Live terminé le 19 décembre 2024 à 21h00
Live démarré le 19 décembre 2024 6h40

Syrie: manifestation à Damas contre un État religieux et pour les droits des femmes

Des centaines de personnes ont manifesté jeudi 19 décembre dans le centre de Damas pour la démocratie et les droits des femmes. Les manifestants, hommes et femmes, se sont rassemblés sur l'emblématique place des Omeyyades. 

Partager
Image
Femmes

Des femmes syriennes brandissent des drapeaux syriens révolutionnaires et fêtent la chute du régime Assad dans un restaurant de Damas, en Syrie, mardi 17 décembre 2024. 

© AP Photo/Omar Sanadiki
13
nouvelle(s) publication(s)
19h20
armes

Un transfert d'armes russes de Syrie en Libye serait "inacceptable", avertit Tripoli

Le chef du gouvernement libyen d'unité nationale a exprimé sa crainte de voir le pays devenir une "arène" pour des conflits entre puissances étrangères. Le dirigeant réagit à des informations sur des transferts d'armes russes de Syrie vers l'est libyen, région sous le contrôle du maréchal Khalifa Haftar. 

"Nous ne voulons pas que la Libye devienne une arène de règlements des conflits internationaux", a affirmé Abdelhamid Dbeibah, chef du gouvernement d'unité nationale (GNU), basé à Tripoli et reconnu par l'ONU, premier responsable libyen à s'exprimer sur cette question. 

M. Dbeibah n'a pas confirmé que de tels transferts d'armes russes aient eu lieu, alors que le sort des deux bases russes en Syrie est devenu incertain après la chute de Bachar al-Assad. 

14h55
diplomatie

Le chef de l'ONU voit une "lueur d'espoir" en Syrie

Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a estimé qu'il y avait une "lueur d'espoir" en Syrie après la chute du président Bachar al-Assad, renversé par une coalition conduite par des islamistes radicaux.

"Le Moyen-Orient est ravagé par de nombreux feux, mais aujourd'hui, il y a une lueur d'espoir en Syrie, et cette lueur ne doit pas s'éteindre", a-t-il déclaré avant une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU présidée par le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

14h50
conflit

Les frappes israéliennes en Syrie sont une "violation" de souveraineté

Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré que les frappes israéliennes sur les infrastructures militaires syriennes constituaient des " violations" de la souveraineté du pays. 

"Les frappes aériennes israéliennes de grande ampleur se poursuivent. Ce sont des violations de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Syrie, et elles doivent cesser", a-t-il déclaré avant une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU présidée par le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

14h45
droits humains

Des centaines de manifestants à Damas pour la démocratie et les droits des femmes

Des centaines de personnes ont manifesté dans le centre de Damas pour la démocratie et les droits des femmes, plus de dix jours après la chute de la capitale aux mains d'une coalition conduite par des islamistes radicaux.

"Nous voulons la démocratie, pas un Etat religieux", "La Syrie, Etat libre et séculier", scandaient les manifestants, hommes et femmes, rassemblés sur l'emblématique place des Omeyyades, ont constaté les journalistes sur place. "Pas de nation libre sans femmes libres", affirmait une pancarte.

14h30
manifestation

Des milliers de Syriens manifestent en soutien aux forces kurdes et contre Ankara

Des milliers de personnes ont manifesté dans la ville de Qamichli dans le nord-est de la Syrie en soutien aux forces kurdes qui tentent de repousser des offensives des combattants soutenus par la Turquie. Fait inédit : les manifestants ont brandi le drapeau de l'indépendance syrienne à trois étoiles, symbole du soulèvement de 2011 adopté par les nouvelles autorités à Damas, aux côtés des drapeaux de l'Administration autonome kurde et de son armée de facto, les Forces Démocratiques Syriennes (FDS).

"Nous sommes descendus dans la rue aujourd'hui pour soutenir nos forces", a déclaré Mazloum Ahmed, 39 ans, un habitant de Qamichli. "Nous sommes les enfants de cette terre depuis des milliers d'années. Nous devons obtenir nos droits dans la nouvelle Constitution syrienne".

"Nous voulons une Syrie démocratique, où chacun a ses droits", a déclaré Salha Kalach, une Kurde de 50 ans. "Il est temps que nous ayons notre place dans une Syrie juste et équitable".

14h25
diplomatie

Poutine appelle Israël à retirer ses troupes "du territoire syrien"

Le président russe Vladimir Poutine a appelé Israël à retirer ses troupes du "territoire syrien", celles-ci ayant été déployées dans une zone tampon contrôlée par l'ONU séparant les deux pays sur le plateau du Golan.

"Nous espérons qu'Israël se retirera du territoire syrien à un moment donné", a déclaré le dirigeant russe, dont le pays sert de refuge à Bachar al-Assad. "Le principal bénéficiaire des événements en Syrie est Israël. La Russie condamne la saisie de tout territoire syrien", a-t-il ajouté, lors de sa grande conférence de presse annuelle.

14h20
armée

L'Irak annonce le renvoi des soldats syriens qui ont fui l'offensive

L'Irak a annoncé le début du renvoi dans leur pays des soldats syriens qui ont fui l'offensive menée par des islamistes radicaux ayant provoqué la chute du président Bachar al-Assad. 

"Aujourd'hui, les autorités irakiennes vont commencer à faire rentrer les soldats syriens dans leur pays en coordination avec les autorités syriennes responsables en ce domaine", a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Miqdad Miri.

Mercredi, le général irakien Qaïs al-Mohamadaoui, commandant-adjoint des Opérations conjointes, a indiqué aux médias irakiens que ces soldats avaient été soigneusement recensés et identifiés avec leurs noms, leur équipement et leurs armes.

14h15
géopolitique

La chute d'Assad n'est pas une "défaite" pour la Russie, selon Poutine

La chute de Bachar al-Assad, un proche allié de Moscou, n'est pas une "défaite" pour la Russie, a assuré Vladimir Poutine. Le dirigeant russe estime que l'armée russe, mobilisée en Syrie depuis 2015, y avait "atteint (son) objectif".

Nous sommes allés en Syrie il y a dix ans pour éviter qu'une enclave terroriste n'y soit créée, comme en Afghanistan. Dans l'ensemble, nous avons atteint notre objectif.

Vladimir Poutine

"On essaie de présenter ce qui s'est passé en Syrie comme une défaite pour la Russie. Je vous assure que ce n'est pas le cas", a déclaré le président russe au cours de sa grande conférence de presse annuelle dans la capitale russe. "Nous sommes allés en Syrie il y a dix ans pour éviter qu'une enclave terroriste n'y soit créée, comme en Afghanistan. Dans l'ensemble, nous avons atteint notre objectif", a-t-il affirmé, reconnaissant toutefois une situation "difficile".

12H50
ARMEE

L'armée turque affirme poursuivre ses préparatifs jusqu'à ce que les combattants kurdes "déposent les armes"

L'armée turque "poursuivra" ses préparatifs à la frontière turco-syrienne jusqu'à ce que les combattants kurdes du Nord syrien "déposent les armes", affirme le ministère turc de la Défense.


"La menace contre nos frontières (...) persiste. Nos préparatifs et nos mesures dans le cadre de notre lutte contre le terrorisme se poursuivront jusqu'à ce que l'organisation terroriste PKK/YPG dépose les armes et que ses combattants étrangers quittent la Syrie", a déclaré à la presse turque un porte-parole du ministère, Zeki Akturk.


"Nous pensons que la nouvelle administration syrienne et l'Armée nationale syrienne, [une faction proturque], ainsi que le peuple syrien, libéreront les régions occupées", a-t-il ajouté en visant le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les Unités de protection du peuple kurde (YPG), considérées comme une extension du PKK par Ankara.
 

11H05
DIPLOMATIE

La Syrie au cœur des discussions au sommet des pays musulmans

L'Egypte a accueilli jeudi un sommet de pays à majorité musulmane, dont l'Iran et la Turquie, pour renforcer leurs liens économiques dans un contexte de désordres régionaux, notamment le conflit à Gaza et les troubles en Syrie.


La session spéciale consacrée à la situation dans la bande de Gaza et en Syrie se tiendra également pendant le sommet auquel participeront notamment les présidents palestinien Mahmoud Abbas et turc Recep Tayyip Erdogan.

7H50
DIASPORA

Des Syriens à Moscou craignent une "catastrophe"

La Russie, une alliée de longue date de la famille al-Assad, comptait quelque 7 000 Syriens en 2017, dont 2 000 ont demandé le statut de réfugiés, selon les autorités russes qui n'ont pas rendu publics de nouveaux chiffres officiels depuis.

"Tout le monde me dit "Mabrook", [Félicitations] mais, pour moi, c'est la fin de la Syrie", lance Georgina Deiratani, qui se dit "sous le choc" depuis la fuite du président Bachar al-Assad à l'issue de 13 années de guerre civile, face à des rebelles. "Ceux qui sont désormais au pouvoir en Syrie figurent sur la liste des terroristes et c'est un grand danger pour les minorités syriennes", dit Ali, un ingénieur de 33 ans,  ce musulman alaouite, comme Bachar al-Assad.
 

Bachar al-Assad a fui en Russie, qui n'a pas pu sauver son pouvoir cette fois-ci, contrairement à 2015. Son régime s'est effondré après seulement onze jours d'une offensive menée par une coalition dominée par le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l'ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda et considérée comme "terroriste" par de nombreux pays occidentaux et Moscou.

7H05
STRATEGIE

Le groupe syrien HTS doit tirer les leçons de l'isolement des talibans, selon Blinken

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken appelle les islamistes radicaux du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS) menant la coalition qui s'est emparée du pouvoir en Syrie à tenir leurs promesses de modération s'ils veulent éviter l'isolement imposé aux talibans afghans.


"Les talibans ont montré un visage plus modéré, ou du moins ont tenté de le faire, lorsqu'ils ont pris le contrôle de l'Afghanistan, puis leur vrai visage est apparu. Le résultat est qu'ils restent largement isolés dans le monde", a déclaré Antony Blinken lors d'une intervention devant le centre de réflexion Council on Foreign Relations à New York. "Si vous êtes le groupe émergent en Syrie, si vous ne voulez pas de cet isolement, il y a certaines choses que vous devez faire pour faire avancer le pays", a-t-il ajouté.
 

6H40
GEOPOLITIQUE

La victoire des rebelles en Syrie n'est "pas une prise de pouvoir" par Ankara

La Turquie s'oppose aux propos du président américain élu Donald Trump, qui a qualifié la victoire des rebelles en Syrie de "prise de pouvoir inamicale" par Ankara. "Ce serait une grave erreur de qualifier ce qui se passe en Syrie de prise de pouvoir", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Hakan Fidan, dans une interview à Al Jazeera.

Le gouvernement turc maintient lui-même encore le HTS sur la liste des groupes terroristes, tout en entretenant des relations suivies avec l'organisation islamiste.


L'ex-président syrien Bachar al-Assad s'est réfugié en Russie après qu'une offensive éclair menée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) l'a chassé du pouvoir au début du mois. Depuis le début du soulèvement anti-Assad qui a éclaté en 2011, la Turquie est considérée comme un soutien clef de l'opposition à son régime.

Qui anime ce direct ?

AFP, AP