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Direct démarré le 14 août 2024 à 04h50

"Plus de temps à perdre" pour un cessez-le-feu à Gaza, selon un émissaire américain à Beyrouth

Un émissaire du président américain Joe Biden a déclaré ce mercredi 14 août à Beyrouth qu'il n'y avait "plus de temps à perdre" pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, qui éviterait un embrasement régional. La visite d'Amos Hochstein à Beyrouth intervient alors que les craintes sont vives de voir l'Iran et le Hezbollah frapper Israël en riposte à l'assassinat d'un haut responsable de la formation libanaise près de Beyrouth et du chef du Hamas à Téhéran.

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Le conseiller principal du président américain Joe Biden, Amos Hochstein rencontre le Premier ministre par intérim libanais Najib Mikati, à Beyrouth, Liban, le mercredi 14 août 2024.

Le conseiller principal du président américain Joe Biden, Amos Hochstein rencontre le Premier ministre par intérim libanais Najib Mikati, à Beyrouth, Liban, le mercredi 14 août 2024. 

(AP Photo/Hussein Malla)
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19H40

Abbas et Erdogan discutent d'un cessez-le-feu à Gaza

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a rencontré mercredi soir le président turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara pour discuter d'un cessez-le-feu à Gaza, au lendemain d'une visite en Russie.

Cet entretien à huis clos a lieu dans un contexte de très fortes tensions dans la guerre déclenchée il y a 10 mois entre Israël et le Hamas, avec peu de progrès sur un éventuel cessez-le-feu, l'assassinat du chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh à Téhéran et les menaces de riposte de l'Iran sur Israël.

MM. Abbas et Erdogan ont parlé "des massacres commis par Israël dans les Territoires palestiniens", ainsi que des "étapes nécessaires pour un cessez-le-feu permanent et la paix" pendant leur entretien au palais présidentiel, selon les services de M. Erdogan.

Le président turc dénonce avec virulence la conduite d'Israël dans la guerre déclenchée par les attaques du Hamas le 7 octobre dernier. Il a qualifié le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de "boucher de Gaza".

Les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël considèrent le Hamas comme une organisation "terroriste", mais M. Erdogan le voit comme un "mouvement de libération" et a critiqué les Occidentaux pour leur incapacité à pousser Israël à mettre fin au conflit.

Durant sa réunion avec M. Abbas, il a une nouvelle fois critiqué le silence de certains pays occidentaux face aux morts toujours plus nombreux à Gaza, une situation "inacceptable", selon la présidence turque.

Il a ajouté que tous les pays, en particulier les pays musulmans, devraient intensifier leurs efforts pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et pour garantir la distribution ininterrompue d'aide humanitaire aux Palestiniens, selon la même source.

M. Abbas, dont la visite doit durer deux jours, arrive de Moscou où il s'est entretenu avec le président russe Vladimir Poutine.

Jeudi, il doit prendre la parole devant le Parlement à Ankara lors d'une session spéciale consacrée aux Palestiniens.

M. Erdogan entretenait des liens étroits avec le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué le 31 juillet à Téhéran dans une frappe attribuée à Israël.

Les relations avec M. Abbas, qui préside le Fatah, mouvement rival du Hamas, ont été en revanche plus tendues ces derniers temps: le mois dernier, lors d'un discours public à Rizé sur la mer Noire (nord-est), le chef de l'Etat turc lui avait réclamé "des excuses".

"M. Abbas n'est pas venu alors que nous l'avions invité. Il devrait nous présenter des excuses", avait-il lancé sans précision sur cette invitation.

"Nous l'avons invité, attendons de voir s'il peut venir", avait-il ajouté.

M. Abbas était venu en mars en visite officielle à Ankara.


 

18h40

Jérusalem : cinq éminents rabbins condamnent la prière juive sur l'esplanade des Mosquées

Cinq représentants éminents du rabbinat israélien ont condamné mercredi l'afflux de juifs, dont un ministre israélien d'extrême droite, pour prier la veille sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, rappelant l'interdiction faite aux fidèles du judaïsme de se rendre sur ce lieu saint disputé.

Mardi, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, s'était filmé sur l'esplanade en compagnie d'autres juifs venus y prier, provoquant une vague de critiques internationales. 

Près de 3.000 juifs ont alors "prié, dansé et hissé le drapeau israélien" sur le site, selon un responsable du Waqf jordanien, l'autorité islamique chargée d'administrer le lieu saint.

Située à Jérusalem-Est, secteur de la ville sainte occupé et annexé par Israël, l'esplanade, qui abrite la mosquée al-Aqsa, troisième lieu saint de l'islam, et la coupole dorée du dôme du Rocher, est un enjeu clef du conflit israélo-palestinien. 

Elle a été édifiée sur les ruines du Second Temple juif, détruit en 70 par les Romains. Pour les juifs, il s'agit du mont du Temple, lieu le plus sacré du judaïsme.

"J'appelle les nations du monde à ne pas considérer ces ministres du gouvernement comme des représentants du peuple juif", a déclaré Yitzhak Yossef, ex-grand rabbin d'Israël dans une vidéo. 

"Nous [les juifs, NDLR] voulons la paix entre les nations, et ne devons pas nous laisser diriger par des groupes extrémistes", a-t-il ajouté.

Quatre autres rabbins, figures de références pour une large partie des juifs orthodoxes, apparaissent dans la vidéo et rappellent, à l'instar de l'un d'entre eux, David Cohen, la position du rabbinat selon laquelle "il est strictement interdit [aux juifs] de pénétrer sur le mont du Temple".

Cette interdiction, remise en question par certains rabbins du mouvement sioniste religieux dont est issu M. Ben Gvir, est motivée par le risque pour un juif de commettre un sacrilège en foulant le Saint des saints de l'ancien sanctuaire. 

Dans la vidéo, le rabbin Cohen traite les participants à la prière de "voyous, qui profanent publiquement le Temple".

Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a dénoncé un "évènement" qui constitue "une exception au statu quo".

En vertu de ce statu quo décrété après la conquête de Jérusalem-Est par Israël en 1967, les non-musulmans peuvent se rendre sur l'esplanade à des heures précises, sans y prier, mais cette règle est de plus en plus transgressée par nombre de juifs nationalistes.

Selon le calendrier juif, mardi était le 9e jour du mois d'Av, date anniversaire de la destruction de Temple. Comme chaque année, des milliers de fidèles se sont réunis à cette occasion pour une prière au mur des Lamentations, en contrebas de l'esplanade.

18h25

Liban : le ministère de la Santé fait état de trois morts dans des frappes israéliennes

Le ministère libanais de la Santé a annoncé la mort de trois personnes mercredi dans des frappes israéliennes au Sud-Liban, sur fond d'échanges récurrents de tirs entre le Hezbollah libanais et les troupes israéliennes le long de la frontière entre les deux pays. 

"Le raid (...) de l'ennemi israélien sur la localité de Marjayoun a fait deux morts et quatre blessés dans un état critique", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Peu auparavant, il a fait état d'un autre mort dans une frappe israélienne sur la localité frontalière de Blida.

L'armée israélienne a déclaré que son aviation avait "frappé des structures militaires du Hezbollah", notamment dans la région de Blida.

De son côté, l'Agence nationale d'information ANI a fait état d'une frappe de drone ennemie visant une voiture sur la place centrale de Marjayoun, un quartier généralement animé abritant des magasins, et d'un autre raid visant Blida.

Plus tôt mercredi, 17 personnes ont été blessées par une frappe israélienne près de la ville de Tyr (sud), selon le ministère.

En représailles, le Hezbollah a dit avoir lancé roquettes et drones sur Kiryat Shmona, dans le nord d'Israël. 

Le Hezbollah pro-iranien a ouvert un front contre Israël dans le secteur frontalier pour soutenir le Hamas palestinien, son allié, en guerre contre Israël à Gaza depuis le 7 octobre.

Ces violences ont été exacerbées par l'assassinat par Israël, fin juillet, du chef militaire de la formation libanaise à Beyrouth, et celui du chef du Hamas à Téhéran, imputé à Israël.

L'Iran et le Hezbollah ont menacé Israël de représailles. 

Dix mois de violences ont fait au moins 571 morts au Liban, pour la plupart des combattants du Hezbollah mais également au moins 118 civils, selon un décompte de l'AFP.

En Israël et sur le plateau du Golan occupé, 22 militaires et 26 civils ont été tués, selon les autorités israéliennes.

Le chef de la diplomatie française doit se rendre à Beyrouth jeudi "dans le cadre des efforts diplomatiques en cours en faveur de la désescalade dans la région", a indiqué une source diplomatique à l'AFP.

Cette visite intervient après celle de l'émissaire du président américain Joe Biden, qui a déclaré qu'il n'y avait "plus de temps à perdre" pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, à la veille de la reprise des pourparlers à Doha à cet effet.

15h30

Gaza: Israël enverra ses chefs du renseignement négocier à Doha jeudi

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi avoir approuvé le départ d'une délégation israélienne pour négocier à Doha jeudi un accord sur la libération des otages en échange d'un cessez-le-feu à Gaza.

David Barnea, le chef du Mossad, le renseignement extérieur israélien, le patron du Shin Bet, la sécurité intérieure israélienne et un conseiller spécial de M. Netanyahu participeront aux pourparlers, dont la tenue a été demandée par les médiateurs, Qatar, Etats-Unis et Egypte, a précisé le bureau du Premier ministre à l'AFP. 

14h45

"Plus de temps à perdre" pour un cessez-le-feu à Gaza, affirme un émissaire américain à Beyrouth

Un émissaire du président américain Joe Biden a déclaré mercredi à Beyrouth qu'il n'y avait "plus de temps à perdre" pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, qui éviterait un embrasement régional.

La visite d'Amos Hochstein à Beyrouth intervient alors que les craintes sont vives de voir l'Iran et le Hezbollah frapper Israël en riposte à l'assassinat d'un haut responsable de la formation libanaise près de Beyrouth et du chef du Hamas à Téhéran.

Amos Hochstein a indiqué avoir évoqué avec le président du Parlement Nabih Berri, allié du puissant Hezbollah, "l'accord-cadre qui est sur la table pour un cessez-le-feu à Gaza", à la veille de la reprise de pourparlers à cet effet.

"Nous avons convenu qu'il n'y a plus de temps à perdre (...) Nous devons profiter de cette fenêtre pour agir et trouver des solutions diplomatiques", a déclaré l'émissaire américain.

"L'accord devrait également permettre une résolution diplomatique au Liban, ce qui empêcherait le déclenchement d'une guerre généralisée", a-t-il ajouté.

Depuis le début de la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah a ouvert le front du sud du Liban avec Israël pour soutenir son allié palestinien. 

Les échanges de tirs transfrontaliers sont quasi-quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah.

Mercredi, 17 personnes, dont une fillette de huit ans, ont été blessées par une frappe israélienne près de la ville de Tyr, dans le sud du Liban, selon le ministère libanais de la Santé. Quatre personnes sont dans un état "critique", ajoute la source. 

En représailles, le Hezbollah a dit avoir lancé des "salves de roquettes katioucha" sur Kiryat Shmona, dans le nord d'Israël, frontalier du sud du Liban.

La puissante formation libanaise affirme qu'elle arrêtera les hostilités lorsqu'un cessez-le-feu entrera en vigueur à Gaza.

13h55

Gaza: les discussions sur une trêve se tiendront jeudi à Doha (sources proches des négociations)

Les discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza se dérouleront jeudi au Qatar, ont indiqué à l'AFP trois sources proches des négociations, tandis que la participation du Hamas reste incertaine.  

Ces nouveaux pourparlers sur un cessez-le-feu auxquels ont appelé les pays médiateurs - Qatar, Etats-Unis et Egypte - auront lieu à Doha, ont affirmé une source proche du Hamas et une autre proche des négociations, en présence du directeur de la CIA William Burns, selon une troisième source. 

12h12
Destruction

Frappes aériennes sur Gaza avant des discussions sur une trêve

Des frappes israéliennes ont visé la bande de Gaza ce matin, à la veille de nouvelles discussions sur un cessez-le-feu, réclamé avec force par les Etats-Unis. Washington espère un accord de trêve pour dissuader l'Iran de lancer une attaque contre Israël, mais la participation du Hamas à ces pourparlers reste incertaine, le groupe islamiste estimant que Tel Aviv ne négocie pas de bonne foi.

En attendant ces discussion, l'armée israélienne poursuit son offensive dans le territoire palestinien où la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre, a fait près de 40 000 morts, selon le mouvement islamiste. 

gaza destruction

Des Palestiniens inspectent les décombres d'une école détruite par une frappe aérienne israélienne à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le samedi 27 juillet 2024. 

AP Photo/Abdel Kareem Hana

L'armée israélienne a ainsi annoncé avoir mené plus de 40 frappes aériennes à travers la bande de Gaza sur des "infrastructures terroristes" ce mercredi. Elle a indiqué poursuivre ses opérations dans le secteur de Tal al-Sultan à Rafah, dans le sud du territoire, ainsi qu'à Khan Younès, également dans le sud, et dans le centre de la bande de Gaza. 

10h02
L'impossible trêve

"Plus de temps à perdre" pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza

Il n'y a "plus de temps à perdre" pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, qui aidera à obtenir une solution diplomatique entre le Liban et Israël, a affirmé mercredi à Beyrouth Amos Hochstein, un émissaire du président américain Joe Biden.

"Il n'y a plus de temps à perdre (...) Nous devons profiter de cette fenêtre pour agir et trouver des solutions diplomatiques", a déclaré Amos Hochstein aux journalistes à l'issue d'un entretien avec le président du Parlement, Nabih Berri, allié du puissant Hezbollah pro-iranien. 

(Re)voir → Bande de Gaza : le Hamas demande l'application du plan Biden

09h30
Victimes

Le Hamas annonce un nouveau bilan

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé  un nouveau bilan. Depuis le début de la guerre avec Israël il y a onze mois, 39 965 personnes ont été tuées dans le territoire palestinien.

Au moins 36 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, et 92 294 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. 

(Re)voir → Gaza : condamnations internationales après une nouvelle frappe sur une école

06h34
L'autre guerre

Cisjordanie : deux Palestiniens tués par l'armée israélienne

Deux Palestiniens ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi par les forces de sécurité israéliennes près de Jérusalem et dans le nord de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les autorités israéliennes et l'agence palestinienne Wafa.

"À l'aube, l'armée est entrée dans Toubas", dans le nord de la Cisjordanie occupée "et a tué par balle un jeune homme retranché dans sa maison", indique Wafa.

L'armée israélienne, de son côté, affirme avoir "lancé une opération antiterroriste" à Toubas, "éliminé un terroriste" et en avoir "touché d'autres lors d'échanges de tirs". Elle ajoute dans son communiqué avoir "arrêté des personnes recherchées et localisé et confisqué des armes".

(Re)voir → Israël : le G7 condamne les nouvelles annexions en Cisjordanie

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, les violences ont flambé en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 et séparé géographiquement de Gaza par le territoire israélien.

Au moins 621 Palestiniens y ont été tués par l'armée israélienne ou des colons, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles palestiniennes, et au moins 18 Israéliens parmi lesquels des soldats dans des attaques palestiniennes, selon les données officielles israéliennes.

05h30
Fournisseur

Les Etats-Unis accordent 20 milliards de dollars d'armement à Israël           

Les États-Unis ont approuvé la vente d'armement à leur allié israélien pour plus de 20 milliards de dollars, balayant ainsi les pressions des organisations de défense des droits humains pour que ces livraisons cessent.

L'annonce survient alors que la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas entre dans son 11e mois et que le président américain Joe Biden pousse pour un cessez-le-feu. Le département d'État a déclaré que cette vente allait "améliorer la capacité d'Israël à faire face aux menaces ennemies actuelles et futures".

Le vente inclut 50 avions de chasse F-15 pour une valeur de 18,82 milliards de dollars, près de 33 000 munitions pour tanks et 50 000 obus de mortiers. Ces livraisons prendront des années: les F-15, équipés de radars et d'équipements de communication sécurisés, ne commenceront à être livrés qu'en 2029.

(Re)voir → États-Unis - Israël : ligne rouge ?

"Les États-Unis sont attachés à la sécurité d'Israël et il est vital pour les intérêts nationaux américains d'aider Israël à développer et à garder une importante capacité d'autodéfense", a déclaré le département d'État.

Des organisations de défense des droits humains et certains élus du Parti démocrate ont appelé Joe Biden à réduire ou arrêter la vente d'armes à Israël, engagé dans une guerre sanglante à Gaza qui a fait au moins 39 929 morts, d'après des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.

05h05
Le cessez-le-feu au point mort

Le Hamas se retire des négociations

Selon le New York Times, Ahmad Abdul Hadi, un responsable du Hamas au LIban a déclaré mardi 13 août que le groupe ne participerait pas à la série de pourparlers sur le cessez-le-feu prévue jeudi 15 août, estimant  que le gouvernement israélien ne négociait pas de bonne foi.

"Netanyahou n'est pas intéressé par la conclusion d'un accord mettant fin à l'agression", a déclaré M. Abdul Hadi. "Il cherche plutôt à tromper, à se dérober et à prolonger la guerre, voire à l'étendre au niveau régional."

"Le Hamas envoie ainsi un signal fort selon lequel toute percée dans les négociations reste hors de portée", estime le quotidien américain, alors même que les États-Unis, le Qatar et l'Égypte intensifient la pression pour que Hamas et Israël parviennent à un accord.

Qui anime ce direct ?

AFP