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Les 27 pays de l'UE et Zelensky réunis à Bruxelles pour un sommet extraordinaire

Une semaine après sa violente altercation avec Donald Trump à Washington, Volodymyr Zelensky a remercié jeudi à Bruxelles les Européens de leur soutien au moment où les Etats-Unis mettent à mal l'alliance transatlantique et gèlent leur aide militaire à l'Ukraine. Les horaires sont affichés en temps universel.

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zelensky et von der leyen

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen s'entretient avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky à leur arrivée pour un sommet de l'UE au bâtiment du Conseil européen à Bruxelles, le jeudi 6 mars 2025. 

@AP Photo/Omar Havana
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20h00

Zelensky annonce qu'il ira en Arabie saoudite lundi

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé jeudi qu'il se rendrait en Arabie saoudite lundi pour rencontrer le prince héritier saoudien, la veille d'une rencontre prévue dans ce pays entre des délégations américaine et ukrainienne.

"Lundi prochain, j'ai prévu de me rendre en Arabie saoudite pour une rencontre avec le prince héritier" Mohammed ben Salmane, a écrit le président ukrainien sur X. "Après cela, mon équipe restera en Arabie saoudite pour travailler avec nos partenaires américains", a-t-il ajouté, en assurant que l'Ukraine veut obtenir une "paix rapide et durable" pour mettre fin à l'invasion russe.

18h21

L'envoyé américain Witkoff rencontrera les Ukrainiens en Arabie saoudite pour discuter d'un "cadre" de paix

L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a déclaré jeudi qu'il rencontrerait une délégation ukrainienne la semaine prochaine en Arabie saoudite afin de discuter d'un cessez-le-feu avec la Russie.

"Nous sommes en train de discuter pour coordonner une réunion avec les Ukrainiens à Ryad, ou même éventuellement à Djeddah", a déclaré M. Witkoff aux journalistes, en ajoutant: "L'idée est de définir un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial".  

18h01

Un émissaire américain blâme les Ukrainiens pour le gel de l'aide militaire

L'émissaire américain pour l'Ukraine et la Russie, Keith Kellogg, a fait porter jeudi la responsabilité du gel de l'aide militaire des Etats-Unis à l'Ukraine sur le président Volodymyr Zelensky.

"Très franchement, ils (les Ukrainiens) l'ont provoqué eux-mêmes", a affirmé le général Kellogg.

"Vous ne pouvez pas avoir des discussions sur la paix en public. Vous ne pouvez pas tenter de défier le président des Etats-Unis dans le Bureau ovale", a-t-il ajouté.

Le responsable s'exprimait lors d'un forum au Council on Foreign Relations, un centre de réflexion sur la politique étrangère.

Les relations entre les Etats-Unis et l'Ukraine se sont spectaculairement détériorées après une rencontre plus que houleuse vendredi dernier à la Maison Blanche, Donald Trump accusant alors Volodymyr Zelensky de manquer de respect à son pays.

La signature qui était prévue ce jour-là d'un accord sur l'exploitation minière en Ukraine a été reportée sine die.

Et Washington a ensuite suspendu son aide militaire à Kiev, une décision qui concerne également le partage du renseignement militaire.

Le général Kellogg a expliqué que les Etats-Unis faisaient pression sur la Russie comme sur l'Ukraine pour les amener à la table des négociations afin de mettre fin à une guerre qui a, selon lui, fait en trois ans "un million de victimes de part et d'autre".

Il a aussi reconnu que le gel de l'aide militaire était un moyen de pression supplémentaire sur l'Ukraine afin de conclure l'accord sur les minerais. Il a laissé entendre qu'elle pourrait être rétablie une fois cet accord paraphé, ajoutant que la décision appartiendrait au président Donald Trump.

"C'est pas comme s'ils n'avaient pas été prévenus", a-t-il encore dit. "Ils ont été avertis que cela viendrait".

"Le protocole est le suivant: vous signez un document et une fois que vous avez signé un document indiquant que vous voulez aller de l'avant, que vous êtes sérieux, alors je pense que vous pouvez aller de l'avant", a-t-il dit.

17h11

La Norvège augmente de 4,2 milliards d'euros son aide à l'Ukraine pour 2025

La Norvège va augmenter de 50 milliards de couronnes norvégiennes (4,2 milliards d'euros) son aide à l'Ukraine en 2025 pour atteindre 85 milliards de couronnes (7,2 mds EUR), a annoncé jeudi le Premier ministre Jonas Gahr Støre.

"Le soutien norvégien aidera l'Ukraine à s'opposer à la Russie et (renforcera) le plan de paix sur lequel les pays européens travaillent", a déclaré Jonas Gahr Støre dans un communiqué.

"La guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine bat son plein et la Russie s'arme lourdement", a-t-il ajouté.

Cette décision intervient au moment où se tient un sommet exceptionnel des 27 dirigeants des pays de l'UE destiné à muscler la défense européenne. Le gouvernement norvégien souligne qu'"il s'associe à l'Europe pour renforcer son soutien à l'Ukraine".

"Nous sommes confrontés à la situation sécuritaire la plus grave pour la Norvège depuis la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit d'une solide contribution norvégienne à la paix et à la stabilité en Ukraine et en Europe", a encore dit M. Støre.

La décision d'augmenter fortement les dépenses de soutien à l'Ukraine a été prise en accord avec les partis représentés au parlement norvégien, souligne le gouvernement.

Avec ce paquet supplémentaire, la contribution totale jusqu'en 2030 inclus sera portée à 205 milliards de couronnes norvégiennes (17,5 milliards d'euros), selon le gouvernement.

La Norvège, gros producteur d'hydrocarbures qui a largement tiré parti de l'envolée des cours attisée par l'invasion russe de l'Ukraine, est proportionnellement un important soutien de Kiev, selon le classement de l'Institut Kiel.

16H05

Ukraine: Berlin promet d'aider à compenser le gel de l'aide américaine

L'Allemagne, engagée dans une augmentation massive de ses investissements de défense, est prête à compenser en partie la suspension de l'aide militaire américaine à l'Ukraine, a promis jeudi son ministre de la Défense Boris Pistorius.

"Un thème important de nos discussions aujourd'hui et dans les semaines à venir sera celui de la compensation de la suspension" des aides américaines, a dit le ministre lors d'une conférence de presse commune avec son homologue Roustem Oumerov.

"Nous nous efforçons bien entendu de compenser par de nouvelles aides la disparition" de ce soutien, "du moins une part prépondérante", a-t-il ajouté.

L'Allemagne est le deuxième fournisseur en valeur absolue d'équipements militaires à Kiev derrière les Etats-Unis, notamment des systèmes anti-aérien, des munitions et des chars de combat. Le pays a par ailleurs accueilli plus d'un million de réfugiés ukrainiens depuis l'invasion russe il y a plus de trois ans.

Washington, qui s'est ouvertement rapproché du Kremlin, a gelé lundi son aide militaire. Et ce en dépit des multiples gestes d'apaisement de la part de l'Ukraine après l'entrevue houleuse avec Volodymyr Zelensky vendredi à la Maison Blanche, où Donald Trump avait menacé de la "laisser tomber".

"Il n'y a aucun signe de Poutine" en direction de la paix, a jugé M. Pistorius, ajoutant que Berlin restait "aux côtés de l'Ukraine, et ce encore plus qu'auparavant".

Le social-démocrate, qui participe aux consultations avec les conservateurs vainqueurs des législatives en vue de former un gouvernement, a indiqué qu'il "s'engageait avec force" pour le financement d'un paquet d'aide militaire à l'Ukraine de 3 milliards d'euros.

Le futur chancelier Friedrich Merz avait annoncé mardi soir des investissements géants pour le réarmement du pays et ses infrastructures, en plus de ce paquet en suspens pour l'Ukraine.

M. Pistorius a indiqué que les missiles sophistiqués Taurus -que le chancelier sortant Olaf Scholz s'est toujours refusé à livrer- ont "fait parti des discussions" et continueront à en faire partie dans les jours à venir.

Le ministre, qui a de bonnes chances de figurer dans le prochain exécutif, a aussi fait une référence à la réunion à la Maison Blanche, quand un journaliste avait avec condescendance reproché à M. Zelensky de ne pas porter de costume, provoquant le rire du vice-président JD Vance.

M. Oumerov, comme Zelensky, portait des vêtements de style militaire afin de rappeler la réalité de la guerre.

"Je peux confirmer que les règles vestimentaires n'ont pas joué de rôle dans notre rencontre", a ironisé M. Pistorius.

15h10

Ukraine: Macron recevra des chefs d'état-major européens mardi

La réunion à Paris des chefs d'état-major des pays européens prêts à garantir une future paix en Ukraine, annoncée par le président français Emmanuel Macron mercredi dans une allocution, se tiendra mardi 11 mars en sa présence, a précisé son entourage jeudi.

Cette réunion doit porter sur un éventuel "déploiement de forces européennes" en Ukraine, qui "n'iraient pas se battre sur la ligne de front", mais "au contraire, une fois la paix signée, pour en garantir le plein respect", a expliqué M. Macron mercredi soir.

A cette fin, il avait annoncé une réunion "dès la semaine prochaine" à Paris des "chefs d'état-major des pays qui souhaitent prendre leurs responsabilités à cet égard".

Réunion qui se tiendra donc le 11 mars, en présence du président français, selon son entourage, sans plus de détail sur les autres participants. Le chef de l'Etat pourrait à cette occasion s'exprimer devant les hauts gradés étrangers, sans que l'on sache pour l'heure si tout ou partie de l'événement sera public ou à huis clos.

14h35

Le Royaume-Uni va fournir de nouveaux drones d'attaque de pointe à l'Ukraine

Le gouvernement britannique a annoncé jeudi qu'il allait livrer de nouveaux drones d'attaque à l'armée ukrainienne afin de "lutter contre l'agression russe en mer Noire", selon un communiqué du ministère de la Défense.

Londres a signé un contrat de 30 millions de livres (35,7 missions d'euros) avec la branche britannique de la société américaine de technologies de défense Anduril Industries, a annoncé le ministère en marge de la visite du ministre John Healey à Washington.

Ce dernier doit s'entretenir dans la journée avec son homologue américain Pete Hegseth au Pentagone, au moment où les Américains ont annoncé la suspension de leur aide militaire et de renseignement à l'Ukraine.

Le contrat prévoit la livraison de drones capables notamment de surveiller une zone puis de frapper les cibles qui y pénètrent, fait valoir Londres, sans préciser combien de drones seront achetés et livrés à Kiev.

"Nous sommes déterminés à obtenir une paix sûre et durable en Ukraine, ce qui implique de placer l'Ukraine dans la position la plus forte possible pour empêcher toute nouvelle agression russe", a déclaré John Healey, cité dans le communiqué.

Le Royaume-Uni a déjà fourni "plus de 10.000 drones" aux Ukrainiens, a-t-il insisté.

L'an dernier, Londres a lancé avec la Lettonie une coalition chargée d'organiser la production et la livraison à l'Ukraine de milliers de drones, devenus cruciaux sur le terrain pour freiner l'avancée des troupes russes.

14h30

La Russie juge qu'un cessez-le-feu temporaire en Ukraine serait "inacceptable"

La diplomatie russe a estimé jeudi qu'un cessez-le-feu provisoire en Ukraine, suggéré notamment par Paris et Kiev, serait "absolument inacceptable" car le conflit finirait par reprendre.

"Des accords fermes sur un règlement définitif sont nécessaires", a assuré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, jugeant toute forme de courte pause permettant une "réorganisation" des troupes comme "absolument inacceptable, car elle aboutira exactement au résultat inverse".

Le président français Emmanuel Macron a évoqué l'idée dimanche d'une première trêve d'un mois "dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétiques".

Son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky a lui aussi proposé mardi, comme premiers pas vers la fin du conflit, la libération des prisonniers ainsi qu'une trêve dans les airs et les mers.

Maria Zakharova a affirmé qu'ils cherchaient à obtenir un "répit" pour l'armée ukrainienne, en difficulté sur le front.

L'Ukraine l'utiliserait, selon la porte-parole russe, pour "renforcer ses capacités militaires". "Dans ce scénario, le conflit reprendra inévitablement de plus belle", a-t-elle assuré lors d'un briefing.

Moscou a déjà exclu par le passé une trêve permettant aux troupes ukrainiennes, moins nombreuses et moins bien équipées, de se renforcer, citant en exemple le fragile cessez-le-feu en vigueur dans l'est de l'Ukraine entre 2015 et l'attaque russe de février 2022. Une période qui, selon Moscou, a permis à Kiev de renforcer son armée.

Le président américain Donald Trump réclame lui un cessez-le-feu immédiat, et s'est récemment détourné de son allié ukrainien pour tenter de négocier avec Moscou.

La semaine dernière, le président américain avait même reproché à Volodymyr Zelensky de n'être pas "prêt à la paix", même si il a quelque peu adouci son ton depuis.

13h31

Ukraine: des figures de l'opposition veulent la paix avant des élections

Les figures de l'opposition ukrainienne Petro Porochenko et Ioulia Tymochenko ont déclaré jeudi s'opposer à toute élection dans leur pays avant la fin de la guerre, un média américain ayant évoqué la possibilité de la tenue d'un scrutin présidentiel malgré le conflit.

Depuis le début de l'invasion russe du 24 février 2022, la loi martiale en vigueur en Ukraine interdit la tenue d'élections, alors que le pays est soumis à des bombardements quotidiens.

Mais le président américain Donald Trump, depuis son rapprochement amorcé avec Moscou, a remis en cause en février la légitimité du dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky, le qualifiant de "dictateur sans élections".

Jeudi, le média américain Politico a affirmé que des collaborateurs hauts placés de M. Trump avaient eu des discussions secrètes avec Mme Tymochenko et des cadres du parti de M. Porochenko sur la possibilité d'organiser rapidement en Ukraine une élection présidentielle. 

Dans un communiqué publié jeudi, M. Porochenko, rival politique de Volodymyr Zelensky qui a remporté face à lui la présidentielle de 2019, a indiqué que son équipe "a toujours été et reste catégoriquement contre l'organisation d'élections pendant la guerre".  

"Des élections ne peuvent avoir lieu qu'après un cessez-le-feu et la signature d'un accord de paix avec des garanties de sécurité pour l'Ukraine", a-t-il ajouté.

M. Porochenko, qui fut président de l'Ukraine entre 2014 et 2019, a néanmoins adressé une critique à l'encontre de Volodymyr Zelensky, en affirmant qu'un "manque de communication" entre Kiev et Washington posait "un risque pour l'Etat" ukrainien.

Mi-février, M. Zelensky a adopté des sanctions qui interdisent notamment à M. Porochenko, à la tête du parti Solidarité européenne, de quitter l'Ukraine et d'avoir accès à ses biens.

Depuis le début de l'invasion russe, le dirigeant ukrainien a été accusé à plusieurs reprises par ses adversaires de chercher à concentrer les pouvoirs et d'écarter ses rivaux malgré la guerre en cours. 

Ioulia Tymochenko, qui a été à deux reprises Première ministre de l'Ukraine, a déclaré jeudi que son équipe négocie "avec tous les alliés en mesure de nous aider à assurer une paix juste le plus vite possible".

"D'ici là, et je l'ai dit plus d'une fois, il est hors de question d'organiser des élections en Ukraine", a-t-elle écrit sur Facebook.      

13H20
Discussions

Londres en discussion avec une vingtaine de pays "intéressés" à contribuer à une paix en Ukraine

Le gouvernement britannique a mené des discussions avec une vingtaine de pays "intéressés" à contribuer à un maintien de la paix en Ukraine dans le cadre d'un éventuel accord de cessez-le-feu avec la Russie, a indiqué jeudi un responsable britannique.
 

Cette "coalition des volontaires", dont les contours n'ont pas été précisés, avait été annoncée dimanche par le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un sommet dédié à garantir "une paix durable" en Ukraine et qui avait réuni une quinzaine de chefs d'Etat et de gouvernement à Londres.
 

Re(voir) aussi : Zelensky accueilli par Starmer avant un sommet européen, au lendemain de sa rencontre avec Donald Trump

Explosions à Kiev pendant la visite de Keir Starmer

13H05
Avis de Donald Tusk

L'idée d'un parapluie nucléaire français sur l'Europe est "très prometteuse"

La proposition du président français d'ouvrir un débat sur la protection de l'Europe par l'arsenal nucléaire français est "très prometteuse", a estimé jeudi le chef du gouvernement polonais Donald Tusk.
 

Dans une allocution télévisée la veille, sur fond de rapprochement entre Moscou et Washington, Emmanuel Macron a fait cette proposition, précisant toutefois que la décision d'appuyer sur le bouton resterait "entre les mains" du chef de l'Etat français.
 

Un parapluie nucléaire, "c'est ce qui peut nous donner un avantage très net sur la Russie", a jugé le Premier ministre polonais qui s'exprimait devant les journalistes à Bruxelles, juste avant l'ouverture du sommet européen extraordinaire sur l'Ukraine.
"Comme toujours, ce sont les détails qui comptent, mais cette disponibilité de la France, c'est quelque chose de très prometteur", a-t-il ajouté.

Donald Tusk

Le Premier ministre polonais Donald Tusk s'adresse aux médias à son arrivée au sommet de l'UE au bâtiment du Conseil européen à Bruxelles, le jeudi 6 mars 2025. 

@AP Photo/Omar Havana


 

11H31
"Les Ukrainiens ne sont "pas seuls"

Zelensky remercie les Européens

Le président Volodymyr Zelensky a remercié les Européens pour leur soutien jeudi à son arrivée à Bruxelles pour un sommet extraordinaire, se félicitant que les Ukrainiens ne soient "pas seuls" face à la Russie, après le gel de l'aide militaire américaine.
 

"Nous sommes très reconnaissants de ne pas être seuls. Et ce ne sont pas seulement des mots. Nous le ressentons. C'est très important que vous ayez envoyé un signal fort au peuple ukrainien", a déclaré aux journalistes le dirigeant ukrainien, avant une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement européens destinée à muscler la défense européenne et soutenir l'Ukraine en guerre.

VOn der leyen

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy et le président du Conseil européen, Antonio Costa, s'entretiennent avec les médias à leur arrivée pour un sommet de l'UE au bâtiment du Conseil européen à Bruxelles, le jeudi 6 mars 2025. 

@AP Photo/Omar Havana


 

11H28
Déclaration de Ursula von der Leyen

L'Europe et l'Ukraine sont à un "moment décisif"

L'Europe et l'Ukraine sont à un "moment décisif", a lancé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
 

L'Europe est confrontée à un danger clair et immédiat et doit être en mesure de se protéger, de se défendre, tout comme nous devons donner à l'Ukraine les moyens de se protéger et d'oeuvrer en faveur d'une paix juste et durable.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne

 

10H10
Réaction du Kremlin

La Russie considère comme une "menace" la "rhétorique nucléaire" de Macron

La Russie a dénoncé jeudi le discours du président français Emmanuel Macron de la veille, disant voir une "menace" dans sa proposition d'une protection de l'Europe par le parapluie nucléaire français et l'accusant de vouloir "que la guerre continue".
 

Lors de son discours télévisé, Emmanuel Macron a notamment dénoncé l'"agressivité" de Moscou et annoncé son intention d'"ouvrir le débat stratégique" sur la protection de l'Europe par la dissuasion nucléaire française.
"Bien sûr, c'est une menace contre la Russie. S'il nous voit comme une menace" et "dit qu'il est nécessaire d'utiliser l'arme nucléaire, de se préparer à utiliser l'arme nucléaire contre la Russie, bien sûr, c'est une menace", a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
 

Il a qualifié d'"absurdes" et "délirantes" les accusations selon laquelle la Russie aurait l'intention d'attaquer l'Europe.
 

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui accusé le président français de vouloir "que la guerre continue" en Ukraine, au moment où la Russie et les Etats-Unis font part de leur intention d'avancer en vue de pourparlers de paix.
 

ukraine

Vue d'un hôpital endommagé par une frappe russe, à Kharkiv, en Ukraine, le samedi 1er mars 2025. 

@AP Photo/Andrii Marienko


 

9H43
Soutien turc

La Turquie prête à déployer des forces en Ukraine "si nécessaire"

La Turquie est prête à déployer des forces en Ukraine "si nécessaire" pour garantir la paix, a annoncé jeudi le ministère de la Défense.
 

La question de contribuer à une mission (...) sera évaluée avec toutes les parties concernées si elle est jugée nécessaire pour l'établissement de la stabilité et de la paix régionales.

Communiqué du ministère turc de la Défense 
 

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AFP