Direct terminé le 16 septembre 2024 à 20h00 TU
Direct démarré le 16 septembre 2024 à 6h30 TU

Moscou ordonne l'évacuation de villages dans la région de Koursk

Le gouverneur par intérim de la région russe de Koursk a ordonné l'évacuation des villages situés à moins de 15 kilomètres de l'Ukraine pour des raisons de "sécurité". Déjà 150.000 habitants de cette région frontalière ont dû partir. Le directeur de l'AIEA s'inquiète pour la centrale nucléaire de Koursk, "qui ne devrait en aucun cas être attaquée."

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Des habitants assis près d'un abri anti-aérien à Sudzha, Russie, le 16 août 2024, dans la région de Koursk.

Des habitants assis près d'un abri anti-aérien à Sudzha, Russie, le 16 août 2024, dans la région de Koursk. Sur la pancarte on peut lire "Ce bâtiment abrite des civils. Pas de militaires". Cette photo a été approuvée par le ministère de la Défense ukrianien avant publication. 

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15H44
Russians at war, un documentaire polémique

Kiev place la réalisatrice de "Russians at War" sur la liste des "menaces à la sécurité nationale"

Le ministère ukrainien de la Culture annonce avoir placé sur la liste des "personnes représentant une menace pour la sécurité nationale" la réalisatrice du documentaire "Russians at War", qui traite l'invasion de l'Ukraine du point de vue des soldats russes et est très critiqué par Kiev.
Ce film de la Russo-Canadienne Anastasia Trofimova est au centre d'une controverse depuis sa présentation à la Mostra de Venise début septembre, les autorités ukrainiennes le considérant comme de la "propagande russe".
La réalisatrice, qui a passé plusieurs mois au sein d'un bataillon russe combattant en Ukraine, y expose le quotidien de soldats. Elle a affirmé à l'AFP que son film était "un documentaire antiguerre" et montrait des "gens ordinaires".

Voir "Russians at War", un documentaire qui créé la polémique

Le ministère ukrainien de la Culture a déclaré qu'Anastasia Trofimova était désormais "sur la liste des personnes représentant une menace pour la sécurité nationale de l'Ukraine", notamment en raison de son documentaire. "Ce film de propagande n'aborde pas et ne reconnaît pas les atrocités commises par la Russie pendant son invasion", lancée en février 2022, accuse le ministère dans un communiqué.
Le documentaire "promeut l'idée (...) selon laquelle les Russes sont tout autant victimes que les Ukrainiens, ce qui est inacceptable", lit-on encore.
Elle est la 233ème personne à être placée sur cette liste, d'après cette même source.

Le ministre Mykola Totchytsky, cité dans le communiqué, a affirmé que des cas comme celui d'Anastasia Trofimova faisaient partie d'une "guerre d'information plus large lancée par la Russie, qui tente de justifier son agression via la culture et les médias".

L'avant-première nord-américaine de "Russians at War", au Festival international du film de Toronto, avait été déprogramée la semaine dernière en raison de "menaces", selon les organisateurs.
D'après un journaliste de l'AFP ayant vu le film, les combattants que l'on voit à l'écran semblent avoir perdu le sens de leur participation à ce conflit, loin du discours officiel que les autorités russes cherchent à propager.

Manquant d'équipements, ils bricolent eux-mêmes leurs armes et recourent à du matériel datant de l'ère soviétique. Entre une cigarette ou un verre d'alcool, ces soldats essayent de noyer leur désarroi face aux blessures ou à la mort de leurs camarades. L'un des producteurs du documentaire, Philippe Levasseur, a déclaré à l'AFP qu'il s'agissait du "récit d'une machine à broyer les hommes".
 

15H05
Opposante en danger

L'opposante bélarusse Kolesnikova, au secret depuis plus d'un an et demi

Excepté les détenues et les gardes de la prison N°4 de Gomel, personne n'a eu de contact avec Maria Kolesnikova, l'une des meneuses de l'opposition au président du Bélarus Alexandre Loukachenko, depuis février 2023.

Maria Kolesnikova lors d'une manifestation à Minsk, Belarus, le 30 août 2020.

Maria Kolesnikova lors d'une manifestation à Minsk, Belarus, le 30 août 2020.

© AP


L'opposante de 42 ans purge, dans cette prison réservée aux femmes, une peine de 11 ans d'emprisonnement. Comme d'autres prisonniers politiques de premier plan, elle est privée de tout contact avec le monde extérieur, y compris de relations épistolaires.

Ce lundi, le dirigeant Loukachenko a gracié 30 prisonniers politiques, dont certains avec des problèmes de santé. Leurs noms n'ont pas été précisés dans l'immédiat. La soeur de Maria Kolesnikova, Tatiana Khomitch, craint elle que l'opposante puisse mourir en prison. "J'ai peur pour sa vie, elle est incommunicado depuis un an et demi", s'alarme Tatiana, qui vit à l'étranger mais ne veut pas révéler où. Via les témoignages de prisonnières libérées ces derniers mois et qui l'ont donc vue, elle sait que l'opposante a perdu beaucoup de poids.

"Elle meurt de faim", dit à l'AFP Tatian Khomitch, interviewée par téléphone. Elle affirme que sa soeur n'a le droit de dépenser que l'équivalent de 20 dollars par mois pour s'acheter de la nourriture en plus de celle distribuée par ses geôliers. Deux ex-détenues de la prison N°4 ont, elles, raconté à l'AFP que Maria Kolesnikova croupit depuis des mois dans une cellule disciplinaire ayant les conditions de détention les plus strictes de l'établissement, dans un isolement complet.

En novembre 2022, elle avait déjà perdu du poids après avoir subi une intervention chirurgicale à l'estomac et, du fait de ses éprouvantes conditions de détention, n'a pas réussi depuis à reprendre des forces, selon sa soeur.

Les autorités avaient alors diffusé la dernière photo connue d'elle. Puis, en février 2023, elle a été privée de correspondance.

Tatiana Khomitch n'a que des brides d'informations sur sa soeur, essentiellement grâce aux témoignages de détenues l'ayant aperçue ou entendue.

Daria Afanassieva, une militante féministe condamné à deux ans et demi de prison et libérée au printemps, explique à l'AFP que les femmes envoyées au mitard sont les seules a avoir parfois pu l'entendre ou la voir passer dans un couloir. Selon elle, les autorités pénitentiaires font le maximum pour garder Maria Kolesnikova au secret. Un jour, raconte Mme Afanassieva, un véhicule médicalisé s'est rendu au quartier des cellules disciplinaires.
"On a compris que c'était pour Maria", dit-elle. Un "espèce de loi martiale" a alors été instaurée dans toute la prison, selon Mme Afanassieva, avec interdiction de regarder par les fenêtres le temps que ce véhicule vienne chercher l'opposante. D'après elle, Maria Kolesnikova a toujours été tenue à l'écart des autres prisonnières politiques dès son arrivée dans la prison en juin 2022. Elle a pu un temps travailler dans un atelier de couture, mais sous la surveillance de caméras. Daria Afanassieva explique que, dans cette prison, les prisonnières politiques portent sur leurs uniformes un triangle jaune.

Une autre ancienne détenue, Kristina Tcherenkova, emprisonnée pour s'être opposée à l'invasion de l'Ukraine par la Russie avec le soutien d'Alexandre Loukachenko, rapporte ce qui lui ont raconté d'autres détenues sur Maria Kolesnikova. "Les filles m'ont dit qu'avant sa voix était forte et qu'elle aimait chanter", indique Kristina Tcherenkova. "Mais, lors de mes derniers mois là-bas, elles m'ont dit qu'on ne l'entendait plus beaucoup."

 

14H00
prisonnier

Le Français Laurent Vinatier plaide coupable, procès ajourné au 14 octobre

Le Français Laurent Vinatier, détenu en Russie et accusé de ne pas s'être enregistré en tant qu'"agent de l'étranger", a formellement plaidé coupable lundi devant un tribunal de Moscou, son procès ayant par ailleurs été ajourné au 14 octobre.

Les autorités accusent Laurent Vinatier d'avoir manqué à son obligation de s'enregistrer en tant qu'"agent de l'étranger" alors même qu'il collectait des "informations dans le domaine des activités militaires" pouvant être "utilisées contre la sécurité" de la Russie. Il risque cinq ans de prison.
"Je plaide entièrement coupable", a-t-il déclaré ce lundi devant le tribunal.

Relire Russie : le chercheur français Laurent Vinatier maintenu en détention provisoire

Le procureur ayant expliqué avoir besoin de temps pour adapter sa position à ce nouvel élément, la séance a été reportée au 14 octobre à 14H00, selon une journaliste de l'AFP présente sur place.
Laurent Vinatier avait déjà reconnu ne pas s'être enregistré sous ce label d'"agent de l'étranger", utilisé en Russie contre les voix critiques et qui impose de lourdes obligations administratives, sous peine de sanctions pénales.

Début juin, juste après son arrestation, il avait expliqué pendant une audience sur son placement en détention provisoire qu'il ignorait que la loi russe l'obligeait à effectuer cette démarche.
Auparavant, les accusations pesant contre lui avaient fait redouter une inculpation plus grave, par exemple d'"espionnage", un crime passible de 20 ans de privation de liberté.

Début septembre, la détention provisoire du Français avait été prolongée de six mois au premier jour de son procès, jusqu'au 21 février. "Je pense à ma femme et à mes enfants", avait-il dit à ses avocats, en russe, à l'occasion d'une suspension de l'audience.

Ce chercheur spécialiste de l'espace post-soviétique, âgé d'une quarantaine d'années, travaillait en Russie pour le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels.

13H00
offensive ukrainienne dans la région de Koursk

La Russie ordonne l'évacuation de villages frontaliers de l'Ukraine dans la région de Koursk

Le gouverneur par intérim de la région russe de Koursk, cible d'une offensive ukrainienne depuis début août, a ordonné ce lundi l'évacuation des habitants de villages situés à moins de 15 kilomètres de l'Ukraine pour des raisons de "sécurité".

"Sur la base d'informations opérationnelles, afin d'assurer la sécurité, l'état-major régional a décidé de l'évacuation obligatoire des localités des districts de Rylsky et Khomoutovsky se situant dans une zone jusqu'à 15 kilomètres de la frontière avec l'Ukraine", a écrit Alexeï Smirnov sur Telegram. La Russie a annoncé la semaine dernière avoir repris du terrain face aux forces de Kiev en lançant une contre-offensive.

Il a appelé les résidents à "comprendre la situation actuelle" et à "suivre les recommandations" des autorités.

12h24
ASIE CENTRALE

La Russie est "militairement invincible", dit le président kazakh à Scholz

Le président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev a assuré que la Russie était "militairement invincible" en Ukraine. Il a fait ces déclarations à l'occasion de la venue du dirigeant allemand Olaf Scholz en Asie centrale, région où l'influence traditionnelle russe est contestée.

"Le fait est que la Russie est militairement invincible", estime Tokaïev, cité par son cabinet présidentiel, dans une surprenante déclaration au chancelier Scholz à la veille d'un sommet avec les cinq présidents d'Asie centrale.

Le chancelier Olaf Scholz et le président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev ce 16 septembre à Astana.

Le chancelier Olaf Scholz et le président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev ce 16 septembre à Astana.

© bureau de presse de la présidence du Kzakhstan via AP

Première puissance centrasiatique, le Kazakhstan est un allié militaire et économique de la Russie, avec laquelle il partage plus de 7.500 km de frontière commune, et Kassym-Jomart Tokaïev rencontre régulièrement son homologue russe Vladimir Poutine.

"La coopération entre nos pays se développe dans le cadre d'un partenariat et d'une alliance stratégiques", a poursuivi Kassym-Jomart Tokaïev, assurant toutefois qu'"au Kazakhstan, la population éprouve une véritable sympathie pour le peuple ukrainien". Car Astana a déjà condamné à demi-mots l'invasion russe de l'Ukraine et diversifie depuis la guerre ses liens militaires et économiques, notamment avec la Chine et les puissances occidentales.

11H17
Purge

Deux nouveaux responsables militaires russes accusés de corruption

Deux officiers du ministère russe de la Défense ont été accusés de corruption et risquent 15 ans de prison, annonce le Comité d'enquête russe, une énième affaire de ce type en plein conflit armé contre l'Ukraine.

Depuis le printemps, des accusations de ce type ont visé une dizaine de responsables du ministère de la Défense et de généraux russes, une série perçue par certains observateurs comme une purge.
Cette fois, le Comité d'enquête affirme que deux officiers, Ivan Popoulovski et l'un de ses subordonnés, Grigori Zorine, sont suspectés d'avoir perçu "des pots-de-vin à grande échelle", un crime passible de 15 ans de prison.

Selon cette source, Ivan Popoulovski dirigeait une "représentation militaire" du ministère de la Défense, des organes chargés en Russie du contrôle qualité et de la commande de produits et services pour l'armée.

Entre 2021 et 2024, toujours selon le Comité d'enquête, les deux militaires ont reçu des bakchichs s'élevant à plus de 11 millions de roubles (environ 110.000 euros au taux actuel) de la part de deux entreprises fournissant des "équipements électroniques et des câbles" à l'armée. En échange, ils allégeaient le contrôle qualité des produits fournis et offraient des "privilèges" et "préférences" à ces entreprises, affirme cette source. Lors de l'enquête, ils ont reconnu les faits, d'après le Comité d'enquête, qui ne précise pas s'ils ont été placés en détention.

Les enquêtes et arrestations visant des cadres de l'armée et de la défense se sont multipliées en Russie depuis avril, peu avant le remplacement du ministre Sergueï Choïgou par Andreï Belooussov, un économiste chargé d'optimiser les dépenses militaires colossales du pays.

Le Kremlin avait démenti toute campagne de purges, assurant qu'il s'agissait d'une opération anti-corruption classique, le secteur de la défense russe étant miné par les scandales depuis de nombreuses années. 

La semaine dernière, quatre responsables et anciens responsables russes, dont un travaillait au ministère de la Défense, ont été placés en détention provisoire dans des affaires de corruption et de fraude.
 

11H15
centrale nuclaire

La situation à Koursk est grave selon le chef de l'Agence internationale de l'energie atomique

Lors de la conférence générale à Vienne, Rafael Grossi a qualifié la situation à Koursk de grave.

Le chef de l'AIEA a rappelé que 23 rotations d'experts se sont rendus à Zaporijjia et "informent la communauté internationale de ce qui se passe" a-t-il déclaré ce 16 septembre. "Je me suis rendu à Koursk il y a quelques jours à peine et la situation est sérieuse. Il faut redire qu'une centrale nucléaire civile devrait en aucun cas être attaquée, quelque soit l'endroit où elle se trouve" a souligné Rafael Grossi.

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10h53
déclarations

La Russie dit avoir repris deux villages dans la région de Koursk

La Russie affirme avoir repris deux villages dans la région russe de Koursk, où les forces de Kiev ont lancé début août une offensive surprise et se sont emparées de dizaines de localités.

"Des unités du groupement Nord, poursuivant des actions offensives, ont libéré les localités de Ouspenovka et Borki", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

10h30
Donald Trump

Zelensky condamne la "violence politique" aux États-Unis

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a condamné lundi la "violence politique" après la tentative présumée d'assassinat contre le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump. 

"La violence politique n'a sa place nulle part dans le monde", a déclaré Zelensky sur X. 

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"C'est une bonne chose que le suspect de la tentative d'assassinat ait été appréhendé rapidement", a-t-il ajouté sans mentionner le lien du suspect avec l'Ukraine, l'individu ayant été identifié comme un soutien de Kiev face à la Russie par plusieurs médias. Un responsable ukrainien haut placé a de son côté affirmé à l'AFP que cet homme, Ryan Wesley Routh, n'avait aucun lien avec le gouvernement ukrainien. 

10H04
Diplomatie

Le Kremlin dénonce une "provocation" de la part de l'Ukraine

Le Kremlin voit comme une "pure provocation" l'invitation de l'Ukraine qui a proposé à l'ONU et le Comité international de la Croix-Rouge (CIRC) de visiter la partie de la région russe de Koursk sous contrôle des forces de Kiev.

"Nous espérons que de telles déclarations provocatrices ne seront pas prises en considération par leurs destinataires", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

L'Ukraine a lancé début août une importante offensive dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, où elle affirme contrôler plus de 1.000 km2 et des dizaines de localités. Elle tente de montrer que ses forces y respectent le droit humanitaire, ne maltraitent pas les civils russes et ne commettent pas de crimes de guerre, contrairement à l'armée russe accusée d'avoir commis des atrocités sur le territoire ukrainien.

"Dès le premier jour de l'opération de Koursk, les forces de défense ukrainiennes ont fait preuve du respect total du droit humanitaire international" et "assuré l'aide humanitaire et le passage en toute sécurité des civils", a assuré le Premier ministre Sybiga.
L'offensive, selon Moscou, a entraîné l'évacuation d'environ 150.000 civils.

La présidente du CICR, Mirjana Spoljaric, est par ailleurs arrivée ce lundi à Moscou pour une visite prévue de longue date. Elle doit s'entretenir mardi avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
Son déplacement intervient quelques jours après la mort de trois employés ukrainiens du CICR lors d'une frappe dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. Les victimes se préparaient à distribuer des briquettes de bois et de charbon dans un village sous contrôle ukrainien, tout près du front, lorsque leurs véhicules ont été touchés par des tirs, selon le CICR.

09H15
Diplomatie

L'Ukraine invite l'ONU et le CICR dans la partie occupée de la région russe de Koursk

Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a invité lundi l'ONU et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à visiter la partie de la région russe de Koursk occupée par les forces de Kiev.
"L'Ukraine est prête à faciliter leur travail et à prouver son respect du droit humanitaire international" dans ce territoire, a-t-il déclaré sur X.
 

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avec AFP