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Quinze agences onusiennes dénoncent une situation "apocalyptique" dans le nord de Gaza

La situation dans le nord de Gaza est "apocalyptique" et l'ensemble de ses habitants courent le "risque imminent de mourir" selon les responsables des grandes agences humanitaires de l'ONU.
"L'ensemble de la population palestinienne du nord de Gaza est exposée à un risque imminent de mourir de maladie, de famine et de violence". Les horaires sont indiqués en temps universel.

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À la morgue de Deir-el Balah, des familles palestiniennes en larme, 1er novembre 2024.

À la morgue de Deir-el Balah, des familles palestiniennes en larme, 1er novembre 2024.

© AP Photo/Abdel Kareem Hana
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20H40
Liberté de la presse

Un journaliste palestinien tué par l'armée israélienne dans la bande de Gaza

Un autre journaliste palestinien a été tué par l'armée israélienne dans la bande de Gaza, ont annoncé ce vendredi les autorités locales.

Dans un communiqué, le bureau des médias du gouvernement basé à Gaza a déclaré que le photojournaliste Bilal Rajab avait été tué par l'armée israélienne à Gaza.

Le communiqué exhorte la communauté internationale et les groupes de journalistes internationaux à poursuivre Israël devant les tribunaux internationaux pour ses crimes contre les Palestiniens et les journalistes.

La mort de Rajab porte à 183 le nombre de journalistes tués par Israël à Gaza depuis le 7 octobre 2023, a noté le Bureau des médias.

Le secrétaire général de l'ONU a déclaré ce vendredi que les assassinats de journalistes étaient "inacceptables", appelant à la protection de la presse.
 

16H07
"risque imminent de mourir"

La situation au nord de Gaza est "apocalyptique", selon les chefs d'agences de l'ONU

La situation dans le nord de Gaza est "apocalyptique" et l'ensemble de ses habitants courent le "risque imminent de mourir", selon les responsables des grandes agences humanitaires de l'ONU.
"L'ensemble de la population palestinienne du nord de Gaza est exposée à un risque imminent de mourir de maladie, de famine et de violence", écrivent les 15 signataires, qui exigent que "l'État d'Israël cesse son assaut contre Gaza et contre les humanitaires".

Des familles pleurent leurs morts à la morgue de Deir al-Balah ce 1er novembre 2024.

Des familles pleurent leurs morts à la morgue de Deir al-Balah ce 1er novembre 2024.

© AP Photo/Abdel Kareem Hana

"La région est assiégée depuis près d'un mois, privée de l'aide de base et de produits vitaux, tandis que les bombardements et autres attaques se poursuivent", dénonce le communiqué du Comité permanent inter-agences, qui regroupe des agences de l'ONU et d'autre ONG humanitaires. "Rien qu'au cours des derniers jours, des centaines de Palestiniens ont été tués, la plupart étant des femmes et des enfants, et des milliers d'autres ont été à nouveau déplacés de force", soulignent les responsables parmi lesquels se trouvent les patrons de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), de l'agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) ou encore de l'agence de coordination de l'aide humanitaire de l'ONU et aussi de l'ONG Oxfam.

Des Palestiniens déplacés devant leur tente détruite par un bombardement israélien contre une structure de l'UNRWA, à l'ouest de Rafah, dans la bande de Gaza, le 28 mai 2024.

Des Palestiniens déplacés devant leur tente détruite par un bombardement israélien contre une structure de l'UNRWA, à l'ouest de Rafah, dans la bande de Gaza, le 28 mai 2024. 

© AP Photo/Jehad Alshrafi, File

Cet appel vient après de nombreux autres -y compris des autorités américaines- pour demander à Israël de laisser entrer l'aide humanitaire et éviter une catastrophe encore plus grande que celle que connaît déjà le territoire palestinien assiégé depuis plus d'un an et le théâtre de bombardements quotidiens et d'intenses combats.

"Le mépris flagrant des principes fondamentaux d'humanité et des lois de la guerre doit cesser", soulignent les responsables. L'aide humanitaire ne peut pas répondre à l'ampleur des besoins en raison des contraintes imposées, insiste le communiqué. "Les biens de première nécessité ne sont pas disponibles. Les humanitaires ne peuvent pas faire leur travail en toute sécurité et sont empêchés par les forces israéliennes et par l'insécurité d'atteindre les personnes dans le besoin".

Les responsables, qui demandent la libération immédiate des otages enlevés en Israël le 7 octobre 2023 et celle des Palestiniens "illégalement détenus", ont aussi lancé un appel aux États à ne pas transférer d'armes "lorsqu'il existe un risque évident que ces armes soient utilisées en violation du droit international". Un appel surtout aux États-Unis, qui pour l'heure n'y ont pas répondu.

15H51
guerre des drones

Israël dit avoir intercepté sept drones en approche dans la nuit depuis "plusieurs fronts"

L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir intercepté dans la nuit sept drones approchant son territoire et lancés depuis "plusieurs fronts".
"La nuit dernière, des groupes terroristes ont lancé sept drones depuis plusieurs fronts sur le territoire israélien. Des avions de chasse, des hélicoptères et des systèmes de défense anti-aérienne ont intercepté toutes ces menaces", a indiqué l'armée dans un communiqué, ajoutant avoir détruit plus de 100 drones menaçant son territoire au mois d'octobre.
 

15H42
trêve provisoire

Le Hamas a refusé d'étudier une proposition pour une courte trêve

Le Hamas a refusé d'étudier une proposition sur une courte trêve dans la guerre dans la bande de Gaza émanant des pays médiateurs car elle ne satisfaisait pas "les besoins des Palestiniens", a affirmé vendredi un responsable du mouvement islamiste.

Une délégation du Hamas a reçu cette proposition lors d'une réunion lundi à Doha avec les représentants de l'Égypte et du Qatar, a précisé à l'AFP ce responsable du bureau politique du mouvement, qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat.

Elle comprenait l'entrée d'aide humanitaire dans le territoire assiégé et un échange limité de prisonniers palestiniens détenus par Israël contre des otages détenus à Gaza depuis l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre.

Mais "la proposition n'inclut pas un arrêt permanent de l'agression ni le retrait de l'armée israélienne de la bande de Gaza ni le retour des personnes déplacées" par les combats qui durent depuis plus d'un an, a-t-il indiqué, réitérant les conditions posées par le Hamas pour un cessez-le-feu.

"La proposition n'aborde pas les besoins de notre peuple en matière de sécurité, de stabilité, d'aide et de reconstruction, elle n'autorise pas non plus l'ouverture normale des points de passage, en particulier celui de Rafah", dans le sud du territoire et dont Israël a pris le contrôle, a dit ce responsable. Les Palestiniens veulent "un cessez-le-feu complet et permanent, le retrait total (de l'armée israélienne) de Gaza, le retour des déplacés et la levée du siège", a-t-il réitéré.
 

15H10
frappesi sraéliennes au liban

Au moins dix morts dans des frappes israéliennes sur l'Est du Liban

Au moins dix personnes ont été tuées vendredi dans des raids israéliens visant deux localités de la région de Baalbeck-Hermel dans l'Est du Liban, a annoncé le ministère de la Santé libanais, l'armée israélienne poursuivant ses bombardements massifs sur les fiefs du Hezbollah.

Dans un "bilan préliminaire", le ministère de la Santé rapporte des "raids de l'ennemi israélien" qui ont tué huit personnes dans le village d'Amhaz, et deux autres dans le village de Charawna. Tout au long de la journée, l'agence nationale d'information libanaise (Ani) a rapporté des frappes sur plusieurs secteurs de l'Est, qui n'avaient pas été précédées par des appels à évacuer de l'armée israélienne.
 

12H37
enfants en danger

L'OMS forcée de fermer un centre pour enfants malnutris

Une porte-parole de l'OMS a indiqué que l'organisation a été forcée de fermer un centre de traitement pour les enfants souffrant de malnutrition à l'hôpital Kamal Adwan, dans le nord, à cause d'au moins deux attaques. "Il n'existe donc plus de centre de stabilisation nutritionnelle dans le nord" de la bande de Gaza, a souligné Margaret Harris à Genève.

"Avant cela, nous voyions un nombre croissant d'enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère nécessitant un traitement", a-t-elle ajouté, expliquant qu'"il ne s'agit pas seulement de réalimenter l'enfant : il s'agit de lui fournir un traitement de substitution approprié pour qu'il survive, ou presque, au traitement et puisse retrouver une forme de fonctionnement physique normal".

Malgré les injonction, notamment américaines, Israël ne laisse pas entrer suffisamment d'aide humanitaires pour faire face aux besoins immenses d'une population soumise à des combats et des bombardements intenses depuis plus d'un an. "Les circuits alimentaires se sont effondrés et la possibilité de prendre soin de ceux qui sont dans la phase la plus critique n'existe plus", a dénoncé Harris. "Plus de 86% de la population de Gaza connaît des niveaux élevés d'insécurité alimentaire", a-t-elle rappelé.

11H56
santé publique

La vaccination contre la polio reprendra samedi au nord de Gaza

La campagne de vaccination contre la polio doit reprendre samedi dans le nord de la bande de Gaza, qui est actuellement le théâtre d'intense opérations militaires israéliennes, a indiqué le patron de l'OMS vendredi. "La vaccination contre la polio dans le nord de Gaza est prête à reprendre demain. Nous sommes assurés de la pause humanitaire nécessaire dans Gaza City pour mener à bien la campagne", écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur le réseau social X.


 

11H41
Nations unies

L'ONU manque cruellement de fonds pour l'aide au Liban

L'ONU a indiqué manquer cruellement de fonds pour l'aide humanitaire au Liban, dont l'appel n'est financé qu'à hauteur de 17%, sur les 426 millions de dollars réclamés.

Les besoins augmentent de minute en minute et les promesses de fonds ne suffisent pas à acheter de la nourriture, des médicaments ou des abris.

Porte-parole de l'agence de coordination humanitaire de l'ONU (Ocha), Jens Laerke, lors d'un point de presse à Genève.

"Nous sommes confrontés à une détérioration rapide de la situation humanitaire" et "nous espérons donc que les agences des Nations unies et nos partenaires recevront rapidement des fonds", a-t-il indiqué.

Le porte-parole a expliqué que l'appel humanitaire pour le Liban n'avait obtenu que 17% des 426 millions de dollars réclamés, dont 17 millions de l'Italie, 11,7 millions des États-Unis, 10 millions du Fonds d'urgence de l'ONU pour les crises humanitaires, 9,3 millions de la Suède, 7,2 millions de la France, 6,4 millions du Royaume-Uni et 5,5 millions du gouvernement allemand.

"Nous remercions bien sûr le gouvernement français d'avoir accueilli l'importante conférence des donateurs le mois dernier, en octobre. Comme vous le savez, le gouvernement français a indiqué que quelque 800 millions de dollars ont été promis par les pays donateurs pour l'aide humanitaire au Liban", a relevé Jens Laerke. "Mais nous souhaitons également rappeler aux donateurs qu'il est urgent de transformer ces promesses de dons en argent comptant" afin que l'ONU puisse réellement apporter de l'aide au Liban, a-t-il ajouté, assurant : "nous ne pourrons pas le faire si l'argent ne nous parvient pas rapidement".

"En ce qui concerne les déplacements vers d'autres pays, les chiffres proviennent du HCR (agence de l'ONU pour les réfugiés, Ndlr) et du Croissant-Rouge arabe syrien : plus de 460.000 personnes ont fui le Liban pour se rendre en Syrie, tandis que 25.000 ont fui vers l'Irak", a indiqué Laerke. "En ce qui concerne les déplacements depuis le Sud du Liban pour aller ailleurs, le chiffre global dont je dispose est de 842.000 personnes déplacées au total", a-t-il ajouté, indiquant qu'il s'agissait d'un chiffre de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

11H28
Des immeubles entiers soufflés

Des Libanais du Sud découvrent sur Internet leurs maisons dynamitées par Israël

En regardant en ligne des images des opérations militaires dans le sud du Liban, Ali Mourad découvre que l'immeuble construit par son père et ses oncles dans leur village frontalier a été dynamité par les soldats israéliens. "Un ami m'a envoyé la vidéo, en me disant de faire attention pour que mon père ne la voie pas", raconte à l'AFP ce juriste originaire d'Aïtaroun. Le père d'Ali Mourad y avait sa clinique. C'est ici qu'il vivait depuis les années 2000, avec son épouse, sa fille et sa petite-fille.

En recevant la nouvelle, le pédiatre et communiste de 83 ans "est resté très solide", ajoute son fils.
Sur les images, filmées des airs, des explosions simultanées secouent plusieurs bâtisses au milieu d'un paysage bucolique à flanc de colline. Une déflagration se produit dans le petit immeuble des Mourad - à "moins d'un kilomètre" de la frontière - qui s'effondre dans un nuage de fumée grise.
Fief du Hezbollah, théâtre depuis un an de tirs transfrontaliers, le sud du Liban est le théâtre d'une guerre ouverte depuis fin septembre entre l'armée israélienne et le mouvement proiranien.

Comme des centaines de milliers d'habitants du sud, la famille d'Ali Mourad est partie.
Lui-même n'a connu son village qu'à l'âge de 20 ans, après la fin de 22 années d'occupation du sud du Liban, en 2000.

À 43 ans, ce père de deux enfants veut "leur donner un lien avec la terre". "J'appréhende peut-être de les voir vivre orphelins loin de leur terre, comme je l'ai vécu", reconnaît le maître de conférence à l'Université arabe de Beyrouth. Son retour est "un droit, une obligation, pour la mémoire de mes ancêtres, le futur des enfants".

Fin octobre, l'agence de presse libanaise Ani nommait sept villages frontaliers où les forces israéliennes ont dynamité jour après jour des maisons - notamment celui d'Adaïsseh, le 26 octobre.
Ce même jour, l'armée israélienne assurait avoir utilisé "400 tonnes d'explosifs" pour détruire "un tunnel" abritant des "missiles anti-char" et des "roquettes RPG" du Hezbollah.Et les réseaux sociaux libanais se sont insurgés lorsque la chaîne israélienne N12 a diffusé des images de son journaliste, accompagnant les militaires israéliens, appuyant sur le détonateur pour déclencher une explosion dans le sud du Liban.

C'est à Adaïsseh que la famille Baalbaki se retrouvait dans l'élégante maison en pierre blanche et tuiles d'argile, conçue par le défunt peintre Abdel-Hamid Baalbaki. Avec la guerre, pour surveiller la demeure, son fils Lubnan Baalbaki a commencé à acheter des images satellitaires. Fin octobre, des vidéos d'opérations de dynamitage émergent. La maison Baalbaki est détruite, confirme l'artiste de 43 ans, chef d'orchestre du Philharmonique du Liban. Dans le jardin, se trouve le mausolée de ses parents. "On essaye d'obtenir des photos pour savoir s'il a été endommagé", lâche-t-il.
Pour lui, c'est comme si ses parents étaient "morts une seconde fois".
La maison abritait une bibliothèque renfermant près de 2.000 ouvrages, une vingtaine d'oeuvres d'arts, dont des toiles du patriarche. "Il y avait son bureau, ses palettes, ses pinceaux, comme il les avait laissés", raconte Lubnan. "Même le tableau sur lequel il travaillait, sur un châssis."
Cette maison "c'était plus que des murs et des colonnes", explique-t-il. "C'est un projet qui nous a accompagné depuis l'enfance, nous a influencé et poussé vers l'art".

"Avec ses frappes aériennes, bulldozers, ses explosions contrôlées manuellement, l'armée israélienne a démoli illégalement des bâtiments civils et rasé des quartiers entiers, dont des maisons, des écoles, des mosquées, des églises", estime dans une récente étude la Commission nationale pour les droits humains libanaise, fustigeant une "campagne de destruction" qui représente "un crime de guerre".

Via des images satellitaires et des vidéos entre octobre 2023 et 2024, l'institution publique identifie plusieurs sites "détruits de manière injustifiée et systématique dans au moins huit villages." Sur son site Internet, l'ONG libanaise Legal Agenda étudie l'exemple de Mhaibib. Les opérations de dynamitage ont détruit "la majorité du village (...), y compris 92 bâtiments - maisons et infrastructures civiles."


"Le droit de la guerre interdit d'attaquer des biens civils", renchérit Hussein Chaabane, journaliste d'investigation auprès de l'ONG juridique, évoquant aussi, en cas d'attaque, un "principe de proportionnalité" qui n'est pas respecté ici. "Vous ne pouvez pas faire exploser tout un village parce que vous avez une cible militaire", martèle-t-il.

10H28
frappes sur Gaza

Des frappes israéliennes sur Jabalia et Nousseirat ont fait 9 morts

Selon le ministère de la Santé du Hamas, des frappes nocturnes sur des maisons ont fait neuf morts à Jabalia, dans le nord, et à Nousseirat, dans le centre du territoire. "La morgue de l'hôpital Al-Aqsa à Deir el-Balah", dans le centre de Gaza, "est pleine de corps, pour la plupart des enfants et des femmes", après les frappes à Nousseirat, a affirmé le directeur des hôpitaux de campagne pour le ministère, Marwan al-Hams.

Des familles pleurent leurs morts à la morgue de Deir al-Balah ce 1er novembre 2024.

Des familles pleurent leurs morts à la morgue de Deir al-Balah ce 1er novembre 2024.

© AP Photo/Abdel Kareem Hana

L'armée israélienne a annoncé avoir tué depuis la veille "des dizaines de terroristes" lors d'opérations aériennes et terrestres dans le secteur de Jabalia, et tué des "terroristes armés" dans le centre de Gaza.
Elle a ajouté avoir visé "plus de 200 cibles" du Hamas à Gaza et du Hezbollah dans le sud du Liban.
 

09H38
Liban

L'OMS se dit "profondément inquiète" des attaques israéliennes contre les services de santé

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) est "profondément inquiète" des attaques menées par l'armée israélienne contre les services de santé dans sa guerre au Liban, a déclaré une porte-parole.  

L'OMS est "vraiment, profondément inquiète de la multiplication des attaques contre les personnels de santé et les établissements de santé au Liban, et nous insistons encore et encore sur le fait que les soins de santé ne sont pas une cible."
Margaret Harris, porte-parole de l'organisation, lors d'un point de presse à Genève.

09H30
Liban

Un média d'Etat rapporte une frappe israélienne sur la ville de Baalbeck

L'agence de presse libanaise Ani a rapporté un raid israélien sur un quartier de Baalbeck, grande ville de l'Est du Liban ciblée ces derniers jours par des frappes.

La frappe n'a pas été précédée par un appel à évacuer de l'armée israélienne adressé aux habitants de la ville, qui abrite des ruines romaines inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco.

08H00
Liban

L'extension des frappes par Israël signale son "refus" de tout cessez-le-feu

Le Premier ministre libanais a affirmé aujourd'hui que "l'extension" des frappes d'Israël signalait "son refus de tous les efforts déployés pour un cessez-le-feu", alors que des émissaires américains ont tenté de négocier un arrêt des violences.

L'extension, une nouvelle fois, de l'agression de l'ennemi israélien contre les régions libanaises (...) et le fait qu'il ait de nouveau pris pour cible la banlieue sud de Beyrouth par des raids destructeurs, sont autant d'indicateurs qui confirment son refus de tous les efforts déployés pour obtenir un cessez-le-feu.Najib Mikati, dans un communiqué.

Les raids, les premiers sur ce secteur depuis le 27 octobre, ont provoqué "des destructions massives" et rasé "des dizaines de bâtiments", selon l'Ani. Au matin, des bulldozers commençaient à déblayer des montagnes de décombres, selon des images de l'AFP.

Des bombardements ont aussi visé la ville de Baalbeck, dans l'est du Liban, ainsi que les secteurs d'Aley, à l'est de Beyrouth, et de Bint Jbeil, dans le sud, selon l'Ani.

 

02H58
FRAPPES

Quatre Thaïlandais tués en Israël par une roquette tirée du Liban

Quatre ressortissants thaïlandais ont été tués en Isrël par une roquette tirée depuis le Liban, a annoncé le ministre thaïlandais des Affaires Etrangères aujourd'hui. Ces décès survenus près de la ville frontalière de Metula hier.

02H50
BOMBArdements

Des frappes sur la banlieue sud de Beyrouth

L'agence officielle libanaise a fait état d'au moins 10 frappes ce matin sur la banlieue sud de Beyrouth, après un appel à évacuer le secteur par l'armée israélienne.

Selon les images diffusées par l'AFPTV, les frappes ont provoqué de fortes explosions et d'épaisses volutes de fumée se sont ensuite élevées de la zone.

"Les raids ont provoqué des destructions massives dans les zones visées et des dizaines de bâtiments ont été rasés", a rapporté l'agence libanaise, faisant état également de départs d'incendies.

Qui anime ce direct ?

AFP