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15 août 2024 à 04h35

Reprise des négociations pour un cessez-le-feu à Gaza, la présence du Hamas reste incertaine

Un nouveau cycle de discussions doit débuter ce jeudi 15 août à Doha, au Qatar, pour tenter de trouver un accord de cessez-le-feu pour la bande de Gaza. 

Mais l'aboutissement de ces pourparlers est plus que jamais incertain, car le Hamas, qui accuse Israël de ne pas négocier de bonne foi, pourrait ne pas participer. 

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cessez-le-feu

Des activistes et une délégation de rabbins américains et israéliens de Rabbis for Ceasefire se rassemblent près du point de passage d'Erez vers la bande de Gaza après avoir marché avec de l'aide alimentaire pour les civils de Gaza et pour appeler à un cessez-le-feu, dans le sud d'Israël, le 26 avril 2024.

AP Photo/Maya Alleruzzo
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18H10

Les Etats-Unis opposés à la construction d'une nouvelle colonie israélienne

Les Etats-Unis ont critiqué jeudi l'approbation par les autorités israéliennes du projet de construction d'une nouvelle colonie en Cisjordanie occupée, prévue sur un terrain inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, avait fait cette annonce mercredi, en disant ouvertement qu'Israël souhaitait créer un état de fait sur le terrain permettant de "lutter contre le projet dangereux de création d'un Etat palestinien".

"Chacune de ces nouvelles colonies entraverait le développement de l'économie et la liberté de mouvement des Palestiniens, et rendrait une solution à deux Etats moins envisageable", a déclaré à la presse Vedant Patel, un porte-parole du département d'Etat américain.

"Nous considérons que cela entre en contradiction avec le droit international, et nous nous opposons évidemment à l'expansion de la colonisation en Cisjordanie", a-t-il ajouté.

Les Etats-Unis ont accentué leurs critiques à l'égard de M. Smotrich et du ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, les alliés d'extrême-droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui s'opposent à un plan du président américain Joe Biden pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

La colonisation israélienne en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, est illégale au regard du droit international.

L'administration Biden a régulièrement critiqué la poursuite par Israël de la colonisation en Cisjordanie, y compris avant la guerre à Gaza, mais sans prendre aucune mesure de rétorsion à l'encontre de son allié proche.

La précédente administration américaine, sous la présidence de Donald Trump, avait rompu avec la politique américaine traditionnelle à l'égard de la colonisation, estimant qu'elle n'était pas contraire au droit international.

L'ONG israélienne anticolonisation "La paix maintenant" a de son côté dénoncé l'autorisation de plans de construction de la colonie sur des terres déclarées domaniales par les autorités israéliennes.

Le village palestinien de Battir, dont les maisons doivent jouxter la future colonie selon l'ONG, est connu pour ses terrasses agricoles, ses vignes et ses olives et a été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

               

16H45

L'armée israélienne dit avoir "éliminé plus de 17.000 terroristes" à Gaza

Le porte-parole de l'armée israélienne a dit jeudi que ses troupes avaient "éliminé plus de 17.000 terroristes" à Gaza où la guerre entre Israël et le Hamas appuyé par d'autres mouvements armés palestiniens est entrée dans son onzième mois.

"Nos forces continuent de combattre à Gaza (...) nous avons éliminé jusqu'à présent plus de 17.000 terroristes", a affirmé le contre-amiral Daniel Hagari. Ce chiffre est impossible à vérifier et le Hamas refuse de communiquer ses pertes. Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas recense 40.005 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre, sans détailler le nombre de civils et de combattants tués.

16H08

les discussions au Qatar "cruciales pour la stabilité mondiale", estime Londres

Les discussions qui ont repris au Qatar en vue d'une trêve entre Israël et le Hamas à Gaza sont "cruciales pour la stabilité mondiale", a déclaré jeudi le chef de la diplomatie britannique David Lammy. 

"Nous sommes à un moment crucial pour la stabilité mondiale. Les heures et les jours à venir pourraient définir le futur du Moyen-Orient", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Un cessez-le-feu permettrait non seulement de protéger les civils à Gaza, mais aussi d'ouvrir la voie à une désescalade plus large et d'apporter la stabilité dont le Moyen-Orient a tant besoin", a poursuivi David Lammy.  

15H35

Un cessez-le-feu à Gaza "nécessaire" pour la paix régionale (chef de la diplomatie française)

Le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, a estimé jeudi qu'un cessez-le-feu à Gaza était "nécessaire" pour garantir la paix dans la région, lors d'une visite à Beyrouth, au moment où des pourparlers à cet effet ont repris à Doha.

"Nous sommes tous préoccupés par la situation régionale", a déclaré M. Séjourné après avoir rencontré le président du Parlement, Nabih Berri, un allié du Hezbollah libanais.

La France "soutient le Liban et dans ce cadre-là, (...) nous souhaitons un cessez-le-feu également" à Gaza, "nécessaire pour garantir la paix dans la région", a-t-il ajouté.

Sa visite, au cours de laquelle il a également rencontré son homologue Abdallah Bou Habib et le chef du gouvernement Najib Mikati, s'inscrit dans le cadre "des efforts diplomatiques en cours, en faveur de la désescalade dans la région", avait-il indiqué sur X avant son arrivée.

Le nouveau cycle de pourparlers, qui a repris jeudi entre Israël et le Hamas palestinien, se tient à l'appel des médiateurs --Qatar, Etats-Unis et Egypte-- alors que les craintes d'une escalade régionale s'amplifient.

M. Séjourné a dit porter aux autorités libanaises un "message très simple" de "désescalade" qui sera adressé "également à d'autres pays dans la région" pour envisager un avenir "plus apaisé". Il a aussi dit soutenir "la Force intérimaire des Nations unies au Liban" (Finul) et "le renforcement de l'armée libanaise dans le sud", ajoutant que Paris œuvrait à prolonger d'un an le mandat de la Finul.

14H25

Washington évoque un "début prometteur" pour les discussions sur un cessez-le-feu à Gaza (porte-parole Maison Blanche)

Un porte-parole de la Maison Blanche a évoqué jeudi un "début prometteur" des discussions qui viennent de commencer à Doha sur un cessez-le-feu et une libération des otages dans la bande de Gaza.

John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a indiqué s'attendre à ce que les discussions continuent vendredi, ajoutant: "Nous en sommes à un point où le cadre de l'accord est généralement accepté et où les lacunes à combler concernent sa mise en oeuvre".

13H25

Gaza: le Hamas diffuse la photo d'un otage tué par un de ses hommes, un cliché ancien selon Israël

La branche armée du Hamas a publié jeudi le cliché d'un otage tué par un de ses gardes pour "se venger", l'armée israélienne répondant avoir récupéré le corps photographié en novembre dans la bande de Gaza.


"Après enquête, il a été établi que le conscrit affecté à la garde du prisonnier ennemi tué avait agi pour se venger, contrairement aux instructions, après avoir appris la mort de ses enfants dans un massacre de l'ennemi", a déclaré le porte-parole des brigades Ezzedine al-Qassam, Abou Obeida, dans un communiqué.


La photo publiée est celle d'"un otage assassiné et dont le corps a été retrouvé lors d'une opération conjointe" entre l'armée et les forces de sécurité israéliennes en novembre, a indiqué à l'AFP l'armée israélienne. "La famille concernée a été prévenue", ajoute-t-elle.


Sur les 251 personnes emmenées comme otages lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre, 111 sont toujours détenues à Gaza, dont 39 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.


La branche armée du mouvement islamiste avait annoncé lundi ouvrir une "enquête" après que ses combattants ont "tué un otage" et "blessé deux otages femmes" dans "deux incidents séparés" dans la bande de Gaza.


Ces faits "ne représentent pas notre éthique et les enseignements de notre religion dans le traitement des prisonniers et nous allons renforcer les instructions", a affirmé Abou Obeida, redisant tenir "l'ennemi pleinement responsable de toutes les souffrances et dangers auxquels ses captifs sont exposés".

13H12

Mahmoud Abbas annonce devant le Parlement turc qu'il va se "rendre à Gaza"

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a annoncé jeudi devant le Parlement turc sa décision de se "rendre à Gaza" avec d'autres dirigeants palestiniens.


"J'ai décidé de me rendre à Gaza avec d'autres dirigeants frères palestiniens", a déclaré le président du Fatah devant les députés turcs qui l'ont acclamé debout.


"J'irai. Même si cela doit me coûter la vie. Notre vie ne vaut pas plus que celle d'un enfant. La victoire ou le martyre", a-t-il martelé, précisant qu'il se rendra ensuite "à Jérusalem, notre capitale éternelle".


"Gaza nous appartient et nous n'accepterons aucune proposition visant à la diviser", a-t-il également prévenu.


Mahmoud Abbas, qui réside à Ramallah, en Cisjordanie, est arrivé en Turquie mercredi à l'invitation des autorités turques.


Il a été convié à s'adresser au parlement à Ankara qui entendait ainsi répondre à l'invitation faite par le Congrès américain au Premier ministre israélien Benjamn Netanyahu.


Le président turc Recep Tayyip Erdogan dénonce avec virulence la conduite d'Israël dans la guerre déclenchée par les attaques du Hamas le 7 octobre dernier.


"Je viens devant vous porteur d'un message de la part de mon peuple qui subit un immense désastre" a entamé M.Abbas devant les députés turcs et un portrait du chef politique du Hamas assassiné à Téhéran, Ismaïl Haniyeh, déposé couvert de roses au premier rang.

12H46

40.000 morts à Gaza: une "étape sombre" pour le monde entier, selon l'ONU

Avec plus de 40.000 Palestiniens tués en 10 mois de guerre dans la bande de Gaza, la journée marque une "étape sombre pour le monde entier", a estimé jeudi le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk.


"En moyenne, environ 130 personnes ont été tuées chaque jour à Gaza au cours des dix derniers mois. L'ampleur des destructions de maisons, d'hôpitaux, d'écoles et de lieux de culte par l'armée israélienne est profondément choquante", a déclaré M. Türk dans un communiqué.


"La journée d'aujourd'hui marque une étape sombre pour le monde entier. La population de Gaza pleure aujourd'hui 40.000 Palestiniens morts", selon le mouvement islamiste palestinien Hamas, a-t-il relevé, indiquant que la plupart des morts sont des femmes et des enfants.


"Cette situation inimaginable est due en grande partie aux manquements récurrents des forces de défense israéliennes aux règles de la guerre", a-t-il affirmé.


Israël et le Hamas s'affrontent dans la petite langue de terre côtière depuis l'attaque du mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre, qui a entraîné la mort de 1.198 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes.


Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée israélienne. 


L'offensive israélienne menée en représailles a fait au moins 40.005 morts, d'après des données communiquées jeudi par le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne détaille pas le nombre de civils et de combattants tués.


M. Türk rappelle que le droit international humanitaire "est très clair sur l'importance primordiale de la protection des civils, des biens et des infrastructures civils" et indique ses services ont documenté "de graves violations de ce droit tant par l'armée israélienne que par les groupes armés palestiniens, y compris la branche armée du Hamas".


"Alors que le monde réfléchit et constate son impuissance à empêcher ce carnage, j'exhorte toutes les parties à accepter un cessez-le-feu immédiat, à déposer les armes et à arrêter cette tuerie une fois pour toutes", a-t-il demandé.


Il a également appelé à la libération des otages ainsi que des "Palestiniens détenus arbitrairement". En outre, "l'occupation illégale d'Israël doit cesser et la solution à deux États convenue au niveau international doit devenir une réalité", a-t-il conclu.

12h05
Cessez-le-feu

Les négociations ont débuté

Les discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas ont débuté jeudi à Doha, a affirmé à l'AFP une source proche des discussions. 

La source n'a pas indiqué qui participait à ce nouveau cycle de négociations indirectes, qui se tient à l'appel des médiateurs, Qatar, Etats Unis, Egypte. 

10h44
Victimes

Plus de 40 000 morts dans la bande de Gaza

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé un nouveau bilan. Depuis le début de la guerre avec Israël il y a onze mois, 40 005 ont été tuées dans le territoire palestinien.  

Au moins 40 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, indique le ministère dans un communiqué, ajoutant que 92 401 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. 

(Re)voir → Guerre à Gaza : un bilan qui s'alourdit

05h35
Campus pro-Palestine

Démission de la présidente de l'université de Columbia

La présidente de l'université Columbia, Minouche Shafik, a annoncé sa démission, invoquant la "période de crise" du printemps quand le campus new-yorkais fut l'épicentre des manifestations étudiantes contre la guerre à Gaza et de polémiques sur une montée de l'antisémitisme.

Le départ avec effet immédiat de cette économiste américaine d'origine égyptienne, qu'elle a annoncé dans une lettre à la communauté enseignante et étudiante, est une surprise dans la mesure où elle avait échappé à la vague de démissions l'hiver dernier de ses homologues de l'université de Pennsylvanie, Elizabeth Magill, et de Harvard, Claudine Gay.

columbia

Un étudiant manifestant brandit un drapeau palestinien au-dessus du Hamilton Hall sur le campus de l'université de Columbia, le 30 avril 2024, à New York.

Pool Photo/Mary Altaffer

"Je fais cette annonce maintenant pour que la nouvelle direction soit en place avant le début du prochain semestre", a écrit "avec tristesse" Minouche Shafik dans un courriel obtenu par l'AFP.

"Cela a été une période de crise au cours de laquelle il a été difficile de dépasser les opinions divergentes au sein de notre communauté", déplore-t-elle.

Elle a fait état de "menaces", d'"insultes" voire de "mauvais traitements" contre elle, "des collègues" et "des étudiants" et a "décidé" que sa "démission permettra à Columbia de mieux faire face aux défis à venir". "Nous devons toutes et tous faire tout ce qui est en notre pouvoir pour résister aux forces de la polarisation", implore encore la désormais ex-présidente de Columbia.

05h15
Régionalisation

Liban : deux combattants du Hezbollah tués dans des frappes israéliennes

Le Hezbollah libanais a annoncé la mort de deux de ses combattants dans des frappes israéliennes au Sud-Liban, où il échange des tirs avec l'armée israélienne depuis plus de dix mois. 

Le mouvement pro-iranien a ouvert un front dans le secteur frontalier pour soutenir le Hamas palestinien, son allié, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. 

"Le raid (...) de l'ennemi israélien sur la localité de Marjayoun a fait un mort et neuf blessés dont un enfant de 3 ans", a indiqué le ministère dans un communiqué, revoyant à la baisse un précédent bilan, l'une des deux victimes annoncées mortes à Marjayoun ayant été "réanimée", selon cette source.

Une deuxième personne a été tuée dans une frappe israélienne sur la localité frontalière de Blida, selon le ministère.

Dans la soirée, l'armée israélienne a déclaré que son aviation avait "frappé des structures militaires du Hezbollah", notamment dans la région de Blida et "éliminé deux terroristes du Hezbollah dans la région de Marjayoun".

De son côté, l'Agence nationale d'information ANI a fait état d'une frappe de drone israélienne visant une voiture sur la place centrale de Marjayoun, un quartier généralement animé abritant des magasins, et d'un autre raid visant Blida.

Plus tôt mercredi, 17 personnes ont été blessées par une frappe israélienne près de la ville de Tyr (sud), selon le ministère.

En représailles à cette frappe et à celle de Blida, le Hezbollah, qui a annoncé dans la soirée la mort de deux de ses combattants tués par des tirs israéliens, a dit avoir lancé roquettes et drones sur le nord d'Israël. L'armée israélienne n'a pas fait état de blessés, les "projectiles" étant tombés dans une "zone dégagée".

04h55
L'impossible trêve ?

Reprise des négociations au Qatar

Les discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza se tiendront aujourd'hui au Qatar alors que le territoire palestinien, ravagé par plus de dix mois de guerre, subit des bombardements intensifs de l'armée israélienne.

Un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui s'affrontent dans la petite langue de terre côtière depuis l'attaque du 7 octobre, est réclamé avec force par la communauté internationale. Le président américain Joe Biden a estimé mardi qu'un cessez-le-feu pourrait permettre d'éviter une attaque iranienne contre Israël, en représailles à l'assassinat du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh dans la capitale iranienne le 31 juillet dernier.

Joe Biden a assuré qu'il "n'abandonnait pas" cet objectif, bien que les négociations pour une trêve deviennent "difficiles".

Ces nouvelles discussions, menées à l'appel des pays médiateurs - Qatar, États-Unis et Egypte - se basent sur un plan annoncé le 31 mai par Joe Biden, dont la première phase prévoit une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, et de la libération d'otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.

(Re)voir → Bande de Gaza : le Hamas demande l'application du plan Biden

La participation du Hamas à ces discussions reste néanmoins incertaine. Un cadre du mouvement a indiqué mercredi que les négociations "avec les médiateurs (...) se sont intensifiées", réaffirmant que le Hamas "veut l'application du plan Biden et pas négocier pour négocier". Mais selon les informations du New York Times, Ahmad Abdul Hadi, un responsable du Hamas au Liban a déclaré mardi 13 août que le groupe ne participerait pas à la série de pourparlers sur le cessez-le-feu, estimant  que le gouvernement israélien ne négociait pas de bonne foi.

"Netanyahou n'est pas intéressé par la conclusion d'un accord mettant fin à l'agression", a déclaré M. Abdul Hadi. "Il cherche plutôt à tromper, à se dérober et à prolonger la guerre, voire à l'étendre au niveau régional."

Qui anime ce direct ?

AFP