Direct Nouvelle frappe israélienne sur Beyrouth après le discours de Benjamin Netanyahu à l’ONU

"La voie de la diplomatie" reste ouverte au Proche-Orient, dit le secrétaire d’État des États-Unis, Antony Blinken, vendredi. Les Etats-Unis prendront néanmoins "toutes les mesures" nécessaires si leurs intérêts sont attaqués au Moyen-Orient, a-t-il ajouté. 

Le secrétaire d'État américain Antony J. Blinken s'exprime lors d'une réunion ministérielle de la chaîne du ministère des Affaires étrangères pour la sécurité sanitaire mondiale, vendredi 27 septembre 2024, à New York.

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Les Etats-Unis n'ont pas été informés à l'avance des frappes israéliennes dans la banlieue sud de Beyrouth, faisant deux morts et 76 blessés selon un premier bilan, ont affirmé vendredi Joe Biden et de hauts responsables américains.

Le président américain a déclaré à la presse que Washington n'avait pas "connaissance" et n'avait pas "participé" aux frappes israéliennes dans la banlieue sud de Beyrouth, ajoutant que son administration était en train de "rassembler des informations".

Le ministre de la Défense Lloyd Austin, a parlé avec son homologue israélien Yoav Gallant "quand l'opération était déjà en cours", a-t-elle ajouté. "Nous cherchons toujours à avoir plus de détails et essayons de comprendre cette opération".

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, s'exprime lors de la réunion des ministres de la Défense de l'AUKUS au Old Royal Naval College, à Greenwich, à Londres, le jeudi 26 septembre 2024.

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Un haut responsable américain a affirmé, sous couvert de l'anonymat, que les Israéliens "ont dit au gouvernement américain qu'ils lançaient une action militaire, une fois que l'opération était en cours et que les avions étaient dans les airs". "Nous n'en avions pas connaissance à l'avance", a-t-il ajouté.

L'armée israélienne a annoncé, vendredi soir, qu'une roquette du Hezbollah avait touché une maison dans le nord du pays, peu après un bombardement israélien meurtrier sur le QG du mouvement islamiste armé à Beyrouth.

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"Un impact direct d'une roquette du Hezbollah a été constaté" sur une maison de la localité de Safed, a indiqué l'armée dans un communiqué.

Le Hezbollah a affirmé, vendredi soir, avoir visé la localité de Safed, dans le nord d'Israël, dans la première attaque après les violentes frappes israéliennes menées en fin d'après-midi dans son fief de la banlieue sud de Beyrouth.

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Le Hezbollah a tiré des "salves de roquettes" sur Safed, "en défense du Liban et de son peuple, et en réponse aux attaques d'Israël", a déclaré le mouvement chiite libanais dans un communiqué.

L'armée israélienne a annoncé vendredi soir de nouvelles frappes contre le Hezbollah au Liban, peu après un bombardement meurtrier sur le QG du mouvement islamiste armé à Beyrouth. 

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"Des avions de chasse (de l'armée) ont frappé des cibles (...) appartenant à l'organisation terroriste du Hezbollah loin à l'intérieur du Liban et dans le sud du Liban, notamment des lanceurs (de roquettes) qui étaient dirigés vers des civils israéliens ainsi que des installations dans lesquelles des armes étaient stockées", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

"L'onde de choc" provoquée par la guerre à Gaza menace désormais de pousser tout le Proche-Orient "dans l'abîme", s'est alarmé vendredi le secrétaire général de l'ONU, apportant son soutien à la proposition franco-américaine de trêve temporaire au Liban.

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s'exprime lors d'une réunion du Conseil de sécurité au siège des Nations Unies, mercredi 25 septembre 2024. 

AP Photo/Seth Wenig

"L'onde de choc émanant des morts et des destructions sans précédent à Gaza menace désormais de pousser toute la région dans l'abîme: une conflagration à large échelle avec des conséquences inimaginables", a déclaré Antonio Guterres lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur la situation à Gaza.

Ennemi juré d'Israël, le puissant chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah n'est plus apparu que rarement en public depuis la guerre qui a opposé son mouvement à l'armée israélienne à l'été 2006, et son lieu de résidence est tenu secret.

Les journalistes et personnalités qui le rencontrent affirment être conduits par le Hezbollah dans des voitures aux rideaux épais, et avec des mesures de sécurité renforcées, dans un endroit non identifiable.

Il est l'homme le plus puissant du Liban, décidant de la guerre ou de la paix dans le pays, à la tête d'une impressionnante milice lourdement armée.

Le chef du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, s'exprime sur un écran via une liaison vidéo lors d'une cérémonie de commémoration de la mort du président iranien Ebrahim Raisi et d'autres victimes d'un accident d'hélicoptère en Iran, dans la banlieue sud de Beyrouth, à Dahiyeh, au Liban, le vendredi 24 mai 2024. 

AP Photo/Bilal Hussein

Cet homme de religion âgé de 64 ans fait l'objet d'un véritable culte de la personnalité parmi ses fidèles, notamment au sein de la communauté musulmane chiite dont il est issu. Il est le chef charismatique du Hezbollah depuis 1992, lorsqu'il a succédé à Abbas Moussaoui, assassiné par Israël.

Depuis, il a patiemment fait évoluer le Hezbollah, armé et financé par l'Iran, en une force politique incontournable, représentée au Parlement et au gouvernement. Dans le même temps, il a développé l'arsenal de sa formation, qui selon lui compte 100 000 combattants, et dispose de puissantes armes, dont des missiles de haute précision.

Une femme porte un cadre qui montre un portrait du chef du Hezbollah, Sayyid Hassan Nasrallah, alors qu'elle passe devant des maisons détruites qui ont été touchées par des frappes aériennes israéliennes, à Aita al-Shaab, un village libanais à la frontière avec Israël, au sud du Liban, samedi 29 juin 2024. 

AP Photo/Mohammed Zaatari

Au fil des affrontements entre ses hommes et l'armée israélienne, Hassan Nasrallah consolide sa stature, et gagne le respect avec la mort en 1997 de son fils aîné Hadi au combat. La guerre de l'été 2006 avec Israël, qui dure 33 jours, lui permet d'afficher la puissance de son mouvement, ses combattants tenant tête à l'armée israélienne.

Hassan Nasrallah proclame à la fin de cette guerre une "victoire divine" et y gagne un profil de héros dans le monde arabe. Mais au Liban, il se met à dos plusieurs camps, lorsque son parti est accusé d'être impliqué dans l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri en 2005, puis lorsque ses hommes armés prennent brièvement le contrôle de la capitale en mai 2008.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza, a "condamné fermement" la frappe israélienne qui a visé le QG du mouvement armé libanais Hezbollah vendredi soir à Beyrouth.

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"Nous (...) condamnons fermement l'agression sioniste violente et incessante, et l'escalade contre le peuple libanais frère par le biais de frappes aériennes sauvages, dont la dernière en date est un raid sioniste visant des bâtiments résidentiels", a indiqué le Hamas dans un communiqué publié dans la soirée.

L’attaque d’Israël sur la banlieue de Beyrouth "change les règles du jeu", affirme l’ambassade d’Iran au Liban. Elle qualifie la frappe de "crime" et d’"escalade dangereuse" qui mérite une "punition appropriée".

Deux personnes ont été tuées et 76 blessées dans des frappes israéliennes particulièrement violentes, vendredi, sur la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, a annoncé le ministère de la Santé libanais. 

Le ministère a précisé qu'il s'agissait d'un premier bilan et que les secouristes étaient à la recherche d'éventuels survivants sous les décombres. Six immeubles ont été totalement détruits par ces frappes, selon une source proche du Hezbollah.

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a accusé, vendredi, Israël de mener une "guerre génocidaire", après que son armée a mené une frappe aérienne particulièrement violente sur la banlieue sud de Beyrouth disant viser le "quartier général" du Hezbollah.

Le Premier ministre libanais Najib Mikati s'exprime lors d'une réunion du Conseil de sécurité, mercredi 25 septembre 2024, au siège de l'ONU.

AP Photo/Frank Franklin II

"La nouvelle agression prouve que l'ennemi israélien fait fi des efforts internationaux en vue d'un cessez-le-feu", a déclaré le chef par intérim du gouvernement libanais depuis New York, où il participe à l'Assemblée générale de l'ONU. 

Le Premier ministre israélien a décidé d’écourter sa visite aux États-Unis. Il rentrera en Israël dans sept heures, rapporte le quotidien israélien Haaretz.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dénoncé, vendredi, les "mensonges éhontés" du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors de son discours devant l'ONU.

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Le dirigeant israélien "poursuit ses mensonges éhontés et intensifie ses menaces contre les peuples de la région, tout en poursuivant son cycle de crimes pour inclure (le) Liban", a accusé le Hamas dans un communiqué.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, visé selon des télévisions israéliennes par de violentes frappes sur la banlieue sud de Beyrouth vendredi, est indemne, a affirmé à l'AFP une source proche de la puissante formation armée pro-iranienne.

"Sayed Nasrallah va bien", a déclaré cette source qui a refusé d'être identifiée. Selon Israël, la "frappe précise" a visé le "quartier général" du Hezbollah.

Les Nations unies ont exprimé vendredi leur "vive inquiétude" après des frappes israéliennes dans la banlieue sud de Beyrouth.

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"L'ONU observe cela avec une vive inquiétude", a déclaré à la presse le porte-parole du secrétaire général de l'ONU Stephane Dujarric.