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Poussée vers le sud des troupes ukrainiennes

Ce soir un missile russe frappe un immeuble à Dnipro faisant au moins cinq blessés. Tôt dans la journée, un missile ukrainien a fait 15 blessés dans la ville russe de Taganrog située à une quarantaine de kilomètre de l'Ukraine. Le sommet Russie-Afrique s'est terminé à Saint-Petersboug avec une déclaration commune appelant à "créer un ordre mondial multipolaire plus juste, équilibré et durable, s'opposant fermement à toute forme de confrontation internationale sur le continent africain".

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Des militaires ukrainiens montent sur un APC

Des militaires ukrainiens montent sur un APC sur la ligne de front près de Bakhmut, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le jeudi 29 juin 2023.

(AP Photo/Alex Babenko)
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10h00
Citoyenneté

Célébrations de la journée de la République

Ce matin à Kiev, Volodomyr Zelensky remettait solennellement leurs passeports à de jeunes Ukrainiens marquant symboliquement les célébrations de la Journée de l'État ukrainien.

Zelensky remet son passeport à une jeune Ukrainienne

Zelensky remet son passeport à une jeune Ukrainienne, Kiev, 28 juillet 2023.

© bureau de la présidence ukrainienne via AP

 

Ce 28 juillet à Kiev, le président Zelensky remet son passeport à un jeune Ukrainien.

Ce 28 juillet à Kiev, le président Zelensky remet son passeport à un jeune Ukrainien.

© bureau de la présidence ukrainienne via AP

 

Ce 28 juillet à Kiev, le président Zelensky remet son passeport à une jeune Ukrainienne.

Ce 28 juillet à Kiev, le président Zelensky remet son passeport à une jeune Ukrainienne.

© bureau de la présidence ukrainienne via AP

 

La cérémonie se déroulait place Mykhailivska, devant un parterre de militaires de haut-rang.

Le chef d'état-major commandant des armées ukrainiennes Valeriy Zaluzhny au centre de la photo.

Le chef d'état-major commandant des armées ukrainiennes Valeriy Zaluzhny au centre de la photo lors de la célébratio de la journée de l'État ukrainien ce 28 juillet à Kiev.

© bureau de la présidence ukrainienne via AP
18h50
Frappe russe à Dnipro

Un missile russe frappe un immeuble à Dnipro, faisant 5 blessés

Au moins cinq personnes ont été blessées dans une frappe russe sur la ville de Dnipro dans le centre-est de l'Ukraine, qui a touché un immeuble d'habitation, a annoncé le ministre ukrainien de l'Intérieur.

"Cinq personnes ont été blessées à la suite d'une frappe russe sur un immeuble de plusieurs étages à Dnipro", a déclaré sur Telegram le ministre ukrainien de l'Intérieur Igor Klymenko, revoyant à la hausse un précédent bilan de trois blessés.
Le député ukrainien Oleksandre Bakoumov a souligné sur Telegram que cette cité d'un million d'habitants avant la guerre avait été la cible d'"une attaque de missiles" russe.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a quant à lui ajouté que le bâtiment des services de sécurité ukrainiens à Dnipro avait également été atteint par cette frappe russe. "Les missiles russes ont de nouveau semé la terreur", a-t-il commenté sur Telegram, promettant de faire en sorte que la Russie "réponde de ses actes" et soit "punie".


Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et dans les médias ukrainiens montrent les derniers étages d'un complexe résidentiel en partie éventrés et fumants, tandis que la cour est jonchée de débris.

Le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Serguiï Lyssak, a pour sa part évoqué un incendie provoqué sur 100 mètres carrés dans un "bâtiment administratif".

Cette attaque en Ukraine est survenue quelques heures après que les autorités russes ont annoncé l'interception de deux missiles ukrainiens au-dessus du sud-ouest de la Russie.

La chute des débris de l'un d'entre eux a fait au moins 16 blessés, dont un grave, dans la ville de Taganrog, proche de la frontière ukrainienne, ont-elles dit.
 

18h24
Botter en touche

L'Ukrainienne Olga Kharlan pourra participer aux JO-2024

L'escrimeuse ukrainienne Olga Kharlan s'est vue garantir une place aux JO de Paris-2024 par le CIO, après le tollé provoqué par sa disqualification hier aux Mondiaux d'escrime pour avoir refusé de serrer la main de son adversaire russe.

Olga Kharlan lors d'un point presse ce 28 juillet à Milan.

Olga Kharlan lors d'un point presse ce 28 juillet à Milan.

© AP Photo/Luca Bruno

La suspension de Kharlan a, dans le même temps été levée par la Fédération internationale d'escrime (FIE), lui permettant donc de disputer l'épreuve par équipes à partir de demain.

Cette décision va très certainement provoquer la colère de Moscou, qui a déjà accusé le CIO de favoriser les sportifs ukrainiens au détriment de ses propres athlètes, depuis que la Russie a envahi l'Ukraine le 24 février 2022.

"Compte tenu de votre situation particulière, le Comité international olympique vous attribuera un quota supplémentaire pour les Jeux olympiques de Paris-2024 au cas où vous ne seriez pas en mesure de vous qualifier dans la période restante", indique une lettre signée de Thomas Bach, le président du CIO publiée par le ministre des sports ukrainiens Vadym Gutzeit.

Cette missive, dont l'authenticité a été confirmée à l'AFP par un porte-parole du CIO est adressée à la quadruple championne du monde, à qui la disqualification la veille, a coûté de très précieux points dans la course aux JO.

Dès ce vendredi matin, le chef du Comité olympique russe, Stanislav Pozdniakov, avait accusé le Comité international olympique d'agir "dans l'intérêt" de l'Ukraine, après que le CIO a appelé à faire preuve de "sensibilité" avec les sportifs ukrainiens.

"Le CIO (...) a pris parti dans un conflit politique, a commencé à agir dans l'intérêt de cette partie", a déploré Pozdniakov dans un communiqué publié sur Telegram.

Mercredi, l'Ukraine avait autorisé ses athlètes à affronter des sportifs russes ou bélarusses, à condition que ces derniers concourent sous bannière neutre, ce que recommande le CIO.

Auparavant, les Ukrainiens étaient purement et simplement interdits de prendre part à des compétitions où s'alignaient des ressortissants russes ou bélarusses, à l'exception du tennis où les joueurs concourent à titre individuel.

Olga Kharlan avait elle-même sévèrement critiqué cette posture de l'Ukraine dans un entretien à l'AFP de la mi-juillet plaidant pour que les athlètes ukrainiens puissent faire comme leurs homologues du tennis, qui serrent les dents et jouent bel et bien contre les Russes et Bélarusses.

16h14
Désinformation

L'UE sanctionne des Russes liés à une vaste campagne de désinformation

L'UE impose des sanctions à 12 personnes et entités russes accusées d'avoir participé à une vaste campagne de désinformation orchestrée par Moscou au sujet de la guerre en Ukraine, notamment via de fausses pages internet de médias occidentaux.

"Nous ciblons ceux qui manipulent l'information et pratiquent l'ingérence dans le cadre d'une campagne hybride plus large de la Russie contre l'UE et ses États membres", a déclaré le chef de la politique étrangère européenne Josep Borrell, qualifiant ces sanctions de "signal fort".
Selon l'UE, cette campagne baptisée "Recent Reliable News" visait à "manipuler les informations et à diffuser de la propagande" en faveur de l'invasion russe de l'Ukraine, en recourant à de "fausses pages usurpant l'identité de médias nationaux et de sites (internet) gouvernementaux", ensuite rediffusées par des organismes étatiques russes.

Mi-juin, la France avait accusé Moscou d'être derrière une vaste opération d'ingérence numérique à travers la publication de faux articles de grands quotidiens français avec des contenus hostiles à l'Ukraine.

Outre des journaux français (le Parisien, Le Figaro, Le Monde, 20 minutes), d'autres grands médias allemands (Der Spiegel, Bild, Die Welt, etc.) ou italiens étaient pris pour cible, les hackers produisant des pages en apparence identiques à celles du site web officiel mais avec un nom de domaine différent, par exemple .ltd au lieu de .fr.

L'UE a annoncé avoir placé sur sa liste noire le site d'information russe en ligne Inforos et trois de ses fondateurs. L'inscription sur cette liste entraîne un gel des avoirs et une interdiction d'entrée sur le territoire de l'UE.

Inforos est accusé par l'UE d'être lié au renseignement militaire russe et d'être "responsable de la création de plus de 270 médias en ligne par procuration pour diffuser de la propagande sur l'invasion de l'Ukraine".

Parmi les autres entités sanctionnées, également placées sur liste noire, figurent ANO Dialog, une association étroitement liée à l'administration présidentielle russe, et deux sociétés informatiques accusées d'avoir apporté leur appui à la campagne de désinformation.

La Russie, depuis longtemps accusée d'exploiter des "fermes à trolls" pour tenter d'influer sur l'opinion publique dans les pays occidentaux, se voit imputer depuis le début de la guerre en Ukraine des opérations de désinformation plus sophistiquées et de grande ampleur.

En septembre 2022, la maison mère de Facebook avait annoncé avoir démantelé sur sa plateforme une opération "d'influence secrète" provenant de Russie pour amplifier la visibilité des articles issus de ces sites "pirates".

Des propagandistes russes de premier plan et des porte-parole des médias contrôlés par le Kremlin figuraient déjà parmi les personnes ciblées par les salves de sanctions européennes depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en février 2022.
 

15h24
Céréales

Le président égyptien appelle Moscou et Kiev à trouver "des solutions urgentes"

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a appelé Moscou et Kiev à trouver "des solutions urgentes" sur l'exportation des céréales ukrainiennes vers l'Afrique, sur fond d'inquiétudes liées à la fin d'un important accord.

Le Président Sissi, au palais d'Al-Ittihadiya au Caire, le 23 janvier 2023.

Le Président Sissi, au palais d'Al-Ittihadiya au Caire, le 23 janvier 2023.

© Khaled Desouki/Pool Photo via AP

"Je souligne l'importance de trouver des solutions urgentes pour fournir de la nourriture et des engrais, à des prix qui aideront l'Afrique à surmonter cette crise", a déclaré le dirigeant égyptien lors du Sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie).

"J'aspire à parvenir à une solution consensuelle sur l'accord d'exportation de céréales, en tenant compte des demandes et intérêts de toutes les parties, pour mettre fin à la flambée des prix", a-t-il réclamé, plus d'une semaine après l'abandon par Moscou de ce texte crucial pour les pays africains.

La Russie est sortie de cet accord, qui permettait à l'Ukraine d'exporter des millions de tonnes de grain malgré le conflit, en se plaignant d'entraves à ses propres livraisons de produits agricoles.

En un an, cet accord avait permis de sortir près de 33 millions de tonnes de céréales des ports ukrainiens, contribuant à stabiliser les prix alimentaires mondiaux et à écarter les risques de pénurie.

Ces derniers jours, Moscou a toutefois tenté de rassurer ses partenaires africains, disant comprendre leur "inquiétude" sur le sujet et promettant à six pays africain des céréales gratuites "dans les mois qui viennent".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a fustigé la décision russe, a lui échangé vendredi à Kiev sur cet épineux sujet avec le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

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"Nous avons discuté de nouvelles mesures pour assurer la sécurité alimentaire mondiale et continuer le fonctionnement sûr du couloir céréalier", a-t-il indiqué sur Twitter, remerciant le ministre Al-Thani du "soutien et de la solidarité du Qatar".

14h24
Tir de roquette ukrainien

Au moins 15 blessés dans une explosion dans une ville russe proche de l'Ukraine

Au moins 15 personnes ont été blessées dans une explosion près d'un café dans la ville de Taganrog, proche de l'Ukraine dans le Sud de la Russie, a annoncé le gouverneur, évoquant une probable roquette.

Tirs de missiles ukrainiens à Taganrog

Tirs de missiles ukrainiens à Taganrog, à environ 40 km de la frontière orientale de la Russie avec l'Ukraine. 

© Telegram Channel of Rostov-on-Don Region Governor Vasiliy Golubev via AP


"Une roquette a vraisemblablement explosé dans le centre de Taganrog", a indiqué sur Telegram Vassili Goloubev, gouverneur de la région de Rostov-sur-le-Don où se trouve cette ville de 250.000 habitants.
"À l'heure actuelle, 15 personnes (...) ont été légèrement blessées par des éclats de verre", a-t-il ajouté.

Taganrog est située à une cinquantaine de kilomètres de la frontière ukrainienne, sur la route menant vers le port de Marioupol, occupé par les forces russes depuis un siège dévastateur en 2022.

Plusieurs villes du Sud de la Russie ont connu des accidents meurtriers depuis le début du conflit en Ukraine en février 2022. Quinze personnes avaient été tuées en octobre à la suite du crash d'un avion militaire russe à Ieïsk, une ville située dans la même région. L'appareil, rempli de carburant, s'était encastré dans une barre d'immeubles avant de prendre feu en embrasant le bâtiment.

Des régions frontalières de l'Ukraine plus au nord-ouest, notamment celle de Belgorod, sont régulièrement visée par des bombardements ukrainiens.

Les autorités russes annoncent également fréquemment la destruction de drones ukrainiens. Le ministère de la Défense a ainsi rapporté aujourd'hui avoir intercepté un appareil dans la région de Moscou.

14h06
Noël change de date en Ukraine

L'Ukraine fêtera Noël le 25 décembre et plus le 7 janvier

L'Ukraine fêtera désormais Noël le 25 décembre au lieu du 7 janvier, comme c'était le cas jusqu'alors, à la suite d'une loi promulguée aujourd'hui par le président Volodymyr Zelensky.

Messe de Noël le 7 janvier 2023 en la Cathédrale de la Laure de Kiev

Le métropolitain Epiphanius célèbre la messe de Noël le 7 janvier 2023 dans la Cathédrale de la Laure de Kiev.

© AP Photo/Roman Hrytsyna

"Le peuple ukrainien a longtemps été soumis à l'idéologie russe dans presque tous les domaines de la vie, y compris le calendrier julien et la célébration de Noël le 7 janvier", indique la notice explicative du texte voté par les députés mi-juillet.
Or, poursuit le texte, "la puissante renaissance de la nation ukrainienne se poursuit. La lutte continue et fructueuse pour son identité contribue à la prise de conscience et au désir de chaque Ukrainien de vivre sa propre vie, avec ses propres traditions, ses propres fêtes".

La décision de déplacer Noël est la dernière d'une série de mesures prises par l'Ukraine ces dernières années pour se distancier de Moscou, notamment en renommant des rues et des villes évoquant la période soviétique.

La loi illustre le fossé qui s'est creusé entre les églises de Kiev et de Moscou depuis plusieurs années, encore renforcé par l'invasion russe lancé en février 2022.
Placée pendant plusieurs siècles sous la tutelle religieuse de la Russie, l'Église orthodoxe ukrainienne a été déclaré autocéphale et indépendante du patriarcat de Moscou en 2019.

En mai 2022, l'Église ukrainienne restée fidèle à Moscou a elle aussi déclaré son indépendance en réaction au soutien à la guerre exprimé par le patriarche russe Kirill.

Une poignée d'Églises orthodoxes dans le monde, dont celles de Russie ou de Serbie, emploient encore le calendrier julien pour leurs célébrations religieuses et non le calendrier grégorien, conçu à la fin du 16ème siècle.

12h59
Centrafrique

Un groupe lié à Wagner annonce l'arrivée "d'instructeurs"

Une nouvelle rotation "d'instructeurs", terme fréquemment utilisé pour désigner des mercenaires russes, est arrivée au Centrafrique en prévision du référendum du 30 juillet, a indiqué un groupe lié au groupe paramilitaire Wagner.
"Dans le cadre d'une rotation programmée, un autre avion avec nos instructeurs est arrivé en République centrafricaine", a déclaré sur Telegram la Communauté des officiers pour la sécurité internationale (COSI).
"Cela démontre le caractère infondé de toutes ces rumeurs sur un retrait de nos forces de RCA. Pendant un temps, la rotation a été rendue difficile, mais maintenant des troupes fraîches arrivent dans le pays", a ajouté cette organisation, sans préciser pourquoi précisément les rotations avaient été entravées.

"Les instructeurs du COSI et les combattants expérimentés de Wagner sont prêts à soutenir, en s'investissant pleinement, le gouvernement de la République, à la fois pour des missions en cours et pour assurer la sécurité du référendum à venir", a ajouté le COSI.

Capture d'écran provenant du site du COSI montrant un instucteur auprès d'un soldat.

Capture d'écran provenant du site du COSI montrant un instucteur auprès d'un soldat.

© Officer's union for international security

Selon les États-Unis, la COSI est une société écran pour le groupe Wagner en Centrafrique. Le 16 juillet, cette organisation avait annoncé l'arrivée à Bangui de plusieurs centaines de combattants "expérimentés" de Wagner pour "assurer la sécurité" en prévision du référendum du 30 juillet.

Le statut de la société d'Evguéni Prigojine et la poursuite de ses opérations a soulevé des interrogations après sa mutinerie avortée en Russie, les 23 et 24 juin.
Ses interventions à l'étranger, en particulier en Syrie et dans plusieurs pays africains (Soudan, Centrafrique, Mali) n'ont toutefois pas été publiquement remises en cause. Dès l'annonce de la fin de la mutinerie, Bangui avait affirmé que les activités de Wagner allait "continuer".

12h29
Refoulée

Une joueuse russe interdite d'entrée sur le territoire tchèque avant l'Open de Prague

Une joueuse de tennis russe a été refoulée à l'aéroport de la capitale tchèque, où doit se dérouler à partir de lundi l'Open de Prague, tournoi WTA 250.
L'identité de la joueuse n'a pas été communiquée.

"Lors du contrôle d'une citoyenne russe à l'aéroport, la police nationale a justifié la résiliation de son permis de séjour temporaire. Elle a déjà quitté la République tchèque", selon un message sur Twitter du ministère tchèque de l'Intérieur.
Les responsables tchèques ont précisé dans le même temps que d'autres joueuses russes et bélarusses ne se rendraient pas dans ce pays "selon les informations disponibles".

Selon l'agence de presse tchèque CTK, trois joueuses russes devaient prendre part aux qualifications ce week-end, tandis que la Bélarusse Aliaksandra Sasnovich devait participer au tournoi la semaine prochaine.

La joueuse bélarusse Aliaksandra Sasnovich lors de l'open de Melbourne le 18 janvier 2023.  

La joueuse bélarusse Aliaksandra Sasnovich lors de l'open de Melbourne le 18 janvier 2023.  

© AP Photo/Dita Alangkara

En juin, en réponse à l'invasion russe de l'Ukraine, le gouvernement tchèque a approuvé l'interdiction de la participation de sportifs russes et bélarusses aux compétitions et aux matchs sur le territoire tchèque.

L'Agence nationale tchèque du Sport a précisé dans un communiqué qu'il était désormais possible, conformément à la décision gouvernementale, "d'invalider un visa individuel dans le cas où le sportif russe ou bélarusse arrivait en République tchèque dans le cadre de l'espace Schengen".

La semaine dernière, la joueuse russe Vera Zvonareva a été interdite d'entrer en Pologne, où elle devait participer au tournoi WTA de Varsovie, malgré un visa Schengen obtenu en France.

En revanche, la Russe Valeria Savinykh ainsi que les Bélarusses Sasnovich, Hatouka ou encore Marozava ont été autorisées à participer à la compétition polonaise.

Les joueurs et joueuses russes et bélarusses participent aux tournois de tennis sous un drapeau neutre et sans symboles nationaux.
 

12h42
Frontières avec le Bélarus

Varsovie et Vilnius pourraient fermer la frontière avec le Bélarus au cas de menace par le groupe Wagner

La Pologne et la Lituanie envisagent la possibilité de fermer leur frontière avec le Bélarus au cas de menace de provocations de la part du groupe russe Wagner, indique un responsable du ministère lituanien de l'Intérieur.

Le groupe des mercenaires a semé un vent d'inquiétude dans la région depuis que le régime de Minsk les a accueillis sur son sol après leur révolte en Russie.
"Ces considérations sont réelles. La possibilité de fermer la frontière existe", a déclaré ce vendredi aux journalistes le vice-ministre lituanien, Arnoldas Abramavicius.

La Lituanie et la Pologne ont averti à plusieurs reprises leurs alliés de l'Otan que les mercenaires de Wagner pourraient notamment se faire passer pour des demandeurs d'asile, dans une tentative de traverser la frontière entre le Bélarus et l'UE. "Il pourrait s'agir de groupes de réfugiés, de migrants irrégulièrement transférés dans le but de provoquer une sorte de troubles" à la frontière, a estimé Arnoldas Abramavicius.

Hier, le ministre polonais de l'Intérieur, Mariusz Kaminski, a déclaré que "si nous trouvons une telle réponse adéquate nous conduirons à l'isolation totale du Bélarus et le régime bélarusse doit en tenir compte".

Déjà, même la circulation régulière à cette frontière est extrêmement limitée de par les sanctions réciproques imposées par Varsovie et Minsk.
Le président bélarusse Alexandre Loukachenko avait assuré le weekend dernier devant Vladimir Poutine "garder" Wagner dans le centre de son pays.
"Ils demandent à 'aller vers l'ouest' (...) à Varsovie, Rzeszów", en Pologne, avait alors lancé  Loukachenko à propos des combattants de Wagner.

Frontière entre la Pologne et le Bélarus

Frontière entre la Pologne et le Bélarus, près de Kuznice, Pologne, le 30 juin 2023. 

© AP Photo/Michal Dyjuk, File

 

La Pologne et la Lituanie ont construit depuis deux ans des barrières le long de leurs frontières avec le Bélarus et la Russie, accusant ces deux pays d'encourager les migrants désireux de gagner l'UE à tenter leur chance.
 

09h37
Sommet Russie-Afrique

Le président de la République du Congo demande la fin du conflit russo-ukrainien

Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, a appelé à la fin du conflit russo-ukrainien, affirmant qu'un plan de paix présenté par les dirigeants africains méritait l'attention.

Denis Sassou-Nguesso et Vladimir Poutine - le 27 juillet à Saint-Petersbourg

Denis Sassou-Nguesso et Vladimir Poutine - le 27 juillet à Saint-Petersbourg.

© Sergei Bobylev/TASS Host Photo Agency Pool Photo via AP

Nguesso a pris la parole lors d'un forum Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg organisé par le président russe Vladimir Poutine, qui a déclaré que la proposition de paix serait discutée plus tard dans la journée.

09h31
Alliance communiste

Des responsables russes et chinois rejoignent Kim Jong Un au défilé militaire nord-coréen

Des responsables chinois et russes se sont tenus côte à côte avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un alors qu'ils examinaient ses nouveaux missiles à capacité nucléaire et ses drones d'attaque lors d'un défilé militaire dans la capitale, ont montré vendredi les médias d'État nord-coréens.

Le défilé très attendu à Pyongyang la veille a commémoré le 70e anniversaire de la fin de la guerre de Corée, célébré en Corée du Nord comme le "Jour de la Victoire".

La visite du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou était la première du plus haut responsable de la Défense de Moscou depuis l'éclatement de l'Union soviétique en 1991. La délégation chinoise était la première depuis la pandémie de COVID-19.

Leur apparition lors d'événements avec les missiles à capacité nucléaire du Nord - interdits par le Conseil de sécurité de l'ONU avec le soutien de la Chine et de la Russie - contrastait avec les années précédentes, lorsque Pékin et Moscou cherchaient à se distancer des armes nucléaires et du développement de missiles balistiques de leur voisin.

09h13
Pas d'été à la mer

Les plages d'Odessa désertées

Avec son sable blanc, la plage d'Odessa est accueillante par un après-midi ensoleillé. Mais depuis les vagues de bombardements menées par la Russie sur ce grand port de la mer Noire, les vacanciers ont déserté les chaises longues.
"Il y a moins de monde à cause des explosions, des frappes et des missiles", résume Artiom, 15 ans, qui travaille dans un bar au bord de la plage. "Le week-end, il y a généralement plus de monde, mais c'est pire qu'avant."

Un homme prend une photo de sa compagne sur le bord de la mer à Odessa, dimanche 23 juillet 2023.

Un homme prend une photo de sa compagne sur le bord de la mer à Odessa, dimanche 23 juillet 2023.

© AP Photo/Jae C. Hong


Avant la guerre, les plages du Sud de l'Ukraine étaient bondées en haute saison et on y buvait et dansait jusqu'à l'aube. L'Ukraine a depuis miné le littoral, faisant de certaines des zones interdites.

Autre catastrophe, en juin, le barrage hydroélectrique de Kakhovka sur le Dniepr s'est effondré, déversant sur la côte eaux usées, mines et animaux noyés.

Serguiï Bykanov, 41 ans, tient un bar qui vend des boissons et loue des chaises longues. Ses recettes actuelles ne s'élèvent guère à plus de 20% de celles des étés précédents.

Après la rupture du barrage de Kakhovka, pour laquelle Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité, "il n'y a eu personne ici pendant deux semaines", dit-il.
"Beaucoup de gens ont peur (de venir). C'est à cause de la pollution de l'eau", ajoute-t-il.

Un photographe prend des images de poissons morts, près du barrage de Kakhovka, le 9 juin 2023.

Un photographe prend des images de poissons morts, près du barrage de Kakhovka, le 9 juin 2023.

© AP Photo/Mstyslav Chernov

Certains nageurs s'éclaboussent encore joyeusement, mais d'autres préfèrent ne pas prendre de risque.

"Je ne me baigne pas parce que j'ai lu qu'il y avait beaucoup de mauvaises choses ici", explique Maria, mannequin de 25 ans qui porte un bikini et des perles colorées. "On peut y attraper des vers. J'ai vraiment peur", dit-elle en riant.
La plage est "très sale", reconnaît son amie Katerina, 23 ans, qui travaille dans un bar irlandais.
"C'est incroyable qu'ils aient ouvert la plage à la baignade, étant donné le risque de mines navales, même s'il y a un filet", ajoute-t-elle.

Un grand nettoyage a été effectué après la rupture du barrage de Kakhovka et la baignade est autorisée sur les plages protégées par des filets.
Des panneaux d'information montrent des photos de mines navales et donnent des conseils sur ce qu'il faut faire si l'on en trouve une.
"Je suis ici pour prendre un bain de soleil", explique Katerina. "Je n'ai pas vu mon amie depuis longtemps et nous avons décidé de passer du temps ensemble, comme nous le faisions avant la guerre."

Katerina est revenue vivre à Odessa après avoir passé un temps à Barcelone lorsque la guerre a éclaté. Elle ne regrette pas d'être revenue, malgré les frappes qui ont eu lieu près de chez elle.

La cathédrale de la Transfiguration, gravement endommagée dimanche, se trouve à "500 mètres de chez moi", révèle-t-elle. "Mais je ne ressens aucune peur, seulement de la haine et de la dévastation."

À proximité de la plage se trouve le port, dont les installations céréalières ont été touchées.

Artiom, 17 ans, originaire de l'est de l'Ukraine, porte un chapeau imprimé de feuilles de cannabis et dit que c'est la première fois qu'il vient sur la plage d'Odessa. "C'est bien, c'est juste qu'il y a des missiles qui volent par ici", constate-t-il.
Ce futur étudiant en droit a fui avec sa famille Bakhmout, ville dévastée par les combats. Il ne sait pas si sa maison est encore debout. Depuis, il a vécu dans plusieurs villes différentes et n'a pas trouvé le temps pour aller à la plage. "Il faut y aller, parce qu'on peut devenir vraiment fou", dit-il. "On a l'impression que les murs se referment sur nous", ajoute-t-il.

Dans le delphinarium voisin, une soixantaine de parents et d'enfants assistent à un spectacle, applaudissant et filmant avec leur téléphone. Un dauphin colorie le drapeau ukrainien jaune et bleu avec des marqueurs dans la bouche.

Selon le directeur, Volodymyr Mountiane, la salle de 900 places était parfois pleine avant l'invasion. "Malheureusement, le nombre de visiteurs est en baisse", explique cet homme de 52 ans. "En raison du manque de touristes, tout d'abord, et ensuite parce qu'une grande partie des habitants d'Odessa sont partis", ajoute-t-il. Le delphinarium est resté ouvert pendant toute la durée de la guerre et a accueilli des dauphins provenant d'un autre établissement situé dans l'est de l'Ukraine. Lorsque toutes les plages ont été fermées, les habitants sont venus ici "et ont reçu des émotions positives et de l'énergie", veut croire le directeur.

08h45
Quand la guerre s'invite sur le terrain du sport

Le chef du Comité olympique russe accuse le CIO d'agir "dans l'intérêt" de l'Ukraine

Le chef du Comité olympique russe, Stanislav Pozdniakov, a accusé le Comité international olympique d'agir "dans l'intérêt" de l'Ukraine, après que le CIO a appelé à faire preuve de "sensibilité" avec les sportifs ukrainiens.

Stanislav Pozdniakov, chef du Comité Olympique russe

Stanislav Pozdniakov, chef du Comité Olympique russe, à Moscou en mars 2021. March 25, 2021. 

© AP Photo/Alexander Zemlianichenko, File

"Le CIO (...) a pris le parti du conflit politique, a commencé à agir dans l'intérêt de cette partie", a déploré Pozdniakov dans un communiqué publié sur Telegram, réagissant à la disqualification hier d'une sabreuse ukrainienne ayant refusé de serrer la main de son adversaire russe après l'avoir battue aux Championnats du monde d'escrime.

La décision a été soutenue par la délégation russe et dénoncée par Kiev. Dans la foulée, le CIO a néanmoins appelé à faire preuve de "sensibilité" à l'égard des sportifs ukrainiens.

Or, selon le chef du Comité olympique russe, Stanislav Pozdniakov, ces propos illustrent "la duplicité des soi-disant recommandations" internationales. Selon lui, la réaction du CIO a montré "l'attitude à laquelle absolument n'importe quel Russe sera (dorénavant) confronté lors des compétitions internationales".
Il a une nouvelle fois accusé le CIO d'avoir accepté ces derniers mois des "demandes russophobes" de Kiev.

Mercredi, l'Ukraine a pourtant autorisé ses athlètes à affronter des sportifs russes ou bélarusses, à condition que ce derniers concourent sous bannière neutre, ce que recommande le CIO.

Auparavant, les Ukrainiens étaient purement et simplement interdits de prendre part à des compétitions où s'alignaient des ressortissants russes ou bélarusses, à l'exception du tennis où les joueurs concourent à titre individuel.
"Discrimination, double et triple standards, violation des fondements non seulement légaux, mais désormais aussi moraux et éthiques pour promouvoir la position (ukrainienne) ! Ce sont ça les nouveaux principes non écrits du mouvement olympique international ?", s'est interrogé Stanislav Pozdniakov.

D'après lui, la Russie ne sait toujours pas "à quelles conditions" les athlètes russes pourront participer aux JO-2024 à Paris, à un an de l'événement planétaire.

08h24
Sommet Russie-Afrique

Moscou étudie "attentivement" les initiatives africaines, dit Poutine

La Russie examine "attentivement" les propositions africaines pour trouver une issue au conflit armé en Ukraine, affirme le président russe, Vladimir Poutine, lors de la session plénière du deuxième Sommet Russie-Afrique organisé à Saint-Pétersbourg.

Vladimir Poutine au Sommet Russie-Afrique de Saint-Petersbourg, 28 juillet 2023

Vladimir Poutine au Sommet Russie-Afrique de Saint-Petersbourg, 28 juillet 2023

© Mikhail Tereschenko/TASS Host Photo Agency Pool Photo via AP

"Prenons par exemple initiative d'une série d’États africains pour régler la crise ukrainienne. C'est un problème grave, nous ne pouvons pas ne pas l'étudier", a déclaré Vladimir Poutine devant plusieurs hauts responsables africains.
"Cela signifie beaucoup, car avant, les missions de médiation étaient monopolisées par des pays ayant soi-disant une démocratie avancée. Maintenant l'Afrique est aussi prête à aider à résoudre des problèmes semblant hors de sa zone d'intérêt prioritaire", a-t-il ajouté. "Nous considérons avec respect vos initiatives et les étudions attentivement", a poursuivi Poutine.

Le sommet Russie-Afrique intervient plus d'une semaine après l'expiration de l'accord céréalier qui permettait l'exportation des grains ukrainiens via la mer Noire malgré le conflit avec la Russie, suscitant l'inquiétude des pays africains.
Mi-juin, une délégation africaine s'était rendue en Ukraine, puis en Russie, pour proposer sa médiation dans le conflit en Ukraine, sans toutefois parvenir à des résultats immédiats.

L'Ukraine avait alors rejeté l'offre africaine, estimant qu'elle gèlerait le conflit sans assurer un départ des troupes russes. Le Kremlin avait lui jugé que le plan africain était "très difficile à mettre en œuvre", tout en assurant que Poutine avait "manifesté son intérêt pour l'examiner".

Les propositions de paix africaines prévoyaient notamment une "désescalade des deux côtés", la "reconnaissance de la souveraineté" des pays telle que reconnue par l'ONU et des "garanties de sécurité" pour toutes les parties.

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

Le ministère de la Défense russe affirme avoir repoussé deux missiles ukrainiens au dessus du sud-ouest de son territoire. L'un d'eux a fait au moins 16 blessés à Taganrog.

Un missile russe frappe un immeuble à Dnipro et fait au moins 5 blessés.

Les Russes disent avoir repoussé une attaque ukrainienne dans la région de Zaporijjia et avoir détruit 5 tanks occidentaux et 180 soldats ukrainiens.

L'Ukraine continue ses avancées sur le front sud et a repris une position à Staromaïorské.

Volodomyr Zelensky a proclamé que Noël ne se fêterait plus le 7 janvier mais le 25 décembre, abandonnant le calendrier julien et adoptant celui grégorien (qui est aussi celui de la pluspart des chrétiens, protestants et catholiques dans le monde).

Lors du sommet Russie-Afrique à Saint-Petersbourg, Vladimir Poutine a déclaré étudier "attentivement" les propositions africaines pour trouver une issue au conflit armé en Ukraine.