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Le président iranien promet une réponse plus forte en cas de représailles

Le président iranien affirme que l'Iran "ne cherche pas la guerre", mais promet "une réponse plus forte" en cas de représailles israéliennes à l'attaque de missiles menée mardi par Téhéra. Massoud Pezeshkian s'est exprimé lors d'un point presse avec l'émir du Qatar qui a déclaré qu'Israël pousse la "région au bord de l'abîme".

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Une unité d'artillerie mobile israélienne tire sur le Liban depuis le nord d'Israël, 2 octobre 2024.

Une unité d'artillerie mobile israélienne tire sur le Liban depuis le nord d'Israël, 2 octobre 2024.

© AP Photo/Baz Ratner
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18H14
frappes israélienne au Liban

Washington dit faciliter le départ d'Américains du Liban

Les Etats-Unis ont organisé un vol ce mercredi entre Beyrouth et Istanbul afin de permettre aux citoyens américains qui le souhaitent de quitter le Liban, en pleine escalade du conflit entre Israël et le Hezbollah, a annoncé le département d'État.

Au total, quelque 7.000 Américains ont pris contact avec le département d'État à la recherche d'informations sur les moyens de quitter le Liban même si tous ne partiront pas, a précisé devant la presse le porte-parole du département d'État, Matthew Miller.

Le vol a permis de transporter une centaine d'Américains et membres de leurs familles, a-t-il affirmé, en soulignant que Washington travaillait depuis plusieurs jours avec des compagnies aériennes qui y opèrent encore pour trouver des places sur ces vols pour les citoyens américains. "On espère organiser des vols supplémentaires dans les jours à venir", a-t-il dit.

Aucun chiffre n'est disponible sur le nombre de citoyens américains au Liban, mais ils seraient des dizaines de milliers en comptant les bi-nationaux. Le département d'État a ordonné samedi dernier le départ des familles des employés de son ambassade au Liban, et exhorte les citoyens américains à quitter le Liban tant que des options commerciales demeurent disponibles, mais n'a pas donné un ordre d'évacuation.

19H08
Ministre de la défense

Yoav Gallant, visage de la guerre d'Israël contre le Hezbollah au Liban

Yoav Gallant, s'est imposé en Israël comme une figure de proue de la guerre contre le Hezbollah au Liban voisin, déterminé à faire revenir chez eux des milliers d'habitants déplacés par les tirs de roquettes du mouvement armé depuis près d'un an.

Yoav Gallant, ministre de la Défense

Yoav Gallant, ministre de la Défense

© AP Photo/Maya Alleruzzo

Gallant a réitéré ces dernières semaines son objectif de repousser les combattants du Hezbollah de la frontière nord d'Israël, afin de sécuriser la zone pour permettre aux déplacés de rentrer chez eux.

Environ 60.000 personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays après avoir été évacuées en raison des échanges de tirs transfrontaliers quasi quotidiens depuis que le Hezbollah a ouvert un front contre Israël le 8 octobre en soutien au Hamas au lendemain du début de la guerre déclenchée par l'attaque inédite du mouvement islamiste palestinien contre Israël à partir de la bande de Gaza.

"L'action militaire" est "le seul moyen de garantir le retour des communautés du nord d'Israël dans leurs foyers", avait dit Gallant le 16 septembre à l'émissaire américain Amos Hochstein, en visite en Israël. Le "centre de gravité" de la guerre "se déplace vers le nord", déclarait-il encore le surlendemain, en référence au front avec le Hezbollah, par comparaison avec les combats contre le Hamas dans la bande de Gaza. "Nous sommes au début d'une nouvelle phase de la guerre, qui exige de notre part courage, détermination et persévérance", avait ajouté le général en retraite devenu l'une principales figures du gouvernement.

Au cours d'une visite lundi 30 septembre à des soldats d'une unité d'artillerie déployés dans le nord du pays, il avait fait une déclaration prémonitoire : "Nous emploierons toutes les capacités dont nous disposons". Quelques heures plus tard, l'armée lançait une offensive au sol contre le Hezbollah, après une semaine d'intenses bombardements contre le mouvement islamiste armé, qui a fait des centaines de morts.

Yoav Gallant s'adressant à des soldats, revêtu d'un gilet de protection, près de la frontière avec la bande de Gaza dans le sud d'Israël, le 19 octobre 2023.

Yoav Gallant s'adressant à des soldats, revêtu d'un gilet de protection, près de la frontière avec la bande de Gaza dans le sud d'Israël, le 19 octobre 2023.

© AP Photo/Tsafrir Abayov

Beaucoup d'Israéliens estiment que la guerre était inéluctable étant donné le développement des capacités militaires du Hezbollah. "Gallant a été l'un des premiers à soutenir l'idée qu'Israël devait prendre l'initiative dans le nord, quelques jours après les attaques du 7 octobre", rappelle Michaël Horowitz, expert en géopolitique pour le cabinet de conseil en sécurité Le Beck, basé au Moyen-Orient. 

"Le raisonnement était le suivant : dans une guerre, il est préférable de combattre d'abord l'ennemi le plus puissant, et la force du Hezbollah dépassait de loin celle du Hamas", ajoute Calev Ben-Dor, ancien analyste au ministère israélien des Affaires étrangères. Désormais, Gallant est "vu, à tort ou à raison, comme ayant été "prescient" car il aurait misé sur la capacité d'Israël à reprendre l'initiative", conclut Michaël Horowitz.

Aux yeux de Calev Ben-Dor, le ministre de la Défense s'impose comme une figure "responsable", y compris pour des Israéliens "qui ne partagent pas nécessairement ses opinions politiques".
"Il est perçu comme se concentrant sur la victoire et sur l'intérêt national", résume Ben-Dor, "plutôt que sur de la politique de bas étage". Ce crédit de popularité le rend plus "rassembleur" que son ancien allié, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, selon Michaël Horowitz.

Le 9 janvier 2024n Yoav Gallant avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken à Tel Aviv.

Le 9 janvier 2024n Yoav Gallant avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken à Tel Aviv.

© Evelyn Hockstein/Pool Photo via AP

Même s'il a rejoint en 2019 le même parti (Likoud), Yoav Gallant était entré en politique dans un parti de centre-droit (Koulanou), et les deux hommes ont souvent été en désaccord. Le ministre de la Défense s'est ainsi clairement déclaré favorable à la conclusion d'un accord en vue d'une trêve avec le Hamas qui permettrait d'obtenir la libération des otages à Gaza.

Les Israéliens se souviennent de la période où il était commandant en chef de la région sud, qui comprend les environs de Gaza, dans les années 2000. A ce titre, il avait commandé l'opération "Plomb durci" dans la bande de Gaza fin 2008, début 2009, fatale à 1.440 Palestiniens et 13 Israéliens.

Revoir En 2009, des Israéliens soudés derrière l'opération "Plomb durci" dans la bande de Gaza [LeMémo]

Il a depuis affirmé qu'il souhaitait une victoire totale contre le Hamas et qu'elle lui aurait été refusée, explique Michaël Horowitz, "ce qui a pu contribuer à cette image d'homme militaire fort, qui rétrospectivement avait raison, à la lumière des attaques du 7 octobre".
 

18H07
escalade

La Jordanie prévient qu'elle "fera face à toute menace"

Le chef de la diplomatie jordanienne, Ayman Safadi, a prévenu Israël et l'Iran que son pays "ferait face avec toutes ses capacités à toute menace", au lendemain d'une attaque iranienne de missiles sur le territoire israélien ayant traversé l'espace aérien du royaume.

"La Jordanie ne sera le champ de bataille de personne", a affirmé le ministre lors d'un entretien téléphonique avec son homologue britannique David Lammy, selon un communiqué du ministère jordanien des Affaires étrangères. 

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Le royaume "fera face avec toutes ses capacités à toute menace à sa sécurité, à sa stabilité et à la sécurité de ses citoyens", a-t-il ajouté, précisant que "la Jordanie avait clairement informé l'Iran et Israël de cette position".

Après l'attaque mardi, la Jordanie avait fermé son espace aérien après que l'armée de l'air et les défenses anti-aériennes du royaume, voisin d'Israël, avaient intercepté des missiles et des drones.
Selon le ministère de l'Intérieur jordanien, des citoyens ont été légèrement blessés par la chute de débris. Le ministre Safadi a souligné "la nécessité de lancer immédiatement une action internationale efficace pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza et au Liban afin de mettre fin à cette dangereuse escalade qui pousse la région vers une guerre globale".

Israël est engagé sur plusieurs fronts depuis près d'un an: dans la bande de Gaza contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, et au Liban, où ses troupes mènent depuis lundi des incursions terrestres visant le Hezbollah.

Dans ce contexte, le ministre a mis en garde contre "les conséquences catastrophiques de l'extension de la guerre israélienne au Liban et du lancement d'une offensive terrestre contre ce pays, et son impact sur la sécurité de toute la région".
 

17H52
escalade

Le président iranien promet une réponse plus forte en cas de représailles

Le président iranien, Massoud Pezechkian, affirme que l'Iran "ne cherche pas la guerre", tout en promettant "une réponse plus forte" en cas de représailles israéliennes à l'attaque massive de missiles menée la veille par Téhéran contre Israël. 

Le président iranien Massoud Pezechkian lors de la visite du Premier ministre russe à Téhéran le 30 septembre 2024.

Le président iranien Massoud Pezechkian lors de la visite du Premier ministre russe à Téhéran le 30 septembre 2024. 

© Dmitry Astakhov, Sputnik, Government Pool Photo via AP

Si Israël "veut réagir, nous aurons une réponse plus forte", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, à Doha. L'Iran "ne cherche pas la guerre, c'est Israël qui nous pousse à réagir", a ajouté le président Pezechkian. "L'objectif malveillant du régime sioniste est de semer l'insécurité et de propager la crise dans la région", a également accusé le président iranien. "Ce que nous demandons aux États-Unis et aux pays européens, c'est de dire à l'entité qu'ils ont implantée dans la région (Israël) d'arrêter l'effusion de sang", a-t-il encore dit.

Avec ses attaques contre le Hezbollah au Liban, Israël pousse la région "au bord de l'abîme", a prévenu l'émir du Qatar. Il a également fustigé les attaques israéliennes dans la bande de Gaza, affirmant que Doha poursuivrait ses efforts de médiation pour négocier un accord de cessez-le-feu dans la guerre déclenchée il y a bientôt un an par une attaque du Hamas palestinien sur le sol israélien.

16H58
frappes en iran

Biden se dit opposé à des frappes israéliennes sur les installations nucléaires iraniennes

Le président américain Joe Biden s'oppose à des frappes israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes, au lendemain du tir de près de 200 missiles iraniens vers Israël.
"La réponse est non", a dit à des journalistes Joe Biden, interrogé sur son éventuel soutien à une telle action de la part d'Israël. "Nous sommes d'accord tous les sept sur le fait que les Israéliens ont le droit de riposter, mais qu'ils doivent répondre de manière proportionnée", a-t-il ajouté, en référence aux autres dirigeants du G7.
 

16H49
attentats à Tel Aviv

La branche armée du Hamas revendique l'attentat ayant fait 7 morts à Tel-Aviv mardi

La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a revendiqué ce mercredi l'attentat de la veille dans lequel sept personnes ont été tuées à l'arme automatique et à l'arme blanche à une station de tram de Tel-Aviv, dans le centre d'Israël. "Les Brigades al-Qassam assument la responsabilité de l'opération héroïque Jaffa menée par les combattants de Qassam Mohammed Rachid Misk et Ahmed Abdoulfattah Al-Haïmoni depuis la ville de Hébron", en Cisjordanie occupée, a indiqué le mouvement dans un communiqué, en référence à l'attentat dans le quartier de Jaffa à Tel-Aviv.
 

16H41
l'analyse des experts

Quelle riposte israélienne possible à l'attaque iranienne?

La promesse d'Israël de riposter à l'attaque massive de missiles menée mardi par l'Iran fait craindre une nouvelle escalade au Moyen-Orient, poussant des diplomates à chercher des moyens d'éviter une guerre régionale à grande échelle.

L'AFP s'est entretenue avec cinq experts sur les intentions de l'Iran et les potentielles options d'Israël pour une réponse.

Pourquoi l'Iran a-t-il tiré sur Israël?
Israël se bat sur plusieurs fronts au Moyen-Orient contre des groupes soutenus par l'Iran réunis au sein d'une alliance que Téhéran qualifie d'"axe de la résistance".
Celle-ci comprend le mouvement islamiste palestinien Hamas, le Hezbollah au Liban, les rebelles houthis du Yémen et d'autres groupes armés musulmans chiites en Irak et en Syrie.
Israël est en guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza depuis un an et est accusé d'avoir tué en juillet son chef, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran.
Au Liban, il affronte le Hezbollah, qui a ouvert un front contre Israël en soutien au Hamas. Israël est accusé d'être à l'origine des explosions meurtrières d'appareils de communication du mouvement islamiste à la mi-septembre et a mené une série de frappes aériennes au Liban qui ont affaibli le groupe.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été tué par un missile israélien dans la banlieue sud de Beyrouth le 27 septembre, en même temps qu'un général iranien.
Dans ce contexte, l'Iran a tiré mardi 200 missiles sur le territoire israélien, dont un grand nombre a été intercepté, selon Israël.
Il s'agit de sa deuxième attaque contre le pays. Le 13 avril, l'Iran avait déjà tiré 300 missiles et drones sur Israël, dont la quasi-totalité avait aussi été interceptée, en riposte à une attaque israélienne contre le consulat iranien à Damas.
D'après K. Campbell, un vétéran du renseignement militaire américain, l'attaque iranienne de mardi était "symbolique".

Tous les systèmes de défense aérienne ont un point de saturation, et l'Iran semble être resté délibérément en dessous du point de saturation de la défense aérienne israélienne. K. Campbell, un vétéran du renseignement militaire américain

"Je ne pense pas que l'Iran veuille une grande guerre régionale", a déclaré pour sa part Jon Alterman, expert du Moyen-Orient au Centre d'études stratégiques et internationales à Washington.

Comment Israël pourrait-il réagir?
James Demmin-De Lise, écrivain et analyste politique, estime qu'Israël cherche à renforcer son avantage. "L'Iran est désormais très affaibli, car ses mandataires ont été décimés", a-t-il affirmé.

Nous sommes sur le point d'assister à un changement de pouvoir assez spectaculaire. Je pense qu'Israël lancera des attaques décisives contre l'Iran, probablement dans l'espoir de renverser le régime islamique. James Demmin-De Lise, écrivain et analyste politique

Ce mercredi l'ancien Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a appelé à une frappe décisive pour détruire les installations nucléaires de l'Iran.
Mais les forces israéliennes sont déjà engagées à Gaza, où plus de 41.600 Palestiniens ont été tués selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas, et au Liban, où les troupes mènent depuis lundi des incursions terrestres visant le Hezbollah.

"Israël a remporté de nombreux succès au cours des deux dernières semaines, qu'il ne voudrait pas compromettre", a estimé Alterman, ajoutant qu'Israël devrait choisir entre "s'accrocher à un gain ou redoubler d'efforts dans une stratégie qui a donné des résultats".

Quelle issue?
Face à l'escalade en cours, l'ONU est largement considérée comme inefficace et divisée.
Les États-Unis sont la seule puissance étrangère susceptible d'exercer une influence sur Israël, mais l'administration du président Joe Biden a montré qu'elle n'avait qu'une influence relative.
Au lendemain de l'assassinat d'Hassan Nasrallah, Joe Biden a réitéré le soutien de son pays au "droit d'Israël à se défendre contre le Hezbollah, le Hamas, les Houthis et tout autre groupe terroriste soutenu par l'Iran".
Mais le président américain a également fait pression en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza et s'est dit opposé à toute offensive terrestre israélienne au Liban. "Le président Biden interviendra très probablement pour négocier, mais je doute qu'il ait beaucoup d'influence", indique Jordan Barkin, analyste politique israélien et ancien rédacteur en chef d'un magazine.

Les États-Unis n'ont pas de relations directes avec l'Iran, ce qui signifie que toute initiative diplomatique visant à désamorcer les tensions nécessiterait l'implication de l'Europe ou du Moyen-Orient.
"Tout dépendra de la nature de cette riposte israélienne, et tout dépendra bien sûr du conseil et de l'effort consenti par l'administration américaine qui n'a aucun intérêt en ce moment à s'engager dans une guerre régionale", a affirmé Hasni Abidi, analyste et directeur du Centre d'études sur le monde arabe et méditerranéen à Genève.

15H30
tirs de missiles iraniens

L'UE recommande aux compagnies d'éviter l'espace aérien iranien

L'agence européenne de sécurité aérienne (AESA) recommande aux compagnies aériennes d'éviter de survoler l'Iran en raison des "risques élevés" dus aux tirs de missiles mardi par Téhéran contre Israël et à la riposte annoncée de ce pays, a-t-elle annoncé ced mercredi.
Ce "bulletin d'information sur les zones de conflit" court jusqu'au 31 octobre, soit la même échéance qu'un bulletin émis samedi et qui concernait les espaces aériens israélien et libanais

15H21
frappes en Syrie

Une frappe israélienne fait 2 morts à Damas

Au moins deux personnes ont été tuées ce mercredi dans un raid israélien visant pour le deuxième jour consécutif le quartier de Mazzé à Damas, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Un raid israélien a visé un immeuble résidentiel dans le quartier de Mazzé, fréquenté par des dirigeants du Hezbollah libanais et des Gardiens de la révolution iraniens", faisant au moins deux morts, a déclaré l'ONG.
 

15H17
combats au Liban

Le Hezbollah annonce avoir détruit trois chars israéliens avançant vers un village frontalier

Le Hezbollah libanais annonce avoir détruit trois chars israéliens qui avançaient vers un village frontalier dans le sud du Liban.

Dans un communiqué, le mouvement pro-iranien a annoncé que "ses combattants avaient détruit trois chars de type Merkava à l'aide de missiles guidés alors qu'ils avançaient vers la localité de Maroun el-Ras". Le Hezbollah avait affirmé plus tôt combattre des soldats israéliens qui se sont "infiltrés" à Maroun al-Ras.
 

15H12
Diplomatie

Le G7 juge "une solution diplomatique encore possible"

Les pays du G7 estiment qu'"une solution diplomatique est encore possible" au Moyen-Orient et qu'un "conflit à l'échelle régionale n'est dans l'intérêt de personne", indique la présidence italienne de ce groupe dans un communiqué.

Au cours d'une réunion téléphonique convoquée par l'Italie, qui préside ce groupe des sept pays occidentaux les plus développés, les principaux responsables ont exprimé "leur forte préoccupation face à l'escalade" du conflit au Moyen-Orient et "fermement condamné" l'attaque iranienne contre Israël mardi.

15H11
la RAF à l'aide d'Israël

Des avions britanniques ont été mobilisés pour défendre Israël visé par l'Iran

Plusieurs avions de la Royal Air Force britannique ont été mobilisés mardi pour défendre Israël, visé par quelque 200 missiles de l'Iran. "La nuit dernière, deux chasseurs Typhoon de la Royal Air Force et un avion ravitailleur Voyager ont joué leur rôle dans les efforts visant à empêcher une nouvelle escalade au Moyen-Orient, démontrant l'engagement inébranlable du Royaume-Uni à la sécurité d'Israël", a indiqué le ministère sur X.

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"En raison de la nature de cette attaque, ils n'ont pas touché de cibles mais ont joué un rôle important dans la dissuasion", a-t-il ajouté.

Avec plusieurs pays dont les États-Unis, le Royaume-Uni avait déjà mobilisé des avions de chasse lors d'une précédente attaque de l'Iran le 13 avril contre Israël. L'aviation militaire britannique avait alors abattu "plusieurs" drones iraniens. Le ministre de la Défense John Healey a indiqué mardi soir que les forces britanniques avaient "joué leur rôle", remerciant "tout le personnel britannique impliqué dans l'opération pour son courage et son professionnalisme".

Le ministre de la Défense John Healey est à Chypre ce mercredi pour rencontrer les troupes britanniques, qui se préparent à l'éventualité de devoir évacuer les ressortissants au Liban.

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Certains d'entre eux ont embarqué mercredi à bord d'un vol affrété par le Royaume-Uni, a indiqué le chef de la diplomatie britannique David Lammy sur X.
"Nous avons organisé un autre vol demain, et d'autres dans les jours à venir, aussi longtemps qu'il y aura de la demande et qu'il sera possible de le faire en toute sécurité", a-t-il ajouté, exhortant à nouveau les ressortissants britanniques à quitter le Liban.
 

14H52
Soldats israéliens morts au Liban

Le bilan des pertes israéliennes au Liban monte à huit soldats

L'armée israélienne annonce que le bilan des pertes dans les combats dans la sud du Liban est monté à huit soldats, après de violents affrontements avec des combattants du mouvement islamiste armé Hezbollah.
"(L'armée) annonce que sept soldats supplémentaires sont tombés" au combat, a-t-elle indiqué dans un communiqué, après avoir fait état plus tôt dans la journée de la mort du premier soldat depuis le lancement de l'offensive terrestre lundi.
 

14H38
Condamnation

Le chef de l'ONU fustige "le cycle écoeurant" des violences au Moyen-Orient

Le chef de l'ONU Antonio Guterres a fustigé devant le Conseil de sécurité "le cycle écoeurant" des violences au Moyen-Orient qu'il a jugé être au bord du "précipice" au lendemain de frappes de l'Iran contre Israël.

Le secrétaire général de l'ONU devant le Conseil de sécurité le 27 septembre 2024.

Le secrétaire général de l'ONU devant le Conseil de sécurité le 27 septembre 2024.

© AP Photo/Yuki Iwamura

Devant les 15 États membres du Conseil réunis en urgence - en présence d'Israël, du Liban et de l'Iran - le secrétaire général des Nations unies a également "condamné avec force l'attaque massive aux missiles par l'Iran sur Israël", alors que l'État hébreu a déclaré Guterres "persona non grata" sur son sol pour n'avoir selon lui pas condamné nommément Téhéran mardi soir.

"Chaque escalade sert de prétexte à la suivante" et "nous ne devons jamais perdre de vue l'énorme bilan du conflit sur les civils", a ajouté Guterres. "Le cycle meurtrier de la violence "oeil pour oeil, dent pour dent" doit cesser", a encore martelé Guterres, à l'unisson d'une bonne partie des grandes puissances au Conseil, dont les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni.

 

14H00
missiles iraniens

Selon l'armée israélienne, des missiles tirés par l'Iran sont tombés sur des bases aériennes sans faire de dégâts

L'armée israélienne indique que des missiles tirés par l'Iran lors de son attaque massive mardi soir contre Israël sont tombés sur des bases aériennes dans le pays, sans faire de dégâts.
"Au cours de l'attaque iranienne d'hier, plusieurs missiles sont tombés sur des bases de l'armée de l'air israélienne. Aucune infrastructure (...) n'a été endommagée", a indiqué l'armée dans un communiqué, ajoutant que l'attaque n'avait pas de fait de blessé ni endommagé d'avions.

Des officiers des forces nationales palestiniennes observent un débris de missile lancé par l'Iran, près de Jéricho, le 2 octobre 2024.

Des officiers des forces nationales palestiniennes observent un débris de missile lancé par l'Iran, près de Jéricho, le 2 octobre 2024.

© AP Photo/Nasser Nasser


 

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