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Direct L'Ukraine attaquée par 32 drones russes dans la nuit, 25 abattus selon Kiev

Les forces russes ont lancé 32 drones explosifs sur l'Ukraine, en majorité sur la région de Kiev, dans la nuit de samedi à dimanche, selon l'armée ukrainienne qui a affirmé avoir abattu 25 d'entre eux. 

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Images prises par un drone ukrainien au dessus d'Andriivka

Images prises par un drone ukrainien au dessus d'Andriivka (territoire de Donetsk) le 6 septembre 2023, montrant des habitations détruites.

© AP Photo/Evgeniy Maloletka
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16H56

Le parti de Poutine en tête dans les régions annexées d'Ukraine

La Commission électorale centrale de Russie a affirmé que le parti Russie unie du président Vladimir Poutine arrivait en tête des élections régionales dans les quatre territoires annexés par Moscou en Ukraine.  

Kiev et ses alliés occidentaux dénoncent des scrutins "illégaux".

15H38

Kiev accuse Moscou d'avoir tué des humanitaires

Kiev a accusé les forces russes d'avoir tué deux travailleurs humanitaires, un Canadien et une Espagnole dans l'est de l'Ukraine, qualifiant leur mort de "perte douloureuse et irréparable". 

Selon le ministère ukrainien de la Défense, l'armée russe a tué Emma Igual, une citoyenne espagnole, et Anthony Ihnat, un citoyen canadien, qui travaillaient pour l'ONG Road to Relief.

10h33

Une travailleuse humanitaire espagnole tuée en Ukraine, selon Madrid

Une travailleuse humanitaire bénévole espagnole a été tuée en Ukraine après que son véhicule a été touché par un projectile, a annoncé dimanche le ministre espagnol des Affaires étrangères Jose Manuel Albares.

Selon l'ONG qui l'employait, Road to Relief, trois autres travailleurs humanitaires se trouvaient dans le véhicule, dont l'un, un Canadien, a été tué et les deux autres, originaires d'Allemagne et de Suède, ont été grièvement blessés et hospitalisés.

"Un projectile est tombé sur le véhicule à bord duquel se déplaçait cette citoyenne espagnole. Elle travaillait là-bas pour une ONG oeuvrant à améliorer la situation humanitaire en Ukraine", a déclaré le ministre, en marge du sommet du G20 en Inde, affirmant avoir reçu "une confirmation verbale de sa mort".

M. Albares n'a pas fourni d'autres informations mais des médias espagnols ont identifié la bénévole comme Emma Igual, 32 ans, directrice de Road to Relief, une organisation humanitaire enregistrée en France et en Ukraine selon son site et qui se consacre à l'évacuation de civils loin de la ligne de front en Ukraine.

Dans un communiqué samedi sur son compte Instagram, l'ONG ignorait encore le sort d'Emma Igual mais avait expliqué que le véhicule où elle se trouvait avec les trois autres travailleurs humanitaires occidentaux avait subi "une attaque russe" samedi matin à Tchassiv Yar, près de Bakhmout dans l'Est de l'Ukraine.

"A la suite d'un tir direct, le véhicule s'est renversé et a pris feu", ajoutait l'organisation.

Le groupe de travailleurs humanitaires avait quitté Slovansky et se dirigeait vers Bakhmout pour évaluer les besoins de civils "pris dans les échanges de tirs" dans la ville d'Ivanivske.

09h20

L'Ukraine affirme que ses troupes ont progressé sur plus d'un kilomètre dans le sud

L'Ukraine a affirmé dimanche que ses troupes ont progressé face aux Russes de plus d'un kilomètre sur le front dans le sud du pays.

"Nous avançons! Les forces de défense dans le secteur de Tavria ont progressé de plus d'un kilomètre", s'est félicité lors de son point de situation quotidien le général Oleksandr Tarnavskyi, en charge de la contre-offensive de l'armée ukrainienne dans cette région.

09h19

Lavrov qualifie le sommet du G20 de "succès"

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a qualifié le sommet du G20 de "succès" dimanche, après que ce club des grandes économies mondiales a renoncé à critiquer directement Moscou pour son invasion de l'Ukraine.

"Le sommet est sans aucun doute un succès", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse. "Nous avons été capables de déjouer les tentatives de l'Occident pour 'ukrainiser' l'ordre du jour du sommet."

"Le texte ne mentionne pas la Russie du tout", a dit le ministre.

"La présidence indienne a vraiment réussi à unir les participants au G20 qui représentent le Sud global", a ajouté M. Lavrov, suggérant que le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Inde et la Chine ont pu faire entendre leur voix.

Les dirigeants du G20, profondément divisés quant à l'attitude à adopter face à la guerre en Ukraine, n'ont pas parlé dans leur texte final d'une "agression" de la Russie. 

Kiev a critiqué samedi cette déclaration: "le G20 n'a pas de quoi être fier", a réagi un porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko.

Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a lui jugé que la formulation du texte, notamment sur l'Ukraine, était "un très bon travail".

07h11

La Russie dit avoir détruit trois vedettes rapides ukrainiennes en mer Noire

La Russie a affirmé dimanche avoir détruit en mer Noire trois vedettes militaires rapides comptant à leur bord des soldats ukrainiens, qui se dirigeaient selon l'armée russe vers la Crimée annexée.

Dans la nuit de samedi à dimanche, "dans la partie ouest de la mer Noire, (...) l'aviation navale de la Flotte de la mer Noire a détruit trois vedettes militaires rapides +Willard Sea Force+ de fabrication américaine (transportant) des groupes de débarquement des forces armées ukrainiennes", a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.

06h11

Poutine ne sera pas arrêté s'il vient au prochain sommet du G20 au Brésil, assure Lula

Le président russe Vladimir Poutine ne sera pas arrêté s'il se rend au prochain sommet du G20 organisé en 2024 à Rio de Janeiro, a affirmé le chef de l'Etat brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

Au cours d'un entretien diffusé samedi soir sur la chaîne télévisée indienne Firstpost, Lula a assuré que M. Poutine recevrait une invitation à se rendre dans la ville brésilienne malgré le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) émis en mars, qui l'accuse de crimes de guerre pour la déportation d'enfants ukrainiens.

"Je peux vous dire que si je suis président du Brésil et s'il vient au Brésil, il n'y a pas de raison qu'il soit arrêté", a déclaré Lula en marge du sommet du G20 organisé ce week-end à New Delhi.

Le Kremlin dément les accusations de la CPI, jugeant que le mandat d'arrêt contre le dirigeant russe est "nul".

Le Brésil est signataire du Statut de Rome de 1998, le traité international qui a entraîné la création de la CPI en 2002, et devrait donc théoriquement arrêter le président russe s'il entrait sur son territoire.

M. Poutine n'assiste pas ce week-end à la réunion du club des grandes économies développées et émergentes mondiales, comme en 2022 à Bali, mais y est représenté par le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

Le dirigeant brésilien a rappelé au cours de l'entretien qu'une réunion des dirigeants des Brics, bloc de pays émergents comptant notamment le Brésil et la Russie, aurait lieu en territoire russe avant la prochaine rencontre des dirigeants du G20.

"Tout le monde va se rendre (au sommet) des Brics, alors j'espère qu'ils viendront au sommet du G20 au Brésil. Au Brésil, ils sentiront une atmosphère de paix", a assuré Lula.

"Nous aimons bien prendre soin des gens. Alors je pense que Poutine peut se rendre facilement au Brésil", a-t-il ajouté.

03h05

L'Ukraine dit avoir abattu plus d'une vingtaine de drones russes sur Kiev

La défense aérienne ukrainienne a abattu plus d'une vingtaine de drones russes qui visaient Kiev dimanche à l'aube, ont annoncé les autorités ukrainiennes, qui ont fait état d'un blessé par des chutes de débris.

"Des drones sont entrés dans la capitale par groupes et depuis des directions différentes. Les forces de défense aérienne ont réussi à détruire plus de deux douzaines de drones ennemis", a indiqué l'administration militaire de Kiev sur son compte Telegram.

Le nombre exact de drones abattus sera annoncé ultérieurement, a-t-elle ajouté, sans préciser si tous les drones avaient été détruits en vol ou bien si certains avaient touché la ville.

Selon la même source, un appartement a été endommagé par des chutes de débris, de même que des voitures et des câbles de trolleybus. Une personne a été blessée mais ses jours ne sont pas en danger, a-t-elle écrit sur Telegram.

Selon Serguiï Popko, chef de l'administration militaire de la capitale, des débris de drones abattus sont tombés sur les districts de Sviatoshynskyi, Podilskyi et Shevchenkivskyi.

Des débris ont chuté sur un immeuble résidentiel du quartier de Shevchenkivskyi, dans le centre de Kiev, sans faire de victime mais causant un incendie qui a été éteint par les propriétaires, a indiqué M. Popko sur Telegram.

Dans le district de Sviatoshynskyi, situé dans l'ouest de la capitale, des débris ont provoqué un incendie dans le parc Sovky, un des jardins publics les plus connus de la ville, a indiqué sur Telegram le maire de Kiev, Vitali Klitschko.

Dans le district de Podilskyi, dans le centre de Kiev, des débris sont tombés sur un espace ouvert et les médecins arrivés sur place ont pris en charge une personne atteinte d'une crise de "stress aigu", selon M. Klitschko.

Toujours selon le maire, d'autres débris enflammés sont tombés sur une route dans le district central de Solomyanskyi.

01h50

Russie: avec une opposition muselée, des élections régionales sans suspense

Avec une opposition muselée et les voix protestant contre le conflit en Ukraine réprimées sans ménagement, les élections régionales en Russie dimanche s'annoncent sans suspense, alors que Moscou tente de légitimer ses annexions en Ukraine en faisant voter les territoires occupés.

Kiev et ses alliés occidentaux ont d'ores et déjà dénoncé des scrutins "illégaux" dans l'est et le sud de l'Ukraine.

Depuis plus d'un an et demi, des milliers de Russes ont eux été condamnés, parfois à de lourdes peines, pour avoir protesté contre la politique du Kremlin chez son voisin.

L'issue de ces élections, réparties sur trois jours -- de vendredi à dimanche, ce dernier étant considéré comme le jour principal du vote --, et organisées pour désigner des gouverneurs, des députés régionaux et des élus municipaux, ne devraient ainsi pas faire de surprises.

Mais celles-ci interviennent cette fois à quelques mois de l'élection présidentielle prévue début 2024, qui pourrait conforter Vladimir Poutine au pouvoir jusqu'en 2030.

L'Ukraine a qualifié le scrutin dans les territoires occupés de "pseudo-élection (...) totalement dépourvue de sens politique et légal", l'Union européenne le jugeant "illégal" de son côté.

20h30

le nouveau ministre de la Défense ukrainien réclame "davantage d'armes lourdes" à l'Occident

Le nouveau ministre ukrainien de la Défense Roustem Oumerov a réclamé aux Occidentaux de fournir "davantage d'armes lourdes" à l'Ukraine, en pleine contre-offensive contre l'armée russe. 

"Nous sommes reconnaissants pour tout le soutien fourni (...) mais nous avons besoin de davantage d'armes lourdes. D'armes lourdes. Et encore une fois, d'armes lourdes", a déclaré M. Oumerov lors d'une conférence internationale à Kiev vendredi, des propos sous embargo jusqu'à samedi. "Nous en avons besoin aujourd'hui. Nous en avons besoin maintenant", a-t-il ajouté. 

"Les guerriers ukrainiens sacrifient aujourd'hui leurs vies pour les valeurs fondamentales de démocratie et de liberté. Ils ont besoin d'un soutien de votre part, chers partenaires. Et ce soutien, ce sont des armes", a souligné le ministre deux jours après sa nomination. 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu vendredi pendant la même conférence que la Russie ralentissait la contre-offensive ukrainienne et a blâmé la "lenteur" des livraisons d'armes occidentales, tout en demandant des armes à longue portée ainsi que de nouvelles sanctions contre Moscou.

La contre-offensive ukrainienne lancée en juin s'est heurtée à de puissantes lignes de défense construites par les Russes, faites notamment de champs de mines et de pièges anti-chars.

Une percée s'est cependant dessinée ces dernières semaines dans le sud, pouvant permettre à l'armée ukrainienne d'avancer pour couper les lignes de communication russes entre le nord et la Crimée, un de ses objectifs.

20h10

Tribunal pour Poutine, actifs russes: l'Ukraine dénonce une "impasse" avec l'Occident

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a dénoncé une "impasse" dans les négociations avec l'Occident concernant la création d'un tribunal international pour juger Vladimir Poutine et le trasfert à l'Ukraine de centaines de milliards d'euros d'actifs russes gelés à l'étranger. 

"Malheureusement, nous sommes dans une sorte d'impasse sur ces deux questions car nous avons des divisions sur la première et il y a clairement un manque de volonté sur la deuxième", a-t-il déclaré vendredi à Kiev, de propos sous embargo jusqu'à samedi soir. 

Les pays du "G7 sont fermement en faveur d'un tribunal (...) hybride" basé sur la législation ukrainienne et qui ne permet pas selon Kiev de lever l'immunité des dirigeants russes dont le président Poutine, son Premier ministre Mikhaïl Michoustine et le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov, a assuré le ministre.

"Un tribunal hybride ne répond pas à la question de comment poursuivre la troïka que je viens de mentionner", a-t-il déclaré lors de la conférence annuelle Yalta European Strategy rassemblant les soutiens de l'Ukraine. 

"Il est impossible d'expliquer aux Ukrainiens qu'un tel tribunal pourrait avoir lieu sans Poutine sur le banc des accusés", a renchéri le procureur général ukrainien Andriï Kostine. "Chaque Ukrainien veut un tribunal où Poutine sera poursuivi en justice et jugé. Et c'est notre obligation avec le monde civilisé de créer un tel tribunal".

Contrairement au G7, l'Ukraine et nombre d'autres pays insistent, selon M. Kouleba, sur la mise en place d'un "tribunal international" ressemblant à celui de Nuremberg (Allemagne) qui avait jugé des criminels de guerre nazi après la Seconde guerre mondiale. 

Pour Kiev, une telle institution permettra de priver les dirigeants russes de leurs immunité et de les poursuivre en justice pour le "crime d'agression" contre l'Ukraine. 

L'autre dossier épineux entre les Ukrainiens et leurs alliés concerne l'idée d'utiliser les actifs russes gelés en Occident depuis le début de l'invasion russe pour la reconstruction de l'Ukraine, ravagée par la guerre. Ce redressement est évalué à des centaines de milliards de dollars. 

Les alliés occidentaux ont gelé plus de 300 milliards d'euros d'actifs de la Banque centrale russe et plusieurs dizaines de milliards d'euros de biens divers appartenant à des personnes ou des entités sanctionnées. 

L'Ukraine, qui dépend énormément sur l'aide occidentale militaire et financière face à Moscou, demande que ces fonds soient mis à sa disposition mais les Occidentaux évoquent des difficultés juridiques.

"Si un an et demi plus tard, j'entends toujours de l'Europe et de l'Amérique du Nord: nous travaillons là-dessus, je le respecte (...) mais je sais ce qui se passe. Il y a un manque de volonté pour arriver à une conclusion. Alors nous devons le changer", a martelé M. Kouleba.

Même après la fin des hostilités, "il ne peut pas y avoir de paix sans justice et responsabilité", a prévenu de son côté le procureur général Kostine. 

"Nous comprenons qu'une fois qu'on aura gagné la guerre sur le champ de bataille, nous allons toujours nous battre pour la justice pendant encore des années, voir des décennies", a-t-il ajouté. 

20h00

la Russie a déployé 420.000 soldats en zones occupées, selon les renseignements ukrainiens

La Russie a déployé plus de 420.000 soldats dans les zones occupées dans l'est et le sud de l'Ukraine, a affirmé samedi un général du renseignement militaire ukrainien. 

"La Fédération russe a concentré plus de 420.000 militaires dans nos territoires temporairement occupés dont la Crimée", a déclaré Vadym Skibitsky, chef adjoint du renseignement au sein du ministère ukrainien de la Défense lors d'une conférence. 

Ce chiffre "n'inclut pas la Garde nationale russe et d'autres structures spéciales chargées de maintenir le pouvoir d'occupation sur nos territoires", a ajouté M. Skibitsky. 

Depuis un mois, la Russie utilise la péninsule ukrainienne de Crimée, qu'elle a annexée en 2014, pour "attaquer des infrastructures portuaires" dans le sud de l'Ukraine, a-t-il affirmé. 

"Des drones déployés en Crimée sont utilisés contre nos ports d'Izmaïl, de Reni" par lesquels des céréales ukrainiennes étaient acheminés par la mer Noire jusqu'à la sortie de Moscou d'un accord international en juillet, a détaillé le responsable. 

La vice-ministre de la Défense Ganna Maliar a de son côté déclaré que les Russes aspiraient à recapturer les zones dans la région de Kharkiv (nord-est) libérées il y a un an par l'armée ukrainienne. 

"Ils veulent prendre une revanche", a-t-elle dit. "Leur tâche dans l'est est aussi de déconcentrer nos forces pour qu'on ne puisse pas les centraliser dans la zone de Bakhmout où nous avançons avec succès". 

L'armée russe continue d'avoir l'avantage sur l'ukrainienne en terme d'armement, sur fond de la lente contre-offensive ukrainienne, en cours depuis juin, a-t-elle admis.

"Nous devons reconnaître que l'ennemi est fort, qu'il a davantage d'hommes et d'armement", a indiqué Mme Maliar.

Rien que la semaine dernière, l'armée russe a tiré "près de 400.000 obus" sur les positions ukrainiennes sur le front est, alors que "nous pouvons utiliser huit fois moins" de munitions, a-t-elle affirmé. 

20h05

La Roumanie découvre de nouveaux débris de drone près de sa frontière avec l'Ukraine

Des soldats roumains ont découvert samedi des débris de drone "similaire à ceux utilisés par l'armée russe", autour du village de Plauru (est) près de la frontière ukrainienne, a annoncé le ministère roumain de la Défense.

"Rien n'indique qu'il y a eu intention de frapper l'Otan, mais les attaques sont déstabilisantes", a réagi le secrétaire général de l'Alliance atlantique Jens Stoltenberg sur le réseau X (anciennement Twitter). Il a précisé s'être entretenu à ce sujet avec le président roumain Klaus Iohannis.

L'Otan est "solidaire" de la Roumanie, un des pays alliés, et "je me réjouis de la décision américaine de déployer davantage de (chasseurs) F-16 dans le cadre de la protection et de la surveillance de l'espace aérien de l'Otan", a ajouté M. Stoltenberg.

"Je condamne fortement cette violation de notre espace aérien souverain qui constitue une menace pour les citoyens roumains du secteur", a déclaré de son côté Klaus Iohannis, également sur le réseau social X.

C'est la marine roumaine qui a mené les recherches après que des débris de drone avaient été déjà découverts dans la semaine, à quelques kilomètres de là.

"Lors des recherches, des débris de drone similaire à ceux utilisés par l'armée russe ont été découverts", a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué, précisant qu'ils seraient expertisés.

L'armée va poursuivre ses opérations de recherche, a précisé le ministère roumain de la Défense.

Jeudi, M. Stoltenberg avait estimé qu'il n'y avait pas d'indication que les débris de drone trouvés en Roumanie soient le signe d'une attaque russe délibérée contre ce pays membre de l'Otan et de l'Union européenne.

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, l'Otan s'efforce d'éviter que la guerre ne s'étende à ses pays membres.

Conformément à l'article 5 du traité fondateur de l'Otan, toute attaque contre l'un des pays membres est censée entraîner une riposte collective de l'organisation, ce qui présente le risque d'être entraîné dans une guerre contre la Russie, puissance nucléaire.

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