Live terminé le 12 mars 2025 à 21h30
Live démarré le 12 mars 2025 à 7h00

Trêve : l'accord doit tenir compte des "avancées" de la Russie selon le Kremlin

L'Ukraine a accepté mardi 11 mars 2025 une proposition des États-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie. Elle s'est dit "prête pour la paix" après plus de trois ans de guerre et appelant Moscou à se prononcer, à l'issue d'une rencontre américano-ukrainienne à Jeddah en Arabie saoudite. Durant une conférence de presse, Volodymyr Zelensky a affirmé ce mercredi que l'Ukraine ne fait pas "confiance" à la Russie concernant l'application de la trêve. De son côté, le Kremlin indique que l'accord devra prendre en compte les "avancées" russes.

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Vladimir Poutine à moscou

Le président russe Vladimir Poutine assiste à une réunion avec les travailleurs et les pupilles de la Fondation des Défenseurs de la Patrie à Moscou, en Russie, le jeudi 6 mars 2025.

AP Photo / Vladimir Novikov
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21h20
UE

Ukraine: un "consensus très large se dessine" entre Européens, selon le ministre français des Armées

Un "consensus très large se dessine" entre Européens pour soutenir l'armée ukrainienne à l'issue du conflit avec la Russie, car elle constitue la "première des garanties de sécurité" pour Kiev, a estimé mercredi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu.

"Le mot démilitarisation émerge, il n'en est rien. Au contraire, la véritable garantie de sécurité dans la durée sera plutôt les capacités que nous allons pouvoir donner à l'armée ukrainienne", a-t-il ajouté après une réunion à Paris avec ses homologues allemand, britannique, polonais et italien.

"Il n'y a pas d'avenir pour l'Ukraine sans possibilité de se défendre, une Ukraine démilitarisée n'existe pas", a renchéri le ministre italien Guido Crosetto.

Son homologue polonais Wladyslaw Kosiniak-Kamysz a lui aussi salué une "vrai unité du continent (...) face à la menace venant de l'Est". Il s'agit selon lui de "tenir le plus possible la Russie à distance de tous nos États. Et pour cela, il faut aider l'Ukraine".

20h05
EMISSAIRE

Cessez-le-feu en Ukraine : des négociateurs américains en route pour la Russie

La Maison Blanche a précisé que l'émissaire Steve Witkoff irait à Moscou cette semaine, cependant que le conseiller à la sécurité nationale américain Mike Walz s'est entretenu mercredi avec son homologue russe. 

La proposition en vue d'une trêve a été formulée à l'issue de pourparlers mardi en Arabie Saoudite entre responsables ukrainiens et américains, après plus de trois ans de guerre. Cette rencontre a mis fin à une période de tensions entre Kiev et Washington après l'altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, à Washington.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, pour qui "la balle est maintenant dans le camp" des Russes, comme il l'a souligné mardi, a dit attendre leur réponse "avec impatience" pour "savoir s'ils sont prêts" à accepter le cessez-le-feu "sans conditions" préalables.

19h40
COMBAT

Poutine a rendu visite aux troupes combattant l'armée ukrainienne dans la région de Koursk

Le président russe Vladimir Poutine a rendu visite aux troupes combattant l'armée ukrainienne dans la région russe de Koursk, a annoncé mercredi le Kremlin aux agences de presse russes, alors que Moscou y a revendiqué d'importants gains ces derniers jours.

C'est la première visite du maître du Kremlin dans la région de Koursk depuis que les forces ukrainiennes y ont lancé une offensive surprise en août 2024, selon l'agence d'Etat TASS. Les forces de Kiev y occupaient depuis plusieurs centaines de kilomètres carrés, tandis que les troupes russes tentaient de les déloger ces derniers mois.

Vladimir Poutine visite armee

Vladimir Poutine, à gauche, serre la main du chef d'état-major général russe, le général Valery Gerasimov, alors qu'il visite le quartier général militaire dans la région de Koursk en Russie, image tirée d'une vidéo publiée par le service de presse présidentiel russe, le mercredi 12 mars 2025

AP/ service de presse présidentiel russe
19h10
SOLDATS

Poutine ordonne à son armée de "libérer complètement" la région russe de Koursk après ses avancées rapides

Le président Vladimir Poutine a ordonné mercredi à son armée de "libérer complètement" la région russe de Koursk, où ses troupes ont revendiqué ces derniers jours de rapides gains face aux forces ukrainiennes.

"Je m'attends à ce que toutes les missions de combat auxquelles nos unités sont confrontées soient accomplies et que le territoire de la région de Koursk soit bientôt complètement libéré de l'ennemi", a-t-il déclaré, vêtu d'un uniforme militaire, au chef d'état-major Valéri Guérassimov, selon des propos diffusés à la télévision russe.

14H30
RETORSION

Londres révoque l'accréditation d'un diplomate russe en réponse à une mesure similaire de Moscou

Le gouvernement britannique a annoncé avoir convoqué l'ambassadeur russe et révoqué l'accréditation d'un diplomate et du conjoint d'un diplomate en réponse à une mesure similaire de Moscou, dénonçant une "campagne de harcèlement" contre ses diplomates.

"Il est clair que l'État russe cherche activement à pousser l'ambassade britannique à Moscou vers la fermeture, sans aucune considération pour la dangereuse escalade qui en résulterait", écrit le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, dénonçant comme "entièrement fausses" les accusations d'espionnage portées par Moscou contre les deux personnes expulsées.

16h45
DISCUSSION

Trump annonce que des négociateurs se rendent "dès maintenant" en Russie

Donald Trump a annoncé mercredi que des négociateurs américains se rendraient "dès maintenant" en Russie, au moment où Washington presse Moscou d'accepter sa proposition d'un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine, après des pourparlers avec Kiev en Arabie saoudite.

Le président américain a déclaré à la presse depuis la Maison Blanche espérer que son homologue russe Vladimir Poutine acceptera cette proposition de cessez-le-feu au conflit.

(Re)Lire aussi : Zelensky et ses alliés européens affinent leur réponse à Trump

16h10
CONFLIT

Trêve : l'accord doit prendre en compte les "avancées" de la Russie en Ukraine selon Moscou

De hauts responsables moscovites ont indiqué qu'un accord devrait tenir compte des avancées de la Russie et répondre à ses préoccupations. Après les avancées des forces russes en 2024, le président américain Donald Trump a inversé la politique américaine sur la guerre, lançant des négociations bilatérales avec Moscou et suspendant l'aide militaire à l'Ukraine, exigeant que celle-ci prenne des mesures pour mettre fin au conflit.

Le Kremlin a déclaré ce mercredi attendre des précisions de Washington sur une proposition de cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine. 

(Re)Voir aussi : Volodymir Zelensky : d'où viennent toutes ces rumeurs ?

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15H20
DECLARATION

Un député russe affirme que tout accord avec l'Ukraine sera soumis aux conditions de Moscou et non à celles de Washington

Un député russe affirme que tout accord avec l'Ukraine se fera aux conditions de Moscou, et non de Washington d'après l'agence de presse Reuters. Le Kremlin a déclaré attendre des précisions de Washington sur une proposition de cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine. 

De hauts responsables moscovites ont indiqué qu'un accord devrait tenir compte des avancées de la Russie et répondre à ses préoccupations. Après les avancées des forces russes en 2024, le président américain Donald Trump a inversé la politique américaine sur la guerre, lançant des négociations bilatérales avec Moscou et suspendant l'aide militaire à l'Ukraine, exigeant que celle-ci prenne des mesures pour mettre fin au conflit.

14h50
STRATEGIE

La Russie met un "maximum de pression" sur les troupes ukrainiennes dans la région de Koursk

La Russie met un "maximum de pression" sur les troupes ukrainiennes dans sa région de Koursk, a admis Volodymyr Zelensky, Moscou ayant revendiqué ces derniers jours la reprise à un rythme soutenu de plusieurs localités dans cette zone.

"Les Russes tentent clairement de mettre un maximum de pression sur nos troupes", a déclaré le président ukrainien, lors d'une conférence de presse à Kiev, alors que ses forces armées occupent depuis août une petite partie de cette région frontalière de l'Ukraine.

(Re)Voir aussi : Guerre en Ukraine : l'enjeu du renseignement

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14h20
EUROPE

Ukraine: Scholz insiste pour qu'une trêve aboutisse à un "accord durable"

Le chancelier allemand Olaf Scholz a souligné qu'une trêve en Ukraine devait aboutir à un "accord durable" qui préserve la souveraineté du pays et lui garantisse le maintien d'une "armée forte".

"Un cessez-le-feu doit s'inscrire dans un processus de paix qui aboutisse à un accord durable. La souveraineté de l'Ukraine doit être préservée (...)", a affirmé Olaf Scholz, après que l'Ukraine a donné son accord à une proposition américaine de trêve de 30 jours avec la Russie.

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Moscou a indiqué de son côté attendre d'être officiellement informée par Washington de cette proposition, mise sur la table après plus de trois ans de guerre.

Olaf Scholz a particulièrement mis en garde contre toute démilitarisation de l'Ukraine, un objectif poursuivi par la Russie, selon lui.

"Cela ne doit pas arriver", a-t-il martelé. "L'Ukraine doit avoir sa propre armée forte, dont la taille n'est pas décidée par la Russie", a-t-il insisté lors d'un point presse à Berlin avec le président du Conseil européen Antonio Costa. 

14h10
NEGOCIATION

L'Ukraine ne fait pas "confiance" à la Russie concernant une trêve, dit Zelensky

L'Ukraine ne fait pas "confiance" à la Russie concernant l'application d'une trêve, a affirmé mercredi Volodymyr Zelensky, Kiev ayant accepté mardi une proposition américaine d'un cessez-le-feu de 30 jours à laquelle Moscou n'a pas encore répondu.
"Je l'ai souligné à maintes reprises, aucun d'entre nous ne fait confiance aux Russes", a affirmé le président ukrainien lors d'une conférence de presse.
 

13h04
Minerais stratégiques

L'accord sur les minerais donnera aux États-Unis un "intérêt direct" dans la sécurité de l'Ukraine

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré, ce mercredi, qu'un accord sur les minerais donnerait aux États-Unis un "intérêt direct" à protéger l'Ukraine.

"Je ne le présenterais pas comme une garantie de sécurité, mais certainement, si les États-Unis ont un intérêt économique qui génère des revenus pour notre peuple ainsi que pour le peuple ukrainien, nous aurions un intérêt à le protéger", a-t-il indiqué aux journalistes lors d'une escale de ravitaillement en Irlande.

(Re)lire L'Ukraine exploite des minerais stratégiques mais pas de terres rares

De son côté, Volodymyr Zelensky dit que les garanties de sécurité pour l'Ukraine seront discutées si la trêve entre en vigueur. 

10h15
Russie

Le Kremlin dit attendre d'être informé par les États-Unis sur la proposition de trêve

Le Kremlin a indiqué mercredi attendre d'être informé par Washington de sa proposition de trêve de 30 jours que l'Ukraine a acceptée la veille, à l'issue de pourparlers américano-ukrainiens en Arabie saoudite. 

(Re)voir Ukraine : la roulette russe

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"Nous avons des contacts prévus dans les jours à venir avec les Américains, et nous comptons là-dessus pour obtenir une information complète", a dit lors d'un briefing à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il a ajouté attendre que les autorités russes soient informées par le secrétaire d'État, Marco Rubio, et le conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, les deux responsables américains à avoir négocié avec les Ukrainiens mardi en Arabie Saoudite. 

Selon Dmitri Peskov, un "appel téléphonique au plus haut niveau", soit entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, était possible dans un "délai assez court".

08h53
Aide militaire

L'aide à l'Ukraine via la Pologne revenue à ses "niveaux précédents"

Les livraisons d'aide militaire à l'Ukraine via la Pologne ont repris à la suite des entretiens entre les États-Unis et l'Ukraine en Arabie saoudite, a déclaré ce mercredi le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski.

(Re)lire Quel matériel militaire américain serait difficile à remplacer par les Européens ?

"Je confirme que les livraisons d'armes via (le centre logistique de) Jasionka sont revenues à leurs niveaux précédents", a déclaré Radoslaw Sikorski aux journalistes, s'exprimant aux côtés de son homologue ukrainien en visite à Varsovie.

08h07
Affrontements

Les combats continuent

Une frappe de missile balistique russe sur le port d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, a fait quatre morts et endommagé un cargo battant pavillon de la Barbade, ont annoncé aujourd'hui mercredi les autorités ukrainiennes.

"Malheureusement, quatre personnes sont mortes, des ressortissants de Syrie. Au moment de l'attaque, le navire était en train de charger du blé destiné à l'Algérie. C'était un navire totalement civil", a écrit sur un réseau social Oleksiy Kouleba, vice-premier ministre ukrainien chargé de la reconstruction.

Au moins trois morts

La veille, la Russie a subi dans la nuit de lundi à mardi une attaque massive de drones ukrainiens, la plus grande depuis l'assaut contre l'Ukraine, qui a ciblé en particulier la région de Moscou, faisant au moins trois morts. Cette attaque a eu lieu juste après les échanges sur un possible cessez-le-feu. 

Selon les autorités russes, ces frappes ont fait trois morts et 18 blessés, dont un enfant. Les villes de Vidnoïe, Domodedovo, Ramenskoïe et le village de Sapronovo, tous situés au sud de la capitale, ont été touchés.

Qui anime ce direct ?

AFP
Les faits
  • L'Ukraine, arrivée à la réunion avec un projet de trêve "dans les airs" et "en mer", "accepte cette proposition" d'un cessez-le-feu de 30 jours. Les États-Unis doivent à présent "convaincre" la Russie de l'accepter, a réagi le président Volodymyr Zelensky.
  • Cette rencontre entre l'Ukraine et les Etats-Unis, sans la Russie, s'est tenue quelques heures après la plus importante attaque de drone menée par Kiev en territoire russe depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, et alors que l'armée ukrainienne est en difficulté sur le front.
  • À Washington, le président américain Donald Trump a déclaré qu'il "allait parler" à son homologue russe Vladimir Poutine sans doute cette semaine. "Je sais que nous avons une grosse réunion demain (ce mercredi 12 mars) avec la Russie et on espère que de bonnes conversations suivront", a-t-il indiqué, sans autres détails.