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Direct Israël "prépare une réponse" à l'attaque de l'Iran, selon un responsable militaire

L'armée israélienne a mené ce 5 octobre de nouvelles frappes aériennes au Liban, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth. Elle a par ailleurs annoncé la préparation d'une réponse aux frappes iraniennes sur le territoire israélien. 

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De la fumée s'élève après des frappes aériennes israéliennes à Dahiyeh, Beyrouth, Liban, le samedi 5 octobre 2024.

De la fumée s'élève après des frappes aériennes israéliennes à Dahiyeh, Beyrouth, Liban, le samedi 5 octobre 2024. 

(AP Photo/Bilal Hussein)
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Riposte promise

Israël va répondre à l'attaque de l'Iran

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré samedi que son pays avait le droit de se défendre et qu'il répondrait à l'attaque de l'Iran qui lancé mardi environ 200 missiles sur Israël.
"L'Iran a déjà lancé à deux reprises des centaines de missiles sur notre territoire et nos villes, des missiles balistiques (...), aucun pays au monde n'accepterait une telle attaque (...). Israël a le devoir et le droit de se défendre et de répondre à ces attaques, et c'est ce que nous ferons", a déclaré Benjamin Netanyahu dans un communiqué. La première attaque de missiles de l'Iran contre Israël avait eu lieu en avril.
 

royaume-uni

Les informations sur des frappes israéliennes sur des hôpitaux au Liban sont "dérangeantes"

Les informations sur des frappes israéliennes qui auraient touché "des installations sanitaires et du personnel hospitalier" au Liban sont "profondément dérangeantes", a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy.

"Toutes les parties doivent se conformer au droit humanitaire international", a-t-il posté sur X, alors qu'au moins quatre hôpitaux au Liban ont annoncé la suspension de leurs activités et que le chef du HCR a mis en garde contre les frappes visant les services de santé après qu'Israël a frappé ce qu'il affirme être des cibles du Hezbollah.

réaction

Netanyahu dit "honte" à Macron et aux dirigeants qui appellent à des embargos d'armes contre Israël

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a critiqué le président français, Emmanuel Macron, et les dirigeants des pays qui ont appelé à l'arrêt des livraisons d'armes à Israël sur fond de guerre contre le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais. "Alors que Israël combat les forces de la barbarie dirigées par l'Iran, tous les pays civilisés devraient se tenir fermement aux côtés d'Israël. Pourtant, le président Macron et d'autres dirigeants occidentaux appellent maintenant à des embargos sur les armes contre Israël. Ils devraient avoir honte", a déclaré le Premier ministre israélien dans une vidéo et un communiqué de son bureau.

Benjamin Netanyahu

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'adresse à la 79e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, le vendredi 27 septembre 2024. 

©AP Photo/Pamela Smith

Benjamin Netanyahu a insisté sur le fait que son pays menait une guerre sur plusieurs fronts contre des organisations soutenues par l'Iran, ennemi juré d'Israël. "L'Iran impose-t-il un embargo sur les armes au Hezbollah, aux Houthis (rebelles au Yémen, ndlr), au Hamas et à ses autres mandataires ? Bien sûr que non", a-t-il dit. Ces mouvements font partie de l'"axe de la résistance" contre Israël, un groupe ainsi appelé par Téhéran qui regroupe encore des groupes irakiens.


"Cet axe de la terreur est uni. Mais les pays qui sont censés s'opposer à cet axe de la terreur réclament un embargo sur les armes à destination d'Israël. Quelle honte!", a-t-il ajouté. Benjamin Netanyahu a assuré que Israël gagnerait même sans leur soutien. "Mais leur honte perdurera longtemps après la victoire. Soyez assurés que Israël se battra jusqu'à ce que la bataille soit gagnée, pour notre bien et pour le bien de la paix et de la sécurité dans le monde", a-t-il encore dit.
 

alerte

Israël en état d'alerte avant l'anniversaire du 7 octobre par crainte d'attentats

L'armée israélienne a déclaré samedi que ses forces étaient en état d'alerte à l'approche de l'anniversaire de l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre, affirmant que des combattants cherchaient à mener des attaques dans le pays.


"Cette semaine, nous commémorerons l'anniversaire de la guerre et du 7 octobre. Nous sommes prêts à augmenter nos forces en prévision de ce jour", par craintes d'attentats que cherchent à commettre des combattants, a déclaré le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d'un point presse à la télévision, sans autre précision.
 

Hezbollah-Israël

440 combattants du Hezbollah tués depuis le début de l'offensive au sol israélienne

L'armée israélienne a affirmé samedi avoir tué 440 combattants du Hezbollah libanais depuis le début de son offensive terrestre lancée lundi contre le mouvement islamiste dans le sud du Liban, où les forces israéliennes intensifient leurs bombardements.


"Depuis le début (de l'offensive), les forces (armées) ont éliminé environ 440 terroristes parmi lesquels 30 commandants de différents rangs", lors d'opérations terrestres et aériennes, a déclaré le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d'un point presse.
 

7 octobre

Le président israélien dit que l'Iran reste une "menace permanente" pour le pays

Le président israélien, Isaac Herzog, a indiqué samedi que l'Iran et ses "mandataires" faisaient peser "une menace permanente" sur son pays, avant les commémorations de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre.


Dans un message aux communautés juives à travers le monde, il a dénoncé "la menace permanente que font peser sur l'État (hébreu) l'Iran et ses mandataires terroristes, qui sont aveuglés par la haine et déterminés à détruire notre seul et unique État-nation juif", selon un communiqué de la présidence.
 

francophonie

Les 88 membres de la Francophonie demandent un cessez-le-feu "immédiat et durable"

Les 88 membres de l'Organisation internatnionale de la Francophonie, dont la France, le Canada ou encore la Belgique, demandent "unanimement" un cessez-le-feu "immédiat et durable" au Liban, autre membre de l'OIF, sous le feu de frappes israéliennes, a annoncé le président français Emmanuel Macron.
"Nous nous sommes exprimés unanimement en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et durable et avons dit notre engagement pour la désescalade des tensions dans la région", a indiqué le président français lors d'une conférence de presse de clôture du 19e sommet de l'OIF, qui se tenait en France. Emmanuel Macron a également remercié les membres de l'OIF "d'avoir approuvé l'organisation par la France d'une conférence internationale de soutien au Liban" en octobre.
 

diplomatie

Emmanuel Macron regrette les choix du Premier ministre israélien

Le président français Emmanuel Macron a regretté samedi le "choix" du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'intervenir militairement au Liban, notamment dans des "opérations terrestres", tout en réaffirmant le droit d'Israël à se défendre.


"Je regrette que le Premier ministre Netanyahu ait fait un autre choix (que le cessez-le-feu proposé par Paris et Washington, NDLR), ait pris cette responsabilité, en particulier d'opérations terrestres sur le sol libanais", a-t-il déclaré lors de la conférence de presse de clôture du 19e Sommet de la Francophonie à Paris. La France est "en solidarité avec la sécurité d'Israël", a-t-il par ailleurs souligné, en précisant qu'il recevrait lundi les familles des victimes franco-israéliennes des attaques du 7 octobre.
 

manifestations

Des milliers de personnes défilent en Europe en soutien à Gaza un an après le 7-Octobre

A Rome, des heurts ont opposé des jeunes pro-palestiniens à la police, avec jets de bouteilles, pétards, gaz lacrymogènes et usage de canons à eau, après une manifestation ayant réuni des milliers de personnes. Les forces anti-émeutes ont voulu empêcher les manifestants de déambuler dans la capitale italienne, le compromis trouvé ayant été de laisser la manifestation se dérouler exclusivement sur la place où elle devait débuter.

heurts rome

Affrontement entre la police italienne et les manifestants pro-palestiniens. Rome, le samedi 5 octobre 2024. 

© AP/Andrew Medichini


Les heurts ont duré une vingtaine de minutes, un policier a été blessé et deux manifestants interpellés.
Les organisateurs avaient annoncé la fin de la manifestation à laquelle plusieurs milliers de personnes avaient participé, quand quelques dizaines de jeunes, certains avec des cagoules, se sont rapprochés des policiers et ont commencé à jeter des pierres et des bouteilles, entraînant une réaction musclée des forces de l'ordre. "Nous voulons Gaza libre", "La révolution a débuté le 7 octobre", "L'Italie doit arrêter de vendre et d'envoyer des armes à Israël, il faut immédiatement arrêter le génocide à Gaza", "Palestine libre" et "Israël Etat criminel", ont crié les manifestants.

rome pro palestiniens

Les manifestants et la police s'affrontent lors de la manifestation en soutien au peuple palestinien, samedi 5 octobre à Rome. 

© AP/Andrew Medichini


Le préfet de police de Rome avait interdit cette manifestation pro-palestinienne à deux jours du premier anniversaire du sanglant conflit entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, invitant les organisateurs à choisir une autre date.
 

HCR

Le Liban face à une "crise terrible"

Le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, en visite "de solidarité" à Beyrouth, estime que le Liban, soumis à d'intenses bombardements israéliens, traverse une "crise terrible".

déplacés

Des personnes portent leurs bagages alors qu'elles passent à pied en Syrie, à travers un cratère causé par les frappes aériennes israéliennes visant à bloquer l'autoroute Beyrouth-Damas au point de passage de Masnaa, dans l'est de la vallée de la Bekaa, au Liban, le samedi 5 octobre 2024.

© AP Photo/Hassan Ammar


"Le Liban fait face à une crise terrible. Des centaines de milliers de personnes sont démunies ou déplacées par les frappes aériennes israéliennes", a-t-il écrit sur X, assurant être venu "en solidarité avec les personnes touchées, pour soutenir l'effort humanitaire et pour demander davantage d'aide internationale".


Le coordinateur humanitaire de l'ONU pour le Liban, Imran Riza, a lui mis en garde contre une "hausse alarmante des attaques contre les services de santé", alors qu'Israël dit frapper des cibles du Hezbollah, mouvement islamiste libanais pro-iranien. "Les travailleurs de la santé paient le prix le plus lourd, celui de leur vie. Le système de santé est au bord de l'effondrement", a-t-il averti sur X, au lendemain que quatre hôpitaux ont suspendu leur activité en raison des frappes israéliennes.


Les secouristes du Comité islamique de la santé, affilié au Hezbollah, ont annoncé la mort de onze membres du personnel lors de raids israéliens dans le sud du Liban. L'hôpital Salah Ghandour à Bint Jbeil (sud), géré par le Comité islamique de la santé, a déclaré que neuf de ses membres du personnel médical avaient été blessés par des frappes vendredi après avoir reçu un avertissement israélien d'évacuation.
Le porte-parole de l'armée israélienne en langue arabe, Avichay Adraee, avait assuré vendredi sur X noter une "utilisation croissante de véhicules de secours par les membres du Hezbollah pour transporter des agents et du matériel pour les combats".
 

Annonce officielle

Israël va continuer à frapper le Hezbollah libanais "sans répit"

Le chef d'état-major de l'armée israélienne a indiqué samedi soir que celle-ci continuerait de frapper "sans répit" le Hezbollah au Liban, où le mouvement islamiste est soumis à d'intenses bombardements.
"Nous devons continuer de faire pression sur le Hezbollah et infliger des dommages supplémentaires à l'ennemi, sans concessions et sans répit pour l'organisation", a déclaré le général Herzi Halevi.
 

Nations unies

L'Irlande juge "scandaleuse" la demande d'Israël de déplacement d'une partie des troupes de la Finul

La présidence irlandaise a qualifié de "scandaleuse" la demande israélienne de "déplacer" une partie de la Force Intérimaire des Nations unies (Finul), déployée le long de la frontière entre Israël et le Liban, qui compte 347 soldats irlandais.


"Il est scandaleux que les forces de défense israéliennes aient menacé cette force de maintien de la paix et cherché à lui faire évacuer les villages qu'elle défend. En fait, Israël exige que l'ensemble de la Finul, qui opère sous mandat de l'ONU, s'en aille", dénonce le président irlandais Michael Higgins dans un communiqué. "Il s'agit non seulement d'une insulte à la plus importante institution mondiale à laquelle 193 membres sont attachés, mais aussi d'une insulte aux soldats et à leurs familles qui ont pris des risques pour que nous puissions tous vivre en paix et protéger les plus vulnérables", poursuit-il.

Finul

Illustration : un véhicule des forces de maintien de la paix des Nations Unies passe devant une maison détruite par une frappe aérienne israélienne, à Alma al-Shaab, un village libanais frontalier avec Israël, au Sud-Liban, mercredi 17 avril 2024. 

AP Photo/Mohammed Zaatari

Plus tôt dans la journée, la Finul a annoncé que l'armée israélienne lui a demandé le 30 septembre "le retrait des Casques bleus de certaines de leurs positions", l'informant "de son intention de mener des incursions terrestres limitées au Liban". La Finul a opposé une fin de non-recevoir à cette demande.


Au total, 347 soldats irlandais font partie de cette force de l'ONU qui compte quelque 10.000 Casques bleus. Tous sont déployés dans le sud du Liban pour surveiller le maintien de la paix dans la région.
Les combats entre Hezbollah et Israël se sont intensifiés depuis le début d'incursions terrestres, en début de semaine, de militaires israéliens dans le sud du Liban.
 

16h11
Alerte

Le Hezbollah annonce avoir visé une entreprise militaire dans le nord d'Israël

Le Hezbollah libanais annonce avoir visé une entreprise industrielle militaire près de la ville d'Acre, dans le nord d'Israël, dernière attaque en date depuis l'intensification des bombardements israéliens au Liban.


Dans un communiqué, le mouvement pro-iranien a déclaré que ses combattants avaient lancé une "salve de roquettes" sur une "entreprise industrielle militaire" dans le nord d'Israël, à une vingtaine de kilomètres de la ville d'Acre.
 

Drapeaux palestiniens

France : le président d'Aix-Marseille Université dénonce les "propos dangereux" de Mélenchon

Le président d'Aix-Marseille Université dénonce les "propos dangereux" de Jean-Luc Mélenchon, qui a appelé à "mettre des drapeaux palestiniens partout où c'est possible" dans les universités avant le 7 octobre, date anniversaire de l'attaque du Hamas en Israël.


"Ce sont des propos dangereux, qui risquent d'importer ce conflit au sein de nos campus", a insisté Eric Berton, président de la plus grande université francophone, avec ses 80.000 étudiants, regrettant que "certains veuillent instaurer le chaos pour des intérêts politiques personnels".


"Bien sûr qu'on regrette ce qui se passe à Gaza et au Liban, mais les étudiants juifs sur nos campus n'ont rien à voir avec ce qui s'y passe et l'université doit rester un refuge dans cette tempête", a ajouté l'universitaire. Pour lui, "il faut préserver la sérénité sur nos campus, l'urgence n'est pas de diviser les étudiants".


"Notre jeunesse est déjà très fracturée, entre une jeunesse aisée et une jeunesse en proie à une vraie pauvreté, et c'est ça le vrai combat à mener", a développé l'universitaire, selon qui "le mieux serait de mettre plus d'argent pour la jeunesse, qui a besoin qu'on lui donne le temps de la réflexion, qu'on lui donne les clefs de la connaissance, les clefs d'une démarche intellectuelle rigoureuse, qu'on la protège de la surinformation et des idées toute faites".
 

déclarations

Emmanuel Macron se prononce pour l'arrêt des livraisons d'armes à Israël utilisées à Gaza

Le président français Emmanuel Macron s'est prononcé pour l'arrêt des livraisons d'armes à Israël qui sont utilisées dans le conflit à Gaza. 

"Je pense qu'aujourd'hui, la priorité, c'est qu'on revienne à une solution politique, qu'on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza", a-t-il déclaré lors d'une émission spéciale sur la radio France Inter consacrée à la francophonie. "La France n'en livre pas", a-t-il ajouté lors de cet entretien enregistré le 1er octobre. Emmanuel Macron a déploré que les lignes ne bougent pas à Gaza, malgré tous les efforts diplomatiques conduits pour obtenir un cessez-le-feu, notamment auprès d'Israël.

macron francophonie

Le président français Emmanuel Macron lors du sommet de la Francophonie. Paris, le 5 octobre 2024.  

Ludovic Marin/Pool via AP

Le président américain Joe Biden s'est jusqu'à présent refusé à user du levier des armes à Israël, en dehors de la suspension d'une livraison de bombes en mai.

Le Royaume-Uni a pour sa part annoncé en septembre la suspension d'une trentaine de licences d'exportation d'armes à Israël sur un total de 350, après un examen concluant à "un risque" qu'elles soient utilisées en violation du droit humanitaire international dans le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza qui fait suite à l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, le 7 octobre 2023.

 

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AFP