Quatre-vingt-quinze pays ont appelé, mardi lors du sommet de Nice sur l'océan, à l'adoption d'un traité "ambitieux" qui restreigne la production de plastique, à l'approche de nouvelles négociations prévues en août.
"Nous demandons l'adoption d'un objectif mondial visant à réduire la production et la consommation de polymères plastiques primaires à des niveaux durables", écrivent les signataires de ce texte.
Symbolique, cette déclaration est "importante" parce que des pays "essayent de nous faire croire que c'est en agissant sur la collecte, le tri et le recyclage que nous allons mettre un terme à la pollution plastique", a déclaré à la presse la ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.
"Ceci est un mensonge, nous n'avons pas, nous ne pouvons pas soutenir ce mensonge", a-t-elle ajouté.
Les pays signataires représentent plus de la moitié des 170 pays impliqués depuis 2022 dans la négociation d'un traité sur le plastique. Des millions de tonnes de plastique s'infiltrent chaque année, sous forme de microplastique, dans les océans, les nappes d'eau, les aliments et même le corps humain.