Paris 2024 : historique, la France médaille d'or en rugby à 7

Le sabreur tunisien Farès Ferjani s'est incliné face au redoutable sud-coréen Oh Sang-uk. 

Farès Ferjani en argent.

© AP Photo/Andrew Medichini

Champion du monde individuel en 2019 et quadruple champion du monde par équipes avec la Corée du Sud, Oh Sang-uk a dominé le Tunisien Farès Ferjani 15 touches à 9, pour décrocher à 27 ans sa première médaille d'or olympique.

La médaille de bronze est revenue à l'Italien Luigi Samele, qui a battu en petite finale l'Egyptien Ziad Elsissy 15 touches à 12.

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Après avoir éliminé l'Égyptien Ziad Elsissy, le Tunisien Farès Ferjani caresse l'espoir d'une médaille d'or en ce moment même au Grand Palais. Il affronte le Coréen du Sud Sanguk Oh.

Farès Ferjani, un peu plus tôt dans la journée après avoir remporté son combat contre l'Égyptien Ziad Elsissy.

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C'est finalement la Hongkongaise Man Wai Vivian Kong qui remporte l'or sous la nef du Grand Palais. Une combat hallucinant, où la Française Auriane Mallo-Breton semblait avoir pri le dessus au début, menant 5 touche à 1. Et vers la fin, c'est Man Wai Vivian Kong qui l'emporte, 13 à 12. Une première pour la jeune épéiste de Hong Kong qui n'avait jamais réussi à décrocher l'or.

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Auriane Mallo-Breton, sous la verrière du Grand Palais, affronte la Chinoise de Hong Kong Man Wai Vivian Kong pour l'or olympique. Un combat que pour l'instant la Française domine, 5 touches à 1.

La verrière du Grand Palais où se déroulent les compétitions d'escrime.

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L'épéiste de Hong Kong domine l'arme depuis quelques années mais n'est jamais parvenue à décrocher l'or en grands championnats, se contentant du bronze individuel aux Mondiaux-2019 et 2022. Elle a éliminé en demi-finales l'Estonienne Nelli Differt (15-11).

Poussée par les encouragements des 8.000 spectateurs du Grand Palais tout au long de la journée, Auriane Mallo-Breton s'est fait une grosse frayeur pour son entrée en lice en seizèmes de finale, menée 13-10 à 19 secondes de la fin, avant de renverser son match contre l'Ukrainienne Dzohan Bezhura 14 à 13 à la mort subite.

Auriane Mallo-Breton à gauche face à Vlada Kharkova.

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La Lyonnaise de naissance a ensuite éliminé l'Américaine Anne Cebula en huitièmes de finale (15-13) puis l'Ukrainienne Vlada Kharkova (15-10) en quarts de finale.

À 30 ans, Mallo-Breton connait la période la plus faste de sa carrière. Après une première victoire en Coupe du monde en mai à Cali (Colombie), elle a atteint la finale des Championnats d'Europe à Bâle le mois dernier. Grâce à sa fin de saison en boulet de canon, la gauchère a été propulsée N.6 mondiale avant les JO-2024.
 

Rafael Nadal, l'empereur de Roland-Garros, et son compatriote Carlos Alcaraz, plus jeune N.1 mondial de l'histoire, ont idéalement lancé le tournoi ce samedi en se qualifiant pour le 2e tour face aux Argentins Maximo Gonzalez et Andres Molteni, éliminée 7-6 (4), 6-4.

Conciliabules.

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Rarement un duo en tennis avait été si attendu, si épié. Il fallait, pour que le rêve se poursuive, éviter de trébucher d'entrée. C'est chose faite avec cette victoire qui a été toutefois loin d'une promenade tranquille.
Ce match aura permis de mesurer toute la difficulté de l'exercice pour des joueurs non spécialistes du double, aussi forts soient-il.

Les Argentins Andres Molteni et Maximo Gonzalez s'interrogent.

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Étrangement, c'est Carlos Alcaraz qui a semblé fébrile en début de match. Des fautes inhabituelles, quelques volées manquées... De quoi donner confiance à la paire argentine qui a poussé le duo doré au tie-break. Les Espagnols ont alors haussé le ton pour empocher la première manche 7 points à 4.
L'entame du deuxième set a en revanche douché l'élan naissant. Menés 3-0, les deux stars ont remis la main sur le match et su se remettre à l'endroit pour refaire leur retard et finalement s"imposer 6-4.
Le test n'était pas anodin, notamment pour la cuisse droite de Nadal, affublée d'un bandage pendant la rencontre. Lui qui trimballe son lot de pépins physiques depuis 2022 a fait naître un doute sur sa participation en simple ces derniers jours à cause de cette cuisse douloureuse, déjà à l'origine d'un entraînement zappé jeudi.

Et s'il a joué ce samedi, "Rafa" n'est pas encore certain de s'aligner demain  en simple face au Hongrois Marton Fucsovics, alors que Djokovic qualifié en marchant aujourd'hui (6-0, 6-1), l'attend pour un 2e tour de choc.

Le coach de Nadal, Carlos Moya avait prévenu vendredi sur une radio espagnole : "On verra quelles sont ses sensations, ses éventuelles douleurs", après ce double.

Des données personnelles sensibles concernant des athlètes israéliens participant aux Jeux olympiques de Paris ont été divulguées vendredi sur des réseaux sociaux, et l'Office anti-cybercriminalité (Ofac) français a été saisi pour obtenir leur retrait des supports concernés, a-t-on appris de sources policière et proche du dossier.

L'Israélien Omer Vered Vilenchik à l'entraînement sur dériveur vendredi 26 juillet à Marseille. 

© AP Photo/Jacquelyn Martin

Ces informations personnelles, notamment des résultats d'analyses sanguines ou des identifiants et mots de passe pour accéder à différents services, ont été diffusées hier en milieu d'après-midi sur une chaîne de la messagerie cryptée Telegram, a-t-on précisé de source policière.

La veille, a-t-on précisé de même source, d'autres données concernant des athlètes israéliens ayant été ou étant militaires, avaient été aussi divulguées de manière illicite sur des réseaux dont Telegram.
Pour faire cesser ce "doxxing", pratique consistant à révéler des informations permettant d'identifier quelqu'un en ligne, la plateforme Pharos de signalement de contenus illicites sur le net a saisi l'Ofac, afin que cet office obtienne des réseaux concernés la suppression des contenus concernés, a-t-on appris de source proche du dossier.

Jeudi, Israël avait mis en garde la France contre des menaces potentielles "d'attaques terroristes" contre ses athlètes et ses touristes par des groupes soutenus par l'Iran pendant les Jeux olympiques de Paris. "Certains cherchent à nuire aux festivités de cet événement joyeux", avait écrit le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, à son homologue français démissionnaire, Stéphane Séjourné, dans une lettre dont une copie a été communiquée aux médias.

"Nous disposons actuellement d'évaluations de menaces potentielles émanant de groupes terroristes iraniens et d'autres organisations terroristes visant à perpétrer des attaques terroristes contre des membres de la délégation israélienne et des touristes israéliens pendant les Jeux olympiques", avait ajouté le ministre.

La France a mis en place un vaste dispositif de sécurité pour garantir la sécurité des JO (26 juillet - 11 août). Par ailleurs, Israël a accusé jeudi l'Iran de "terrorisme numérique" visant à "susciter la peur" parmi la délégation israélienne aux Jeux de Paris.
 

L'Allemand Lukas Maertens est devenu champion olympique du 400 m nage libre, samedi à Paris dans le bassin de la Défense Arena.

Lukas Maertens retombe sur le dos, après avoir remporté la médaille d'or en 400 m nage libre. Le Brésilien Guilherme Costa se tient la tête entre le main, désespéré. Nanterre, ce 27 juillet 2024.

© AP Photo/David J. Phillip

L'Allemand s'est imposé en 3 min 41 sec 78 devant l'Australien Elijah Winnington (3 min 42 sec 21) et le Sud-Coréen Kim Woomin (3 min 42 sec 50).

Côté femmes, c'est l'Australienne Ariarne Titmus qui remporte l'or devant la Canadienne Summer Mcintosh et l'Américaine Katie Ledecky.

Ariarne Titmus, médaillée d'or en 400 m nage libre ce 27 juillet à Nanterre.

© AP Photo/Ashley Landis

Le tableau des drag queens recréant la Cène à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris a hérissé plusieurs responsables de l'extrême droite italienne, qui ont donné libre cours à leur indignation samedi sur les réseaux sociaux. 

Matteo Salvini, vice-Premier ministre et chef du parti de la Ligue antimigrants, a sonné la charge : "Ouvrir les JO en insultant des milliards de chrétiens à travers le monde a vraiment été un très mauvais début, chers Français. Sordides", a-t-il cinglé dans un message sur X.

Il a accompagné son message d'un photomontage accolant une reproduction du célèbre tableau de Léonard de Vinci représentant la Cène avec le tableau intitulé "Festivité" montrant un groupe à table, dont plusieurs drag queens célèbres (Nicky Doll, Paloma et Piche, reconnaissable à sa barbe blonde), faisant penser au dernier repas de Jésus avec ses apôtres.

Fratelli d'Italia, le parti post-fasciste de la Première ministre Giorgia Meloni, n'est pas en reste.
Tommaso Foti, chef du groupe de ce parti au Sénat, a vu dans ce tableau "le crépuscule de l'Occident". "On ne savait pas qu'il était nécessaire de mettre des images blasphématoires au lieu des athlètes au centre de la manifestation", a-t-il dénoncé sur Facebook.

Son homologue au Sénat, Lucio Malan, a jugé pour sa part "honteux le traitement réservé à Sergio Mattarella (le président de la République italienne âgé de 83 ans, NDLR) à l'horrible cérémonie d'ouverture des JO : sous la pluie, protégé seulement par un poncho de plastique, alors que Macron, 46 ans, était bien à l'abri".

Enfin, Nicola Procaccini, eurodéputé de Fratelli d'Italia et coprésident groupe Conservateurs et réformistes (ECR) au Parlement européen, a préféré l'ironie grinçante: "J'ai beaucoup aimé la cérémonie de la Gay Pride. Savez-vous quand sont programmés les Jeux olympiques ?", a-t-il écrit sur X.

Historique : les Bleus, vainqueurs des Fidji (28-7), apportent à la France sa première médaille d'or.

Antoine Dupont échappe au plaquage du Fidjien Waisea Nacuqu et marque un essai au Stade de France, à Saint-Denis, le 27 juillet 2024. 

© AP Photo/Vadim Ghirda

Portée par sa star Antoine Dupont, auteur d'un doublé, la France s'est adjugée le titre olympique grâce à sa victoire en finale contre les Fidji (28-7), doubles vainqueurs sortants et invaincus en tournoi olympique, samedi au Stade de France. 
 

Sous les yeux du président Emmanuel Macron, les Bleus ont été cueillis à froid par un essai de Joseva Talacolo. Mais ils encore une fois su réagir, d'abord grâce à Jefferson-Lee Joseph, bien servi par Andy Timo.

Au Stade de France de Saint-Denis, le président Emmanuel Macron applaudit la victoire de la France contre Fiji ce 27 juillet 2024.

© AP Photo/Vadim Ghirda

Dupont, qui est entré à la mi-temps, s'est immédiatement distingué d'une longue percée avant de servir sur un plateau Aaron Grandidier Nkanang, l'un des autres grands hommes du tournoi côté français.

La star du rugby français et mondial s'est chargé lui-même d'inscrire les deux essais suivants pour infliger aux Fidjiens la première défaite de leur histoire aux Jeux olympiques, où le rugby à VII a été introduit en 2016.
 

"Un rêve d'être en France pendant les Jeux olympiques" : 22 sportives palestiniennes, amateures et professionnelles, toutes originaires de camps de réfugiés de Cisjordanie occupée, se sont rendues à Grigny, dans la banlieue parisienne ce samedi pour échanger avec la population et appeler à "soutenir la cause palestinienne".

"C'est un rêve pour nous d'être là pendant les Jeux Olympiques", raconte Lizum Hassan, joueuse de volley amateure de 25 ans, originaire du camp de réfugiés de Dheicheh près de Bethléem.
Du 21 juillet au 2 août, ces 22 sportives parcourent plusieurs villes en France "pour à la fois découvrir des sports, faire du sport" et "partager leur quotidien de jeunes Palestiniennes" avec la population, explique Camille Naget, membre de l'Association pour le jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF), qui a organisé leur visite.

Grigny (Essonne) est d'ailleurs jumelée avec le camp de réfugiés d'Aïda, au nord de Bethléem, indique le maire communiste de la ville, Philippe Rio.

Ces jeunes femmes, qui n'appartiennent pas à la délégation olympique, sont venues avec un message : l'appel à "soutenir le peuple palestinien", explique Lizum Hassan, selon qui "il faudrait aussi inviter des sportifs palestiniens" en France "en dehors des Jeux olympiques" et des grands événements sportifs. "C'est notre trêve politique et notre trêve olympique pour elles parce que là, elles vivent un moment de paix. Quand elles sont chez elles, la paix n'existe quasiment pas", souligne le maire Philippe Rio.

Dans un gymnase de Grigny transformé en fan-zone, elles ont pu s'essayer à l'escalade, au tir à l'arc, ou encore assister à une démonstration d'escrime donnée par l'une d'elles, Safa al-Salamine, 26 ans.
"Je suis contente car les maires et les élus en France s'intéressent à la cause palestinienne et au sport en Palestine", a salué la jeune femme aux ongles peints aux couleurs du drapeau palestinien.

Keffieh sur les épaules, elles ont aussi assisté au combat de Shirine Boukli, retransmis dans la fan-zone. La judoka française a remporté la médaille de bronze samedi après-midi en -48 kg.

Mardi, elles assisteront aux épreuves de basket à trois à la Concorde, après une visite de la tour Eiffel.
Ces sportives ont rappelé les conditions difficiles dans lesquelles elles s'entraînent: manque de places, d'équipements et d'infrastructures dans les camps, déplacements rendus compliqués par la multiplication des check-points de l'armée israélienne en Cisjordanie occupée.

Toutes ont regardé la cérémonie d'ouverture vendredi soir, "magnifique" selon Safa al-Salamine: "Notre plus grande fierté a été de voir que le drapeau palestinien et la délégation palestinienne étaient présents". "Je n'ai jamais vu ça de ma vie", ajoute Lizum, qui a aussi beaucoup apprécié les danseurs sur les toits de Paris.
 

Réduite à dix à l'heure de jeu, l'Ukraine s'est imposée au bout du temps additionnel face au Maroc (2-1), à Saint-Etienne, en match de la 2e journée du tournoi olympique de football, et s'est relancée dans la course aux quarts de finale.

L'Ukraine célèbre sa victoire 2-1 sur le Maroc dans le groue B. Match qui s'est joué au stade Geoffroy Guichard de Saint-Étienne ce 27 juillet 2024. 

© AP Photo/Silvia Izquierdo

Les quatre équipes du groupe B comptent une victoire chacune après le succès de l'Argentine sur l'Irak (3-1), à Lyon, dans l'autre rencontre du jour.

Les Ukrainiens avaient ouvert la marque par Dmytro Kryzkiv, servi par Maksym Braharu (22).
Mais le Maroc a égalisé sur un penalty transformé par Soufiane Rahimi, après une faute commise sur lui-même par Volodymyr Saliuk, exclu sur l'action après visionnage de l'assistance vidéo (61), mais n'a pu par la suite prendre l'avantage malgré le très fort soutien du stade tout acquis à sa cause.

Au contraire, dans le temps additionnel, la défense marocaine s'est laissée surprendre par Ihor Krasnopir, qui a repris victorieusement une passe de Oleh Fedor (90+8), éteignant le Chaudron du stade Geoffroy-Guichard.

Comme à leur habitude depuis le début de la guerre, les joueurs ukrainiens sont entrés sur le terrain ceints du drapeau national qu'ils ont gardé durant les hymnes. Le leur a été sifflé dans un premier temps avant d'être applaudi chaleureusement par les supporters marocains qui composaient la très grand majorité du public présent.

Au même moment mais à Nantes se jouait le match de l'Ouzbékistan face à l'Égypte, remporté par les Pharaons, 1 but à 0.

L'Égyptien Omar Fayed face à l'Ouzbek Eldor Shomurodov lors du match du groupe C au stade de la Beaujoire à Nantes ce 27 juillet. L'Égypte marque le but de la victoire.

© AP Photo/Jeremias Gonzalez

Le trafic des trains SNCF devrait s'améliorer dimanche, notamment sur la ligne Atlantique.
Les travaux de réparation sur la ligne Atlantique (Bretagne, ouest et sud-ouest) devraient se terminer dimanche et 9 TGV sur 10 pourront y circuler dés la mi-journée, a indiqué la SNCF cet après-midi.

Sur la ligne à grande vitesse Nord cependant, les dégâts ont demandé des "réparations plus importantes" et le trafic restera limité dimanche, avec 7 trains sur 10 et des retards de 1 à 2 heures.
Si les vacanciers sont les premiers touchés par ces perturbations, "tous les transports d'équipes et accrédités" pour les Jeux olympiques seront eux assurés, a indiqué la SNCF.

"Tout sera rétabli lundi matin" sur le réseau, a assuré samedi le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, lors d'un point presse dans la gare Montparnasse à Paris.

La circulation a déjà repris sur la ligne Est.

Présent à ses côtés, le ministre délégué aux Transports Patrice Vergriete a précisé que 8 personnes sur 10 "pourront se déplacer" sur les 800.000 détentrices d'un billet pour ce week-end. "Une centaine d'agents a été mobilisée dans des conditions météo difficiles" pour rétablir le réseau dans la nuit de vendredi à samedi, a précisé le ministre.

Le judoka français Luka Mkheidze (-60 kg) a été battu en finale des Jeux olympiques par le Kazakh Yeldos Smetov ce samedi à l'Arena Champ-de-Mars.

Médaillé de bronze il y a trois ans à Tokyo et champion d'Europe en 2023, le Français de 28 ans est cette fois en argent, piégé par le Kazakh qui s'offre lui un premier titre olympique sur un waza-ari.

Le Kazakh Yeldos Smetov exulte après avoir remporté son combat contre le Français Luka Mkheidze à l'Arena Champ-de-Mars ce 27 juillet 2024.

© AP Photo/Eugene Hoshiko

C'est la deuxième médaille française de ces JO-2024 après la judoka Shirine Boukli, qui a pris un peu plus tôt le bronze en -48 kg.

"Malgré l'échec en finale, je suis très content de moi", a réagi le Français lors de l'interview protocolaire. "C'est un adversaire que je n'ai jamais affronté. J'aurais dû être plus patient, ne pas attaquer autant."
"Cela reste une belle médaille d'argent", a-t-il continué. "Je me suis battu avec les armes que j'avais."

Tête de série N.3 du tournoi, Mkheidze avait commencé au 1er tour en plaçant deux actions décisives contre le Mongol Enkhtaivany Ariunbold (deux waza-ari qui faisaient ippon).

En quart, il a également impressionné, prenant vite l'avantage (waza-ari) contre le Coréen Kim Won-jin avant de tenir le score, avant d'enchaîner en demie contre le Turc Salih Yildiz, cette fois en prolongation un peu plus poussivement.

À peine sorti du Tour de France, le Belge Remco Evenepoel a encore étoffé son palmarès en devenant champion olympique du contre-la-montre sous la pluie samedi sur le pont Alexandre III à Paris.

Déjà champion du monde du chrono en titre, Evenepoel a devancé l'Italien Filippo Ganna et un autre Belge, Wout Van Aert, de respectivement 14 et 25 secondes, pour monter sur la première marche d'un podium absolument royal.

L'autre favori, le Britannique Josh Tarling, a terminé quatrième à 27 secondes, "dégoûté" alors qu'il a dû changer de vélo en route après avoir subi une crevaison. Le Français Kévin Vauquelin a fini 15e à 1:52.
Evenepoel succède au Slovène Primoz Roglic, absent cette année, pour décrocher sa première médaille olympique.

Et c'est tout de suite l'or pour le prodige flamand, dans le droit fil d'une carrière déjà incroyable, à seulement 24 ans, avec à son palmarès les titres de champion du monde du chrono et sur la course en ligne ou encore deux Liège-Bastogne-Liège.

Le Belge avait pourtant dit qu'il avait "dormi presque toute la journée de lundi", épuisé par le Tour de France qu'il a terminé dimanche à une belle troisième place au général. Seulement six jours après l'arrivée de la Grande Boucle à Nice, il a réussi à remettre le turbo sur son exercice de prédilection où sa perfection aérodynamique fait des merveilles.

Le cylciste belge Remco Evenepoel, avec l'Italien Filippo Ganna et l'autre Belge de la journée, Wout van Aert arrivés sous la pluie du contre-la-montre à Paris ce 27 juillet 2024.

© AP Photo/Ricardo Mazalan

Pas intimidé pour un sou par la pluie, il a foncé à travers les rues détrempées de Paris qu'il avait vertement critiquées avant la course pour ses nids-de-poule. Derrière, Ganna a fini très fort en donnant tout, évitant par miracle une chute après avoir frôlé les barrières.

Wout Van Aert a lui aussi réussi une performance magnifique qui valide son retour au premier plan après avoir été victime de fractures aux côtes, à la clavicule et au sternum lors d'une grave chute au printemps. Les deux Belges seront parmi les favoris pour la course en ligne qui aura lieu samedi 3 août.

La Japonaise Natsumi Tsunoda, archi-favorite de la catégorie des -48 kg, a remporté son premier titre olympique ce samedi à l'Arena Champ-de-Mars, le premier d'une série de médailles annoncées pour le pays du judo.

Natsumi Tsunoda (en blanc) lors de son combat contre la Mongole Baasankhuu Bavuudorj à l'Arena du Champ-de-Mars ce 27 juillet 2024.

© AP Photo/Eugene Hoshiko

La triple championne du monde japonaise de 31 ans (2021, 2022, 2023), invaincue depuis 2021, a battu en finale la Mongole Bavuudorjiin Baasankhüü, championne du monde en 2024 en l'absence de la Japonaise.

D'abord fidèle à sa réputation d'expéditive combattante en dominant ses trois premières opposantes en moins de trois minutes cumulées, Tsunoda a pourtant failli sortir en demi-finale contre la sensation suédoise Tara Babulfath.

La Suédoise de 18 ans, déjà médaillée de bronze mondiale en mai, a été disqualifiée sur une troisième pénalité très sévère pour "fausse attaque" - une décision litigieuse vertement critiqué par le public.
Mais la Japonaise a été à nouveau dominante en finale, sans trébucher pour ses premiers JO.