Direct démarré à 12h45

Direct Les représentants gazaouis annoncent l'identification de 75 des victimes de la frappe israélienne sur l'école al-Tabiine

Le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal annonce 93 morts, "dont 11 enfants et 6 femmes", après la frappe israélienne sur l'école al-Tabiine de ce samedi 10 août. "75 ont été identifiés et nous avons leurs noms", affirme-t-il. L'armée israélienne assure avoir tué 31 combattants.

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la cour d'une école après avoir été touchée par une frappe aérienne israélienne dans la ville de Gaza, le samedi 10 août 2024.

Cette image réalisée à partir d'une vidéo montre la cour d'une école après avoir été touchée par une frappe aérienne israélienne dans la ville de Gaza, le samedi 10 août 2024. 

(Photo AP)
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20h00

Le Premier ministre britannique presse l'Iran de "se retenir d'attaquer Israël"

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a pressé lundi l'Iran de "se retenir d'attaquer Israël" lors d'un appel téléphonique avec le président iranien Massoud Pezeshkian.

"Le Premier ministre a dit être profondément inquiet de la situation dans la région et a appelé toutes les parties à la désescalade et à éviter davantage de confrontation régionale", a indiqué une porte-parole de M. Starmer.

19h30

Un Palestinien tué par l'armée israélienne en Cisjordanie occupée (ministère palestinien de la Santé)

Un Palestinien de 18 ans a été tué lundi par l'armée israélienne à Qalqilyah, en Cisjordanie occupée, a annoncé le ministère palestinien de la Santé, l'armée israélienne affirmant l'avoir "neutralisé" parce qu'il avait tiré sur un Israélien.

L'armée accuse le Palestinien tué d'avoir "tiré sur un civil israélien qui était dans la ville", alors que la loi israélienne interdit aux Israéliens de se rendre dans les villes palestiniennes.

L'Israélien visé a été blessé et "hospitalisé", a précisé l'armée israélienne, ajoutant que deux autres Palestiniens ont été blessés.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, les violences ont flambé en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 et séparé géographiquement de Gaza par le territoire israélien.

Au moins 618 Palestiniens y ont été tués par l'armée israélienne ou des colons, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles palestiniennes, et au moins 18 Israéliens parmi lesquels des soldats dans des attaques palestiniennes, selon les données officielles israéliennes.

19h00

Le président iranien dit que son pays a le "droit de répondre" à ses agresseurs (communiqué)

Le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré lundi soir que son pays avait le "droit de répondre" à toute agression contre lui, pendant un entretien téléphonique avec le chancelier allemand Olaf Scholz qui l'a exhorté à éviter une escalade au Moyen-Orient.

"Tout en mettant l'accent sur la résolution des problèmes par la négociation, l'Iran ne cédera jamais aux pressions, aux sanctions, et à la coercition, mais considère qu'il a le droit de répondre aux agresseurs conformément aux normes internationales", a-t-il dit, selon un communiqué publié par l'agence officielle Irna à l'issue d'un entretien téléphonique avec le dirigent allemand.

18h30

Biden et quatre dirigeants européens appellent l'Iran à "renoncer" à toute attaque contre Israël (communiqué commun)

Le président américain Joe Biden et ses homologues de France, d'Italie, d'Allemagne et du Royaume-Uni "appellent l'Iran à renoncer à ses menaces d'attaque militaire contre Israël", dans un communiqué commun diffusé lundi par la Maison Blanche.

Les cinq dirigeants, qui s'étaient entretenus peu auparavant, ont "évoqué les graves conséquences qu'une telle attaque aurait sur la sécurité régionale".

18h20

La branche armée du Hamas annonce que ses combattants ont tué un otage et blessé deux autres

Le porte-parole de la branche armée du Hamas a annoncé lundi que ses combattants avaient "tué un otage" et "blessé deux otages femmes" dans "deux incidents séparés" dans la bande de Gaza, où 111 Israéliens sont toujours retenus, dont 39 sont morts, selon l'armée israélienne.

Les deux femmes "sont prises en charge pour tenter de les maintenir en vie", ajoute Abou Obeida dans un communiqué, assurant qu'"une commission d'enquête a été formée pour connaître les détails qui seront rendus publics ultérieurement".

Le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari a déclaré lundi ne pas oublier "un seul instant les otages cruellement détenus par le Hamas à Gaza", lors d'une allocution avant l'annonce du décès d'un otage.

"Nous sommes profondément préoccupés par leur état physique et mental, compte tenu du temps écoulé et des conditions difficiles de leur captivité", a-t-il ajouté.

Après dix mois de guerre, Israël a accepté de reprendre le 15 août les discussions en vue d'un cessez-le-feu et d'une libération des otages retenus à Gaza par le Hamas, en réponse à un appel des médiateurs américain, égyptien et qatari.

17H20

Washington prévoit une attaque iranienne "conséquente" contre Israël dès "cette semaine" (Maison Blanche)

Les Etats-Unis estiment que l'Iran pourrait lancer "cette semaine" une "série d'attaques conséquentes" contre Israël, a dit lundi un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.

Il a précisé que le sujet avait été abordé lors d'un entretien lundi du président Joe Biden avec ses homologues français, allemand, italien et britannique.

13h20

Les appels à une trêve à Gaza se multiplient, le Hamas demande l'application du plan Biden

La pression internationale s'est accentuée lundi pour obtenir une trêve dans la bande de Gaza où la guerre fait rage entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis plus de dix mois.

La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont affirmé "qu'il ne peut plus y avoir aucun délai supplémentaire" pour négocier un cessez-le-feu dans le territoire assiégé.

"Les combats doivent cesser tout de suite", ont affirmé les dirigeants de ces trois pays dans une déclaration commune, appelant également à la libération des otages emmenés dans le territoire palestinien le 7 octobre, jour de l'attaque du Hamas sur le sol israélien ayant déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

Ces déclarations font suite à la demande dimanche du Hamas d'appliquer le plan en trois phases présenté fin mai par le président américain Joe Biden pour un cessez-le-feu à Gaza, "plutôt que de mener plus de négociations ou d'amener de nouvelles propositions".

Il y a quelques jours, les pays médiateurs - Egypte, Qatar et Etats-Unis - avaient appelé à la reprise jeudi des discussions sur une trêve associée à la libération des otages. Israël a donné son accord mais le Hamas n'a pour sa part pas clairement dit s'il participerait.

Le 31 mai, le président américain avait annoncé un plan, présenté comme émanant d'Israël, prévoyant, dans un premier temps une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d'otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.

13h00

Des responsables gazaouis annoncent l'identification de 75 morts de la frappe sur une école à Gaza

Des responsables gazaouis ont indiqué lundi que 75 morts avaient été identifiés sur 93 Palestiniens tués samedi dans une frappe israélienne sur une école où l'armée israélienne assure avoir tué 31 combattants.

"Il y a eu 93 morts à l'école al-Tabiine" dont "onze enfants et six femmes" et parmi eux, "75 ont été identifiés et nous avons leurs noms", affirme le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

"Les autres n'ont pas été identifiés car des corps sont en lambeaux, d'autres ont été calcinés dans la violence du bombardement", ajoute-t-il.

Le docteur Amjad Alioua, urgentiste à l'hôpital Al-Ahly qui a reçu les victimes de ce bombardement mené samedi, confirme ce bilan.

"Il y a encore des corps trop abîmés pour être identifiés. Par ailleurs, des familles ont été déplacées vers le sud et ne peuvent pas identifier leur proches", explique-t-il.

L'armée israélienne a annoncé lundi avoir "identifié jusqu'ici 31" combattants du Hamas et du Jihad islamique, deux mouvements armés dans la bande de Gaza, "éliminés" dans sa frappe samedi sur l'école qui abritait des déplacés, ayant provoqué un tollé international.

L'armée, qui avait diffusé samedi les noms et les photos de 19 hommes qu'elle présentait comme des combattants de ces deux mouvements palestiniens, a publié un nouveau communiqué avec 12 noms et clichés supplémentaires.

Il est impossible de vérifier ces bilans de source indépendante.

12h35

L'armée israélienne dit que sa frappe sur une école à Gaza samedi a tué 31 combattants palestiniens

L'armée israélienne a annoncé lundi avoir "identifié jusqu'ici 31" combattants du Hamas et du Jihad islamique, deux mouvements armés dans la bande de Gaza, "éliminés" dans sa frappe samedi sur une école abritant des déplacés ayant provoqué un tollé international.

L'armée, qui avait diffusé samedi les noms et les photos de 19 hommes qu'elle présentait comme des combattants de ces deux mouvements palestiniens, a publié un nouveau communiqué avec 12 noms et clichés supplémentaires. Les secours palestiniens affirment que cette frappe a fait 93 morts dont "75 ont été identifiés" avec parmi eux "11 enfants et six femmes".

09h35

Guerre à Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 39.897 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé lundi un nouveau bilan de 39.897 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, entrée dans son onzième mois.

Le ministère, qui n'avait pas donné de bilan quotidien dimanche, ajoute que 92.152 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. 

03h25

Le Hamas veut l'application du plan Biden pour une trêve à Gaza, les habitants fuient Khan Younès

Le Hamas a réclamé dimanche la mise en oeuvre d'un plan présenté par Joe Biden pour une trêve à Gaza "plutôt que de mener plus de négociations", à l'heure où des habitants fuient en masse Khan Younès, dans le sud du territoire, avant de nouvelles opérations israéliennes.

Cet appel du mouvement islamiste palestinien intervient au lendemain d'un raid israélien sur une école, considéré comme l'un des plus meurtriers depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre par une attaque d'une ampleur inédite du Hamas sur le sol israélien.

Malgré des appels internationaux à un cessez-le-feu, les tentatives des pays médiateurs -- Qatar, Etats-Unis et Egypte -- ont échoué à plusieurs reprises ces derniers mois.

Le 31 mai, le président américain avait annoncé un plan, présenté comme émanant d'Israël, prévoyant, dans une première phase, une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et  de la libération d'otages retenus dans le territoire palestinien et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Le Hamas a appelé dimanche soir les médiateurs à "présenter une feuille de route" pour "appliquer" ce plan, "fondé sur la vision du (président américain Joe) Biden et les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU", "plutôt que de mener plus de négociations ou d'amener de nouvelles propositions".

Il y a quelques jours, les pays médiateurs avaient appelé à la reprise le 15 août des discussions sur une trêve à Gaza, associé à la libération des otages. Israël a donné son accord mais le Hamas n'a pour sa part pas clairement dit s'il participerait.

Dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a appelé tôt dimanche les civils à quitter la zone d'al-Jalaa, quartiers nord de la ville de Khan Younès, déjà visée par plusieurs campagnes d'envergure.

Elle a affirmé que le Hamas y avait "implanté une infrastructure terroriste" et qu'elle "s'apprêtait à mener des opérations".

"Nous sommes fatigués d'avoir été déplacés 50 fois", soupire Saleh Ghaban, assis dans un véhicule de fortune, ses maigres biens entassés à bord.

03h10

Washington ordonne l'accélération du déploiement au Moyen-Orient d'un de ses porte-avions

Le ministre de la Défense américain Lloyd Austin a ordonné au porte-avions USS Abraham Lincoln d'"accélérer son transit" vers le Moyen-Orient, où les craintes d'une régionalisation de la guerre Isräel-Hamas ne cessent de se renforcer, a indiqué dimanche le Pentagone.

M. Austin a donné l'ordre à la flotte menée par l'USS Abraham Lincoln, qui transporte des avions de combat F-35C, d'aller plus vite, a déclaré le porte-parole du Pentagone Pat Ryder, face au risque d'une offensive de grande envergure du Hezbollah libanais soutenu par l'Iran, ou de l'Iran lui-même contre Israël.

Lloyd Austin a eu une conversation avec son homologue israélien Yoav Gallant dimanche et également ordonné le déploiement du sous-marin nucléaire lanceur de missiles de croisière USS Georgia dans la même zone, a ajouté M. Ryder.

Selon lui, les deux hommes ont discuté de "l'importance de réduire le mal fait aux civils, de progresser vers la conclusion d'un cessez-le-feu et la libération des otages retenus à Gaza", de même que de dissuader les groupes appuyés par l'Iran d'attaquer. 

La situation est d'autant plus tendue depuis les assassinats en juillet du chef militaire du Hezbollah Fouad Chokr, près de Beyrouth dans une frappe revendiquée par Israël, et celui à Téhéran du chef politique du Hamas, Ismaël Haniyeh, attribué à Israël.

Washington avait annoncé la semaine dernière le renforcement de son dispositif militaire au Moyen-Orient, déployant davantage de navires de guerre et d'avions de combat. L'USS Abraham Lincoln doit rejoindre dans la région un autre porte-avions américain, l'USS Theodore Roosevelt.

La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre, qui a entraîné la mort de 1.198 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes.

Sur 251 personnes enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.

L'offensive israélienne de représailles à Gaza a fait au moins 39.790 morts, d'après des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne détaille pas le nombre de civils et de combattants tués.

01h00

Liban: trois morts dans des frappes israéliennes, le Hezbollah bombarde le nord d'Israël

Le Hezbollah a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi avoir lancé des roquettes sur le nord d'Israël après des frappes israéliennes sur le sud du Liban qui ont tué trois de ses combattants et fait 12 blessés.

Une source proche du Hezbollah a indiqué que deux des combattants ont été tués dans une frappe de drone dimanche sur la localité de Taybeh, frontalière d'Israël.

Le troisième mort, identifié comme un combattant du Hezbollah par le mouvement, avait été touché "il y a plusieurs jours" dans la localité méridionale de Beit Lif et a succombé à ses blessures dimanche, selon le ministère libanais de la Santé.

Toujours selon le ministère, au moins un Libanais et onze Syriens ont été blessés, dont deux grièvement -- un nourrisson et un enfant -- dans une frappe israélienne ayant "visé" Maaroub, à côté de Derdghaiya.

Des échanges de tirs opposent presque quotidiennement le mouvement pro-iranien à l'armée israélienne depuis le début de la guerre à Gaza en octobre.

Ces violences ont été exacerbées par l'assassinat le 30 juillet du chef militaire de la formation libanaise, revendiqué par Israël, et celui du chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh à Téhéran quelques heures après, imputé à l'Etat israélien.

"En riposte", dans la nuit de dimanche à lundi, le Hezbollah a annoncé avoir lancé des salves de roquettes de type Katioucha sur "le nouveau siège de la 146e division de l'armée israélienne à Jaatoun".

De son côté, l'armée israélienne a fait état de "30 projectiles lancés depuis le Liban vers la région de Kabri", dont plusieurs sont tombés dans des zones ouvertes, ajoutant que personne n'avait été blessé.

Plus tôt, elle avait dit avoir "frappé une cellule terroriste du Hezbollah dans la région de Taybeh" et "une structure militaire dans la région de Derdghaiya".

"Suite à la frappe, des explosions secondaires ont été identifiées, indiquant la présence d'armes à l'intérieur de la structure", a ajouté l'armée.

Samedi, le puissant mouvement avait annoncé avoir lancé des drones sur une base militaire du nord d'Israël en réponse à l'assassinat la veille d'un responsable du Hamas à Saïda, principale ville du sud du Liban.

Il s'agissait de la première frappe de ce type à Saïda depuis que le Hezbollah a ouvert un front contre Israël, en soutien au Hamas.

Dix mois de violences ont fait au moins 565 morts au Liban, pour la plupart des combattants du Hezbollah mais également au moins 116 civils, selon un décompte de l'AFP.

Ils ont poussé quelque 100.000 personnes à fuir leur foyer des deux côtés de la frontière.

En Israël et sur le plateau du Golan occupé, 22 militaires et 26 civils ont été tués, selon les autorités.

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