Direct démarré le 28 janvier 2025 à 6H10

Direct Au moins 376.000 Palestiniens sont rentrés dans le nord de Gaza depuis lundi, selon l'ONU

Une marée humaine a regagné le nord de la bande de Gaza, ravagée par 15 mois de guerre, après un compromis de dernière minute entre Israël et le Hamas pour la libération de six otages. Il permet le retour des déplacés. 

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Des Palestiniens déplacés arrivent dans le nord de la bande de Gaza, suite à la décision d'Israël d'autoriser des milliers d'entre eux à rentrer pour la première fois depuis les premières semaines de la guerre de 15 mois avec le Hamas, le lundi 27 janvier 2025. 

@AP Photo/Abed Hajjar
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20H24
Retour dans le nord de la bande de Gaza

Plus de 376.000 Palestiniens rentrés dans le nord de Gaza depuis lundi

Plus de 376.000 Palestiniens sont rentrés dans le nord de la bande de Gaza entre lundi 27 et mardi 28 janvier vers midi, a indiqué ce mardi le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

Les hommes représentaient la moitié de ces déplacés, les femmes et les enfants un quart chacun, a précisé Ocha, citant des chiffres d'un groupe de travail incluant plusieurs organisations qui ont installé des points de comptage à différents endroits du territoire.

18H52
Déclaration d'Olaf Scholz

Expulser les Palestiniens de Gaza serait "inacceptable"

Le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré ce mardi 28 janvier qu'une expulsion des Palestiniens de la bande de Gaza vers l'Egypte ou la Jordanie comme suggéré président américain Donald Trump serait "inacceptable".


"A la lumière de récentes déclarations publiques, je dis très clairement que tout projet de déplacement - l'idée selon laquelle les citoyens de Gaza seront expulsés vers l'Egypte ou la Jordanie - est inacceptable", a déclaré Scholz lors d'un événement à la mairie de Berlin.
 

(Re)voir : Gaza : la longue marche du retour

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18H45
L'Unrwa ordonnée de quitter Israël

Le chef de l'ONU demande à Israël de retirer son ordre à l'Unrwa de quitter Jérusalem

Le secrétaire général de l'ONU a demandé à Israël de "retirer" son ordre donné à l'Agence des nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) de quitter Jérusalem d'ici le 30 janvier, selon une lettre datée de lundi.


"Je regrette cette décision et demande que le gouvernement d'Israël la retire", a écrit Antonio Guterres, soulignant qu'Israël ne peut "exercer de pouvoir de souveraineté" sur Jérusalem-Est.
 

16H11

Les Etats-Unis "soutiennent" la décision d'Israël de couper les liens avec l'Unrwa

Les Etats-Unis "soutiennent" la décision israélienne de forcer l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à quitter Jérusalem et de couper tout contact avec elle, a indiqué mardi l'ambassadrice américaine à l'ONU par intérim devant le Conseil de sécurité.

"C'est la décision souveraine d'Israël de fermer les bureaux de l'Unrwa à Jérusalem le 30 janvier. Les Etats-Unis soutiennent cette décision", a déclaré Dorothy Shea, alors qu'avant l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, la précédente ambassadrice américaine à l'ONU avait demandé une "pause" dans l'application de la loi israélienne.

13H11
Déclaration française

Un déplacement forcé des Palestiniens de Gaza serait "inacceptable"

Le ministère français des Affaires étrangères a estimé ce mardi 28 janvier que des déplacements forcés de Palestiniens de Gaza vers l'Egypte et la Jordanie proposés par Donald Trump seraient "inacceptables" et en contradiction avec une solution à deux Etats.
 

"Tout déplacement forcé de population à Gaza serait inacceptable", a dit le porte-parole du ministère dans un communiqué. "Il s'agirait non seulement d'une violation grave du droit international, mais aussi d'une entrave majeure à la solution à deux États et d'un facteur de déstabilisation de nos partenaires proches que sont l'Égypte et la Jordanie", a-t-il ajouté.
 

La source média référencée est manquante et doit être réintégrée.
13H08

Gaza est la "patrie des Palestiniens", affirme l'Iran

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, a dénoncé ce mardi 28 janvier l'idée du président américain Donald Trump de déplacer les Palestiniens hors de la bande de Gaza, soulignant que ce territoire était leur "patrie".

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"La coercition politique et les manipulations démographiques ne pourront pas forcer les Palestiniens à migrer", a fustigé le porte-parole sur X.
 

Des Palestiniens inspectent le site d'une frappe israélienne à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le mercredi 15 janvier 2025.

Des Palestiniens inspectent le site d'une frappe israélienne à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le mercredi 15 janvier 2025. 

(AP Photo/Abdel Kareem Hana)

Samedi, le nouveau locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, a proposé de déplacer les Palestiniens hors de la bande de Gaza, notamment vers l'Egypte ou la Jordanie, une idée qui a déclenché une volée de dénonciations dans le monde arabe. La bande de Gaza est la "patrie des Palestiniens" et "ils ont payé un prix extrêmement élevé pour y rester", a estimé Esmaeil Baqaei.
 

13H05
Déclaration du Caire

L'Égypte dément un entretien téléphonique entre Sissi et Trump

L'Egypte a démenti ce mardi 28 janvier des informations faisant état d'un entretien téléphonique sur la situation dans la bande de Gaza entre le président Abdel Fattah al-Sissi et son homologue américain Donald Trump. "Une source de haut niveau dément des informations de presse faisant état d'un entretien téléphonique entre les présidents Sissi et Trump", a indiqué le Service d'information de l'Etat.

Re(lire) aussi : Trump propose d'envoyer les Palestiniens de Gaza vers l'Égypte et la Jordanie

Le président américain avait évoqué samedi l'idée d'un plan visant à "faire le ménage" dans la bande de Gaza, dévastée par 15 mois de guerre. Il a dit vouloir envoyer les habitants du territoire palestinien vers l'Egypte et la Jordanie pour obtenir la paix, déclenchant une volée de dénonciations dans le monde arabe.
 

11H00
Déclaration du Qatar

Le Qatar réitère son soutien à la solution à deux Etats

Le Qatar a réitéré ce mardi 28 janvier son soutien à la solution à deux Etats, palestinien et israélien, après les propos du président américain, Donald Trump, qui a répété vouloir déplacer les habitants de Gaza vers l'Egypte et la Jordanie.

Notre position a toujours été claire sur la nécessité pour le peuple palestinien d'obtenir ses droits et sur le fait que la solution à deux Etats est la seule voie à suivre pour résoudre la question palestinienne.

Majed al-Ansari,  porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères

7H15
Etats-Unis / Israël

Donald Trump persiste et signe

Le président américain Donald Trump a réitéré lundi 27 janvier sa volonté de voir les Palestiniens de la bande de Gaza vivre "sans violence" et indiqué qu'il en parlerait "bientôt" avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Washington.
"J'aimerais qu'ils vivent dans une région où ils peuvent vivre sans perturbations, sans révolution et sans violence", a affirmé le président Trump à bord de l'avion Air Force One le ramenant de Floride.
 

"La bande de Gaza, c'est l'enfer depuis tant d'années (..) Je pense donc que les gens pourraient vivre dans des zones beaucoup plus sûres et peut-être beaucoup plus confortables", a-t-il dit.
Interrogé pour savoir s'il croyait toujours en la solution des deux Etats israélien et palestinien, il a répondu : "Je vais parler à (Benjamin Netanyahu) dans un avenir pas trop lointain. Il va venir ici".
Il n'a mentionné aucune date mais indiqué que ce serait "très bientôt".
 

trump

Le président Donald Trump s'adresse aux journalistes à bord d'Air Force One en route de Miami vers la base commune Andrews, dans le Maryland, le lundi 27 janvier 2025. 

@AP Photo/Mark Schiefelbein

Donald Trump a évoqué samedi l'idée d'un plan visant à "faire le ménage" dans la bande de Gaza, disant vouloir envoyer les Palestiniens de ce petit territoire palestinien vers l'Egypte et la Jordanie pour obtenir la paix. Il a ainsi déclenché une volée de dénonciations dans le monde arabe.

Re(lire) aussi : Trump propose d'envoyer les Palestiniens de Gaza vers l'Égypte et la Jordanie
 

6H18
Retour de déplacés

Flot ininterrompu d'hommes, de femmes et d'enfants

Selon le gouvernement du Hamas, 300.000 déplacés sont rentrés lundi 27 janvier dans le nord du territoire, à la faveur du fragile cessez-le-feu en place depuis le 19 janvier entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.
 

gaza

Des Palestiniens déplacés arrivent dans le nord de la bande de Gaza, suite à la décision d'Israël d'autoriser des milliers d'entre eux à rentrer pour la première fois depuis les premières semaines de la guerre de 15 mois avec le Hamas, le lundi 27 janvier 2025. 

@AP Photo/Abed Hajjar

Le gouvernement israélien a par ailleurs annoncé que huit des otages retenus à Gaza, sur les 26 devant encore être libérés durant la première phase de l'accord de trêve, étaient morts.
 

Re(voir) aussi : Israël - Bande de Gaza : accord sur un cessez-le-feu et la libération d'otages

Re(voir) aussi : Bande de Gaza : libération de trois otages israéliennes par le Hamas

Dès l'ouverture du passage menant vers le nord, tôt lundi, un flot ininterrompu d'hommes, de femmes et d'enfants chargés de bagages ou poussant des chariots s'est mis en marche sur la route côtière, entre la Méditerranée à gauche et des rangées d'immeubles dévastés à droite. Postés aux abords de la route, des chars israéliens surveillaient cette marée humaine. La quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de Gaza ont été déplacés par la guerre.

Re(voir) aussi : Bande de Gaza : le retour des déplacés dans des champs de ruines

Re(voir) aussi : Bande de Gaza : il ne reste que des ruines
 

Qui anime ce direct ?

AFP