Direct termine à 20H15 TU
Direct démarré à 05H40 TU

À Naples, le G7 réaffirme son soutien "inébranlable" à l'Ukraine

"Nous réaffirmons notre soutien inébranlable à la liberté, la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, aussi longtemps ce que ce sera nécessaire", ont indiqué les ministres de la Défense du G7 dans une déclaration conjointe à l'issue de leur réunion à Naples. 

Partager
Image
Le ministre de la Défense italien Guido Crosetto accueille le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte pour l'ouverture du G7 à Naples, ce 19 octobre. Capture d'écran vidéo

Le ministre de la Défense italien Guido Crosetto accueille le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte pour l'ouverture du G7 à Naples, ce 19 octobre. Capture d'écran vidéo

10
nouvelle(s) publication(s)
19H00
26 octobre

En Géorgie, des législatives à valeur de "référendum" entre l'Europe et la Russie

Les Géorgiens sont appelés samedi 26 octobre aux urnes pour des élections législatives cruciales pour l'avenir de leur pays, un scrutin à valeur de "référendum" entre les formations d'opposition pro-européennes et le parti conservateur au pouvoir, accusé de dérive autoritaire prorusse. 

Les résultats du vote seront scrutés de près à Bruxelles, au moment où les dirigeants européens craignent que la Géorgie ne s'éloigne de son ambition d'adhérer à l'UE, un objectif pourtant si précieux pour cette nation du Caucase qu'il est inscrit dans sa Constitution.

Revoir La Géorgie au coeur de l'affrontement Russie-Union européenne

De récents sondages indiquent qu'une alliance d'opposition pourrait rassembler assez de voix pour vaincre le Rêve géorgien, le parti du discret milliardaire Bidzina Ivanichvili, qui tire en sous-main les ficelles du pouvoir depuis une dizaine d'années.

La présidente pro-européenne, Salomé Zourabichvili, en rupture avec le gouvernement, a planté le décor début octobre dans un entretien avec l'AFP : "Nous avons un quasi-référendum sur le choix entre l'Europe ou le retour à un passé incertain russe." La cheffe de l'État, aux pouvoirs limités, dénonçait alors la dérive "de plus en plus ouvertement anti-occidentale, anti-européenne" du Rêve géorgien.

Cette année, "les forces d'opposition, traditionnellement divisées, ont réussi à forger un front uni sans précédent" contre le parti au pouvoir, souligne l'analyste Gela Vasadzé, du Centre d'analyse stratégique sur la Géorgie. Parmi le quatuor de partis concernés, le Mouvement national uni de l'ex-président emprisonné Mikheïl Saakachvili, la bête noire d'Ivanichvili. Leur programme prévoit notamment de vastes réformes électorales, judiciaires et dans la police.

Le Rêve géorgien, au pouvoir depuis 2012, est accusé par ses opposants de s'être laissé entraîner dans une spirale autoritaire prorusse et d'éloigner la Géorgie de l'UE et de l'Otan, qu'elle ambitionne également de rejoindre. Certains de ses dirigeants sont très critiques envers l'Occident, Bidzina Ivanichvili l'ayant qualifié de "parti mondial de la guerre", qui traiterait la Géorgie, sa victime, comme de la "chair à canon". À l'approche des législatives, il a martelé cet argumentaire: "le 26 octobre, nous devrons à nouveau sauver le pays et choisir entre l'esclavage et la liberté, la soumission aux puissances étrangères et la souveraineté, la guerre et la paix".

Le Premier ministre Irakli Kobakhidzé, un de ses proches, s'est dit confiant dans le fait que "la majorité des Géorgiens voteront pour le Rêve géorgien, de façon à empêcher "l'Ukrainisation" de leur pays.
Dans ce contexte, le gouvernement dit vouloir obtenir une majorité large au Parlement pour interdire les partis d'opposition pro-Occidentaux.
 

17H58
10 millions de dollars

Washington offre une prime pour des informations sur le blog russe Rybar

Les autorités américaines ont annoncé offrir une prime de 10 millions de dollars pour toute information sur le blog russe Rybar qui, selon Washington, tente de déstabiliser les États-Unis dans le contexte électoral actuel.
Neuf personnes sont identifiées dans un communiqué de Rewards for Justice, un programme antiterroriste de collecte d'informations dépendant du département d'État.
Parmi ces suspects accusés d'avoir oeuvré aux "opérations d'influence néfaste de Rybar" figure Mikhaïl Zvintchouk, le fondateur de Rybar, qui est une chaîne Telegram proche de l'armée russe.
Plus de 1,3 million d'abonnés suivent les informations de Rybar sur le conflit armé en Ukraine. Mais, selon les autorités américaines, le blog ne se limite pas à cela.
"Rybar gère sur les réseaux sociaux les chaînes de propagande #HOLDTHELINE et #STANDWTHTEXAS qui promeuvent les intérêts politiques du gouvernement russe aux États-Unis", assure Rewards for Justice dans un communiqué.
Ce même texte relève les tentatives de Rybar de "semer la discorde, susciter des divisions sociales, attiser les dissensions partisanes et raciales et encourager la haine et les violences aux États-Unis".
 

16H04
soutien à l'Ukraine

Le G7 réaffirme son soutien "inébranlable" à l'Ukraine, y compris militaire

Les ministres de la Défense du G7 ont réaffirmé leur soutien "inébranlable" à l'Ukraine, y compris sur le plan militaire, au moment où Kiev est à la peine face à l'armée russe avant un hiver difficile.
"Nous réaffirmons notre soutien inébranlable à la liberté, la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, aussi longtemps ce que ce sera nécessaire", ont indiqué les ministres dans une déclaration conjointe à l'issue de leur réunion à Naples. "Nous soulignons notre intention de continuer à fournir de l'aide à l'Ukraine, y compris militaire, à court et long terme", ont-ils ajouté.

10H42
Plan de victoire

Le chef de la diplomatie française discute à Kiev du "plan de victoire" ukrainien

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a discuté samedi à Kiev avec son homologue ukrainien, Andriï Sybiga, du "plan de victoire" et du second sommet pour la paix voulu par le président Volodymyr Zelensky.

Cette rencontre survient moins d'une semaine après que le président ukrainien eut rendu public son "plan de victoire" censé garantir "une paix juste" face à la Russie, alors que Séoul alerte sur la présence de militaires nord-coréens sur le territoire russe pour renforcer les forces de Moscou.

"Une victoire de la Russie consacrerait la loi du plus fort et précipiterai l'ordre international vers le chaos, c'est pourquoi nos échanges (...) doivent nous permettre de faire avancer le plan de paix du président Zelensky", a dit le chef de la diplomatie française, lors d'une conférence de presse conjointe avec M. Sybiga. 

Ukraine

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, et le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrii Sybiha, se dirigent vers le ministère des Affaires étrangères dans le centre de Kiev, en Ukraine, le samedi 19 octobre 2024. 

AP Photo/Alex Babenko

De son côté, ce dernier a indiqué avoir discuté des "mesures supplémentaires à prendre pour mettre en oeuvre le plan de victoire", soulignant le soutien de la France dans le "chemin vers (l'adhésion de l'Ukraine à) l'UE et l'Otan", point principal du plan du chef de l'État ukrainien.

Les ministres ont aussi réagi aux informations en provenance de la Corée du Sud, qui ont fait état vendredi d'une décision de la Corée du Nord d'envoyer jusqu'à 12 000 soldats pour aider la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine. Selon Séoul, 1 500 militaires nord-coréens s'entraînent déjà dans l'Extrême-Orient russe avant d'être envoyés au front.

M. Barrot a estimé que la nouvelle serait "extrêmement grave", si elle était avérée, car cela "ferait entrer le conflit dans une nouvelle étape, une étape escalatoire supplémentaire", et une "exportation, par la Russie, du conflit vers l'Asie".

(Re)lire Ukraine : la France va livrer des avions de combats

"Nous ne parlons pas de mercenaires (...) nous parlons d'unités militaires de Corée du Nord qui seront impliquées", a pour sa part souligné le ministre ukrainien. Il a évoqué une "menace d'escalade énorme" et un risque que la guerre "dépasse les frontières actuelles."

Dimanche, M. Barrot se rendra "dans l'est", a-t-il annoncé durant la conférence de presse, non loin de la ligne de front où la Russie continue son avancée, à la faveur du manque d'hommes et de ressources de l'Ukraine.

Dans la matinée, les ministres ont déposé une gerbe contre le mur des héros, monument du centre de Kiev qui rend hommage aux soldats tombés en Ukraine depuis 2014, lorsque la Russie a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée et accru son soutien aux séparatistes prorusses dans l'est.

10h28
Alliance militaire

L'envoi de troupes nord-coréennes en Russie scelle l'alliance entre Pyongyang et Moscou

La décision de la Corée du Nord de déployer des milliers de soldats sur le front ukrainien scelle la récente alliance militaire avec Moscou qui pourrait venir bouleverser l'équilibre sécuritaire dans la péninsule coréenne.

Environ 1 500 soldats des forces spéciales nord-coréennes sont déjà postés en Russie le temps de faire leur entraînement d'acclimatation et devraient bientôt partir sur le front, a déclaré vendredi l'agence d'espionnage sud-coréenne. Des milliers d'autres soldats devraient partir bientôt en Russie.

Vladimir Poutine et Kim Jong Un

Le président russe Vladimir Poutine, à gauche, et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un échangent des documents lors de la cérémonie de signature du nouveau partenariat à Pyongyang, en Corée du Nord, le mercredi 19 juin 2024. Poutine et Kim ont signé un nouveau partenariat qui comprend un vœu d'aide mutuelle si l'un des deux pays est attaqué, lors d'un sommet qui s'est déroulé mercredi, alors que les deux pays sont confrontés à une escalade des tensions avec l'Occident. 

Kristina Kormilitsyna, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP

Ce premier et inédit déploiement montre que l'accord militaire signé en juin entre le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et le président russe Vladimir Poutine, qui inclut une clause de défense mutuelle, est "solide" selon Hong Min, analyste à l’Institut coréen pour la réunification nationale.

"(L'accord) établit une structure dans laquelle l'intervention ou le soutien militaire de la Russie sera automatique si la Corée de Nord est attaquée ou si elle fait face à une crise", a t-t-il précisé à l'AFP.

Le renfort de troupes depuis Pyongyang pourrait aider Moscou à maintenir "des territoires occupés ou contribuer à d'autres gains territoriaux" a-t-il ajouté.

En envoyant des troupes en Russie, Kim Jong Un espère renforcer la dissuasion militaire et consolider une alliance avec Moscou se rapprochant des accords de défense entre les Etats-Unis et la Corée du Sud, ce qui pourrait "entraîner un changement significatif" de la sécurité dans la péninsule, a déclaré M. Hong.

09h49
Sur le front

La Russie revendique la prise d'un nouveau village dans l'est de l'Ukraine

La Russie a revendiqué samedi la prise du village de Zoryané, dans l'est de l'Ukraine, ses troupes se rapprochant ainsi davantage de la cité industrielle de Kourakhové, à l'ouest de la grande ville de Donetsk, déjà sous contrôle de Moscou.

(Re)lire Gouverner, mobiliser, contester la Russie en Guerre

"La localité de Zoryané (...) a été libérée" grâce "aux actions réussies" des forces de Moscou, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Le ministère russe avait affirmé dès le 8 octobre s'être emparé une première fois de cette localité, située à environ 10 kilomètres de Kourakhové, mais les combats se sont poursuivis dans la zone ces derniers jours. L'armée russe entend mettre la pression sur les forces ukrainiennes en direction de Kourakhové, tout en poursuivant ses assauts vers Pokrovsk, un noeud routier et ferroviaire clé pour les troupes de Kiev situé un peu plus au nord, toujours dans la région de Donetsk.

Dans Kourakhové, une ville de quelque 20.000 habitants avant l'offensive russe lancée en 2022, l'AFP avait vu récemment des immeubles aux fenêtres soufflées, stigmates des combats quotidiens. En parallèle, les troupes russes ont accentué ces derniers jours les attaques dans le sud de l'Ukraine, dans la région de Zaporijjia.
 

09h22
France

Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, se rend à Kiev

Tweet URL
07h25
Accord

Le FMI débloque 1,1 milliard de dollars supplémentaires pour l'Ukraine

Le Fonds monétaire international (FMI) a débloqué, vendredi, 1,1 milliard de dollars supplémentaires à destinations de l'Ukraine, après la validation par son conseil d'administration de l'accord relatif à la cinquième revue du programme d'aide en cours.

Cet accord avait été signé mi-septembre et le conseil d'administration du Fonds les valide quasiment systématiquement.

Il porte à 8,7 milliards de dollars les fonds d'ores et déjà versés à l'Ukraine sur les 15,6 milliards de dollars prévus par le programme.

(Re)lire Face aux "temps troublés", la coopération plus que jamais nécessaire assure la patronne du FMI

Ce dernier s'inscrit dans un grand plan international d'aide d'un montant total de 122 milliards de dollars, approuvé en mars 2023 par l'ensemble des pays soutenant l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe, en février 2022.

"Les performances et engagements du gouvernement ukrainien dans le cadre du programme restent solides. Tous les critères de performance ont été atteint et ceux de septembre semblent être en bonne voie", s'est félicité la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, citée dans le communiqué.

(Re)lire Guerre en Ukraine : quel impact sur l'économie mondiale ?

Néanmoins, du fait de l'impact de la guerre en cours, consécutive à l'invasion russe en février 2022, "la reprise économique devrait ralentir du fait de l'impact des attaques sur les infrastructures énergétiques et le risque sur les perspectives reste élevé", a-t-elle ajouté.

Parmi les récentes mesures mises en place, le gouvernement ukrainien avait annoncé fin juillet être parvenu à un accord permettant la restructuration partielle de sa dette extérieure, pour un montant de 20 milliards de dollars.

Un accord qui doit permettre de réaliser 11,4 milliards de dollars d'économies sur les trois prochaines années et 22,75 milliards de dollars d'ici à 2033, avait alors précisé le ministère ukrainien des Finances. Le FMI avait qualifié cet accord d'"étape importante dans la stratégie globale des autorités visant à rétablir la viabilité de la dette".

L'organisation a estimé que la stratégie de restructuration des autorités ukrainiennes et d'autres mesures "seront essentielles pour ramener le fardeau de la dette de l'Ukraine à des niveaux viables, ce qui permettra de dégager des marges de manœuvre pour les dépenses essentielles et de soutenir la croissance".

06h16
Échange de prisonniers

Nouvel échange de prisonniers entre Russie et Ukraine

La Russie et l'Ukraine ont annoncé, vendredi, avoir échangé 95 prisonniers de guerre ukrainiens contre le même nombre de prisonniers russes, après des tractations menées sous l'égide des Émirats arabes unis. 

"95 de nos concitoyens sont rentrés chez eux. Les soldats qui ont défendu Marioupol et Azovstal, les régions de Donetsk, Lougansk, Kharkiv, Kiev, Tchernigiv et Kherson", a salué le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Tweet URL

"Chaque fois que l'Ukraine sauve ses citoyens de la captivité russe, nous rapprochons le jour où la liberté sera rendue à tous ceux qui sont en captivité en Russie", a-t-il ajouté, remerciant "l'équipe qui a participé aux recherches et à la libération des prisonniers".

"Grâce à cette négociation, 95 soldats russes ont été libérés", a déclaré de son côté le ministère russe de la Défense. "En échange, 95 prisonniers de guerre ukrainiens ont été libérés". 

Les deux camps ont déjà échangé des centaines de prisonniers depuis l'attaque de l'Ukraine par la Russie en février 2022, à la suite d'accords négociés par l'entremise des Emirats, de l'Arabie Saoudite ou de la Turquie. Le derniers échange date du mois dernier, il concernait 206 prisonniers de chaque camp. 

(Re)lire Diplomatie : échange de 26 prisonniers entre la Russie et les Occidentaux

Plus tôt vendredi, les autorités ukrainiennes ont indiqué avoir récupéré les dépouilles de 501 soldats ukrainiens tués dans les combats, essentiellement dans l'Est de l'Ukraine.

Le député russe Shamsail Saraliyev a indiqué à la chaîne d'information russe RBK que la Russie avait récupéré en échange les corps de 89 soldats. 

05h45
Visite diplomatique

Le chef de la diplomatie française est arrivé à Kiev

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, est arrivé à Kiev samedi, a confirmé à l'AFP l'ambassade de France en Ukraine.

(Re)lire Guerre en Ukraine : quitter Pokrovsk ou rester ?

"Aujourd’hui, je me rends en Ukraine. Soutien, encore et toujours, à la résistance de l’Ukraine contre l’agression russe", avait déclaré le ministre sur X vendredi soir, la veille de sa première visite dans le pays.

Qui anime ce direct ?

AFP