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Selon Kiev, Moscou cherche à élargir la guerre en Ukraine avec des troupes nord-coréennes

Selon le renseignement sud-coréen la Corée du Nord a décidé d'envoyer des "troupes en nombre" pour soutenir la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine. Une information non confirmée par l'OTAN mais que l'Ukraine  prend très au sérieux. Paris estime que "l'accroissement de la coopération croisée et du soutien militaire de la Corée du Nord à l'effort de guerre russe en Ukraine (étaient) très inquiétants".
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Un écran diffuse des images de soldats nord-coréens extraites d'un journal télévisé à la gare ferroviaire de Séoul ce 18 octobre 2024.

Un écran diffuse des images de soldats nord-coréens extraites d'un journal télévisé à la gare ferroviaire de Séoul ce 18 octobre 2024. 

© AP Photo/Ahn Young-joon
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17H25
Diplomatie

Biden, Macron, Scholz et Starmer veulent une "paix juste et durable" pour l'Ukraine

Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Schoz et Keir Starmer ont affirmé leur "détermination" à soutenir l'Ukraine dans sa guerre contre l'agresseur russe afin qu'elle obtienne une "paix juste et durable", dans une déclaration commune diffusée après une réunion à Berlin.

Les dirigeants américain, français, allemand et britannique s'engagent à "continuer de soutenir l'Ukraine dans ses efforts pour garantir une paix juste et durable, fondée sur le droit international, y compris la Charte des Nations unies, ainsi que sur le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale", ont-ils indiqué après leur rencontre à Berlin tenue à l'occasion d'une visite éclair du président américain Joe Biden.

16H05
Corée du Nord

Kiev demande "une réaction forte" et des armements à ses alliés

La diplomatie ukrainienne demande une réaction forte de ses alliés et une accélération du soutien militaire occidental, face à l'envoi selon Kiev et Séoul de troupes nord-coréennes pour soutenir l'armée russe. "La Corée du Nord soutient l'agression de la Russie contre l'Ukraine avec des armes et des effectifs. (...) Nous exigeons une réaction immédiate et forte de la communauté euro-atlantique et du monde", a écrit sur X le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, en appelant notamment l'Occident à lever les restrictions sur l'emploi d'armes longue portée et à "intercepter" des attaques de missiles et drones russes sur le territoire ukrainien.

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15H45
Corée du Nord

Si la présence de troupes nord-coréennes en Russie se confirmait, cela montrerait le "désespoir" de Moscou, juge Starmer

Le Premier ministre britannique Keir Starmer affirme que si la présence de troupes nord-coréennes en Russie pour renforcer son armée était confirmée, cela démontrerait "le niveau de désespoir" du côté de Moscou dans sa guerre contre l'Ukraine. "La Russie est en train de s'affaiblir", a ajouté Keir Starmer à l'issue d'une rencontre à Berlin avec les dirigeants français, allemand et américain, insistant sur le fait que les alliés restaient "absolument résolus" à soutenir Kiev.
 

14H56
"provocation"

Poutine voit dans les propos de Zelensky sur l'arme nucléaire une "dangereuse provocation"

Le président russe Vladimir Poutine a qualifié de "dangereuse provocation" les propos de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a suggéré la veille à Bruxelles que l'Ukraine pourrait chercher à acquérir l'arme nucléaire.

"Il s'agit d'une dangereuse provocation. Toute mesure dans cette direction entraînera une réaction correspondante", a averti Poutine au cours d'une rencontre avec des journalistes étrangers.
Il a dit "ne pas savoir" si l'Ukraine était en mesure de concevoir une arme nucléaire, tout en estimant que "ce n'est difficile dans le monde moderne". "Je peux dire tout de suite que la Russie ne permettra en aucune circonstance que cela se produise", a ajouté le chef de l'État russe.

Volodymyr Zelensky a suggéré hier dans un discours à Bruxelles que son pays pourrait chercher à obtenir l'arme nucléaire pour parvenir à une forme de dissuasion face à Moscou s'il n'obtenait pas d'entrer dans l'Otan. "Soit l'Ukraine dispose d'armes nucléaires, qui lui serviront de protection, soit elle doit faire partie d'une sorte d'alliance", a déclaré le président ukrainien. "Nous ne connaissons pas d'alliance aussi efficace" que l'Otan, a-t-il martelé.

Après la chute de l'URSS, l'Ukraine avait accepté de remettre à la Russie les armes nucléaires soviétiques stockées sur son territoire, dans le cadre d'un accord conclu en 1994 et connu sous le nom de mémorandum de Budapest.

14H31
armement

L'Otan veut améliorer la standardisation de ses équipements

"Les standards sont essentiels à notre capacité de combattre ensemble, et des standards plus solides nous aideront à réduire les coûts", a assuré le nouveau secrétaire général de l'Otan Mark Rutte devant la presse vendredi, à l'issue d'une réunion des ministres de la Défense de l'Alliance.

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La standardisation des équipements permet aux armées des 32 pays de l'Otan de travailler ensemble. Elle fixe des règles communes, les standards, aussi bien pour les procédures que pour les équipements, que ce soit l'artillerie, les munitions ou l'aviation. Or, la guerre en Ukraine a révélé les lacunes d'un processus pourtant engagé depuis les origines de l'Alliance il y a 75 ans.

Les forces armées ukrainiennes ont ainsi constaté que les obus de 155 mm occidentaux utilisés par son artillerie ne pouvaient pas toujours être utilisés sur les canons de 155, pourtant eux-aussi fournis par des pays de l'Alliance. Un obus néerlandais ne "rentrait" pas dans un canon allemand, avait ainsi expliqué un diplomate ukrainien l'an dernier à Bruxelles. Ce problème a depuis été réglé, mais il reste encore beaucoup à faire.

"Il y a actuellement près de 200 groupes de travail à l'Otan sur la standardisation", a expliqué cette semaine un responsable de l'Alliance, sous couvert d'anonymat.
Outre l'initiative prise globalement par l'Otan, une dizaine de pays alliés, dont les États-Unis, la Grande-Bretagne ou l'Allemagne ont signé jeudi une lettre d'intention pour renforcer les moyens de l'Alliance dans ce domaine. "Il s'agit surtout d'un engagement à travailler ensemble et à mettre de l'argent derrière cet objectif", particulièrement en ce qui concerne l'artillerie, a expliqué ce responsable.

Les Alliés vont également demander à Mark Rutte de leur faire des propositions pour "entièrement moderniser la procédure de standardisation au sein de l'Otan", a-t-il encore indiqué. L'Otan compte environ 2.000 "standards", dont certains concernent les procédures, comme la façon de conduire un tank sans risque d'accident, relativement simples à mettre en oeuvre. En revanche, pour les matériels, c'est "là où nous avons le plus de problèmes", a reconnu ce responsable.

Consciente de l'ampleur de la tâche, l'Otan va d'abord se concentrer sur les munitions, indispensables "pour gagner les guerres", a-t-il encore expliqué. L'un des enjeux sera la coordination avec les industriels de la défense que l'Otan veut associer dès les premières phases d'élaboration de nouveaux matériels, ce qui ne se fait pas actuellement, a-t-il reconnu.
 

14H14
Corée du Nord

L'accroissement du soutien militaire nord-coréen à la Russie "très inquiétant", selon Paris

L'accroissement du soutien militaire de la Corée du nord à la Russie est "très inquiétant", estime Paris au moment où les services de renseignement sud-coréens affirment que Pyongyang a envoyé un contingent de 1.500 soldats en Russie.
"L'accroissement de la coopération croisée et du soutien militaire de la Corée du Nord à l'effort de guerre russe en Ukraine est très inquiétant", a déclaré Christophe Lemoine, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. "Si cette information était avérée, il s'agirait d'un fait nouveau extrêmement préoccupant et extrêmement grave", a réagi le porte-parole du Quai d'Orsay. "On ne peut qu'appeler la Corée du Nord et la Russie à se conformer aux résolutions du conseil de sécurité" des Nations unies, a-t-il également commenté.

13H19
morts au champ d'honneur

L'Ukraine annonce avoir rapatrié 501 corps de soldats tués rendus par la Russie

L'Ukraine annonce avoir rapatrié 501 corps de ses soldats tués lors des affrontements avec la Russie, principalement dans l'est du pays, où les forces russes avancent depuis des mois.
"Grâce aux mesures de rapatriement, 501 corps de défenseurs ukrainiens tombés au combat ont été rendus à l'Ukraine", a indiqué sur Telegram le centre de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre, une officine gouvernementale.

Il s'agit d'un des plus importants rapatriements de dépouilles de militaires ukrainiens depuis le début de la guerre.

Selon le centre de coordination, la majeure partie d'entre elles ont été ramenées de la région orientale de Donetsk, plus spécifiquement de la zone d'Avdiïvka, une cité minière d'où proviennent 382 corps, et dont la prise en février a amorcé l'avancée russe encore en cours.

L'agence a salué l'assistance du Comité international de la Croix-Rouge et a souligné que plusieurs organes de l'État et l'armée avaient aidé à coordonner le retour des dépouilles.
Des représentants des forces de l'ordre et des experts médico-légaux devront désormais identifier les victimes, après quoi les corps seront remis à leurs proches, a précisé le centre de coordination ukrainien.

 

12H45
Corée du Nord

Selon Kiev, Moscou cherche à élargir la guerre en Ukraine avec des troupes nord-coréennes

Le transfert présumé de troupes nord-coréennes en Russie en vue d'un déploiement en Ukraine montre que Moscou cherche une "guerre plus grande et plus longue", estime auprès de l'AFP un haut responsable de la présidence ukrainienne.
Le renseignement sud-coréen a affirmé que la Corée du Nord avait décidé d'envoyer jusqu'à 12.000 soldats pour aider la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine et que 1.500 militaires nord-coréens s'entraînaient déjà dans l'Extrême-Orient russe avant d'être envoyés sur le front.

"Cela prouve (...) que Moscou veut une guerre plus grande et plus longue et qu'elle essaie d'y entraîner ses alliés", a déclaré à l'AFP ce responsable ukrainien, s'exprimant sous couvert d'anonymat.
"Cela prouve que l'Ukraine a tout à fait raison de parler dès maintenant à ses partenaires du renforcement de nos positions conformément au plan de la victoire", récemment dévoilé par le président Volodymyr Zelensky, a ajouté ce responsable. Si des soldats nord-coréens viennent à être déployés en Ukraine, "cela peut compliquer la situation" sur le champ de bataille, a-t-il admis. "Nous avons besoin maintenant de plus de coopération pour empêcher Moscou de gagner du temps et de profiter d'une manière ou d'une autre" de l'éventuel engagement de troupes nord-coréenne dans la guerre, a ajouté le responsable ukrainien ayant requis l'anonymat.

12H43
Corée du Nord

La Corée du Nord envoie des "troupes en nombre" en Russie, selon le renseignement sud-coréen

Selon le Service de renseignement national sud-coréen (NIS), la Corée du Nord a décidé d'envoyer jusqu'à 12.000 soldats pour aider la Russie. Le NIS a diffusé des images satellites détaillées montrant, selon lui, le premier déploiement de ces militaires. Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a convoqué une réunion d'urgence sur la situation sécuritaire aujourd'hui.

Le soutien croissant de Pyongyang à la guerre menée par Moscou en Ukraine, qui va "au-delà du transfert de matériel militaire et se traduit par des déploiements de troupes", représente "une menace importante pour la sécurité non seulement de notre pays mais aussi de la communauté internationale", estime la présidence sud-coréenne dans un communiqué.

Dans un autre communiqué, le NIS a expliqué avoir "détecté du 8 au 13 (octobre) que la Corée du Nord a transporté ses forces spéciales en Russie dans un navire de transport de la marine russe, confirmant le début de la participation militaire de la Corée du Nord" dans la guerre de la Russie contre l'Ukraine.
Toujours selon le NIS, plusieurs navires de débarquement et frégates russes ont déjà achevé le transport du premier contingent de troupes nord-coréennes, qui sont actuellement stationnées dans des bases militaires de l'Extrême-Orient russe. Ces soldats "devraient être déployés sur les lignes de front (du conflit ukrainien) dès qu'ils auront achevé leur entraînement d'acclimatation", a précisé le renseignement sud-coréen.

"Cela semble être une tentative de cacher le fait qu'ils sont des soldats nord-coréens en les faisant passer pour des soldats russes", a accusé le NIS. D'après la même source, plus de troupes nord-coréennes devraient être envoyées bientôt et le Nord pourrait envoyer un total de 12.000 soldats. "Une seconde opération de transport devrait avoir lieu d'ici peu", a ajouté le NIS.

12H13
sanctions contre la Russie

L'ambassadeur des États-Unis pointe un risque de contournement des sanctions contre la Russie

L'ambassadeur des États-Unis en Suisse émet des critiques à l'égard d'une récente décision du pays alpin concernant les sanctions contre la Russie, fustigeant des "lacunes" qui risquent de permettre de les contourner, rapportent vendredi des journaux du groupe de presse Tamedia. 

Mercredi, le Conseil fédéral (gouvernement suisse) a décidé de s'aligner sur le quatorzième paquet de sanctions de l'Union européenne contre la Russie.
Toutefois, il a fait quelques exceptions, notamment en décidant de ne pas reprendre une mesure exigeant que les entreprises s'assurent que leurs filiales basées dans des pays tiers ne sapent pas les sanctions. Scott Miller, l'ambassadeur des États-Unis à Berne, a qualifié cette décision de "décevante" et dit espérer que la Suisse cherche à "combler les lacunes qui permettent à des filiales à l'étranger d'échapper aux sanctions", rapporte notamment le Tages-Anzeiger, un des titres de Tamedia.
"Il est essentiel de cibler le contournement des sanctions pour refuser à la Russie les financements et le matériel dont elle a besoin pour continuer sa guerre brutale", affirme Miller. Aucune entreprise ne "doit être complice", a-t-il ajouté.

Bien que neutre, la Suisse s'était rapidement alignée sur les sanctions de l'Union européenne après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Mais le pays a régulièrement fait l'objet de critiques de la part des Etats-Unis, ainsi que de ses partenaires européens, qui lui ont notamment reproché de ne pas en faire assez pour traquer les avoirs d'oligarques russes dans les coffres des banques suisses.

Dans un communiqué publié le 16 octobre, le gouvernement suisse a justifié sa décision de ne pas reprendre cette partie du quatorzième paquet de sanctions par le fait que "la Suisse dispose déjà des moyens nécessaires pour poursuivre les cas de contournement des sanctions par l'intermédiaire de filiales". La Suisse y recourt déjà "activement", a tenu à préciser le gouvernement, soulignant que le secrétariat d'État à l'Économie "examine actuellement plusieurs cas de violation présumée des sanctions par des entreprises suisses via leurs filiales à l'étranger".

Le parti socialiste suisse a jugé cette décision "scandaleuse", y voyant une façon de protéger "les intérêts" des sociétés de négoce des matières premières installées en Suisse. Elle "ouvre grand la porte aux transactions de contournement dans ce domaine", a-t-il réagi dans un communiqué. Les cantons de Genève et Zoug comptent de nombreuses entreprises spécialisée dans le négoce des matières premières, certaines ayant toutefois transféré une partie de leurs activités à l'étranger depuis le début du conflit. Le quatorzième paquet de sanctions porte notamment sur le gaz naturel liquéfié, les navires qui transportent des matières premières et les importations de diamants russes.
 

12H07
Corée du Nord

L'Otan ne peut confirmer "à ce stade" l'envoi de troupes nord-coréennes en Russie

L'Otan ne peut confirmer "à ce stade" le déploiement par la Corée du Nord de troupes en Russie, affirme son secrétaire général Mark Rutte, interrogé sur des informations en ce sens des renseignements sud-coréens. "À ce stade, notre position officielle est que nous ne pouvons confirmer les informations selon lesquelles des Nord-coréens sont activement engagés comme soldats dans l'effort de guerre (russe)", a-t-il déclaré lors d'un point de presse au siège de l'Alliance. "Mais, bien sûr, cela peut changer", a-t-il ajouté, interrogé sur des affirmations vendredi du service de renseignement sud-coréen.

La Corée du Nord a déployé un premier contingent de 1.500 soldats de ses forces spéciales à Vladivostok, dans l'Extrême-orient russe, et en enverra d'autres prochainement, a déclaré ce service sud-coréen.
Ce dernier a affirmé, images satellites à l'appui, avoir "détecté du 8 au 13 (octobre) que la Corée du Nord a transporté ses forces spéciales en Russie dans un navire de transport de la marine russe, confirmant le début de la participation militaire de la Corée du Nord".

Rutte a précisé être en "contact étroit" avec les partenaires asiatiques de l'Otan, dont la Corée du Sud qui a participé jeudi à une réunion de l'Alliance au niveau des ministres de la Défense.

11H17
OTAN

L'Otan ne doit pas devenir "un belligérant dans la guerre" en Ukraine, avertit Scholz

L'Otan continue de soutenir l'Ukraine "de toutes ses forces" contre l'invasion russe mais il faut prendre garde qu'elle ne devienne pas partie prenante dans le conflit, prévient Olaf Scholz, alors que Kiev fait pression pour plus de soutien.
"Nous soutenons l'Ukraine de toutes nos forces et nous veillons en même temps à ce que l'Otan ne devienne pas un belligérant de la guerre, afin d'éviter qu'elle ne se transforme en une catastrophe encore plus grande", a déclaré le chancelier allemand devant la presse aux côtés du président américain Joe Biden, en visite d'une journée à Berlin.

11H16
Corée du Nord

La Chine réitère son espoir de "désescalade" en Ukraine

La Chine dit espérer que "toutes les parties travailleraient à la désescalade de la situation" après que les renseignements sud-coréens ont affirmé que la Corée du Nord avait déployé 1.500 soldats des forces spéciales en Russie.
"La position de la Chine sur la crise ukrainienne est cohérente et claire. Nous espérons que toutes les parties s'efforceront de désamorcer la situation et de s'engager en faveur d'un règlement politique", a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères en réponse à une question portant sur ce sujet.
 

11H06
Corée du Nord

L'Otan ne peut confirmer "à ce stade" l'envoi de troupes nord-coréennes en Russie

L'Otan ne peut confirmer "à ce stade" le déploiement par la Corée du Nord de troupes en Russie, a affirmé vendredi son secrétaire général Mark Rutte, interrogé sur des informations en ce sens des renseignements sud-coréens. "À ce stade, notre position officielle est que nous ne pouvons confirmer les informations selon lesquelles des Nord-coréens sont activement engagés comme soldats dans l'effort de guerre (russe)", a-t-il déclaré lors d'un point de presse au siège de l'Alliance. "Mais, bien sûr, cela peut changer", a-t-il ajouté.
 

10H39
aide à l'Ukraine

Joe Biden appelle à Berlin à "ne pas relâcher" le soutien à l'Ukraine

Les alliés de l'Otan doivent "maintenir leur soutien" jusqu'à ce que l'Ukraine obtienne "une paix juste et durable", a déclaré Joe Biden, alors que l'aide occidentale donne des signes de faiblesses et que les Etats-Unis, en cas de victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle de novembre, pourraient revoir radicalement leur politique.

Le chef de l'État américain, arrivé la veille en Allemagne pour une visite d'adieu éclair chez l'un des plus fidèles alliés des Etats-Unis en Europe, a condamné "l'attaque vicieuse" du président russe Vladimir Poutine lancée en février 2022.

Cet appel intervient alors que l'Ukraine recule sur le front est et subit les bombardements incessants de l'artillerie russe, en particulier sur ses infrastructures critiques. L'Allemagne, deuxième fournisseur d'armes à Kiev après les États-Unis, a déjà divisé par deux, à quatre milliards d'euros, son enveloppe budgétaire consacrée à l'Ukraine pour 2025. Par ailleurs, aucune des demandes formulées jusqu'ici par le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son "plan de victoire", qu'il a présenté devant l'UE et l'Otan jeudi, n'a pour le moment rencontré un soutien unanime du côté des Alliés.

Le président Macron a souligné jeudi soir à Bruxelles que "la question des garanties de sécurité" pour l'Ukraine serait évoquée lors de la rencontre des dirigeants occidentaux à Berlin.
Il a ajouté soutenir une demande de Kiev d'inviter l'Ukraine à participer aux sommets de l'Otan.
"Il est important que nous évaluions toutes les possibilités d'une paix juste et durable pour l'Ukraine", a dit pour sa part Olaf Scholz, également à Bruxelles.

En recevant Joe Biden, le chef de l'État allemand Frank-Walter Steinmeier a salué un "guide pour la démocratie" qui a montré un soutien indéfectible à l'Otan et l'Ukraine "à un moment le plus dangereux depuis la fin de la guerre froide".
Joe Biden a reçu l'Ordre national du mérite pour sa contribution à la relation transatlantique et à la défense de la démocratie.

Parmi les invités figurait Margot Friedlaender, 102 ans, survivante de l'Holocauste, qui a grandi à Berlin, a été internée dans le camp de concentration de Theresienstadt, a émigré aux États-Unis puis est revenue dans sa ville natale en 2010.

Après la présidence tumultueuse de Donald Trump (2017-2021), le mandat de Joe Biden a marqué un net réchauffement entre Washington et Berlin, notamment sur le dossier ukrainien où les deux pays ont régulièrement aligné leurs décisions.

 

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AFP