Les chefs des diplomaties américaine et britannique ont promis à Kiev de répondre "d'urgence" aux demandes de l'Ukraine, qui réclame notamment de pouvoir frapper le territoire russe en profondeur avec des missiles occidentaux.
Notre soutien ne faiblira pas, notre unité ne se brisera pas. Anthony Blinken, secrétaire d'État
Cette visite du secrétaire d'État américain Antony Blinken et de son homologue britannique David Lammy intervient à un moment délicat pour l'Ukraine, ses forces étant en difficulté sur le front Est, malgré une offensive surprise lancée début août dans la région russe de Koursk.
"Nous travaillons d'urgence pour continuer à garantir que l'Ukraine dispose de ce dont elle a besoin pour se défendre efficacement", a déclaré Blinken lors d'une conférence de presse, précisant que le président américain Joe Biden et le Premier ministre britannique Keir Starmer discuteraient ensemble vendredi de la question. "Nous nous sommes ajustés et adaptés à l'évolution des besoins, à l'évolution du champ de bataille, et je ne doute pas que nous continuerons à le faire au fur et à mesure de l'évolution de la situation", a-t-il répété. "Notre soutien ne faiblira pas, notre unité ne se brisera pas", a encore ajouté Blinken, qui a dit voir en sa visite le signe d'un engagement en faveur de la "victoire" de l'Ukraine.
À ses côtés, son homologue ukrainien Andriï Sybiga a demandé de "lever toute restriction à l'utilisation d'armes américaines et britanniques contre des cibles militaires légitimes en Russie". Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait souligné plus tôt dans la journée que la "victoire" de son pays dans cette guerre dépendait "essentiellement" des États-Unis.
Antony Blinken a annoncé une nouvelle aide de 717 millions de dollars pour le secteur de l'énergie ukrainien, dévasté par les bombardements russes, la fourniture d'eau potable et le déminage.