"Israël a le droit d'exister" et "de se défendre", "se défendre ne signifie pas pour autant (infliger) une punition collective", a souligné mardi le président du Conseil européen Charles Michel, lors d'un échange avec la presse en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.
Il a en outre relevé la nécessité de respecter le principe de proportionnalité.
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Ces déclarations interviennent alors que des frappes israéliennes contre le Hezbollah libanais, soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien, ont fait lundi 558 morts, dont 50 enfants et 94 femmes, et 1 835 blessés, selon les autorités libanaises.
Des habitants vérifient un bâtiment partiellement détruit sur le site d'une frappe aérienne israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, mardi 24 septembre 2024.
Il s'agit du plus lourd bilan humain en une journée depuis la fin de la guerre civile (1975-1990).
"Nous défendons la législation internationale toujours et partout" dans le monde, a également déclaré Charles Michel, alors que les Occidentaux se voient reprocher de ne pas mettre suffisamment de pression pour pousser Israël à cesser ses représailles à Gaza qui ont provoqué une grave crise humanitaire.