Les autorités ukrainiennes affirment ce soir que des frappes russes ont blessé 5 personnes, dont une très grivèement, à Soumy. Un immeuble d'habitation a été touché. La frappe a laissé 173 habitants sans gaz
Fil d'Ariane
"Il n'y a pas de doute que (...) l'armée et le peuple russes remporteront une grande victoire" en Ukraine, a déclaré la ministre des Affaires étrangères nord-coréenne Choe Son Hui, lors d'une rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov. Ce soir, les États-Unis annoncent une nouvelle aide militaire de 450 millions de dollars pour l'Ukraine. Les horaires sont donnés en temps universel (TU).
Serguei Lavrov et son homologue de Corée du Nord, Choe Son Hui , inaugurent une plaque apposée à la gare de Yaroslavsky à Moscou marquant la visite de Kim Il Sung en 1949.
Les autorités ukrainiennes affirment ce soir que des frappes russes ont blessé 5 personnes, dont une très grivèement, à Soumy. Un immeuble d'habitation a été touché. La frappe a laissé 173 habitants sans gaz
Un Russe de 22 ans condamné pour espionnage au Bélarus et considéré par l'ONG Viasna comme un prisonnier politique est mort en captivité, a annoncé vendredi la principale organisation de défense des droits humains du pays
Proche allié de la Russie, le Bélarus compte environ 1.300 prisonniers politiques, selon Viasna, qui documente la répression politique et les violations des droits dans le pays.
Beaucoup d'entre eux ont été emprisonnés après que le régime de Minsk a réprimé les manifestations massives contre le président Alexandre Loukachenko en 2020.
Viasna affirme avoir eu confirmation de la mort de Dmitry Shletgauer, peu après son transfert dans une colonie pénitentiaire de Moguilev, dans l'est du Bélarus. "Cela a vraisemblablement eu lieu le 11 octobre. Il a passé moins d'un mois dans la colonie pénitentiaire. La cause exacte du décès est inconnue", a déclaré l'ONG. Dmitry Shletgauer avait été reconnu coupable d'espionnage et de facilitation d'activités extrémistes et condamné à 12 ans de prison. Son procès s'était tenu à huis clos, selon Viasna, qui avait ajouté en septembre le citoyen russe sur sa liste des prisonniers politiques au Bélarus.
Il s'agit du septième prisonnier politique à mourir derrière les barreaux dans le pays, a comptabilisé Viasna.
Les autorités américaines imputent à des "agents d'influence russes" une vidéo diffusée à quelques jours de présidentielle où un homme se présentant comme un immigrant haïtien affirme avoir pu voter plusieurs fois illégalement dans l'Etat clé de Géorgie.
Le responsable des élections en Géorgie, Brad Raffensperger, a fait état hier soir dans un communiqué "d'une vidéo censée montrer un immigrant haïtien possédant plusieurs cartes d'identité de Géorgie et prétendant avoir voté plusieurs fois". "C'est un exemple de la désinformation ciblée à laquelle nous avons assisté au cours de cette élection et dans d'autres", a ajouté Raffensperger, estimant qu'il s'agissait "probablement d'une production des fermes à trolls russes".
Des soupçons confirmés par la police fédérale (FBI), le bureau de la directrice du renseignement national (ODNI) et l'Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA) dans un communiqué conjoint ce vendredi. "La communauté du renseignement conclut que des agents d'influence russes ont fabriqué de toutes pièces une récente vidéo montrant faussement des individus affirmant être originaires d'Haïti et voter illégalement dans de multiples comtés de Géorgie", selon le texte.
"Cette activité de la part de la Russie s'inscrit dans le cadre plus vaste des tentatives de Moscou pour soulever des interrogations infondées sur l'intégrité des élections américaines et attiser les divisions entre Américains", affirment ces agences fédérales. Elles précisent s'attendre à ce que ces tentatives se poursuivent jusqu'au vote et "dans les semaines et mois suivants".
La semaine dernière, ces mêmes services de sécurité avaient attribué à des agents russes une fausse vidéo devenue virale montrant prétendument la destruction de bulletins de vote par correspondance en faveur du candidat républicain, Donald Trump, dans l'État clé de Pennsylvanie (nord-est).
Dans son communiqué, le responsable des élections en Géorgie a demandé à "Elon Musk et à la direction des autres plateformes de médias sociaux de retirer" la vidéo. Mais le clip de 20 secondes peut encore être visionné sur X, le réseau social du milliardaire, qui a pris depuis juillet fait et cause pour Donald Trump face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris. On y voit un homme à bord d'un véhicule dire d'une voix monocorde face caméra : "Nous sommes originaires d'Haïti. Nous sommes arrivés en Amérique il y a six mois, et nous avons déjà la citoyenneté américaine - nous votons Kamala Harris". Il affirme ensuite que lui et ses amis ont voté dans plusieurs comtés et montre une série de permis de conduire.
"Nous avons vérifié les listes électorales. Il n'y a pas de correspondance. Les pièces d'identité sont fausses et il est impossible que les personnes figurant dans la vidéo aient voté en Géorgie en utilisant ces pièces d'identité", a expliqué à l'AFP Mike Hassinger, porte-parole des autorités de l'État.
Une frappe de missiles russes sur un commissariat du centre de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, a tué au moins un policier et blessé 30 autres personnes, a indiqué la police ukrainienne.
"Les Russes ont visé un commissariat de police dans le centre de Kharkiv avec deux missiles, tuant un officier de police et en blessant 26 autres, ainsi que quatre civils", a indiqué le chef de la police ukrainienne, Ivan Vyguivsky, sur Facebook.
La personne tuée, Andriï Matvienko, avait le grade de colonel, a-t-il précisé. Il a également publié des photos montrant un grand cratère, d'imposants tas de débris et un policier couvert de sang soigné dans une ambulance.
Selon le ministre de l'Intérieur, Igor Klymenko, trois policiers blessés sont par ailleurs dans un état grave. "Les médecins se battent pour leur vie", a-t-il indiqué sur Telegram.
Kharkiv, grande ville située à moins d'une trentaine de kilomètres de la frontière russe, est très régulièrement touchée par des frappes mortelles, notamment sur des zones résidentielles. Trois personnes, dont deux mineurs, y ont notamment été tuées et une trentaine d'autres blessées par un bombardement russe mercredi sur un immeuble.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait réagi à cette frappe en exhortant ses partenaires à aider davantage l'Ukraine. Il demande notamment aux Occidentaux le droit de frapper plus loin dans le territoire russe avec des armes à longue portée.
Le Premier ministre estonien en déplacement chez son voisin letton a déclaré que l'Europe devait s'inspirer des pays baltes en ce qui concerne l'aide à l'Ukraine.
Kristen Michal, Premier ministre d'Estonie, lors d'une réunion à Bruxelles le 17 octobre.
"Maintenant, notre point de vue est probablement le même qu'en Lettonie : nous devrions faire tout ce que nous pouvons et même un peu plus. Pour être honnête, nous avons engagé 0,25 % de notre PIB. La Lettonie a fait la même chose. Tous les pays européens n'ont pas ce niveau d'engagement, mais nous le préconisons. Lors du dernier Conseil européen, nous avons rencontré le président Zelensky, et à mon avis, son plan de victoire est un plan très crédible.
C'est un très bon plan pour commencer à aider l'Ukraine et aussi pour que l'Ukraine soit en mesure de mettre la Russie dans une position plus faible. Alors, oui, nous devrions tout faire. Et je dirais que j’ai bon espoir pour l’Europe, l’Europe qui a aidé l’Ukraine, et qui l’aidera. Car je crois que la majeure partie de l'Europe comprend ce qui est en jeu en Ukraine.
Parce que la guerre en Ukraine est une guerre pour la liberté mais aussi pour notre liberté et pour un monde démocratique. Parce que, si vous permettez à quelqu'un de changer les frontières par la force et après cela, négociez.Mais quel genre d'exemple donneriez-vous ? Donc pour les pays baltes, pour l’Europe, je dirais qu'aider l’Ukraine et la pousser à gagner est le seul moyen."
Les États-Unis annoncent une nouvelle aide militaire à l'Ukraine d'un montant de 425 millions de dollars, au moment où Washington accuse la Corée du Nord d'envoyer des soldats en Russie pour combattre les troupes de Kiev.
Cette nouvelle enveloppe, annoncée quelques jours avant l'élection présidentielle américaine, inclut de l'équipement de défense antiaérienne, des munitions pour l'artillerie, des véhicules blindés et des armes antichar, a détaillé le ministère américain de la Défense dans un communiqué.
Le président Poutine a pourtant affirmé que la Russie est en mesure de fournir à la fois des armes et du beurre, mais le prix du beurre est monté en flèche suivant une inflation galopante qui affecte des pans entiers de l'économie.
Le prix du bloc de beurre a augmenté de 25,7% depuis décembre, selon les services statistiques de l'État. Mais certains pensent que c'est davantage. "Tout a beaucoup augmenté, probablement de 50 %. Y compris les œufs et le beurre. Tout est devenu plus cher" déclare Victoria, une habitante de Moscou, interrogé par Reuters devant un supermarché de Moscou.
Dans un supermarché de Moscou, le 1er novembre 2024.
Les journalistes de Reuters ont découvert - en comparant des tickets de caisse - que le prix d'un paquet de beurre de qualité supérieure "Brest-Litovsk" à Moscou avait augmenté de 34% depuis le début de l'année pour atteindre 239,96 roubles (2,41 dollars).
"L'Armageddon du beurre s'intensifie ; nous ne serions pas surpris si le beurre ne va pas faire comme ce qu'on a connu l'année dernière avec les œufs", ont averti les économistes de la chaîne populaire russe MMI Telegram, faisant référence à une hausse antérieure des prix des œufs qui avait alarmé les consommateurs.
La forte hausse des prix a provoqué une vague de vols de beurre dans certains supermarchés, selon les médias russes, et certains détaillants ont commencé à mettre des blocs individuels de beurre dans des récipients en plastique pour dissuader les vols à l'étalage.
Les autorités, qui ont déployé de grands efforts pour garantir que la guerre en Ukraine n'affecte pas la vie quotidienne de la population, surveillent de près la situation.
Dmitri Patrushev, vice-Premier ministre chargé de l'agriculture, a déclaré le 23 octobre que le gouvernement surveillerait les prix du beurre. Il a rencontré d'importants producteurs et détaillants de produits laitiers et a déclaré que les importations étaient en train d'augmenter.
Les prix du lait ont également grimpé, tout comme les salaires, les taux d’intérêt, le carburant et les transports – autant d’éléments qui entrent en ligne de compte pour évaluer le prix du beurre. Les importations de beurre en provenance de Biélorussie ne sont pas suffisantes et la Russie s'attend donc à une importante livraison de Turquie, voire d'Iran et d'Inde, ont rapporté les médias russes.
Mais tout le monde n’est pas prêt à l’acheter. "Ils n'ont pas du bon beurre. Je choisis du beurre produit uniquement en Russie", explique Sofia Zaripova, une habitante de Moscou.
La justice russe a condamné à 14 et 16 ans d'emprisonnement deux hommes accusés d'avoir travaillé pour Kiev en Crimée annexée, ont indiqué vendredi les autorités, en pleine répression exacerbée depuis l'attaque du Kremlin contre l'Ukraine.
Sur Telegram, le parquet de la ville de Sébastopol, dans l'ouest de la Crimée, a indiqué que Nikolaï Lozenko, âgé de 53 ans, avait été reconnu coupable de "haute trahison" et condamné à 16 ans de prison en colonie à "régime sévère".
Selon l'accusation, il avait été recruté par les services de sécurité ukrainiens (SBU) et avait notamment photographié et filmé en juillet 2022, à leur demande, des troupes et équipements de l'armée russe à Sébastopol. Les services de sécurité russes (FSB), cités par l'agence russe Interfax, affirment que l'accusé avait auparavant servi comme pilote dans les forces armées ukrainiennes. Le Comité d'enquête russe, un puissant organe judiciaire, a pour sa part annoncé qu'un tribunal, également à Sébastopol, avait condamné un citoyen ukrainien de 62 ans à 14 ans de prison à "régime sévère". D'après cette source, il était aussi un agent du SBU et avait entrepris, en vain, de tuer un militaire russe en plaçant une bombe sur son véhicule à Djankoï, une ville de Crimée, en septembre 2023.
Depuis qu'elle s'est lancée à l'assaut de l'Ukraine en février 2022, la Russie a démarré une campagne de répression des opposants réels ou supposés à cette offensive et a multiplié les arrestations pour trahison, sabotage ou pour de simples critiques des troupes russes.
La Corée du Nord va renforcer son arsenal nucléaire, affirme à Moscou sa cheffe de la diplomatie, alors que Pyongyang est suspecté de demander des technologies russes en échange de son soutien militaire à l'armée russe dans le conflit en Ukraine.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un "a clairement indiqué (jeudi) que la situation actuelle (...) nous oblige plus que jamais à renforcer nos armes nucléaires stratégiques offensives modernes, ainsi qu'à améliorer notre capacité de riposte nucléaire, et j'affirme de nouveau que notre pays ne changera en aucun cas le cours du renforcement de son arsenal nucléaire", a déclaré, selon une traduction en russe, la ministre Choe Son Hui, lors d'une rencontre avec son homologue Sergueï Lavrov.
Elle a accusé en outre les Etats-Unis et la Corée du Sud de développer une "alliance avec un composant nucléaire", jugeant que la "situation pouvait devenir explosive à tout moment sur la péninsule coréenne".
La Russie et la Corée du Nord se sont considérablement rapprochées depuis que Vladimir Poutine s'est lancé à l'assaut de l'Ukraine en février 2022, les deux pays ayant conclu notamment un accord de défense mutuelle lors de la visite en juin du président russe à Pyongyang.
Emmanuel Macron affirme que "la voie de l'Europe est celle de la liberté et de la démocratie" dans un message adressé "aux citoyens moldaves" qui élisent dimanche leur président, avec le choix crucial entre une dirigeante pro-occidentale et un candidat appelant à renouer avec Moscou.
"Dans ce moment décisif pour la Moldavie et avec elle, pour notre Europe, je veux adresser aux citoyens moldaves un message de courage et d'espoir. La voie de l'Europe est celle de la liberté et de la démocratie, les fondations d'un futur partagé. Unis nous sommes plus forts", a écrit sur X le chef de l'État français.
La Corée du Nord sera aux côtés de la Russie jusqu'à "sa victoire" en Ukraine, a déclaré la ministre nord-coréenne des Affaires étrangères au début d'une rencontre vendredi à Moscou avec son homologue russe qui a salué "les contacts très étroits" entre militaires des deux pays.
Cette rencontre entre Sergueï Lavrov et Choe Son Hui intervient au moment où l'Ukraine et l'Occident dénoncent un déploiement de milliers soldats nord-coréens près du front, y voyant une dangereuse "escalade" du conflit.
Il n'y a pas de doute que sous la direction avisée de l'éminent président russe, Vladimir Poutine, l'armée et le peuple russes remporteront une grande victoire (...) Nous réaffirmons que nous resterons toujours fermement aux côtés de nos camarades russes jusqu'au jour de la victoire. Choe Son Hui ministre des Affaires étrangères de la Corée du Nord
"Des contacts très étroits ont été établis entre les militaires et les services de sécurité des deux pays. Cela permet de résoudre des questions importantes pour la sécurité de nos citoyens et des vôtres", s'est de son côté félicité le ministre russe. Les deux pays ont conclu un "traité sur le partenariat stratégique global" qui prévoit notamment "une aide militaire immédiate" en cas d'agression armée de pays tiers.
Serguei Lavrov et son homologue de Corée du Nord, Choe Son Hui , inaugurent une plaque apposée à la gare de Yaroslavsky à Moscou marquant la visite de Kim Il Sung en 1949.
Après les députés la semaine dernière, le Conseil de la Fédération de Russie doit voter la ratification de l'accord stratégique entre les deux pays le 6 novembre.
Cette rencontre entre Sergueï Lavrov et Choe Son Hui intervient à quelques jours de la présidentielle américaine, au moment où la Corée du Nord fait monter les tensions avec le tir d'un missile intercontinental avec l'objectif affiché de renforcer sa dissuasion nucléaire.
Choe Son Hui a par ailleurs dit que son pays allait "renforcer son arsenal nucléaire".
La Russie et la Corée du Nord se sont considérablement rapprochées depuis que Moscou a lancé son assaut contre l'Ukraine en février 2022. Pyongyang est accusé par les Occidentaux de fournir quantités d'obus et de missiles à l'armée russe dans son conflit avec l'Ukraine.
Le chef de la diplomatie russe, recevant son homologue nord-coréenne, a salué la coopération militaire et des services de sécurité des deux pays, au moment où Moscou est accusé d'escalade militaire en Ukraine avec le déploiement présumé de soldats nord-coréens.
"Des contacts très étroits ont été établis entre les militaires et les services de sécurité des deux pays. Cela permet de résoudre des questions importantes pour la sécurité de nos citoyens et des vôtres", a déclaré le ministre russe, Sergueï Lavrov, recevant son homologue Choe Son Hui.
Un drone ukrainien a attaqué dans la nuit un dépôt de pétrole dans le sud de la Russie, ont affirmé les autorités russes, faisant état de 83 autres drones abattus par sa défense anti-aérienne.
"Cette nuit, un drone est tombé sur (...) un dépôt de pétrole à Svetlograd (région de Stavropol, sud). Il n'y a pas de victimes. Les services d'urgence travaillent sur place", selon le gouverneur de la région, Vladimir Vladimirov sur Telegram.
Hier soir, trois drones ukrainiens avaient visé des entreprises énergétiques à Oufa, au Bachkortostan, a affirmé le chef de cette république russe, Radiï Khabirov sur Telegram.
Kiev dit mener ces frappes, qui visent souvent des sites énergétiques, en réponse aux bombardements russes sur son territoire.
Le ministère russe de la Défense a par ailleurs affirmé avoir abattu dans la nuit de jeudi à vendredi 83 drones ukrainiens en Russie et en Crimée annexée. Selon le ministère, les forces antiaériennes russes ont intercepté et abattu 36 drones dans la région de Koursk, dont quelques centaines de kilomètres carrés sont sous le contrôle de l'armée ukrainienne depuis son offensive surprise en août.
Dans la région de Briansk, vingt ont été interceptés, selon le ministère, mais un habitant de la ville a été blessé dans l'attaque d'un drone sur son habitation, selon le gouverneur de la région, Alexandre Bogomaz sur Telegram.
Onze autres drones ont été abattus dans les régions frontalières de l'Ukraine de Voronej (huit) et de Belgorod (trois), et quatre dans celle d'Oriol, à 300 km au sud-ouest de Moscou.
La péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014, a également été la cible de douze drones qui ont été abattus, a précisé le ministère russe de la Défense sur Telegram.
La Russie annonce quasi quotidiennement avoir détruit des drones ukrainiens, mais en nombre en général inférieur.
Les Etats-Unis et la Russie sont "au bord d'un conflit militaire direct", a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans un entretien publié aujourd'hui par le quotidien turc Hürriyet.
"Sous le président actuel, qui a poussé jusqu'au bout la spirale de la russophobie aux États-Unis, nos pays sont au bord d'un conflit militaire direct", a-t-il déclaré en réponse à une question sur les élections américaines.
"Nous n'avons aucune préférence. À l'époque, l'administration Trump avait adopté le plus grand nombre de sanctions anti-russes par rapport à ses prédécesseurs", a-t-il ajouté.
Pour le ministre russe, "peu importe qui remportera les élections, nous ne pensons pas que la ligne anti-russe des États-Unis puisse changer".
Les chefs des diplomaties russe et nord-coréenne, Sergueï Lavrov et Choe Son Hui, ont entamé aujourd'hui une rencontre à Moscou, au moment où l'Occident dénonce l'envoi de soldats nord-coréens près de l'Ukraine, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères.
Les deux pays ont conclu un "traité sur le partenariat stratégique global" qui prévoit notamment "une aide militaire immédiate" en cas d'agression armée de pays tiers.
Sergueï Lavrov a salué la coopération militaire et des services de sécurité des deux pays.
Des contacts très étroits ont été établis entre les militaires et les services de sécurité des deux pays. Cela permet de résoudre des questions importantes pour la sécurité de nos citoyens et des vôtres.
Sergueï Lavrov à son homologue Choe Son Hui.
La Corée du Nord va continuer de renforcer son arsenal nucléaire, a de son côté affirmé sa cheffe de la diplomatie. Elle sera aux côtés de la Russie jusqu'à "sa victoire" en Ukraine, a-t-elle déclaré.