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Les frappes israéliennes continuent au Liban et à Gaza

Pendant qu'Israël se recueillait autour des familles endeuillées et des proches d'otages retenus à Gaza depuis l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023, le mouvement islamiste palestinien et le Hezbollah ont tiré des roquettes contre Israël. L'armée israélienne a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza. Les horaires sont affichés en temps universel.

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Un homme marchant au milieu des décombres fumants après des frappes israéliennes dans le sud-est de Beyrouth ce 7 octobre.

Un homme marchant au milieu des décombres fumants après des frappes israéliennes dans le sud-est de Beyrouth ce 7 octobre.

© AP Photo/Bilal Hussein
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20H09
"personne n'échappe au 7-Octobre"

Émotion à Paris en hommage aux victimes

L'émotion était vive ce soir au rassemblement organisé à Paris par le Crif en mémoire des victimes, mais où l'évocation de LFI a été copieusement sifflée. Quelque 4.000 personnes avaient répondu à l'appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) pour cette cérémonie d'hommage organisée dans la salle du Dôme (15e) un an après l'attaque du Hamas contre Israël.

La soirée a débuté sur un ton grave, avec la projection de vidéos sur la fondation et l'histoire d'Israël jusqu'au festival Nova du 7 octobre, suivies de captures d'écrans et de messages vocaux envoyés par les participants au moment de l'attaque : "ils sont partout", "ils enlèvent des gens"...
Une minute de silence a ensuite été observée par la salle debout, lors de cette cérémonie mêlant discours et évocation grave des victimes au son du violoncelle.

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Prenant ensuite la parole, le président du Crif Yonathan Arfi a martelé: "Rien ni personne n'échappe au 7-Octobre" car "cette journée reste pour toujours entâchée par le sang des victimes".
Dans ce discours, il a repris sa charge contre LFI qu'il a renvoyé au "camp du déshonneur", alors que la salle huait copieusement le mouvement de Jean-Luc Mélenchon. "LFI choisit d'hystériser notre débat public, en cultivant le clientélisme et les assignations identitaires. Alors je le dis ce soir, avec gravité, que LFI trouve encore des alliés au sein de la gauche républicaine est un outrage, une trahison", a-t-il lancé, la voix couverte par les lazzis.

L'ancien président François Hollande a aussi essuyé quelques sifflets lorsque Yonathan Arfi l'a remercié de sa présence. De nombreuses personnalités avaient fait le déplacement: outre le chef du gouvernement et plusieurs ministres, les présidents de région Valérie Pécresse et Xavier Bertrand, le très applaudi Nicolas Sarkozy, l'écrivain Bernard-Henri Lévy, l'actrice Sandrine Kiberlain, le dessinateur Joann Sfar...

L'intervention du Premier ministre Michel Barnier a elle aussi suscité quelques sifflets lorsqu'il a assuré de l'engagement du chef de l'État et du gouvernement à protéger les Français de confession juive - même si la quasi-totalité de la salle s'est levée à l'issue de son discours.

Quelques cris "des armes, des armes" avaient aussi retenti pendant son allocution, allusion directe aux propos du chef de l'État Emmanuel Macron en faveur de l'arrêt des livraisons à Israël d'armes pouvant servir dans la guerre à Gaza.

Des propos très remarqués, et largement déplorés, dans la communauté juive.
"C'est aberrant, une honte", a affirmé à l'AFP Edmond Sinelnikoff, 75 ans, dans la file d'attente du Dôme où il est arrivé très en avance. Quant à l'engagement du président français de tout mettre en oeuvre pour la libération des otages, "il a fallu un an!", s'exclame près de lui Benjamin Amar-Rozowykwiat, 25 ans, un ruban jaune au poignet en solidarité avec les otages.

Ces otages, "on a l'impression qu'ils ont été oubliés", affirme-t-il, en assurant qu'après le 7 octobre "n'importe quel Juif s'est senti profondément attaqué, et ça a rappelé des souvenirs enfouis".

Venue en "solidarité" même si elle n'est pas juive elle-même, Louise, 28 ans, estime que "tout le monde devrait être là". "J'aimerais voir des gens non concernés se révolter", ajoute-t-elle, en "regrettant" le silence de certaines féministes, comme si "parce que les victimes sont juives c'est moins important".

19H55
7-Octobre

Netanyahu promet aux Israéliens de continuer le combat

"Nous avons défini les buts de la guerre et nous sommes en train de les réaliser : renverser le Hamas [à Gaza], ramener tous les otages à la maison, les vivants comme les morts. Il s'agit d'une mission sacrée, nous ne nous arrêterons pas tant que nous ne l'aurons pas accomplie", a déclaré Benjamin Netanyahu dans un message télévisé.

Le Premier ministre a cité au titre de cette même "mission sacrée" les deux autres buts de guerre fixés par l'exécutif : "éliminer toute menace future pour Israël en provenance de la bande de Gaza" et "faire revenir les habitants du sud et du nord [du pays] en sécurité dans leur maison". "Nous continuerons à nous battre", a-t-il répété à plusieurs reprises, en énumérant ces buts. "Je n'abandonnerai pas", a-t-il dit à propos de la libération des otages.
"Nous continuerons à nous battre et ensemble nous gagnerons", a-t-il ajouté.
"La victoire garantit l'éternité", a encore déclaré Netanyahu.
"Le 7-Octobre", a-t-il prédit, "symbolisera pour les générations [à venir] le prix de notre renaissance, et cela leur prouvera notre détermination et la force de notre esprit".

18H39
respect de la FINUL

Le Hezbollah appelle ses hommes à ne pas mettre en danger les Casques bleus

Le Hezbollah déclare avoir interdit à ses combattants d'attaquer les soldats israéliens stationnés "derrière une position militaire de la Force Intérimaire de l'ONU (Finul)" dans le sud du Liban, pour ne pas mettre en danger les Casques bleus.

Dimanche, la Finul, déployée sur la frontière entre Israël et le Liban, s'était dite "profondément préoccupée par les activités récentes de l'armée israélienne à proximité immédiate" d'une de ses positions près du village frontalier libanais de Maroun al-Ras, les qualifiant d'"extrêmement dangereuses".

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Le mouvement chiite assure dans son communiqué que ses combattants "ont observé dimanche des mouvements non conventionnels des forces de l'ennemi israélien derrière une position militaire de la Finul" près de Maroun al-Ras. Il a dit avoir ordonné à ses hommes de "ne pas intervenir face à ces mouvements pour protéger la vie des soldats de la Finul" et a accusé Israël "d'essayer d'utiliser les forces de la Finul comme boucliers humains". Contactée par l'AFP, la Finul n'a pas répondu dans l'immédiat.

Dimanche, la Finul a jugé "inacceptable de compromettre la sécurité des soldats de la paix de l'ONU qui accomplissent les tâches qui leur ont été confiées par le Conseil de sécurité", rappelant à "tous les acteurs l'obligation de protéger le personnel et les biens de l'ONU". Elle a annoncé "maintenir ses positions", malgré une demande de l'armée israélienne de "déplacer certaines" d'entre elles, exhortant "le Liban et Israël à appliquer la résolution du Conseil de sécurité 1701, seule solution viable pour ramener la stabilité dans la région".

18H30
victimes civiles

L'Autorité palestinienne annonce la mort d'un sexagénaire et d'un enfant dans des raids israéliens

"Ziad Abou Halil (66 ans) est tombé en martyr après avoir été agressé par les forces d'occupation lors de l'intrusion dans sa maison à Doura, au sud d'Hébron", dans le sud de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, indique un communiqué du ministère. Joint par l'AFP, son fils, Mourad Abou Halil, a déclaré que son père avait été frappé par des soldats israéliens entrés dans la maison familiale pour arrêter son frère.

"À 03h00 (00h00 TU), les forces d'occupation ont envahi la maison de mon père et ont voulu arrêter mon frère", a-t-il affirmé. "Mon père a essayé de les en empêcher, alors ils l'ont frappé deux fois dans la poitrine, puis ils l'ont poussé et son torse a heurté la porte de la maison." Mourad Abou Halil a ajouté que son père avait succombé à ses blessures dans la matinée, tandis que l'armée avait quitté les lieux sans arrêter son frère. Interrogée par l'AFP sur ces allégations, l'armée israélienne n'a pas donné suite.

Ziad Abou Halil était connu des Palestiniens, en particulier des plus jeunes, en raison de la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo dans laquelle un soldat israélien l'exhorte à inciter des jeunes à cesser de lancer des pierres vers l'armée israélienne, ce à quoi il lui rétorque: "laisse-les frapper, c'est bon!"

Dans un communiqué séparé, le ministère de la Santé a annoncé la mort d'un enfant de 12 ans, Hatem Ghaith, "des suites de blessures critiques causées par des tirs de l'occupation à l'intérieur du camp de Qalandia". Des habitants du camp ont déclaré à l'AFP que l'armée israéliennes avait envahi le camp vers 05h00 (02h00 TU), et que des affrontements avaient eu lieu entre des soldats et des jeunes du camp. L'armée n'a pas non plus réagi à une demande de l'AFP sur ces incidents.
 

18H14
frappes sur Beyrouth

Six frappes israéliennes successives sur la banlieue sud de Beyrouth

L'aviation israélienne a mené ce soir selon l'agence de presse libanaise ANI "six frappes" successives sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, zone bombardée quotidiennement depuis le 23 septembre tout comme le sud et l'est du Liban.

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Selon le ministère de la Santé, "2.083 personnes sont mortes et 9.869 ont été blessées" dans le petit pays où les combats, les tirs transfrontaliers du Hezbollah et les frappes aériennes israéliennes ont également poussé 1,2 million de personnes à se déplacer, soit plus d'un sixième de la population.
 

17H52
A Ramallah

Un an après l'attaque du Hamas, manifestation en Cisjordanie pour célébrer la "résistance"

"Arrêtez le génocide" : brandissant des pancartes avec ce slogan et des drapeaux libanais ou palestiniens, environ 400 Palestiniens se sont réunis ce lundi à Ramallah, en Cisjordanie occupée, pour marquer le premier anniversaire de l'attaque sans précédent du Hamas sur le sud d'Israël, qui a déclenché la guerre à Gaza. "Nous sommes venus pour élever la voix et dire que la lutte palestinienne continue, et que le 7 octobre nous a fait passer de l'humiliation à la dignité et la fierté", déclare un homme à l'AFP, sans souhaiter donner son nom.

Un autre manifestante, membre de la formation de gauche Parti du peuple palestinien, Afaf Ghatasha, juge que l'attaque du mouvement islamiste "a changé le cours de la cause palestinienne, de la région et du monde". "Le monde ne connaîtra pas la stabilité tant que l'occupation n'aura pas pris fin et qu'un État palestinien n'aura pas été créé", ajoute-t-elle.

"Nous sommes venus nous souvenir de nos martyrs, souhaiter la guérison de nos blessés et féliciter la résistance (à Israël), qu'elle soit palestinienne, libanaise, irakienne ou yéménite, pour ses luttes au cours de l'année écoulée", résume Jamila Johar qui dit espérer "la victoire" de son peuple.
Parmi la foule, quelques manifestants ont apporté un faux cercueil portant les inscriptions "droit international" et "Ligue arabe". D'autres marchent en brandissant des portraits de Hassan Nasrallah, le chef du mouvement islamiste libanais Hezbollah tué le 27 septembre dans un raid israélien sur la banlieue sud de Beyrouth.

Autour de la place centrale de la ville, siège de l'Autorité palestinienne, rivale du Hamas, des fanions du Hezbollah ou bannières du Hamas, deux mouvements considérés comme des terroristes par Israël et les Etats-Unis, émergent d'une marée aux couleurs palestiniennes, ponctuée de drapeaux libanais, irakiens et yéménites.

Le Hezbollah libanais, a ouvert un front contre Israël à sa frontière nord dès le 8 octobre en soutien au Hamas. Depuis le début de la guerre à Gaza, des groupes armés irakiens et les rebelles Houthis au Yémen, soutenus par l'Iran comme le Hamas et le Hezbollah, ont aussi mené des attaques aux missiles ou drones contre Israël.

Les journalistes de l'AFP ont également entendu s'élever de la foule des hommages aux "soldats du Hezbollah" ou à Mohammed Deif, le chef de la branche armée du Hamas, qu'Israël affirme avoir tué en juillet dans une frappe sur la bande de Gaza, mais dont le Hamas n'a, à ce jour, pas confirmé la mort.
En marge de la manifestation, des jeunes hommes, certains cagoulés, ont piétiné des drapeaux américains et brûlé un drapeau israélien.

Depuis un an, les violences ont flambé en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

17H52
réplique

Les rebelles houthis au Yémen revendiquent des tirs de missiles contre Israël

Les rebelles yéménites houthis, soutenus par l'Iran, revendiquent des frappes contre Israël, où l'armée a annoncé plus tôt l'interception d'un missile tiré depuis le Yémen.
Les Houthis, qui contrôlent une grande partie du pays, ont "visé deux cibles militaires de l'ennemi israélien avec deux missiles" vers Tel-Aviv, a affirmé leur porte-parole militaire, Yahya Saree, rapportant également des tirs de drones sur "plusieurs cibles" en Israël plus tôt dans la journée.
 

17H42
bouclage

L'armée israélienne établit quatre "zones militaires fermées" dans le nord du pays

L'armée israélienne annonce l'établissement de quatre "zones militaires fermées" dans le nord-ouest du pays, peu après avoir averti qu'elle s'apprêtait à étendre ses opérations contre le Hezbollah dans la "zone côtière" du sud du Liban.

"Les zones de Rosh HaNikra, Shlomi, Hanita et Arab al-Aramshe dans le nord d'Israël seront déclarées zones militaires fermées à partir de 22H00 (19H00 TU) et l'entrée y est interdite", a indiqué l'armée.
 

17H37
opinion

Pour Trump, Gaza pourrait être "encore mieux que Monaco"

"Cela pourrait être le plus bel endroit, avec sa météo, l'eau, tout, le climat pourrait être magnifique", a lancé le candidat républicain à la Maison Blanche lors d'une interview accordée au premier anniversaire du 7-Octobre.

"Je pense que ça pourrait être encore mieux que Monaco", richissime principauté sur la côte d'Azur, a renchéri l'ancien président républicain, sans évoquer la crise humanitaire dans le territoire ou le bilan de victimes civiles palestiniennes. "Ça pourrait être la meilleure chose au Moyen-Orient."

Donald Trump s'est posé en défenseur absolu d'Israël lors du déclenchement de la guerre avec le Hamas. Au cours des derniers mois, il a toutefois affirmé ne "pas être exactement sûr d'adorer la façon" dont Israël mène son offensive. Evoquant des "vidéos d'immeubles qui s'effondrent", l'ancien dirigeant a notamment estimé qu'Israël était "totalement en train de perdre la guerre de la communication".

17H04
antisémitisme

Après les étudiants, les lycéens alertent sur l'antisémitisme en France

"Le but est de montrer un aperçu de la réalité, qui va bien au delà des simples chiffres d'actes antisémites qui sont relayés, afin de montrer la gravité des faits", explique à l'AFP Liam Szlafmyc, président de l'association, branche lycéenne de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF).

L'ULJF dit avoir recueilli au total une trentaine de témoignages. Elle en a publié une partie sur X lundi.

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Parmi eux, celui de "Solal", lycéen de banlieue parisienne, qui affirme que "plusieurs élèves ont fait des saluts nazis" dans son établissement. Sa mère se serait plainte au délégué des parents, qui aurait répondu "Je ne me sens pas concerné, je ne suis pas juif", selon ce témoignage. 

Autre cas cité par l'association : Adam, au collège à Paris. "Après le sport, dans les vestiaires des élèves de sa classe pointent du doigt les douches et lui disent : Adam, tu vas mourir dedans comme en 1939-1945", relaye l'ULJF. Ou encore Sophie, au collège à Paris. "À l'école on l'insulte à répétition par rapport à son judaïsme, on fait devant elle des allusions au nazisme et on la traite à la fois de "sale sioniste" et de "sale juive"", selon l'ULJF. 

L'association mentionne aussi le cas de "Dan" qui, sur un groupe Instagram, se fait traiter de "sale juif", avec des propos tels que "on va te baiser comme Hitler l'a fait".
Selon Liam Szlafmyc, le sujet de l'antisémitisme "n'est pas suffisamment porté par les organisations syndicales" représentant la jeunesse, alors qu'il "est bien là et inquiète fortement".

L'UEJF avait déjà publié en mai une série de témoignages visant des étudiants.

16H48
liaisons aériennes interrompues

Air France et Transavia prolongent la suspension de leurs vols vers Tel-Aviv et Beyrouth

Air France et sa filiale low-cost Transavia ont annoncé prolonger la suspension de leurs vols vers Tel-Aviv jusqu'au 15 octobre inclus et vers Beyrouth jusqu'au 26 octobre inclus "en raison de la situation sécuritaire". "La reprise des opérations restera soumise à une évaluation de la situation sur place", ont précisé les compagnies aériennes du groupe Air France-KLM, qui avaient auparavant annoncé suspendre la desserte d'Israël et du Liban au moins jusqu'au 8 octobre.

Chez Air France, les liaisons concernées sont celles entre Paris-Charles-de-Gaulle et Beyrouth d'une part, et Tel-Aviv d'autre part. Transavia France, de son côté, dessert habituellement Beyrouth depuis Paris-Orly, Lyon et Marseille, et Tel-Aviv depuis Paris-Orly et Lyon. "Les clients concernés seront avisés individuellement et des solutions de report ou de remboursement leur seront proposées", a souligné Air France.

KLM, la compagnie néerlandaise, est allé plus loin début octobre en suspendant toute desserte vers Israël jusqu'à la fin de l'année, tandis que l'allemande Lufthansa a annoncé prolonger la suspension de ses vols vers Beyrouth jusqu'au 30 novembre, Tel-Aviv jusqu'au 31 octobre et maintenu l'interruption de ses liaisons vers Téhéran jusqu'au 14 octobre inclus.

16H30
Liban

Le Hezbollah dit viser des soldats israéliens dans le sud du Liban

Le Hezbollah libanais affirme viser des soldats israéliens dans plusieurs villages du sud du Liban, où Israël mène une offensive terrestre depuis une semaine.
Les combattants ont "bombardé les forces israéliennes à Maroun al-Ras avec une salve de roquettes", selon un communiqué du mouvement pro-iranien.
Dans un communiqué distinct, le Hezbollah a annoncé avoir "bombardé un rassemblement de forces ennemies israéliennes dans la localité de Blida avec roquettes et obus".
Plus tôt, le Hezbollah a annoncé avoir bombardé plusieurs localités et positions militaires dans le nord d'Israël, frontalier du sud du Liban.

Le parti chiite, qui tire depuis un an des projectiles sur le territoire israélien, a également dit avoir visé à deux reprises "plusieurs localités au nord de Haïfa", la grande ville du nord d'Israël, avec d'"importantes salves de roquettes".

Ce lundi, l'armée israélienne a dit avoir perdu au total 13 soldats dans les combats dans cette zone, après de violents affrontements avec des combattants du Hezbollah à la frontière. L'armée a également assuré avoir frappé 120 cibles du Hezbollah "en une heure" dans le sud du Liban. Elle a aussi averti qu'elle allait "bientôt" viser le Hezbollah dans la "zone côtière" du sud du Liban.

16H32
frappes israéliennes au Liban

L'armée israélienne avertit qu'elle va "bientôt" viser la "zone côtière" du sud du Liban

L'armée israélienne averti ce soir qu'elle s'apprête à étendre ses opérations contre le Hezbollah dans la "zone côtière" du sud du Liban. Elle enjoint les habitants à ne pas se rendre sur les plages ou en mer dans cette région.
Les forces armées israéliennes "viseront bientôt les activités terroristes du Hezbollah dans la zone côtière", annonce le porte-parole de l'armée israélienne pour le public arabophone, Avichai Adraee, dans un message sur Telegram.
 

16H12
frappes au Liban

Plus de 400.000 personnes ont fui le Liban vers la Syrie en deux semaines

Plus de 400.000 personnes ont fui le Liban vers la Syrie entre le 23 septembre, jour où Israël et le Hezbollah libanais sont entrés en guerre ouverte et le 5 octobre, rapportent lundi les autorités libanaises.

Elles précisent qu'il s'agit de "300.774 Syriens et de 102.283 Libanais", alors que le Haut Commissariat pour les réfugiés de l'ONU (HCR) rapporte que des Palestiniens, Soudanais, réfugiés et ressortissants d'autres pays ont également traversé la frontière pour échapper aux bombardements aériens israéliens quotidiens sur le sud, l'est du pays et la banlieue sud de Beyrouth.
 

15H55
Iran

L'Iran redit qu'il ripostera "fermement" à toute attaque israélienne

L'Iran a salué le 7-Octobre comme "un tournant dans l'histoire" du combat des Palestiniens contre Israël, selon un communiqué publié ce lundi.

"L'action menée le 7 octobre 2023 (...) a marqué un tournant dans l'histoire de la lutte légitime de la nation palestinienne contre l'occupation et l'oppression du régime sioniste", a déclaré le ministère iranien des Affaires étrangères dans un communiqué officiel.

La République islamique d'Iran "n'a pas peur de la guerre et ripostera de manière ferme et appropriée à toute nouvelle action du régime sioniste", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, selon un communiqué officiel. 

Le diplomate iranien a tenu ses propos lors d'une discussion au téléphone avec son homologue égyptien, Badr Abdelatty.

L'Iran a lancé le 2 octobre environ 200 missiles en direction d'Israël, son ennemi juré. L'attaque, selon Téhéran, était une riposte à l'assassinat au Liban du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans un raid israélien, et à celui à Téhéran du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, dans une attaque imputée à Israël.
Israël a dit préparer une réponse à l'attaque iranienne.

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