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L'Unrwa vit "son heure la plus sombre", dénonce Philippe Lazzarini

Après la victoire de Trump, les Palestiniens s'attendent au pire mais espèrent un meilleur. Beaucoup rappellent les déclarations ces derniers mois du candidat Trump qui a répété souhaiter la fin de la guerre à Gaza. Mais c'est le chef de l'UNRWA qui est le plus inquiet. Philippe Lazzarini alerte que "sans intervention des États membres, l'Unrwa va s'effondrer, plongeant des millions de Palestiniens dans le chaos". Les horaires sont donnés en temps universel.

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Au camp de réfugiés de Nousseirat, à Gaza, une distribution d'aide par l'UNRWA le 5 novembre 2024.

Au camp de réfugiés de Nousseirat, à Gaza, une distribution d'aide par l'UNRWA le 5 novembre 2024.

© AP Photo/Abdel Kareem Hana
20
nouvelle(s) publication(s)
18H17
frappes du Hezbollah sur Haïfa

Le Hezbollah dit avoir lancé des missiles et des drones sur une base navale israélienne près de Haïfa

Le Hezbollah libanais a affirmé mercredi avoir lancé des missiles et des drones explosifs sur une base navale près de la ville de Haïfa, dans le nord d'Israël, quatrième attaque contre cette base en un mois.
Dans un communiqué, le groupe pro-iranien a indiqué avoir mené une "attaque complexe" en visant "la base navale de Stella Maris au nord-ouest de Haïfa avec une salve de missiles et un escadron de drones".
 

17H54
santé publique

Fin de la campagne de vaccination contre la polio à Gaza

"Le rappel de la campagne de vaccination contre la polio dans la bande de Gaza s'est achevé hier, avec un total de 556.774 enfants de moins de dix ans ayant reçu une deuxième dose de vaccin contre la polio", a déclaré l'OMS dans un communiqué commun.

Pour l'agence onusienne, c'est un "résultat remarquable compte tenu des circonstances extrêmement difficiles" alors que des milliers d'enfants se trouvent dans des "zones inaccessibles" du nord de la bande de Gaza, où l'armée israélienne a lancé une offensive d'ampleur il y a un mois.

Entre 7.000 et 10.000 enfants restent "vulnérables au virus de la polio" dans cette zone.
La campagne a été un "succès", selon un communiqué de l'organe israélien supervisant les affaires civiles dans les Territoires palestiniens occupés (Cogat) publié ce mercredi.

La vaccination a été principalement gérée par des agences des Nations unies, notamment l'OMS, l'Unicef, et l'agence pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) qui reste le "principal fournisseur de soins de santé primaires dans la bande de Gaza", selon Louise Wateridge, chargée des opérations d'urgence de l'Unrwa.

La campagne de vaccination à Gaza a été lancée le 1er septembre, après la confirmation d'un premier cas de polio dans le territoire palestinien. La poliomyélite y est réapparue pour la première fois depuis plus de 20 ans, sur fond de désastre humanitaire. Le réseau de canalisations a été largement détruit et les eaux usées stagnent à l'air libre, souvent à proximité immédiate de denses foyers de population, ce qui est propice au développement de cette malade extrêmement contagieuse, qui peut provoquer des paralysies.

Le chef de l'OMS avait annoncé samedi qu'un centre de vaccination avait été "touché" dans le nord de la bande de Gaza, faisant plusieurs blessés, sans donner de précision. Un membre de la Défense civile de Gaza a affirmé à l'AFP que les débris d'un missile tiré par un drone israélien s'étaient abattus sur un mur du centre de soins, situé à l'ouest de Gaza-ville. L'armée israélienne a démenti avoir tiré sur le centre de vaccination.

Face à l'urgence des besoins et dans l'attente d'un "cessez-le-feu", les agences onusiennes ont souligné que les pauses humanitaires "doivent être systématiquement utilisées au-delà des efforts d'intervention d'urgence contre la polio".

17H11
Frappes sur le Liban

Frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth, le sud et l'est du Liban

Une série de frappes israéliennes a visé mercredi la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais, peu après un ordre d'évacuation de l'armée israélienne. Les frappes ont été entendues dans la capitale, et des colonnes de fumée noires s'élevaient des zones touchées, selon des images de l'AFPTV.

Au nombre de neuf et visant six quartiers, selon l'Agence nationale d'information Ani, les frappes ont débuté peu après la diffusion d'un discours préenregistré du nouveau chef du Hezbollah, Naïm Qassem.
L'armée israélienne avait auparavant lancé aux habitants de deux secteurs de la banlieue sud un appel à évacuer, affirmant qu'ils se trouvaient "à proximité des installations et des intérêts du Hezbollah".
Une grande partie de la population de la banlieue sud de Beyrouth a déserté ce secteur depuis le début, fin septembre, de la campagne de frappes massives israéliennes sur les bastions du mouvement islamiste libanais.

"Il y a peu, dans le cadre d'une frappe basée sur des renseignements, l'armée israélienne a frappé des centres de commandement, des installations de stockage d'armes et des infrastructures terroristes dans le secteur de Dahieh (banlieue en arabe, NDLR)", a déclaré l'armée israélienne. "Toutes les cibles étaient intégrées au coeur d'une zone civile", a ajouté l'armée dans un communiqué.

De violentes frappes ont également visé la ville de Baalbeck et ses alentours dans l'est du Liban, sans être précédées par des ordres d'évacuation de l'armée israélienne, selon un correspondant de l'AFP dans la ville millénaire. Les frappes ont fait des victimes, d'après le gouverneur de la région, Bachir Khodr, qui a également indiqué qu'"un missile était tombé dans le parking" des temples millénaires de Baalbeck, causant des dégâts importants à un quartier mitoyen.

Dans le sud du pays, des frappes israéliennes ont visé la ville de Nabatiyé, selon l'Ani.
De son côté, le Hezbollah a annoncé avoir visé plusieurs objectifs en Israël, dont une base proche de l'aéroport Ben Gourion, où les vols n'ont pas été affectés.

Environ 120 projectiles tirés mercredi par le Hezbollah depuis le Liban ont franchi la frontière vers le territoire israélien, a annoncé l'armée israélienne sans dire combien s'étaient abattus dans le pays ni combien avaient été interceptés.

15H44
aide humanitaire

L'Unrwa vit "son heure la plus sombre", dénonce son chef à l'ONU

L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), qu'Israël a décidé d'interdire, vit "son heure la plus sombre", a alerté son chef devant l'Assemblée générale de l'ONU, appelant les États membres à la sauver. "Sans intervention des États membres, l'Unrwa va s'effondrer, plongeant des millions de Palestiniens dans le chaos", a déclaré Philippe Lazzarini, demandant aux États membres de l'Assemblée, qui a créé l'Unrwa en 1949, à "empêcher la mise en oeuvre de la loi contre l'Unrwa" votée par le parlement israélien.

Voir À quoi servent les organisations internationales ?
 

15H14
récit

Près de Beyrouth, des déplacés tués par une frappe israélienne

Dans son salon au mur troué par un éclat d'obus, Moussa Zahrane déplore le sort de ses voisins, qui ont fui les bombes dans le sud du Liban pour être tués dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
"Ils ont fui la mort, mais elle les a rattrapés ici", dit l'homme de 54 ans, les pieds en partie brûlés par la frappe. Sa femme et son fils, blessés par la frappe mardi soir, sont encore à l'hôpital.

Les meubles de son salon ont été éparpillés par le souffle de l'explosion, qui a endommagé un immeuble résidentiel à la périphérie de la paisible localité de Barja, à une trentaine de kilomètres au sud de Beyrouth. La frappe a touché le premier étage de l'immeuble où habitaient des familles ayant fui le sud du Liban, où Israël, en guerre ouverte contre le Hezbollah pro-iranien, a intensifié ses raids aériens depuis fin septembre.

Des équipes de secours utilisent un bulldozer pour fouiller les décombres d'un immeuble d'habitation détruit par un frappe israéliene à Barja, au Liban, mardi soir.

Des équipes de secours utilisent un bulldozer pour fouiller les décombres d'un immeuble d'habitation détruit par un frappe israéliene à Barja, au Liban, mardi soir. 

© AP Photo/Hassan Ammar


Vingt personnes ont été tuées, selon un bilan provisoire du ministère libanais de la Santé.
Mais un responsable local de la Défense civile sur place a affirmé à l'AFP que les secouristes avaient déjà retiré 30 corps des décombres, pour la plupart des femmes et des enfants.

Selon une source de sécurité libanaise, la frappe visait un responsable du Hezbollah, originaire du même village qu'une des familles des déplacés. Mercredi, les secouristes déblayaient les décombres de l'immeuble, bâti sur une colline surplombant la mer, à la recherche d'éventuels survivants.
"Nous avons trouvé des corps d'enfants dans les escaliers (...) et des morceaux de corps partout", dit l'un d'eux.

Des membres de la sécurité civile libanaise à la recheche de corps dans les décombres d'un immeuble détruit par une frappe israélienne le 5 novembre à Barja, au Liban.

Des membres de la sécurité civile libanaise à la recheche de corps dans les décombres d'un immeuble détruit par une frappe israélienne le 5 novembre à Barja, au Liban.

© AP Photo/Hassan Ammar


L'un des secouristes rassemble des cartables d'écoliers remplis de manuels scolaires, dont un de couleur rose, tandis qu'un autre jette des vêtements. À quelques pas de là, une grue tente de dégager les décombres qui ont bloqué le premier étage, où un trou béant laisse apparaître le salon d'un des appartements.

Selon Hassan Saad, maire de Barja, une localité sunnite située dans la région du Chouf, hors des bastions du Hezbollah chiite traditionnellement visés par les frappes israéliennes, trois familles de déplacés vivaient dans l'appartement visé. Moussa Zahrane, dont l'immeuble est mitoyen de la bâtisse touchée, raconte que la plupart des habitants étaient "des familles" qui ont fui le sud il y a environ six semaines. "Je leur ai donné des chaises, des matelas", ajoute-t-il. "Ils sont tous morts. J'ai tellement de peine." Moussa Zahrane rend grâce au ciel d'avoir épargné son fils unique, né après des années d'attente. "J'allais entrer dormir, et pendant que j'embrassais mon fils, tout a explosé autour de moi", dit-il.
"Les flammes ont atteint la plante de mes pieds (...) Mon fils et ma femme ont été blessés", ajoute-t-il.

un homme fouille dans les décombres d'un appartement détruit partiellement par une frappe israélienne, Barja, Liban, ce 6 novembre 2024.

Barja, Liban, ce 6 novembre 2024.

© AP Photo/Hassan Ammar

Ce n'est pas la première fois qu'un appartement résidentiel est visé à Barja. Le 12 octobre, quatre personnes ont été tuées et 18 autres blessées lors d'un raid israélien similaire.
La cellule de crise de la municipalité de Barja avait alors exhorté "toute personne visée ou en danger à s'éloigner de la localité", appelant les autorités à "calmer la situation, protéger les civils innocents et apaiser les tensions que l'ennemi israélien cherche à attiser".

Mercredi, le maire a réitéré cet appel pour "ne pas mettre en danger nos habitants et nos invités", la ville accueillant "plus de 27.000 déplacés" ayant fui les bombardements israéliens. Barja comptait avant cet afflux massif de déplacés 35.000 habitants, auxquels s'ajoutent environ 10.000 réfugiés syriens.

Israël mène ponctuellement des frappes meurtrières en dehors des fiefs du Hezbollah, disant cibler le mouvement libanais et touchant souvent des bâtiments abritant des déplacés. En octobre, 23 déplacés avaient été tués dans une frappe sur un immeuble où ils s'étaient réfugiés dans une localité chrétienne du nord du pays. À quelques mètres du bâtiment visé, Mahmoud, 54 ans, est assis avec sa famille devant leur maison, dont les fenêtres ont été brisées. Ce militaire retraité, qui a fui avec sa famille le village de Yarine, frontalier d'Israël, confie à l'AFP: "Il n'y a pas de présence militaire ici, on devait se sentir en sécurité, mais soudain tout a changé". "Voilà ce qu'est Israël: il veut semer la peur et diviser. 'Vous n'êtes en sécurité nulle part'".

14H35
tirs du Hezbollah

Environ 120 projectiles tirés par le Hezbollah sur le territoire israélien

Environ 120 projectiles tirés ce mercredi par le Hezbollah depuis le Liban ont franchi la frontière vers le territoire israélien, a annoncé l'armée israélienne sans dire combien s'étaient abattus dans le pays ni combien avaient été intercéptés.
A 16H00 locales (14H00 TU), "environ 120 projectiles tirés par l'organisation terroriste Hezbollah ont traversé (la frontière) du Liban en Israël", a indiqué l'armée dans un communiqué, alors qu'une journaliste de l'AFP à Tel-Aviv a entendu le son d'interceptions de la défense anti-aérienne après le déclenchement peu après 16H00 des sirènes d'alerte aux missiles dans la ville côtière.
 

14H02
bipeurs

Le Liban dépose une plainte contre Israël auprès de l'ONU pour les bipeurs piégés

Qualifiant cette attaque de "guerre flagrante contre l'humanité, contre la technologie, contre le travail", le ministre libanais du Travail, Mustafa Bayram, a indiqué lors d'une conférence de presse à Genève que son pays avait déposé une plainte auprès de l'Organisation internationale du travail (OIT), agence spécialisée de l'ONU. "C'est un précédent très dangereux", a-t-il ajouté devant les correspondants de l'Association des journalistes accrédités à l'ONU (ACANU) qui organisaient l'événement.

Lire Attaque au Liban : "Ce mode opératoire contribue à terroriser la population"

Cette décision intervient après qu'Israël a intensifié ses raids aériens sur les bastions du Hezbollah au Sud-Liban, à Beyrouth et dans la plaine de la Békaa depuis le 23 septembre, après près d'un an de tirs transfrontaliers. L'escalade a commencé par des attaques aux bipeurs et talkies-walkies utilisés par le Hezbollah et transformés en engins explosifs qui ont tué des dizaines de personnes et en ont blessé des milliers d'autres dans tout le Liban.

Israël n'a pas officiellement assumé la responsabilité de ces attaques, mais Mustafa Bayram estime qu'il était "largement admis au niveau international (...) qu'Israël était à l'origine de cet acte odieux."
"En quelques minutes, plus de 4.000 civils sont tombés, entre martyrs, blessés et mutilés", a-t-il rappelé.
Parmi les victimes qui n'ont pas été tuées, de nombreuses personnes ont "perdu leurs doigts, certaines ont totalement perdu la vue", a-t-il ajouté. "Nous sommes dans une situation où des objets ordinaires, des objets que vous utilisez dans la vie quotidienne, deviennent dangereux et mortels", a déploré le ministre. "Si rien n'est fait, ce crime pourrait se normaliser", a-t-il ajouté, précisant que le dépôt de la plainte avait pour but "d'empêcher que de tels crimes ne se reproduisent à l'avenir".
"Je considère qu'il s'agit d'une obligation morale envers mon pays et envers le monde", a-t-il insisté.

Interrogé sur les raisons qui ont poussé le Liban à déposer une plainte auprès de l'OIT, Mustafa Bayram a évoqué tous les travailleurs qui se trouvaient sur leur lieu de travail lorsque les bipeurs et les talkies-walkies - des outils qu'ils utilisent dans le cadre de leur travail - ont soudainement explosé.
"Nous avons jugé nécessaire de souligner que cela va à l'encontre de l'environnement de travail, de la sécurité et de la sûreté, et des principes du travail décent défendus par l'OIT", a-t-il expliqué.
Il a ajouté que les autorités libanaises pouvaient toujours déposer des plaintes concernant les attaques aux bipeurs auprès d'autres instances internationales, notamment l'Organisation mondiale du commerce. "D'une manière plus générale, le gouvernement libanais souhaite déposer une multitude de plaintes contre Israël au sujet de ses opérations dans le pays", car "le nombre de crimes est énorme".

13H56
élections américaines

Le chef du Hezbollah affirme qu'un accord de cessez-le-feu n'est pas conditionné aux élections américaines

"Nous ne misons pas sur les élections américaines. Que Harris ou Trump gagne, cela n'a aucune valeur pour nous", a déclaré Naïm Qassem, lors d'une allocution enregistrée avant l'annonce de la victoire du républicain Donald Trump.
 

13H40
menaces

Le Hezbollah dit avoir des dizaines de milliers de combattants "entraînés" à affronter Israël

Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, déclare que son groupe compte des dizaines de milliers de combattants "entraînés" pour affronter l'armée israélienne, avertissant qu'aucun endroit en Israël n'était "à l'abri" des missiles et drones du mouvement pro-iranien.
"Nous avons des dizaines de milliers de combattants de la résistance entraînés qui peuvent affronter et tenir bon" face à Israël, a-t-il déclaré dans un discours télévisé marquant les 40 jours depuis que l'ancien chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été tué dans une frappe israélienne. "Aucun endroit dans l'entité israélienne n'est hors de portée de (nos) drones et de nos missiles", a-t-il ajouté.
 

13H28
nouvelles frappes israéliennes sur Beyrouth

L'armée israélienne appelle à évacuer des secteurs sud de Beyrouth, alors que le chef du Hezbollah prend la parole

L'armée israélienne a lancé mercredi un nouvel appel aux habitants de la banlieue sud de Beyrouth pour qu'ils évacuent deux secteurs où elle va mener des frappes aériennes contre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah. "Vous êtes situés à proximité des installations et des intérêts du Hezbollah", écrit sur X le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adraee, dans un message accompagné des plans des zones visées par les frappes. Ce message a été diffusé alors que le nouveau chef du mouvement libanais, Naïm Qassem, prenait la parole dans un discours télévisé.
 

13h05
Frappe du hezbollah

Le Hezbollah dit avoir tiré des missiles sur une base militaire israélienne près de l'aéroport Ben Gourion

Le Hezbollah libanais a dit avoir tiré des missiles sur une base militaire israélienne près de l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, première annonce de ce type depuis qu'il est entré en guerre ouverte avec Israël fin septembre.

Dans un communiqué, le mouvement islamiste pro-iranien a indiqué avoir visé la base militaire de "Tzrifin", située "près de l'aéroport Ben Gourion, au sud de Tel-Aviv", dans le centre d'Israël, avec une salve de missiles. 

Selon une porte-parole de l'Autorité aéroportuaire israélienne, le trafic à l'aéroport Ben Gourion, principal aéroport d'Israël, n'a pas été perturbé par les tirs de missiles. L'aéroport "est ouvert et fonctionne normalement pour les décollages et les atterrissages", a indiqué Liza Dvir, ajoutant qu'il n'y avait pas eu de dégâts sur les pistes.

ben gourion

Deux avions sont garés à l'aéroport international Ben Gurion près de Tel Aviv, en Israël, le lundi 2 septembre 2024.

AP Photo/Ohad Zwigenberg
12h58
Le Moyen Orient face à Trump

La position du Hamas dépendra de la politique de Trump à l'égard des Palestiniens

Le Hamas, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza, a affirmé qu'il jugerait le nouveau président-élu Donald Trump en fonction de sa politique à l'égard des Palestiniens. 

"Notre position vis à vis de la nouvelle administration américaine dépendra de ses positions et de son comportement dans la pratique envers le peuple palestinien, ses droits légitimes et sa juste cause", a fait savoir le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué. 

Plus tôt dans la journée, un responsable du Hamas avait affirmé que le "soutien aveugle" des États-Unis à Israël devait "prendre fin", après plus d'un an de guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza.

"Ce soutien aveugle pour l'entité sioniste doit prendre fin, car il se fait aux dépens de l'avenir de notre peuple ainsi que de la sécurité et la stabilité de la région", a affirmé Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

12H55
espoir

Mahmoud Abbas se dit confiant que Trump soutiendra "les aspirations légitimes" des Palestiniens

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a félicité Donald Trump pour sa victoire à l'élection présidentielle américaine, se disant "convaincu que les États-Unis soutiendront les aspirations légitimes" des Palestiniens.

Mahmoud  Abbas "a exprimé son aspiration à travailler avec le président Trump pour la paix et la sécurité dans la région, soulignant l'engagement du peuple palestinien en faveur de la liberté, de l'autodétermination et de la souveraineté de l'Etat, conformément au droit international", selon un communiqué la présidence palestinienne.     

               

12h51
Condamnation politique

L'opposition unie dénonce le limogeage de Yoav Gallant

Les dirigeants de l'opposition à Benjamin Netanyahu ont fustigé le Premier ministre israélien pour avoir limogé la veille son ministre de la Défense en raison de différends "politiques" alors que le pays est en guerre sur plusieurs fronts depuis plus d'un an.

Le ministre Yoav Gallant "a été viré uniquement pour des raisons politiques", a lancé le chef de l'opposition Yaïr Lapid, lui-même brièvement ancien Premier ministre, lors d'une conférence de presse avec les trois autres dirigeants des partis d'opposition.

Le chef du parti nationaliste Israël Beiteinou, Avigdor Lieberman, était associé pour la première fois aux autres dirigeants de gauche ou du centre.    

"En plein milieu d'une guerre, alors qu'Israël se bat sur plusieurs fronts, M. Netanyahu affaiblit et nuit à l'armée (...) simplement pour faire passer la loi d'exemption" au service militaire obligatoire pour la communauté juive ultra-orthodoxe, a expliqué Lapid.

10H38
élection de Trump

Gideon Saar salue le "leadership fort et dédié" de Donald Trump

Gideon Saar, ministre sans portefeuille appelé à remplacer Israël Katz comme chef de la diplomatie, a salué le "leadership fort et dédié" de Trump qui a "prouvé son engagement pour la sécurité d'Israël".
Le président israélien Isaac Herzog a de son côté souhaité "renforcer le lien à toute épreuve" entre Israël et les États-Unis, après la victoire annoncée du candidat républicain. "J'attends avec impatience de travailler avec vous pour renforcer le lien à toute épreuve entre nos peuples, pour construire un avenir de paix et de sécurité dans la région et pour défendre nos valeurs partagées", a-t-il écrit sur X à l'adresse de Trump.


"C'est excellent que Trump ait gagné", s'est exclamé à Jérusalem, Yossi Mizrachi, Israélien de 51 ans, vendeur de fruits sur un marché. "Nous avons juste besoin qu'il nous donne des armes" pour "mettre fin à la guerre", a-t-il dit à l'AFP.

"J'espère que Trump trouvera une solution, nous avons besoin de quelqu'un de fort comme Trump pour mettre fin à la guerre (...) Nous voulons la paix", a martelé Mamdouh Al-Jadba, Palestinien de 60 ans, originaire du nord de la bande de Gaza et à présent déplacé plus au sud dans la ville de Gaza.

Pour Ghassan Khatib, ancien ministre palestinien et professeur à l'université Birzeit en Cisjordanie occupée, la victoire de Trump est une "mauvaise nouvelle" pour le monde entier, affirmant que les Palestiniens avaient "très mal vécu" son mandat précédent. "Je pense que Trump continuera probablement à soutenir Netanyahu dans ses combats à Gaza et au Liban" mais "sans lui permettre d'entrer dans une véritable guerre contre l'Iran", soutien du Hamas et du Hezbollah, a-t-il estimé auprès de l'AFP.

Selon Mairav Zonszein, analyste au groupe de réflexion International Crisis Group, "la victoire de Trump enhardit (...) l'extrême droite et la droite des colons en Israël" et les partisans de "l'assujettissement des Palestiniens en Cisjordanie (et) à Gaza" mais "on ne peut pas prévoir comment Trump va se positionner sur le traitement des Palestiniens par Israël".

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AFP