise à une guerre totale", a déclaré à l'AFP au siège de l'ONU à New York le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, mettant en garde contre "des effets négatifs" de ce conflit à la frontière israélo-libanaise sur les négociations pour un cessez-le-feu entre Israël et le mouvement palestinien Hamas à Gaza.
 

16H17
Tirs de roquettes depuis le liban

Dans le nord d'Israël, des habitants résignés face aux tirs du Hezbollah

Le réfrigérateur est plein, internet fonctionne et même si la salle est un peu en désordre, Ilan Ravor pense qu'il pourra s'en accommoder. Ce retraité de 76 ans est venu jeter un oeil à l'abri anti-aérien public à quelques mètres de son domicile à Haïfa.

D'habitude, ce lieu souterrain sert de point de rencontre pour des réunions de l'ONG Alcooliques anonymes. Aujourd'hui, il pourrait abriter des dizaines de personnes du quartier si les sirènes d'alarme signalant une attaque aérienne résonnent dans la troisième ville d'Israël, à une trentaine de kilomètres de la frontière libanaise.

Les tirs du Hezbollah dans la nuit ont atteint les environs de Haïfa, ville de près de 300.000 habitants et important port commercial. La dernière fois que des frappes semblables se sont produites, c'était en 2006, lors de la dernière guerre en date entre le Liban et Israël.

Ilan Ravor s'attendait à une réplique d'ampleur sur la région après ce qu'Israël "leur a fait, a fortiori avec les bipeurs", dit-il en référence à la vague d'explosions spectaculaires d'appareils de transmission du Hezbollah. Les échanges de tirs entre l'armée israélienne et le Hezbollah ont depuis gagné en intensité. "Je suis inquiet, je sais que c'est possible que les missiles arrivent jusqu'ici", mais il dit avoir "confiance en l'armée de (son) pays, en (son) aviation" et qu'il se sent "prêt" à prendre son chien et son chat sous le bras pour se mettre à l'abri.

"On a grandi avec des histoires de la Shoah, des guerres précédentes, donc même si ce qui s'est passé cette nuit est important, on n'est pas plus inquiet que ça", note Adir Schaffer, un jardinier de 33 ans qui vit dans le quartier de Hadar aux vieux bâtiments du siècle dernier, dont la plupart ne sont pas équipés d'abris anti-aériens. "C'est malheureux mais on s'y est habitué, on sait que le Hezbollah veut détruire Haïfa, les gens peuvent changer mais l'idéologie reste", note-t-il, en appelant de ses voeux "des jours meilleurs, des jours de paix". Il n'a rien préparé de spécial en cas d'alerte, contrairement à d'autres habitants qui remplissent des coffres de voitures de packs d'eau et de conserves devant des supermarchés pour avoir de quoi tenir pendant plusieurs jours. 

"Tout le monde est déprimé, tout le monde vient prendre à manger, parfois cinq fois par jour, les gens ne savent plus quoi faire", raconte Shaked Ariel, vendeur dans l'épicerie d'une rue fréquentée. "Certaines personnes paniquent un peu", dit-il.

Les grandes artères de la ville ont des allures de week-end ce dimanche qui est le premier jour de la semaine en Israël, même les écoles sont fermées sur ordre du commandement du front intérieur (la défense passive).

Sur les téléphones portables, dans les médias israéliens, les images des villages touchés dans la nuit au nord de Haïfa tournent en boucle, comme celles de Kiryat Bialik où la chute de roquettes a provoqué des incendies de bâtiments et de voitures.

Devant sa maison aux murs calcinés, Léa Sabag a, elle, affirmé à l'AFP : "Nous savons que cela durera quelques jours et nous devons garder le moral, être patients et j'espère que nous ferons face avec courage."

15H00
Escalade

Le chef de l'ONU s'inquiète que le Liban devienne un "autre Gaza"

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est déclaré "inquiet" que le Liban se "transforme (en) un autre Gaza" en raison du conflit armé entre Israël et l'organisation chiite libanaise pro-iranienne Hezbollah. 

"Ce qui m'inquiète (c'est) la possibilité que le Liban se transforme (en) un autre Gaza", s'est-il alarmé sur CNN en prélude à la semaine de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

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Lors de cette brève interview, Guterres, inlassable partisan d'une accalmie au Moyen-Orient, a également déploré qu'après presque une année de guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, aucune des parties ne veuille "réellement" d'une trêve.
"Pour moi il est clair que les deux parties ne sont pas intéressées par un cessez-le-feu. Et c'est une tragédie parce que c'est une guerre qui doit cesser", a-t-il martelé sur la chaîne d'informations américaine. 

"Alors que la région est au bord d'une catastrophe imminente, nous ne pouvons pas le dire assez: il n'y a PAS de solution militaire pour rendre l'un ou l'autre côté plus sûr", avait déclaré peu avant sur X la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, à propos d'Israël et du Hezbollah soutenu par l'Iran.

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La Maison Blanche a également prévenu dimanche son allié israélien qu'une "escalade" militaire à la frontière avec le Liban n'était pas dans son "intérêt". Tandis que l'Union européenne, par la voix de son chef de la diplomatie Josep Borrell, s'est déclarée "extrêmement préoccupée" et a appelé à un "cessez-le-feu le long de la ligne bleue" qui sépare depuis 2000 les forces armées libanaises de celles d'Israël, "tout comme à Gaza" entre l'armée israélienne et le Hamas.

14H16
Règlement de "compte ouvert"

Le Hezbollah libanais annonce "une nouvelle phase" dans la bataille contre Israël

Le numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem, affirme que le mouvement islamiste libanais entre dans "une nouvelle phase" dans la bataille qu'il mène contre Israël depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza.

"Nous sommes entrés dans une nouvelle phase", celle du règlement de "compte ouvert", a-t-il déclaré lors des funérailles d'Ibrahim Aqil, un haut responsable militaire, tué vendredi par une frappe israélienne. "Les menaces ne nous arrêteront pas: nous sommes prêts à tous les scénarios militaires" face à Israël, a-t-il ajouté.

Il a répété que seul un cessez-le-feu à Gaza mettrait fin aux attaques du mouvement pro-iranien, allié du Hamas palestinien, qualifiant "la solution militaire israélienne" de "dilemme" pour Israël et ses habitants du nord. 

14H00
escalade

Londres appelle à "un cessez-le-feu immédiat" face à une "escalade inquiétante" entre Israël et Hezbollah

Le chef de la diplomatie britannique David Lammy a appelé dimanche à "un cessez-le-feu immédiat" entre Israël et le Hezbollah, face à "une escalade inquiétante" de la situation.
"Ces derniers jours, nous avons assisté à une escalade inquiétante entre Israël et le Hezbollah libanais", a déclaré David Lammy au congrès du parti travailliste à Liverpool. "Notre message à toutes les parties est clair : nous avons besoin d'un cessez-le-feu immédiat (...) afin de parvenir à un règlement politique", a ajouté le ministre des Affaires étrangères britannique.

13H57
La réaction de la Maison Blanche

Une "escalade" militaire n'est pas dans "l'intérêt" d'Israël déclare le porte-parole de la Maison Blanche

Une "escalade" militaire n'est pas dans "l'intérêt" d'Israël, a averti dimanche un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, après des jours de vives tensions au Proche-Orient. "Nous ne pensons pas que l'escalade de ce conflit militaire soit dans leur intérêt", a-t-il déclaré sur la chaîne ABC, assurant que les États-Unis partageaient "directement" ce sentiment avec leurs "homologues israéliens".

Le porte-parole de l'exécutif américain a estimé qu'il existait toujours "un espace" pour une "solution diplomatique" au conflit. "C'est ce à quoi nous travaillons", a-t-il ajouté, sans donner davantage de détails.

Cette escalade "n'est certainement pas dans l'intérêt de toutes ces personnes que le Premier ministre Netanyahu dit vouloir renvoyer chez elles", a alerté le porte-parole du Conseil de sécurité nationale.
Les autorités israéliennes ont promis de rétablir le calme dans le nord d'Israël afin que des dizaines de milliers de déplacés fuyant les violences puissent rentrer chez eux.
Aujourd'hui, Netanyahu s'est encore dit "déterminé" à "faire en sorte que les habitants du nord puissent revenir chez eux en toute sécurité", tout en saluant la "série de coups" infligés au Hezbollah libanais.

13H54
escalade

L'UE "extrêmement" inquiète de l'escalade au Liban, réclame un cessez-le-feu

L'Union européenne est "extrêmement préoccupée" par l'escalade au Liban, après les récentes attaques meurtrières, et appelle à un cessez-le-feu "urgent", a déclaré ce dimanche le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell.
"L'Union européenne est extrêmement préoccupée par l'escalade au Liban après les attaques de vendredi à Beyrouth", a souligné Borrell dans un communiqué, appelant à un "cessez-le-feu le long de la ligne bleue, tout comme à Gaza".

"Les civils paient un prix élevé", alors que d'"importants combats" se poursuivent ce dimanche, tant en Israël qu'au Liban, a encore déploré le responsable européen. Ces civils "seront à nouveau ceux qui souffriront le plus dans une guerre totale qui doit être évitée, y compris par de nouveaux efforts diplomatiques intenses", a-t-il ajouté.

12H55
descente de l'armée israélienne

Al Jazeera qualifie de "criminel" le raid israélien sur son bureau à Ramallah

La chaîne de télévision qatarie Al Jazeera a qualifié dimanche de "criminel" la descente des forces israéliennes dans ses bureaux de Ramallah, en Cisjordanie occupée, et l'émission d'un ordre de fermeture de 45 jours.

Al Jazeera "condamne et dénonce avec véhémence cet acte criminel", a déclaré la chaîne dans un communiqué, ajoutant que ce "raid" sur son bureau et "la saisie" de son équipement n'étaient "pas seulement une attaque" contre elle "mais un affront à la liberté de la presse et aux principes mêmes du journalisme".

Capture vidéo via AP de la chaîne Al Jazeera ce 22 septembre 2024.

Capture vidéo via AP de la chaîne Al Jazeera ce 22 septembre 2024.

© AP Photo

L'armée israélienne indique que le bureau de la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera à Ramallah, en Cisjordanie occupée, était "utilisé pour inciter à la terreur". L'ordre de fermeture a été signé à la suite d'un avis juridique et d'une évaluation des services de renseignement selon lesquels "les bureaux étaient utilisés pour inciter à la terreur, pour soutenir des activités terroristes, et les émissions de la chaîne mettaient en danger la sécurité et l'ordre public dans la région et dans l'ensemble de l'Etat d'Israël", a affirmé l'armée dans un communiqué.

11H45
Frappes israéliennes

La réplique d'israël aux frappes du Hezbollah dans le nord d'Israël

Tôt ce dimanche, l'armée israélienne a annoncé qu'elle menait des frappes sur des cibles du Hezbollah au Liban, après des tirs du mouvement islamiste sur des zones habitées dans le nord d'Israël, qui ont atteint les environs de la grande ville d'Haïfa.

"Il y a eu une alarme et immédiatement après une grande explosion, une très, très grande explosion", a raconté à l'AFP Achiya Itschaky, un habitant du village de Kiryat Bialik où les tirs ont incendié des maisons et des voitures. 

Des personnels hospitaliers et des soldats déplacent les patiens de l'hôpital Ramdam dans le sous-sol, Haïfa, Israël, 22 septembre 2024.

Des personnels hospitaliers et des soldats déplacent les patiens de l'hôpital Ramdam dans le sous-sol, Haïfa, Israël, 22 septembre 2024.

© AP Photo/Ohad Zwigenberg

"C'est la guerre, ce n'est agréable pour personne", a ajouté Sharon Hacmishvili, un autre habitant du village. "Des centaines de milliers de personnes ont dû se réfugier dans des abris antiaériens dans le nord d'Israël", a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'armée, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani. Il a indiqué que l'armée israélienne avait frappé toute une série de cibles depuis samedi, "afin d'empêcher une attaque à plus grande échelle".

La défense passive israélienne a ordonné la fermeture de toutes les écoles jusqu'à lundi 18H00 dans les régions du nord du pays, dont certaines sont situées jusqu'à 80 kilomètres de la frontière libanaise.

"Nous subissons une pression grandissante du Hezbollah et inversement. À Haïfa, de nombreuses écoles sont fermées et les bureaux sont vides. Cela me rappelle le 7 octobre, quand tout le monde est resté à la maison", a témoigné à l'AFP Patrice Wolff, un habitant de cette ville, en évoquant l'attaque sanglante menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.
Les autorités libanaises ont annoncé dimanche que des frappes israéliennes avaient fait trois morts dans le sud du Liban. Le Hezbollah a affirmé que deux de ses combattants avaient été tués.
 

11H20
nouvelles victimes au Liban

Le ministère de la Santé libanais annonce trois morts dans des "frappes israéliennes" dans le sud

Le ministère libanais de la Santé a fait état, dimanche, de trois morts dans des frappes israéliennes distinctes dans le sud du Liban, Israël affirmant viser des cibles du Hezbollah dans le pays.

Dans trois communiqués distincts, le ministère a indiqué que trois personnes avaient été tuées dans trois villages du sud du Liban, attribuant chaque décès à une "frappe de l'ennemi israélien".  

Le mouvement islamiste Hezbollah a annoncé que deux de ses combattants avaient été tués, sans en préciser le lieu.    

La puissante formation pro-iranienne a déclaré avoir lancé des "drones chargés d'explosifs" vers deux positions où se trouvent des troupes dans le nord d'Israël, affirmant agir "en réponse" aux attaques israéliennes sur le sud du Liban.

Plus tôt dimanche, le Hezbollah a indiqué avoir tiré des dizaines de roquettes sur des installations de production militaire et une base aérienne près de la ville israélienne de Haïfa.

L'armée israélienne a pour sa part annoncé qu'une salve de 150 roquettes, missiles de croisière et drones avait été tirée en direction de son territoire dans la nuit jusqu'au petit matin, la plupart venant du Liban et visant le nord d'Israël.  

Le parti pro-iranien avait ouvert le front du sud du Liban en octobre pour soutenir son allié palestinien, le Hamas, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. 

Les tensions ont considérablement augmenté ces derniers jours, avec des dizaines de morts et des milliers de blessés au Liban causés par une série d'explosions meurtrières, imputées à Israël, ayant visé mardi et mercredi les bipeurs puis les talkie-walkies des membres du Hezbollah.

Israël n'a jamais commenté ces attaques.

Vendredi, une frappe israélienne sur un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth a fait 45 morts au total, dont des civils, selon les autorités libanaises.  

10H38
Bilan humain

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 41 431 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé dimanche un nouveau bilan de 41 431 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, dans son douzième mois.

Au moins 40 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 95 818 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.

10h29
escalade

Israël a infligé au Hezbollah libanais "une série de coups qu'il n'aurait jamais imaginés"

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré dimanche que l'armée avait infligé au Hezbollah libanais "une série de coups qu'il n'aurait jamais imaginés", après une nuit d'intenses échanges de tirs transfrontaliers et une frappe sur Beyrouth vendredi.

"Ces derniers jours, nous avons infligé au Hezbollah une série de coups qu'il n'aurait jamais imaginés. Si le Hezbollah n'a pas compris le message, je vous le promets, il le comprendra", a ajouté Benjamin Netanyahu dans un communiqué de son bureau. 

Nous sommes déterminés à faire en sorte que les habitants du nord puissent revenir chez eux en toute sécurité. Aucun pays ne peut tolérer qu'on tire sur ses habitants, sur ses villes, et nous, l’État d'Israël, ne le tolérerons pas non plus.

Benjamin Netanyahu, Premier ministre d'Israël

10h10
Drones, roquettes et missiles

Israël annonce environ 150 roquettes, missiles de croisière et drones tirés sur son territoire dans la nuit

L'armée israélienne a annoncé dimanche qu'une salve de 150 roquettes, missiles de croisière et drones avait été tirée en direction de son territoire dans la nuit jusqu'au petit matin, la plupart venant du Liban et visant le nord d'Israël.

Au cours de la nuit et aux heures matinales, environ 150 roquettes, missiles de croisière et drones ont été tirés en direction du territoire israélien, la plupart visant le nord d'Israël [...] Il y a eu un petit nombre d'impacts [mais pas de] dégâts significatifs.

L'armée israélienne, dans un communiqué.

7h10
ONU

Le Moyen-Orient au bord de la "catastrophe", la solution n'est pas militaire, selon une responsable de l'ONU

La représentante de l'ONU au Liban a mis en garde dimanche contre une "catastrophe imminente" au Moyen-Orient, en pleine escalade militaire entre Israël et le Hezbollah libanais, estimant que la solution n'était pas d'ordre militaire.

"Alors que la région est au bord d'une catastrophe imminente, nous ne pouvons pas le dire assez : il n'y a PAS de solution militaire pour rendre l'un ou l'autre côté plus sûr", a déclaré sur X la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert.

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6h40
bilan humain

La frappe israélienne près de Beyrouth a fait 45 morts, selon un nouveau bilan officiel libanais

Le bilan de la frappe israélienne qui a visé vendredi l'unité d'élite du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth s'est alourdi à 45 morts, a annoncé dimanche le ministère libanais de la Santé.

"Le nombre de morts s'élève à 45", a déclaré le ministère dans un communiqué, contre 37 précédemment. Les opérations "continuent pour déblayer les décombres pour la troisième journée consécutive" et des prélèvements d'ADN sont en cours pour déterminer l'identité d'une partie des victimes, a-t-il ajouté.

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AFP