Record de médailles olympiques pour la France

Après deux annulations d'entraînements et une triathlète belge qui s'est déclarée malade après la compétition de triathlon de mercredi, le comité d'organisation et World Triahlon ont annoncé dimanche soir que la compétition du relais mixte aurait bien lieu lundi dans la Seine.

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"Les derniers résultats des analyses confirment que la qualité de l'eau de la Seine sur le site du triathlon s'est améliorée au cours des dernières heures, et les analyses prospectives indiquent que la qualité de l'eau se situera dans les limites acceptables par World Triathlon", écrivent-ils dans un communiqué.

Noah Lyles champion olympique du 100 m, 1er Américain en or depuis 2004.

Noah Lyles, des États-Unis, réagit avant sa demi-finale du 100 mètres masculin aux Jeux olympiques d'été de 2024, dimanche 4 août 2024, à Saint-Denis, en France. 

AP Photo/Bernat Armangue

La détentrice du record du monde ukrainienne du saut en hauteur Yaroslava Mahuchikh a remporté dimanche soir l'or olympique en franchissant 2,00 m et décroche le seul titre qui manquait à son palmarès.

Yaroslava Mahuchikh, d'Ukraine, participe à la finale du saut en hauteur féminin aux Jeux olympiques d'été de 2024, le dimanche 4 août 2024, à Saint-Denis, en France.

AP Photo/Matthias Schrader

Avec un saut à 2,00 m dès son premier essai, l'Ukrainienne de 22 ans a devancé l'Australienne Nicola Olyslagers, qui y était parvenue au bout de sa troisième tentative. L'Australienne Eleanor Patterson et l'Ukrainienne Iryna Gerashchenko sont 3e ex aequo (1,95 m).  Il s'agit de la deuxième médaille d'or pour l'Ukraine aux Jeux de Paris.

Cela dépasse tout ce que j'avais imaginé pouvoir connaître ou ressentir un jour. Je suis au septième ciel là. Tout ce que je ressens surpasse ce à quoi je pensais pouvoir arriver un jour. Être sur le court avec le drapeau serbe, chantant l'hymne serbe avec la médaille d'or autour du cou... Rien ne peut battre ça dans le sport pro.

Novak Djokovic

L'athlète française Rénelle Lamote s'est qualifiée pour la finale du 800 m au Stade de France dimanche, alors que sa compatriote Anaïs Bourgoin n'y est pas parvenue.

À 30 ans, Lamote va disputer lundi la première finale olympique de sa carrière.

La deuxième des Championnats d'Europe 2022 a validé son billet pour la finale en prenant la quatrième place de sa demi-finale en 1:57.78.

Anais Bourgoin, à gauche, et Renelle Lamote, de France, réagissent après une demi-finale du 800 mètres féminin aux Jeux olympiques d'été de 2024, dimanche 4 août 2024, à Saint-Denis, en France. 

AP Photo/Petr David Josek

Elle est restée au contact de la tête de course pendant les deux tours de piste et a livré une dernière ligne droite solide pour se qualifier, 31 centièmes derrière l'Ethiopienne Tsige Duguma, victorieuse de cette deuxième demi-finale.

Dans la troisième, l'autre Française engagée Anaïs Bourgoin a échoué à se qualifier, terminant sixième, en 1:59.62.

Les fleurettistes français ont arraché, dimanche, le bronze par équipes dans la dernière épreuve d'escrime des Jeux olympiques de Paris en dominant les Etats-Unis (45-32).

Les escrimeurs français Enzo Lefort, Maxime Pauty, Julien Mertine et Maximilien Chastanet célèbrent leur victoire en finale du fleuret masculin par équipe contre les États-Unis lors des Jeux olympiques d'été de 2024 au Grand Palais, le dimanche 4 août 2024, à Paris, en France.

AP Photo/Andrew Medichini

Avec sept médailles, l'escrime française égale son record des moissons historiques de 1992 à Barcelone et en 1996 à Atlanta.

La triathlète belge Claire Michel, qui a fini 38e du triathlon féminin des Jeux de Paris le 31 juillet, est "malade" et son équipe ne pourra pas prendre part à l'épreuve mixte programmée lundi, a annoncé le Comité olympique belge (COIB) dans un communiqué. 

L'Australienne Natalie Van Coevorden (15), la Belge Claire Michel (5) et la Kazakhstanaise Ekaterina Shabalina (32) participent à l'épreuve de natation du triathlon individuel féminin des Jeux olympiques d'été de 2024, le mercredi 31 juillet 2024, à Paris, en France.

AP Photo/David Goldman, File

"Le COIB et Belgian Triathlon espèrent que les leçons seront tirées pour les prochaines compétitions de triathlon aux Jeux olympiques", ajoute le comité olympique dans un communiqué. L'épreuve masculine avait dû être reportée de 24 heures, ainsi que plusieurs entraînements, l'eau de la Seine étant impropre à la baignade.

Les Américaines ont remporté dimanche le 4x100 m quatre nages, ultime finale olympique dans le bassin de La Défense, battant au passage leur propre record du monde.

En 3 min 49 sec 63, améliorant leur marque de référence remontant à 2019, elles ont dominé les Australiennes (3:53.11) et les Chinoises (3:53.23).

Regan Smith a idéalement lancé les Américaines en dominant nettement, sur 100 m dos, la double championne olympique de la distance, sa grande rivale australienne Kaylee McKeown (57.28 contre 57.72).

L'équipe de relais des États-Unis célèbre sa victoire dans la finale du relais 4x100 mètres quatre nages aux Jeux olympiques d'été de Nanterre, en France, le dimanche 4 août 2024. 

AP Photo/Brynn Anderson

En brasse, Lilly King a creusé l'écart, revanche de sa 4e place décevante sur la distance en individuel, avant que Gretchen Walsh en papillon puis Torri Huske en crawl ne parachèvent la victoire américaine.

Au finish, les nageurs américains l'emportent donc au tableau des médailles en natation, avec huit titres et 28 podiums, contre sept médailles d'or et 18 podiums pour leurs adversaires historiques, les Australiens.

La France prend la troisième place grâce au quadruplé en or de Léon Marchand (400 m quatre nages, 200 m papillon, 200 m brasse et 200 m quatre nages), pour sept médailles au total.

Les Chinois, avec dans leurs rangs le champion olympique du 100 m Pan Zhanle, ont remporté dimanche à Paris le relais 4x100 m quatre nages.

Avec un dernier relais supersonique du sprinter chinois (en 45 sec 92 lancé, son record du monde étant à 46 sec 40), les relayeurs chinois (3:27.46) se sont imposés devant les Américains (3:28.01) et les Français (3:28.38).

Après un bon relais en dos de Xu Jiayu, Qin Haiyang avait résisté en brasse au recordman du monde britannique de la distance Adam Peaty et au quadruple champion olympique Léon Marchand.

Les membres de l'équipe de relais de la Chine célèbrent leur victoire dans la finale du relais 4x100 mètres quatre nages aux Jeux olympiques d'été de Nanterre, en France, le dimanche 4 août 2024. 

AP Photo/Brynn Anderson

Sun Jiajun, en papillon, avait néanmoins été nettement dominé  par deux revanchards - le champion olympique du 100 m papillon à Tokyo, l'Américain Caeleb Dressel, éliminé en demi-finales cette année, et le Français Maxime Grousset, 5e de l'épreuve alors qu'il était champion du monde en 2023.

Mais Pan Zhanle a infligé plus d'une seconde à ses poursuivants en crawl, un gouffre sur cette distance, comme il l'avait déjà fait mercredi en remportant la course reine des JO.

Le relais refermait aussi la folle semaine olympique de Léon Marchand, avec quatorze courses au total et quatre couronnes individuelles (400 m quatre nages dimanche, 200 m papillon et 200 m brasse mercredi, 200 m quatre nages vendredi).

Ce quadruplé assorti de trois records olympiques propulse le Toulousain de 22 ans aux côtés de l'Est-Allemande Kristin Otto et des Américains Mark Spitz et Michael Phelps, seuls à avoir marqué une édition olympique dans de telles proportions.

L'Américain Bobby Finke a décroché dimanche aux JO de Paris un deuxième titre consécutif sur 1500 m nage libre, en battant au passage le record du monde vieux de 12 ans du Chinois Sun Yang.

En 14 min 30 sec 67, le nageur de 24 ans a dominé l'Italien Gregorio Paltrinieri (14:34.55) et l'Irlandais Daniel Wiffen (14:39.63).

Sacré mardi sur 800 m, l'Irlandais Daniel Wiffen avait prédit samedi après avoir dominé les séries du 1500 que la course la plus longue de ces Jeux se jouerait sous le record du monde, qu'il ambitionnait de battre.

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Mais cet honneur est revenu au tenant du titre américain, qui a pris les commandes d'emblée pour ne plus jamais les lâcher, effaçant des tablettes les 14 min 31 sec 02 réalisés par Sun Yang lorsqu'il avait remporté l'épreuve aux JO-2012 de Londres.

Le spécialiste chinois du demi-fond a depuis écopé de quatre ans et trois mois de suspension pour avoir détruit à coups de marteau un échantillon lors d'un prélèvement anti-dopage inopiné, en septembre 2018.

Partenaire d'entraînement en Floride de Katie Ledecky, femme la plus titrée de l'histoire des JO avec neuf médailles d'or, Bobby Finke compte désormais trois couronnes olympiques, puisqu'il avait aussi remporté le 800 m des JO de Tokyo.

Le golfeur américain Scottie Scheffler a remporté dimanche la médaille d'or au tournoi des Jeux olympiques de Paris, où le Français Victor Perez a terminé quatrième, à un coup du podium.

Avec un score de -19, le N.1 mondial a devancé le Britannique Tommy Fleetwood (-18) qui décroche l'argent et le Japonais Hideki Matsuyama (-17) en bronze.

Vainqueur du Masters en 2022 et 2024, Scottie Scheffler a rendu la meilleure carte du dernier tour avec un score de -9, réalisant neuf birdies, alors que son compatriote Xander Schauffele, médaillé d'or aux JO de Tokyo, est passé à côté dimanche.

Le médaillé d'or Scottie Scheffler, des États-Unis, au centre, avec Tommy Fleetwood, de Grande-Bretagne, médaille d'argent, et Hideki Matsuyama, du Japon, avec la médaille de bronze, posent pour les médias après la cérémonie de remise des médailles pour le golf masculin aux Jeux olympiques d'été de 2024, dimanche 4 août 2024, au Golf National à Saint-Quentin-en-Yvelines, en France.

AP Photo/George Walker IV

En tête au côté de l'Espagnol Jon Rahm à l'issue de la journée de samedi, Schauffele a rendu une carte de +2 et termine à la neuvième place, tandis que Rahm (-1) est retombé au cinquième rang.

Seulement 14e à cinq coups de la 3e place samedi, Victor Perez a réalisé un dernier tour de haute volée rendant une carte de -8, avec six birdies et un eagle. Mais le 75e joueur mondial a terminé quatrième avec un score de -16, à un coup de la médaille de bronze, devant Jon Rahm et Rory McIlroy (-15).

L'Américaine Kristen Faulkner a créé la surprise pour devenir championne olympique de cyclisme sur route, dimanche à Paris, en s'imposant en solitaire au Trocadéro.

Agée de 31 ans, la native d'Alaska devient la première Américaine à remporter la course en ligne olympique depuis Connie Carpenter en 1984 lors de la première apparition de l'épreuve aux Jeux.

Elle s'est imposée avec 58 secondes d'avance sur un groupe de trois coureuses réglé au sprint par la Néerlandaise Marianne Vos, médaillée d'argent à 37 ans, douze ans après l'or à Londres, et la Belge Lotte Kopecky, en bronze.

Ce titre vient comme une surprise pour Faulkner, dont les principaux succès avant cet or olympique restaient deux étapes du Tour d'Italie en 2022.

Kristen Faulkner, des États-Unis, à gauche, Blanka Vas, de Hongrie, lors de l'épreuve féminine de cyclisme sur route, aux Jeux olympiques d'été de 2024, le dimanche 4 août 2024, à Paris, en France. 

AP Photo/Vadim Ghirda

C'est aussi un nouvel échec pour Kopecky, qui était la favorite, et l'armada néerlandaise qui domine le cyclisme féminin mais laisse échapper l'or pour la deuxième olympiade consécutive.

Faulkner a construit sa victoire sur un contre à trois kilomètres de l'arrivée. Elle venait alors tout juste de rentrer, avec Kopecky, sur Vos et la Hongroise Blanka Vas qui ouvraient la route depuis de longues minutes.

Partant tout de suite à l'attaque, l'Américaine a ensuite profité d'une phase d'observation de ses adversaires pour s'envoler vers la victoire.

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La course, longue de 157 km et terminant sur le même parcours urbain dans Paris que celle des hommes la veille, s'était décantée dès le premier passage dans Montmartre avec la chute, au pied de la butte, de l'Américaine Chloé Dygert, qui était déjà tombée lors du contre-la-montre samedi dernier.

Sa culbute a coupé le peloton en plusieurs parties, piégeant les Néerlandaises Demi Vollering et Lorena Wiebes ainsi que les trois coureuses françaises qui ont terminé très loin avec Victoire Berteau, 27e à cinq minutes pile de Faulkner.

Novak Djokovic a apporté, dimanche, la seule pièce qui manquait à sa carrière hors-norme : l'or olympique remporté au terme d'un match somptueux contre l'Espagnol Carlos Alcaraz, sans doute la plus belle finale de tennis des Jeux olympiques. 

Quand il a réussi le dernier coup gagnant, une attaque de coup droit long de ligne, le Serbe s'est effondré, submergé par l'émotion, sanglotant, le corps tremblant sur l'ocre de Roland-Garros secoué de tremblements. Puis il s'est isolé, le visage dans sa serviette avant de montrer à la foule le drapeau serbe et d'aller embrasser les siens, en pleurs dans les bras de sa fille qui l'étreignait en souriant. 

Novak Djokovic a remporté vingt-quatre Grand Chelem (un record), sept Masters (un autre record) et la Coupe Davis. Cette finale olympique contre l'Espagnol Carlos Alcaraz (7-6, 7-6) était l'occasion de récolter la dernière pièce manquante du puzzle de son incomparable palmarès.

Ce n'est pas une victoire par défaut. Dans ce match d'une intensité digne d'un Grand Chelem, aucun des deux joueurs n'a perdu son service, malgré un total de 14 balles de break. Les deux ont aligné les coups gagnants. Quand il était dominé dans l'échange le Serbe n'a jamais offert le moindre point, offrant une défense héroïque. Et Djokovic est allé chercher son sacre avec un des principaux atouts de sa carrière: son mental d'airain. Il a survolé les deux tie-breaks: 7/3 et 7/2. 

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Il fallait bien ça pour prendre le meilleur sur Alcaraz qui marche sur l'eau depuis deux mois, au cours desquels il a notamment remporté Roland-Garros et Wimbledon. Sur le gazon londonien, Alcaraz avait infligé à Djokovic l'une de ses pires défaites en finale d'un Majeur 6-2, 6-2, 7-6 (7/4). Une déroute dont le souvenir aurait pu déstabiliser un autre que lui. Mais pas Djokovic, champion hors-norme.

"C'est pour mon pays d'abord, pour la Serbie", a déclaré le N.1 mondial.

Les handballeurs français, champions en titre, se sont qualifiés pour les quarts de finale des Jeux olympiques en venant à bout de la Hongrie (24-20) après s'être fait un peu peur en seconde période, dimanche à l'Arena Paris Sud.

Hugo Descat, de la France, célèbre sa victoire sur la Hongrie lors d'un match de handball masculin aux Jeux olympiques d'été de 2024, le dimanche 4 août 2024, à Paris, en France.

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Les Bleus, qui se sont évité l'écueil d'une première élimination inédite dès la phase de groupe et avec elle une énorme désillusion, affronteront l'Allemagne mercredi à Lille pour tenter de rallier le dernier carré.

L'Algérienne Kaylia Nemour, 17 ans, est devenue dimanche la première gymnaste africaine sacrée aux JO en gymnastique artistique en décrochant l'or lors de la finale des barres asymétriques des JO-2024 à l'Arena Bercy Paris.

La jeune gymnaste vice-championne du monde, qui s'entraine en France, a pris sa revanche sur la Chinoise Qiu Qiyuan, elle aussi âgée de 17 ans, qui lui avait ravi l'an passé à Anvers le titre de championne du monde avec moins d'un dixième d'avance (15,100 contre 15,033). 

Kaylia Nemour, qui excelle aux barres, a décroché l'excellente note de 15.700, loin devant la Chinoise et ses 15.500 points. 

Nemour, qui a aussi la nationalité française, a choisi il y a deux ans de représenter l'Algérie après des tensions avec la France.

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Une poussée de croissance a provoqué un problème osseux (appelé ostéochondrite), nécessitant une opération à chaque genou. Lorsqu'elle a voulu revenir au plus haut niveau, la gymnaste s'est sentie bloquée par un avis médical rendu par la Fédération française (FFGym), qui s'est défendue en évoquant "des restrictions temporaires de pratique".

Une bataille juridique de plusieurs mois s'est engagée entre les deux parties et Nemour a été exclue du collectif France.

"Je suis tellement choquée, je n'y crois pas encore", a réagi Nemour sur Eurosport après sa victoire, "c'est le rêve de toute ma vie, et encore plus de ces deux trois dernières années".