Direct terminé le 23 octobre à 20H00 TU
Direct commencé le 23 octobre à 06H30 TU

"Nous avons la preuve que des troupes nord-coréennes se sont rendues en Russie" déclare Lloyd Austin

"Nous avons la preuve que des troupes nord-coréennes se sont rendues en (..) Russie", a déclaré à des journalistes le ministre américain de la Défense Lloyd Austin, selon une vidéo de ses déclarations diffusée par le Washington Post. Pendant ce temps, Poutine réunit les pays des BRICS à Kazan où le président du Brésil a lancé un appel pour "éviter l'escalade" dans les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient.
 

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Vladimir Poutine et Kim Jong Un à l'aéroport Sunan, Pyongyang, Corée du Nord, le 19 juin 2024.

Vladimir Poutine et Kim Jong Un à l'aéroport Sunan, Pyongyang, Corée du Nord, le 19 juin 2024.

© Gavriil Grigorov, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP, File
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18H26
Corée du nord

Les soldats nord-coréens, "cibles légitimes" si déployés en Ukraine

Les soldats nord-coréens qui s'entraînent en Russie à l'heure actuelle seront des "cibles légitimes" s'ils sont déployés en Ukraine, a averti mercredi un porte-parole de la Maison Blanche.

Voir Guerre en Ukraine : des militaires nord-coréens sur le sol russe ?

"Nous ne savons pas aujourd'hui si ces militaires vont combattre aux côtés de l'armée russe", a indiqué John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, en estimant qu'il s'agissait d'une "possibilité très inquiétante".
 

15H36
aide économique

La part américaine au prêt à l'Ukraine répartie entre aide économique et militaire

Les États-Unis envisagent de répartir leur prêt de 20 milliards de dollars à l'Ukraine, garanti par les intérêts des avoirs russes gelés, entre assistance économique et assistance militaire, a détaillé ce mercredi un responsable de la Maison Blanche.
"Les États-Unis fourniront au moins 10 milliards (de dollars)de prêts par le biais d'un soutien économique", a indiqué le conseiller adjoint à la sécurité nationale de la Maison Blanche pour l'économie internationale, Daleep Singh, lors d'une conférence téléphonique.
Cette aide transitera par la Banque mondiale, via un fonds "soumis à de solides mesures de responsabilité et de transparence", a-t-il ajouté.
L'autre moitié de l'aide devrait consister en un soutien militaire, pour laquelle cependant, a indiqué Singh, "nous avons besoin de l'autorisation du Congrès pour augmenter le montant du financement militaire étranger que nous pouvons fournir à l'Ukraine, et aussi pour apporter certains changements techniques".
Une large partie des siège du Congrès seront renouvelés le 5 novembre, lors des élections, qui verront l'arrivée à la Maison Blanche d'un nouveau président américain, Kamala Harris ou Donald Trump.
"Nous discuterons avec le Congrès, entre maintenant et décembre", a précisé Daleep Singh.
Il a assuré que même sans ce feu vert, Washington apportera la totalité de la somme promise : "la seule question qui se pose est celle de la répartition entre l'aide économique et l'aide à la sécurité. Nous fournirons 20 milliards de dollars quoi qu'il en soit".

Les dirigeants du G7 s'étaient entendus en juin pour utiliser les intérêts générés par les avoirs russes gelés dans leurs juridictions, afin de garantir un prêt d'un montant total de 50 milliards de dollars en faveur de l'Ukraine.

La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, avait fait état mardi de ce montant total de 20 milliards de dollars. Les 30 autres milliards seront apportés, sous forme de prêts également, par les autres pays du G7, a précisé Daleep Singh. "Jamais auparavant une coalition multilatérale n'a gelé les avoirs d'un pays agresseur puis exploité la valeur de ces avoirs pour financer la défense de la partie lésée, tout en respectant l'état de droit et en maintenant la solidarité", a-t-il salué.
"L'Ukraine recevra l'aide dont elle a besoin maintenant sans peser sur les contribuables", a-t-il souligné, précisant que "les revenus utilisés pour rembourser ces prêts proviendront des actifs russes gelés par l'Union européenne".
Ces actifs se montent à 300 milliards d'euros et génèrent jusqu'à trois milliards d'euros de revenus par an.
 

15H21
Violations des droits humains

Des experts de l'ONU interpellent Moscou sur le sort d'une journaliste ukrainienne présumée morte en détention

Des experts de l'ONU appellent la Russie à donner des éclaircissements sur le sort d'une journaliste ukrainienne, Victoria Rochtchina, arrêtée par les forces russes sur les territoires occupés d'Ukraine, et morte en détention, selon les autorités ukrainiennes, et exigé le rapatriement de son corps, si sa mort est confirmée.

Victoria Rochtchina, qui aurait eu 28 ans en octobre, avait disparu en août 2023 après s'être rendue dans la partie de l'est de l'Ukraine contrôlée par les soldats russes pour faire un reportage. En avril 2024, son père a reçu une lettre du ministère russe de la Défense lui annonçant qu'elle était emprisonnée sur le territoire de la Fédération de Russie, selon l'Union des journalistes ukrainiens.

Les circonstances de son arrestation n'ont pas été rendues publiques et aucune information n'a été fournie sur le lieu exact où elle se trouvait. Le porte-parole du centre ukrainien pour les prisonniers de guerre, Petro Iatsenko, a annoncé le 10 octobre que Victoria Rochtchina était morte en détention.
"Etant donné que la détention et la mort présumée de Victoria n'ont jamais été officiellement confirmées preuves à l'appui, nous demandons au gouvernement russe d'immédiatement confirmer son sort et l'endroit où elle se trouve", ont dit les experts, des personnalités indépendantes mandatées par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU mais qui ne s'expriment pas au nom des Nations unies. Si sa mort "dans une prison d'État" était confirmée, les autorités russes en "porteraient la responsabilité", ont-ils estimé.

Les experts demandent, en cas de confirmation de sa mort, "le retour immédiat de son corps pour qu'une enquête indépendante sur les causes et les circonstances de son décès puisse être menée, y compris une autopsie indépendante".

Le communiqué a été signé par les rapporteurs spéciaux sur les droits de l'homme en Russie, les défenseurs des droits de l'homme et de la liberté d'expression et le groupe de travail sur les disparitions forcées.
 

15H11
frappes russes en Ukraine

Un bureau de la Croix-Rouge ukrainienne détruit par une frappe russe, selon l'organisation

La Croix-Rouge ukrainienne annonce qu'un de ses bureaux situé dans la région orientale de Donetsk, tout près de la ligne de front, avait été détruit "à la suite d'une attaque russe", qui n'a pas fait de victimes.

"À la suite d'une attaque russe sur la ville de Kourakhové, dans la région de Donetsk, un centre culturel abritant le bureau de la section du district de Marinka de la Croix-Rouge ukrainienne a été détruit", a déploré l'ONG dans un communiqué diffusé sur Facebook. "Heureusement, aucun des employés ou des volontaires n'a été blessé durant l'attaque", a-t-elle ajouté.


Les forces russes se trouvent aux portes de Kourakhové, une cité industrielle de l'est désormais largement désertée par sa population.
La Croix-Rouge ukrainienne a dénoncé "la violation de la loi humanitaire internationale et les attaques contre des cibles civiles et des organisations humanitaires".
En parallèle, un peu plus au nord, les autorités ukrainiennes ont ordonné ce mercredi l'évacuation des enfants et de leurs familles d'un village de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, face aux attaques russes. "À cause de la situation sécuritaire, il a été décidé d'obligatoirement évacuer les enfants et leurs familles" de Borova, a déclaré le ministère de la Réintégration des territoires occupés.
Ce village comptait environ 5.000 habitants avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022. Il est situé à mi-chemin entre les villes d'Izioum et de Koupiansk, plus au nord dans cette région frontalière de la Russie.

Cette cité, un noeud ferroviaire, comptait plus de 26.000 habitants avant le déclenchement de l'offensive russe en Ukraine. Occupée par les Russes, Koupiansk était repassée sous le contrôle des forces de Kiev en septembre 2022 mais elle est toujours régulièrement la cible de bombardements russes, le front n'étant plus qu'à une dizaine de kilomètres.

L'armée ukrainienne est désormais en difficulté dans l'est, face à des troupes russes plus nombreuses et mieux armées. Les soldats russes avancent notamment dans la région de Donetsk, où ils menacent Pokrovsk, une ville importante pour la logistique militaire ukrainienne.

Le gouverneur de cette région, Vadym Filachkine, avait déclaré plus tôt mercredi que 59 enfants se trouvaient encore à Pokrovsk, mais que tous ceux de Myrnograd, une localité voisine, avaient été évacués. Deux personnes ont par ailleurs été tuées par une attaque de drones à Zaporijjia, une grande ville du sud où les attaques russes se multiplient depuis septembre, selon le gouverneur régional Ivan Fedorov. Deux autres personnes sont décédées dans des bombardements distincts dans la région méridionale de Kherson, a annoncé le gouverneur régional Oleksandre Prokoudine.

14H45
Sommet des BRICS

Kiev estime que Moscou n'a pas réussi à convaincre les Brics de soutenir l'invasion de l'Ukraine

Kiev a déclaré ce mercredi que la Russie n'avait pas réussi à obtenir un soutien pour son invasion de l'Ukraine lors du sommet des Brics en Russie qui a rassemblé, notamment, les dirigeants du Brésil, de l'Inde et de la Chine.
"Le sommet des Brics, que la Russie avait l'intention d'utiliser pour diviser le monde, a démontré une fois de plus que la majorité du monde reste du côté de l'Ukraine dans sa quête pour garantir une paix globale, juste et durable", a déclaré le ministère des Affaires étrangères ukrainien dans un communiqué.
 

14H37
Région de Kharkiv

L'Ukraine annonce des évacuations dans une localité de la région de Kharkiv

"À cause de la situation sécuritaire, il a été décidé d'obligatoirement évacuer les enfants et leurs familles" de Borova, a déclaré le ministère de la Réintégration des territoires occupés.
Ce village comptait environ 5.000 habitants avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022. Il est situé à mi-chemin entre les villes d'Izioum et de Koupiansk, plus au nord dans cette région frontalière de la Russie.

Plus tôt en octobre, les autorités avaient déjà annoncé l'évacuation de civils de Koupiansk et de trois communes voisines en raison de l'intensification des frappes russes sur cette zone reprise il y a deux ans par les soldats ukrainiens. Cette cité, un noeud ferroviaire, comptait plus de 26.000 habitants avant le déclenchement de l'offensive russe en Ukraine. Occupée par les Russes, Koupiansk était repassée sous le contrôle des forces de Kiev en septembre 2022 mais elle est toujours régulièrement la cible de bombardements russes, le front n'étant plus qu'à une dizaine de kilomètres.

L'armée ukrainienne est désormais en difficulté dans l'est, face à des troupes russes plus nombreuses et mieux armées. Les soldats russes avancent notamment dans la région de Donetsk, où ils menacent Pokrovsk, une ville importante pour la logistique militaire ukrainienne.

Le gouverneur de cette région, Vadym Filachkine, avait déclaré plus tôt mercredi que 59 enfants se trouvaient encore à Pokrovsk mais que tous ceux de Myrnograd, une localité voisine, avaient été évacués.

Deux personnes ont par ailleurs été tuées par une attaque de drones à Zaporijjia, une grande ville du sud où les attaques russes se multiplient depuis septembre, selon le gouverneur régional Ivan Fedorov.

14H12
Soldats nord-coréens

"Demandez à Pyongyang où ils se trouvent", rétorque la Russie

La Russie, accusée par Séoul, Kiev et Washington d'accueillir sur son territoire des soldats nord-coréens, a invité ce mercredi à "demander à Pyongyang" où se trouvent ses troupes.
"Les forces armées de la République populaire démocratique de Corée existent, et où elles se trouvent ? Demandez, s'il vous plaît, à Pyongyang !", a répondu lors d'un point-presse la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dénonçant un "battage médiatique".
 

13H35
Corée du Nord

"Des milliers de soldats nord-coréens sont en Russie pour s'entraîner", selon un haut responsable américain

"Des milliers de soldats nord-coréens sont en Russie pour s'entraîner", indique un haut responsable américain, en ajoutant que les États-Unis "ne savaient pas ce que serait leur mission ni s'ils iraient se battre en Ukraine."
"S'ils le font, cela sera un indice du désarroi croissant du président Poutine dans sa guerre contre l'Ukraine. La Russie subit des pertes énormes tous les jours sur le champ de bataille", a affirmé cette source, qui a requis l'anonymat.

13H08
Corée du Nord

Washington dit avoir des "preuves" de la présence de soldats nord-coréens en Russie

"Nous avons la preuve que des troupes nord-coréennes se sont rendues en (..) Russie", a déclaré à des journalistes le ministre américain de la Défense Lloyd Austin, selon une vidéo de ses déclarations diffusée par le Washington Post.

"Qu'est-ce qu'ils font exactement? Cela reste à voir", a-t-il ajouté. "S'ils sont cobelligérants, s'ils ont l'intention de participer à cette guerre au nom de la Russie, c'est une question très, très grave". Austin s'exprimait dans l'avion l'amenant en Italie où il doit participer à une réunion de ses homologues du G7.

C'est la première fois que Washington évoque des preuves à cet égard, alors que les responsables américains disaient depuis plusieurs jours ne pas être en mesure de confirmer ces informations.
L'Otan a également annoncé ce mercredi être en mesure de confirmer le déploiement de soldats nord-coréens en Russie, y voyant le risque d'une escalade dans la guerre en Ukraine.

Selon Séoul, la Corée du Nord a envoyé 1.500 soldats supplémentaires en Russie, portant leur total à 3.000, a déclaré à la presse l'élu Park Sun-won, membre du comité parlementaire sur le renseignement, à l'issue d'un briefing avec le Service national du renseignement (NIS).

Quelque 10.000 soldats nord-coréens doivent être déployés en Russie d'ici décembre, a ajouté Park Sun-won. Le NIS avait affirmé vendredi que Pyongyang envoyait des "troupes en nombre" pour soutenir la Russie dans son offensive en Ukraine, dans le cadre d'une alliance militaire avec Moscou qui pourrait venir bouleverser l'équilibre sécuritaire dans la péninsule coréenne.

12H58
Corée du Nord

L'Otan détient des preuves du déploiement de soldats nord-coréens en Russie

L'Otan annonce être en mesure de confirmer le déploiement de soldats nord-coréens en Russie, y voyant le risque d'une escalade dans la guerre en Ukraine soutenue par plusieurs alliés de Moscou.
Les pays de l'Alliance atlantique "ont confirmé les preuves du déploiement de troupes de la Corée du Nord en Russie", a indiqué une porte-parole de l'Otan. "Si ces troupes étaient destinées à combattre en Ukraine, cela marquerait une escalade significative du soutien de la Corée du Nord à la guerre illégale de la Russie", a-t-elle ajouté.
 

12H10
diplomatie

Le sommet des Brics doit appeler Poutine à cesser "immédiatement" la guerre en Ukraine (UE)

L'Union européenne attend du sommet des Brics, réuni mercredi en Russie, qu'il appelle le président russe Vladimir Poutine à "immédiatement cesser la guerre" en Ukraine, a déclaré mercredi un porte-parole du service diplomatique de l'UE.

Le président russe a ouvert ce mercredi à Kazan, dans le centre de la Russie, un sommet des dirigeants du groupe des Brics, qui comprend notamment la Chine, l'Inde, le Brésil et l'Iran.
Cette réunion, le plus important rassemblement diplomatique en Russie depuis l'invasion de l'Ukraine lancée par Moscou le 24 février 2022, vise à démontrer que la Russie n'est pas isolée en dépit des efforts de l'Occident.

Voir Russie : ouverture du sommet des Brics

"Nous espérons que tous les participants au sommet de Kazan profitent de cette opportunité pour demander à Poutine, une nouvelle fois, de mettre immédiatement un terme à la guerre qu'il mène contre le peuple ukrainien", a déclaré devant la presse ce porte-parole de l'UE, Peter Stano.
À l'ouverture de ce sommet, Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt émanant de la Cour pénale internationale (CPI) siégeant à La Haye, a plaidé pour l'émergence d'un monde "multi-polaire". Il a dénoncé les "sanctions" et le "protectionnisme" dans le commerce international.

Le président russe a dit également accueillir "favorablement" les offres de médiation de certains pays des Brics pour le conflit en Ukraine, tout en se félicitant de l'avancée de ses troupes sur le front.
Peter Stano, de son côté, a indiqué que chacun était libre de voyager où il l'entendait. Il a toutefois rappelé à la Turquie, pays candidat à l'adhésion à l'UE et dont le président doit aussi participer au sommet des Brics, que la position de l'Union européenne était "d'isoler la Russie autant que possible".

Dans ce conflit Russie-Ukraine, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est présenté comme médiateur possible. Le responsable portugais est arrivé mercredi à Kazan où il devrait s'entretenir jeudi avec Vladimir Poutine, une rencontre qui serait une première sur le sol russe depuis 2022.

11H58
Diplomatie

Londres et Berlin signent un accord de défense "historique" et envoient un message à Poutine

Le Royaume-Uni et l'Allemagne ont signé ce mercredi un accord de défense présenté comme "historique" afin de renforcer la coopération entre les deux pays, en particulier sur le flanc oriental de l'OTAN dans un contexte de tensions croissantes avec la Russie.

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Cet accord est également conclu au moment où le nouveau gouvernement travailliste britannique tente de concrétiser sa volonté de rapprochement avec ses alliés européens après le Brexit. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a notamment fait des questions de sécurité et de défense un axe majeur de ce rapprochement. "Nous partageons les mêmes menaces", a expliqué le ministre britannique de la Défense John Healey lors d'une conférence de presse commune à Londres, évoquant notamment l'invasion russe de l'Ukraine. Cet accord "envoie un signal à nos adversaires: nous dissuaderons et nous nous défendrons contre toute agression", a-t-il déclaré.
Cet accord "est le début de quelque chose de très précieux" et "les projets envisagés dans ce traité nous apporterons avant tout davantage de sécurité en Europe", a abondé son homologue allemand Boris Pistorius lors de cette conférence de presse. "Face à la politique de division et de destruction du (président russe Vladimir) Poutine, nous proposons autre chose: de la solidarité, de la confiance", a-t-il insisté.

Londres et Berlin sont les deux principaux pays européens pourvoyeurs d'aide militaire à Kiev depuis le début de la guerre en février 2022. Le Royaume-Uni fournit notamment à l'Ukraine des missiles à longue portée, ce que s'est refusé à faire l'Allemagne jusqu'ici.

Baptisé le "Trinity House Agreement", l'accord signé ce mercredi dans la capitale britannique est le premier de ce type entre le Royaume-Uni et l'Allemagne. Il prévoit que les deux armées s'entraîneront plus souvent ensemble afin de renforcer le flanc oriental de l'OTAN.

Des avions allemands P8, avions de patrouille maritime servant notamment à la lutte anti-sous-marine, opéreront "périodiquement" à partir de la base écossaise de Lossiemouth afin de "contribuer" à la protection de la façade nord de l'Atlantique.
 

11H24
diplomatie

Xi plaide au sommet des Brics contre une "escalade des combats"

Le président chinois Xi Jinping a plaidé mercredi contre une "escalade des combats" en Ukraine, des propos tenus lors du sommet des Brics à Kazan, en Russie, devant notamment son homologue russe Vladimir Poutine.

Le président chinois Xi Jinping arrivant au sommet des BRICS à Kazan, Russie, ce 23 octobre 2024.

Le président chinois Xi Jinping arrivant au sommet des BRICS à Kazan, Russie, ce 23 octobre 2024. 

© Maxim Shemetov, Pool Photo via AP

Sur le conflit russo-ukrainien, la Chine appelle régulièrement à des pourparlers de paix et au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays, sous-entendu Ukraine comprise.
Mais elle n'a jamais condamné la Russie pour son invasion, entamée en 2022. Les relations économiques, diplomatiques et militaires Pékin-Moscou se sont même renforcées depuis cette date.
"La crise ukrainienne s'éternise", a déclaré Xi Jinping devant les autres participants au sommet, selon une retransmission télévisée de ses propos. "Nous devons respecter les trois principes suivants: pas d'extension du champ de bataille, pas d'escalade des combats et pas de provocation de la part de l'une ou l'autre partie, afin d'apaiser la situation le plus rapidement possible", a-t-il indiqué.

11H11
crise énergétique

la France et l'Europe ont musclé leurs infrastructures pour affronter l'hiver

Sauf couac dans ses approvisionnements, la France aura assez de gaz pour se chauffer et assurer la solidarité avec ses voisins européens "quelle que soit la rigueur de l'hiver prochain", compte tenu d'infrastructures renforcées, selon les gestionnaires du réseau de transport de gaz GRTgaz et Teréga.
"Le réseau français est en mesure d'assurer les approvisionnements nécessaires pour couvrir les besoins en consommation et en transit vers l'Europe, même en cas de forte baisse des températures", estiment les deux principaux gestionnaires dans leur "perspectives gazières" pour 2024-2025 publiées mercredi, très loin des craintes de pénuries suscitées par le bras de fer gazier avec la Russie à l'hiver 2022-2023.

Deux scénarios ont été envisagés: celui d'un hiver moyen, pour lequel la consommation hivernale (du 1er novembre au 31 mars) de la France est évaluée à 260 TWh, et celui d'un hiver très froid, où la consommation nationale s'élèverait à 296 TWh.

Pour couvrir cette hausse de la consommation, les gestionnaires d'infrastructures tablent essentiellement sur une forte augmentation des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) via les terminaux méthaniers (194 TWh contre 159 TWh dans le premier scénario).

Cet équilibre, soulignent-ils, "repose sur des importations soutenues depuis la Norvège, les Pays-Bas et l'Espagne, sur des approvisionnements en GNL dans les terminaux méthaniers, sur une gestion rigoureuse des stocks, ainsi que sur le maintien de la sobriété énergétique à des niveaux comparables à ceux observés l'hiver précédent".

Depuis l'hiver 2021-2022, en dépit d'une baisse de 70% des importations de gaz russe toutes sources confondues (gazoduc et GNL), le système gazier européen "a réussi à s'adapter pour garantir la sécurité d'approvisionnement", relèvent-ils.

Les importations de gaz russe pour l'Europe représentent encore "à peu près 17% des approvisionnements", a précisé la directrice générale de GRTgaz, Sandrine Meunier, mercredi lors d'un point presse.
"Douze nouveaux points d'entrée" pour importer du gaz "ont été créés en Europe depuis 2022 (dont quatre seront mis en service d'ici fin 2024) grâce au développement rapide de terminaux méthaniers flottants", permettant notamment de faire venir du GNL des Etats-Unis par bateau, signalent les auteurs de l'étude.

Le terminal méthanier du Havre, mis en service par TotalEnergies en octobre 2023, est très contesté par des organisations écologiques.

Le terminal méthanier du Havre, mis en service par TotalEnergies en octobre 2023, est très contesté par des organisations écologiques.

© Flickr / CC BY-SA 2.0 Deed / Alexandre Prevot

Pour la fin 2024, les capacités d'importation de GNL en Europe sont attendues en hausse de 13% par rapport à 2023. De quoi compenser la poursuite de la baisse des importations de gaz russe.

10H25
diplomatie

Poutine "accueille favorablement" les offres de médiation de pays des Brics

Le président russe Vladimir Poutine "accueille favorablement" les offres de médiation de certains pays des Brics pour le conflit en Ukraine, tout en se félicitant de l'avancée de ses troupes sur le front, indique le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

"De nombreux pays expriment le souhait de contribuer plus activement au processus de règlement, se déclarent prêts à jouer un rôle de médiateur, ce qui est accueilli favorablement par le président russe", a affirmé Peskov, lors d'un sommet des Brics à Kazan. Selon le porte-parole du Kremlin, cité par les agences de presse russes, Vladimir Poutine voit une "dynamique positive sur le front" pour ses soldats en Ukraine.
 

Qui anime ce direct ?

AFP