Direct terminé le 3 mai 2025 à 20H30 (TU)
Direct commencé le 3 mai 2025 à 15H00 (TU)

Israël rappelle des dizaines de milliers de réservistes pour son offensive à Gaza

L'armée israélienne a commencé à envoyer ces jours-ci des ordres de mobilisation à des réservistes, prévoyant d'en rappeler des dizaines de milliers en vue d'une expansion de son offensive contre le Hamas, ont rapporté plusieurs médias israéliens. Cette information intervient peu de temps après la diffusion par le Hamas d'une vidéo d'un otage israélien blessé.

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Soldats israéliens dans le camp de réfugiés de Nour Chams, dans la bande de Gaza, le 5 mars 2025.

Soldats israéliens dans le camp de réfugiés de Nour Chams, dans la bande de Gaza, le 5 mars 2025. 

© AP Photo/Majdi Mohammed
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20H20
"double jeu"

Netanyahu enjoint au médiateur qatari de "cesser son double jeu"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu enjoint ce samedi au Qatar de "cesser son double jeu", à l'heure où piétine la médiation mené par ce pays en vue d'un accord de trêve entre le Hamas et Israël assorti d'une libération des otages retenus à Gaza. 

"L'heure est venue pour le Qatar de cesser son double jeu et son double langage, et de décider s'il est du côté de la civilisation ou dans le camp de la barbarie du Hamas", indique un message sur le compte X officiel du Premier ministre israélien. "Israël gagnera cette guerre légitime avec des moyens légitimes", ajoute le texte.


 

19H51
mobilisation

Israël rappelle des dizaines de milliers de réservistes

L'armée israélienne a commencé à envoyer ces jours-ci des ordres de mobilisation à des réservistes, prévoyant d'en rappeler des dizaines de milliers en vue d'une expansion de son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, rapportent samedi soir plusieurs médias israéliens.

L'information donnée dans les mêmes termes par plusieurs correspondants militaires, dont celui de la radio de l'armée, indique que ces réservistes seront envoyés pour remplacer des appelés ou des soldats d'active à travers le pays ainsi qu'en Cisjordanie occupée afin que ceux-ci puissent être envoyés combattre dans la bande de Gaza.

Interrogée par l'AFP, une porte-parole militaire n'a ni confirmé ni démenti ces informations. Des proches de journalistes de l'AFP ont déjà reçu leur "Tsav 8" (ordre de mobilisation).

19H46
Talal Naji

Le chef d'un groupe palestinien détenu plusieurs heures en Syrie

Les autorités syriennes ont libéré ce samedi après plusieurs heures de détention le chef du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), Talal Naji, ont indiqué des responsables de ce groupe historiquement proche du président déchu Bachar al-Assad.
"Talal Naji a été libéré. Il est chez lui et en bonne santé", a déclaré à l'AFP un responsable du FPLP-CG sous le couvert de l'anonymat.

Talal Naji à Damas, en janvier 2008.

Talal Naji à Damas, en janvier 2008.

© AP Photo Bassem Tellawi

Un autre responsable du mouvement basé à Damas a affirmé que le chef du FPLP-CG avait été détenu pendant dix heures, puis libéré à la suite de "médiations locales et internationales".
Les raisons de sa détention n'étaient pas connues dans l'immédiat.
Plus tôt, des responsables du mouvement avaient annoncé l'arrestation de Naji dans la capitale syrienne.

Il y a quelques semaines, la branche armée d'un autre groupe palestinien, le Djihad islamique, avait affirmé que les autorités syriennes avaient arrêté deux de ses responsables, sans en préciser les raisons.
Les États-Unis, qui considèrent comme "terroristes plusieurs mouvements palestiniens, dont le FPLP-CG et le Djihad islamique", ont déclaré qu'ils ne lèveraient pas les sanctions imposées sous le pouvoir Assad tant qu'aucun progrès ne serait réalisé notamment sur la question de la lutte contre le terrorisme.

Pendant des années, sous le clan Assad, la Syrie a accueilli des factions palestiniennes et faisait partie de ce que l'Iran qualifie "d'axe de la résistance" face à Israël. L'Iran était un allié majeur d'Assad.
Fin mars, le département d'État américain a déclaré que les autorités syriennes devaient "renoncer complètement au terrorisme, exclure les combattants terroristes étrangers de toute fonction officielle, et empêcher l'Iran et ses supplétifs d'exploiter le territoire syrien".

Lorsque le conflit syrien a éclaté en 2011, déclenché par la répression sanglante de manifestations prodémocratie, le FPLP-CG s'est rangé du côté du pouvoir Assad, renversé en décembre 2024 par une coalition de factions rebelles islamistes.

Le FPLP-CG est soupçonné d'être responsable de l'attentat contre le vol Swissair SR330 en février 1970, ainsi que de plusieurs attaques contre des civils israéliens.

Talal Naji a été élu secrétaire général du FPLP-CG en 2021, après la mort du fondateur et ancien chef du groupe, Ahmad Jibril.
 

17H40
Otage

L'otage est Maxim Herkin, un Ukrainien de 37 ans ayant émigré en Israël avec sa mère

Dans la vidéo envoyée par les Brigades Ezzedine al-Qassam dure plus de quatre minutes apparaît un homme allongé, le crâne et le bras gauche couvert de bandages avec des tâches marron.

Parlant hébreu avec un accent russe, l'homme se présente comme "le prisonnier numéro 24" et laisse entendre qu'il a été blessé dans un bombardement israélien.

L'AFP, comme la plupart des médias israéliens, a identifié l'otage comme étant Maxim Herkin, qui aura 37 ans à la fin du mois, mais n'a aucun moyen de vérifier son état de santé. Sa famille a publié un communiqué demandant aux médias de ne pas diffuser la vidéo du Hamas.

Parlant sous la contrainte comme tous les otages apparaissant dans les vidéos des Brigades al-Qassam ou d'autres groupes armés palestiniens, le jeune homme fait référence au fait qu'Israël va bientôt fêter l'anniversaire de son indépendance, laissant supposer que la vidéo a été tournée peu avant le 1er mai, date à laquelle l'État hébreu a célébré selon le calendrier juif le 77e anniversaire de sa création, le 15 mai 1948.

Originaire d'Ukraine, Herkin avait émigré en Israël avec sa mère. Il a été enlevé par le Hamas le 7 octobre 2023 à la rave-party Nova, théâtre du plus gros massacre commis ce jour-là par les combattants du mouvement islamiste lors de leur attaque ayant déclenché la guerre.

Père d'une fillette, il avait écrit à sa mère juste avant son enlèvement: "Tout va bien. Je rentre à la maison." Il était apparu dans une vidéo diffusée par les Brigades Al-Qassam le 5 avril, avec un autre otage, avec un petit bandage au poignet droit et un pansement au niveau de la joue et de l'oreille.
 

15H51
Otages

Le Hamas publie une vidéo montrant un otage israélien blessé

La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas vient de publier cet après-midi une vidéo montrant ce qui semble être un otage israélien blessé, détenu dans la bande de Gaza.

Dans ce document de plus de quatre minutes, dont l'AFP n'était pas en mesure de confirmer immédiatement l'authenticité, apparaît un homme allongé, le crâne et le bras gauche couvert de bandages avec des tâches marron. 

Parlant hébreu, l'homme se présente comme "le prisonnier numéro 24" et laisse entendre qu'il a été blessé dans un bombardement israélien. Il fait aussi référence au fait qu'Israël va bientôt fêter l'anniversaire de son indépendance, laissant supposer que la vidéo a été tournée peu avant le 1er mai.
 

15H14
liberté de la presse

Israël appelé à laisser entrer les journalistes "sans restriction"

L'Association de la presse étrangère (FPA) demande à Israël de permettre aux journalistes un accès "sans restriction" à la bande de Gaza, où les journalistes ne peuvent se rendre indépendamment à partir de l'extérieur depuis le début de la guerre en octobre 2023.

Voir Bande de Gaza : nous, journalistes solidaires

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"Nous appelons Israël à [...] respecter les principes fondamentaux de la liberté de la presse et à permettre l'entrée sans restriction des journalistes à Gaza", écrit l'association, basée à Jérusalem, dans à un communiqué publié à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

La FPA compte plus de 350 adhérents travaillant pour des médias étrangers en Israël et dans les Territoires palestiniens. Un journaliste de l'AFP siège à son conseil d'administration.
L'association reproche à Israël "d'imposer une interdiction sans précédent empêchant les journalistes étrangers d'entrer à Gaza", y voyant "une tache honteuse pour un pays qui se présente comme un modèle de démocratie".
La FPA, qui a déposé un recours devant la Cour suprême israélienne pour contester cette interdiction, salue les "collègues palestiniens qui continuent de couvrir l'actualité au péril de leur vie" mais regrette que "les restrictions israéliennes nuisent gravement au reportage indépendant et privent le monde d'une image complète de la situation à Gaza."

La guerre qui continue de dévaster Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement palestinien islamiste Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.
À une exception notable près depuis cette date, les seuls journalistes ayant pu se rendre dans la bande de Gaza à partir de l'extérieur y sont entrés embarqués avec l'armée israélienne, leurs reportages étant soumis à la censure militaire.

Le Bureau des droits de l'Homme de l'ONU pour le Territoire palestinien occupé a publié un communiqué dans lequel il dit marquer "sombrement" la Journée mondiale de la liberté de la presse "alors que des journalistes palestiniens continuent d'être tués ou blessés en toute impunité".

Le Bureau dit avoir vérifié indépendamment la mort de 211 journalistes tués dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, dont 28 femmes.

L'armée israélienne a accusé nombre de journalistes tués dans ses frappes d'être des "terroristes", membres du Hamas ou du Djihad islamique, un groupe islamiste allié.
 

12H06
Condamnation de l'ONU

L'envoyé spécial de l'ONU condamne les frappes israéliennes en Syrie

"Je condamne fermement les violations continues et croissantes de la souveraineté de la Syrie par Israël, y compris les multiples frappes aériennes à Damas et dans d'autres villes", indique dans un communiqué l'envoyé spécial de l'ONU, Geir Pedersen.
Il demande "que ces attaques cessent immédiatement et qu'Israël cesse de mettre en danger les civils syriens et respecte le droit international".

L'agence officielle syrienne Sana a annoncé qu'un "civil" avait été tué par les frappes nocturnes, qui ont visé, selon l'armée israélienne, des infrastructures militaires près de la capitale de la Syrie, pays avec lequel Israël est toujours en état de guerre.

En dépit des condamnations onusiennes, et de mises en garde internationales sur le risque de déstabilisation de la Syrie, l'armée israélienne a de son côté annoncé samedi être "déployée dans le sud de la Syrie et prête à empêcher l'entrée de forces hostiles dans la zone des villages druzes", sans précision sur le nombre et la répartition de ses forces.

Selon un responsable druze local de la province de Soueïda, "il n'y a eu aucun déploiement de soldats israéliens" dans ce secteur, bastion de la minorité druze dans le sud syrien.
"Leur présence serait limitée à la province de Quneitra", plus à l'ouest, "où ils ont établi des positions après la chute du régime [de Bachar] al-Assad" en décembre, a-t-il dit à l'AFP.
 

12H02
Victimes palestiniennes

La Défense civile annonce 11 morts, dont trois enfants, dans une frappe israélienne

"Onze [personnes ont été tuées] à la suite du bombardement par [l'armée israélienne] du domicile de la famille Al-Bayram dans le camp de Khan Younès", a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza. Parmi les huit morts déjà identifiés, tous de la même famille élargie, figuraient une fillette et un garçon âgés d'un an, ainsi qu'un nourrisson d'un mois, a-t-il précisé.

Un journaliste de l'AFP à filmé des secouristes et des civils fouiller à mains nues dans les décombres à la lumière de lampes torches pour en extraire des victimes. L'un deux repart en portant le corps inanimé d'un très jeune enfant.

Selon une riveraine, Fayka Abou Hatab, l'attaque a eu lieu vers 2h20 ou 2h30 (23h20-23h30 GMT vendredi), provoquant un "nuage de poussière" aveuglant. "On était dans le noir total", "toutes nos fenêtres ont été soufflées" et "la maison de nos voisins a été détruite", a-t-elle dit à l'AFP, parlant aussi de "pièces détruites" chez elle.
Contactée par l'AFP, une porte-parole de l'armée israélienne a confirmé la frappe indiquant sans plus de précisions que celle-ci avait visé "un terroriste membre du Hamas".
 

10H36
offensive en Syrie

L'armée israélienne dit être déployée dans le sud de la Syrie en soutien aux druzes

L'armée israélienne "est déployée dans le sud de la Syrie et est prête à empêcher l'entrée de forces hostiles dans la zone des villages druzes", indique un communiqué militaire sans plus de précisions sur le nombre de troupes israéliennes en Syrie, ni l'étendue de ce déploiement.

L'armée ajoute que dans la nuit de vendredi à samedi, "cinq citoyens druzes syriens ont été évacués pour recevoir des soins médicaux en Israël [...] après avoir été blessés en territoire syrien".
Selon l'armée israélienne, 15 druzes syriens ont ainsi été admis dans un hôpital de Safed (nord d'Israël) pour y être soignés après avoir été blessés en Syrie depuis mercredi.
Selon un responsable druze local dans la province de Soueïda, "il n'y a eu aucun déploiement de soldats israéliens" dans cette zone, bastion de la minorité druze dans le sud de la Syrie.
"Leur présence serait limitée à la province de Quneitra, où ils ont établi des positions après la chute du régime [de Bachar] al-Assad" en décembre, a-t-il dit à l'AFP.

De même source, les cinq évacués, mentionnés par l'armée israélienne "ont été blessés lors d'affrontements à Sahnaya, près de Damas, et ont été transportés en voiture jusqu'au village de Hadar, où les forces israéliennes les ont pris en charge".
Les blessés "craignaient d'être envoyés dans des hôpitaux à Damas, par peur d'être arrêtés" par les forces de sécurité, a dit cette source.

Le village de Hadar est à cheval sur la zone théoriquement démilitarisée à l'est de la ligne de cessez-le-feu de 1973 entre la Syrie et Israël sur le Golan syrien dont Israël occupe une partie depuis 1967, qu'il a annexée en 1981.

09H13
tirs des Houthis

Israël annonce avoir intercepté un missile dont les Houthis ont revendiqué le tir depuis le Yémen

"A la suite de sirènes qui ont retenti il y a peu de temps dans plusieurs régions d'Israël, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté", a indiqué l'armée israélienne dans un bref communiqué sur Telegram.

Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a ensuite affirmé dans une vidéo que le groupe avait ciblé une installation militaire dans le centre d'Israël avec "un missile balistique hypersonique Palestine 2".

Une journaliste de l'AFP à Jérusalem a entendu les sirènes retentir au milieu de la nuit. Aucun détail sur le lieu de l'interception du missile n'était disponible dans un premier temps.

Les Houthis ont revendiqué hier les tirs de deux missiles sur Israël, à plusieurs heures d'intervalle, dont l'armée israélienne a annoncé l'interception.

De son côté, l'agence officielle des Houthis, Saba, a fait état dans la nuit de vendredi à samedi de frappes, qu'elle a attribuées aux Etats-Unis, sur la capitale Sanaa, le district voisin de Bani Hashish et celui de Khab al-Shaaf (nord), sans plus de précisions.

21H52
frappes en Syrie

Une ONG fait état de plus de 20 frappes israéliennes à travers la Syrie

Plus de 20 frappes israéliennes ont visé des sites militaires à travers la Syrie dans la nuit de vendredi à samedi, les bombardements "les plus violents" cette année, a indiqué une ONG, après qu'Israël a annoncé une frappe près du palais présidentiel à Damas.

L'agence officielle syrienne Sana a annoncé qu'un "civil" avait été tué, l'armée israélienne confirmant de son côté avoir visé des infrastructures militaires près de la capitale de la Syrie, pays avec lequel Israël est toujours en état de guerre.

Voir Syrie : Israël poursuit ses frappes

"Plus de 20 frappes israéliennes ont visé des entrepôts et des sites militaires à Deraa, près de Damas et dans les région de Hama et de Lattaquié", avait annoncé plus tôt l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui dispose d'un vaste réseau de source dans le pays en guerre.
L'ONG a estimé qu'elles étaient "les plus violentes depuis le début de l'année".

Des journalistes de l'AFP dans la capitale ont entendu le vrombissement des avions et plusieurs détonations.

Sana, qui avait rapporté plusieurs actions près de Damas et à travers le pays, a précisé qu'"un civil a(vait) été tué dans les frappes de l'aviation israélienne aux abords de Harasta, près de Damas".

Le Qatar a fustigé une "agression flagrante contre la souveraineté" de la Syrie et l'Arabie saoudite a "réaffirmé son rejet catégorique des agressions israéliennes sapant la stabilité" de la Syrie.
"La Syrie ne doit pas devenir le terrain de jeu des tensions régionales" a mis en garde l'Allemagne, appelant le nouveau pouvoir syrien à assurer "la protection de la population civile" et "tous les acteurs" à "la plus grande retenue".
 

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AFP
Les faits

L'armée israélienne se dit "prête à empêcher l'entrée de forces hostiles dans la zone des villages druzes", précisant que 15 druzes syriens ont été admis dans un hôpital de Safed (nord d'Israël) pour y être soignés après avoir été blessés en Syrie depuis le 30 avril.

L'ONU a appelé Israël à "cesser immédiatement" ses attaques contre ce pays, après de nouvelles frappes de l'armée israélienne dans la nuit du vendredi 2 à samedi 3 mai.

Cet après-midi, la branche armée du Hamas a publié une vidéo montrant un otage israélien.

L'armée israélienne a commencé à envoyer des ordres de mobilisation à des dizaines de millier de réservistes.

Le Premier ministre Netanyahu enjoint au médiateur qatari de "cesser son double jeu".