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Guerre en Ukraine : des frappes russes tuent deux enfants à l'est

Des frappes russes à l'est du pays ont tué un frère et une sœur âgés de 10 et 16 ans. Des navires de la flotte russe en mer Noire ont aussi tiré des missiles de croisière antinavires "sur un bateau cible". Selon les États-Unis, l'armée de Kiev utilise les controversées armes à sous-munitions.

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guerre en ukraine odessa sous les bombes

Une femme est en train de marcher au beau milieu des débris d'un bâtiment détruit au cours de frappes menées par la Russie. Odessa, Ukraine - 21 juillet 2023.

AP/Libkos
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18h37
protéger la culture ukrainienne

Frappes russes à Odessa : l'Unesco "condamne fermement" une attaque contre le patrimoine mondial

L'Unesco a "fermement condamné" vendredi des frappes russes menées "jeudi matin tôt" contre le centre-ville d'Odessa (Sud-Ouest de l'Ukraine), qui fait depuis janvier partie du patrimoine mondial de l'humanité. "Selon un bilan préliminaire, plusieurs musées situés au sein du site du patrimoine mondial ont subi des dommages, notamment le musée archéologique, le musée de la flotte et le musée de la littérature d'Odessa", a souligné l'organisation onusienne pour la culture, la science et l'éducation.

Cette guerre constitue une menace croissante pour la culture ukrainienne.

Unesco

"Tous avaient été marqués par l'Unesco et les autorités locales du Bouclier bleu, l'emblème distinctif de la Convention de La Haye de 1954" pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, qui a donc été "violée" à Odessa, a dénoncé l'Unesco. L'attaque russe, "perpétrée deux semaines seulement après celle qui a détruit un bâtiment" du centre historique de Lviv (Nord-Ouest), autre site du patrimoine mondial, a également "coïncidé avec la destruction du Centre culturel d'art populaire et d'éducation artistique de la ville de Mykolaïv", a regretté l'institution onusienne.

Et l'Unesco d'appeler à "cesser toute attaque à l'encontre des biens culturels protégés dans le cadre d'instruments normatifs internationaux largement ratifiés". "Cette guerre constitue une menace croissante pour la culture ukrainienne", a-t-elle insisté, ajoutant avoir recensé "des dommages sur 270 sites culturels ukrainiens" depuis le début de l'invasion russe, le 24 février 2022.

18h00
ankara dialogue avec kiev

Erdogan et Zelensky échangent au sujet du blé ukrainien.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est entretenu vendredi 21 juillet avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan au sujet des stocks de blé et de céréales dont la Russie empêche de nouveau l'exportation. Au cours de cet entretien, Kiev et Ankara ont "coordonné les efforts pour rétablir le fonctionnement de l'Initiative céréalière de la mer Noire", rapporte Volodymyr Zelensky.

"En raison des actions de la Russie, le monde est à nouveau au bord d'une crise alimentaire. Au total, 400 millions de personnes dans de nombreux pays d'Afrique et d'Asie risquent de mourir de faim", dénonce encore le président ukrainien sur son compte Twitter. 

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16h25
"précieux soutien"

La Bulgarie envoie pour la première fois des blindés en Ukraine

La Bulgarie a décidé vendredi d'envoyer une centaine de blindés en Ukraine. C'est une première pour ce pays des Balkans, jusqu'ici réticent à aider directement Kiev du fait de liens historiques forts avec Moscou.

Le Parlement a approuvé à une large majorité (148 pour, 52 contre) cette proposition du nouveau gouverment pro-européen, qui a initié une nouvelle stratégie après de précédents gouvernements intérimaires désireux de ne pas s'immiscer dans le conflit. Ces chars BTR de conception soviétique, achetés dans les années 1980, n'ont jamais servi.

"La Bulgarie n'a plus besoin de cet équipement qui peut apporter un précieux soutien à l'Ukraine dans sa bataille pour préserver son indépendance et son intégrité territoriale" face à la Russie, écrit le texte.

15h16
"nos amis africains"

Céréales bloquées en Ukraine : Moscou dit comprendre "l'inquiétude" des pays africains

La Russie a dit vendredi comprendre les inquiétudes des pays africains après l'abandon par le Kremlin de l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes en mer Noire, en promettant de continuer à livrer les pays dans le besoin.
"Nous comprenons les inquiétudes que peuvent ressentir nos amis africains, c'est compréhensible et ce sera pris en compte", a déclaré lors d'une conférence de presse le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Verchinine. "Les pays dans le besoin, via nos contacts avec eux et le sommet Russie-Afrique (prévu fin juillet à Saint-Pétersbourg, ndlr) recevront les céréales", a-t-il ajouté, précisant qu'un travail était en cours pour assurer des "itinéraires" de livraisons.

Il n'est pas possible de se passer de la Russie en ce qui concerne la mer Noire, et la sécurité alimentaire.

Sergueï Verchinine, vice-ministre russe des Affaires étrangères

La Russie a décidé cette semaine de ne pas prolonger l'accord visant à permettre les exportations de céréales ukrainiennes après des mois de critiques envers ce texte. Moscou affirme que ses propres livraisons de produits agricoles et d'engrais sont entravées par les sanctions. Le président Vladimir Poutine a affirmé mercredi que la Russie était prête à revenir à l'accord si ses demandes sont réalisées "dans leur totalité", sans quoi sa prolongation "n'a plus de sens".

"Il n'y a pas de prises de contacts actuellement pour trouver une alternative à l'accord céréalier. Nous avons clairement signifié notre position", a souligné vendredi Sergueï Verchinine. "Il n'est pas possible de se passer de la Russie en ce qui concerne la mer Noire, et la sécurité alimentaire", a-t-il également estimé. Après la suspension de l'accord, la Russie a affirmé mercredi qu'elle considérerait dès jeudi les navires se rendant vers l'Ukraine en mer Noire comme de "potentiels bateaux militaires".

En retour, l'Ukraine a averti jeudi qu'elle traiterait les bateaux se dirigeant vers les ports contrôlés par Moscou comme de potentiels transporteurs de matériels militaires. Parallèlement, des frappes russes ont touché ces dernières nuits la région d'Odessa, port stratégique en mer Noire. Kiev accuse Moscou de viser spécifiquement des infrastructures agricoles et portuaires pour empêcher une reprise des exportations.

14h40
des enfants tués

Deux enfants tués dans une frappe russe dans l'est de l'Ukraine

Deux enfants, un frère et sa sœur, ont été tués vendredi par des tirs d'obus russes ayant touché le village de Droujba (Amitié) dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur régional Pavlo Kyrylenko. "Vers 15H00, les Russes ont bombardé le village avec de l'artillerie. L'un des obus a touché la cour où se trouvaient les enfants", a déclaré Pavlo Kyrylenko sur son compte Telegram. Le garçon avait 10 ans et sa soeur 16 ans, a-t-il précisé.

Plus tôt vendredi, Pavlo Kyrylenko avait annoncé la mort d'un couple tué par des tirs de roquettes Grad à Kostiantynivka. Dans le nord de l'Ukraine enfin, le gouverneur de la région de Tcherniguiv, Viatcheslav Tchaous, a annoncé la mort d'un employé d'un centre culturel dans une frappe russe. Il a plus tard ajouté que le corps d'une femme avait également été retrouvé sous les décombres.

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12h39
guerre et jo

L'impact de la guerre en Ukraine sur les préparatifs des JO 2024 à Paris

En prévision des Jeux de Paris l'été prochain, la RATP a besoin de 6.000 km de câbles électriques. Ils sont fourni principalement par Nexans et le câblier italien Prysmian et doivent servir à réaliser des travaux de modernisation et les prolongements des lignes 11 et 14.

La fourniture de câbles électriques, perturbée par la guerre en Ukraine et les difficultés d'approvisionnements en cuivre et dans une moindre mesure en silicone, avait atteint "un point critique" et "risquait de compromettre" l'objectif des JO-2024, a indiqué Jean Castex, PDG de la RATP, qui estime toutefois que "quelques efforts" étaient encore nécessaires de la part de son principal fournisseur.

12h33

Un influent bloggeur russe arrêté en Russie.

La police russe a arrêté Igor Guirkine, connu sous le pseudonyme d'Igor Strelkov, un influent blogueur très critique du commandement militaire russe et ancien chef séparatiste dans l'est de l'Ukraine, selon son avocat, Alexandre Molokhov.

"Il a été interpellé par les forces de l'ordre" dans la matinée, a-t-il affirmé en précisant qu'il était "probablement" accusé d'extrémisme. Depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, Igor Guirkine publiait régulièrement des messages critiques visant l'état-major russe sur son compte Telegram, suivi par plus de 875.000 abonnés.

11h55

Erdogan veut convaincre Poutine de relancer l'accord céréalier.

"Je pense que nous parviendrons à assurer la poursuite (du corridor humanitaire) en parlant en détail avec M. Poutine", a déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdogan à des journalistes turcs lors de son vol de retour d'une tournée régionale, selon des propos rapportés par l'agence de presse officielle Anadolu.

Le chef de l’État turc appelle les "pays occidentaux à donner suite aux attentes de M. Poutine." Il a indiqué qu'il s'entretiendrait par téléphone à ce sujet avec le président russe. Les deux dirigeants reparleront de l'accord céréalier en face-à-face en août en Turquie "si la visite [de M. Poutine] a lieu", a-t-il souligné, en utilisant le conditionnel après avoir annoncé à deux reprises la venue du président russe le mois prochain.

Moscou a assuré être prête à revenir à l'accord si ses demandes étaient réalisées "dans leur totalité". Elle affirme notamment que ses propres livraisons de produits agricoles et d'engrais sont entravées par les sanctions occidentales.

11h49

Vladimir Poutine prévient qu'une agression contre le Bélarus équivaudrait à une attaque contre la Russie.

Au cours d'une réunion du Conseil de sécurité diffusée à la télévision, le président russe, Vladimir Poutine, a estimé que les livraisons d'armes occidentales n'aident pas Kiev à avancer sur le front qu'elles n'ont pour le moment eu "aucun résultat".

"Les ressources colossales qui ont été injectées dans le régime de Kiev n'aident pas, et les livraisons d'armes occidentales, de chars, d'artillerie et de missiles non plus."

En outre, il a prévenu qu'une agression contre le Bélarus équivaudrait à une agression contre la Russie. "Le déclenchement d'une agression contre le Bélarus équivaudra à une agression contre la Fédération de Russie. Nous y répondrons par tous les moyens à notre disposition", a-t-il mis en garde.

10h58

Kiev révoque son ambassadeur au Royaume-Uni.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a révoqué son ambassadeur au Royaume-Uni, Vadim Pristaïko, personnage-clé des relations entre Kiev et Londres, selon un décret publié sur le site de la présidence ukrainienne. Le texte ne donne pas les raisons de cette décision.

L'ambassadeur s'est toutefois montré critique récemment envers Volodymyr Zelensky. Il a regretté ses "sarcasmes" visant le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, qui avait réclamé plus de gratitude pour l'aide militaire apportée par les alliés de Kiev. Le Royaume-Uni est l'un des soutiens les plus solides de Kiev et l'un de ses principaux donneur d'armes depuis le début du conflit avec la Russie.

Volodymyr Zelensky a assuré durant une conférence de presse, être très "reconnaissant" envers le peuple britannique. "Qu'il me dise comment je pourrais exprimer ma gratitude autrement? Ou nous pourrions nous lever le matin, et exprimer nos mots de gratitude personnellement au ministre ?"

Le lendemain, Vadim Pristaïko a déploré le ton employé par le président dans une interview à la chaîne britannique Sky News. "Je ne crois pas que ce sarcasme soit sain. Nous ne devons pas montrer aux Russes qu'il se passe quelque chose entre nous, ils doivent savoir que nous travaillons ensemble", avait-il ajouté, soulignant la nécessité d'apaiser les relations avec le Royaume-Uni.

Diplomate de carrière, Vadym Pristaïko était l'ambassadeur d'Ukraine au Royaume-Uni depuis juillet 2020. Il avait auparavant été ministre des Affaires étrangères, de 2019 à 2020.

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08h51

Moscou utilise l'accord céréalier pour obtenir des concessions de l'Occident, selon l'ISW.

Depuis quatre nuits et le renoncement de Moscou à l'accord céréalier, la cité d'Odessa est la cible des missiles russes. Ceux-ci visent, entre autres, les installations portuaires où sont stockés les grains à destination des pays importateurs. Selon l'Institut pour l'étude de la guerre (ISW), la stratégie russe vise à obtenir des concessions occidentales en utilisant le grain comme moyen de pression.

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"Le Kremlin considère probablement l'initiative sur les céréales de la mer Noire comme l'un de ses derniers moyens de pression contre l'Occident et s'est retiré de l'accord pour obtenir ces concessions, explique le think thank américain dans son point quotidien. Le Kremlin semble maintenant tenter de créer un sentiment d'urgence autour de son retour à l'initiative sur les céréales de la mer Noire en intensifiant les frappes contre les infrastructures portuaires et céréalières ukrainiennes et en menaçant de frapper des navires civils dans la mer Noire. L'Ukraine récolte la plupart de ses céréales entre juillet et août, et les frappes russes sur les infrastructures portuaires et agricoles ukrainiennes peuvent compliquer davantage la capacité de l'Ukraine à libérer de l'espace pour les céréales nouvellement récoltées. Des perturbations prolongées de la logistique céréalière en Ukraine auront probablement des effets en cascade sur l'approvisionnement en céréales, ce qui ajoutera au sentiment d'urgence que le Kremlin espère créer."

07h52

Odessa à nouveau visée par des missiles durant la nuit.

Pour la quatrième nuit consécutive, la grande ville portuaire du sud de l'Ukraine a été ciblée par des frappes russes. L'administration militaire régionale d'Odessa rapporte que des missiles ont touché les terminaux céréaliers d'une entreprise agricole. 100 tonnes de pois et 20 tonnes d'orge ont été détruites et deux personnes ont été blessées.

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07h41

Démission du ministre ukrainien de la Culture suite à des "incompréhensions".

Le ministre ukrainien de la Culture, Oleksandre Tkatchenko, a annoncé sa démission tôt ce matin après des "incompréhensions" quant à l'utilisation de fonds publics à destination de projets culturels.

"J'ai remis ma lettre de démission au Premier ministre (jeudi) soir, en raison d'une vague d'incompréhension quant à l'importance de la culture en temps de guerre, a-t-il écrit sur Telegram. Pendant la guerre, les fonds privés et budgétaires pour la culture ne sont pas moins importants que pour les drones, parce que la culture est le bouclier de notre identité et de nos frontières."

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Hier, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a appelé au remplacement du ministre. Il a critiqué l'utilisation du budget de l’État pour des projets culturels au détriment de la défense.

"En temps de guerre comme celui-ci, l'attention maximale de l'Etat, et donc des ressources de l’État, doit être consacrée à la défense, a-t-il lancé dans son adresse quotidienne. Les musées, les centres culturels, les symboles, les séries télévisées - tout ceci est important, mais maintenant il y a d'autres priorités. Trouvez des fonds extrabudgétaires. Pas des fonds étatiques."

Jeudi, le média en ligne Ukraïnska Pravda a rapporté que le ministère de la Culture avait décidé d'allouer 448 millions de hryvnias (près de 11 millions d'euros) à la production de séries télévisées. Selon Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), le ministre sortant de la Culture a par ailleurs défendu l'idée de mobiliser 500 millions de hryvnias (12 millions d'euros) pour achever la construction du musée national du génocide de l'Holodomor.

"Si quelqu'un dit que le musée ne doit pas être construit pendant la guerre, qu'il fournisse d'autres arguments que celui de la nécessité de dépenser de l'argent pour la reconstruction. Il y a des fonds", a déclaré le désormais ex-ministre de la Culture.

06h02

La Russie frappe "un bateau cible" lors d'un "exercice" militaire en mer Noire.

Moscou a fait savoir qu'un "exercice" militaire a été conduit par les forces russes dans le nord-ouest de la mer Noire. Des missiles de croisière antinavires ont été tirés pour abattre une cible en mer, a précisé le ministère russe de la Défense.

Selon ce dernier, des navires de la flotte russe de la mer Noire ont frappé "un bateau cible dans la zone d'entraînement au combat de la partie nord-ouest de la mer Noire". Dans cette zone, Moscou considère, depuis hier, les navires se rendant vers l'Ukraine comme de "potentiels bateaux militaires".

"Les données de télémétrie et la surveillance vidéo depuis des véhicules aériens sans pilote ont confirmé le succès de l'exercice de combat. Le bateau cible a été détruit à la suite de la frappe de missile", a ajouté Moscou.

La Défense russe a également indiqué que l'aviation de la flotte, de concert avec des navires, a "travaillé à des actions pour isoler la zone temporairement fermée à la navigation" et "retenir le navire".

Les tensions se sont ravivées en mer Noire depuis l'abandon cette semaine par la Russie de l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes.

Sur cette photo prise à partir d'une vidéo fournie par le service de presse du ministère russe de la Défense le mardi 28 mars 2023, un bateau de la marine russe lance un test de missile anti-navire dans le golfe Pierre-le-Grand, en mer du Japon.

Sur cette capture d'écran d'une vidéo fournie par le service de presse du ministère russe de la Défense, le 28 mars 2023, un bateau de la marine russe effectue un test de missile antinavire dans le golfe Pierre-le-Grand, en mer du Japon.

05h30

L'Ukraine utilise les armes à sous-munitions livrées par Washington, selon la Maison Blanche.

Kiev a commencé à utiliser les armes à sous-munitions controversées livrées par les États-Unis, a informé la Maison Blanche.

À la question de savoir si les armes à sous-munitions de Washington étaient à présent déployées et utilisées par Kiev, John Kirby, un porte-parole de la Maison Blanche, a répondu: "Oui." Selon ce dernier, le déploiement de ces armes sur le front a eu lieu "à peu près au cours de la semaine dernière".

Les forces ukrainiennes "les utilisent de manière appropriée. Elles les utilisent efficacement et elles ont réellement un impact sur les formations défensives russes et les manœuvres défensives" de Moscou.

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Les armes à sous-munitions peuvent disperser jusqu'à plusieurs centaines de petites charges explosives, capables de rester non explosées dans le sol et créant un risque pour les civils après la fin d'un conflit.

Elles sont interdites par de nombreux pays signataires d'une convention signée à Oslo en 2008. La Russie, les États-Unis et l'Ukraine ne l'ont pas ratifié.

Dans un entretien diffusé début juillet par la chaîne CNN, le président américain Joe Biden avait confié avoir pris une "décision très difficile" en livrant ces armes à l'Ukraine. Il l'a justifié par le fait que Kiev est "à court de munitions".

"En Russie, il y a une bonne réserve d'armes à sous-munitions", a souligné le président russe, Vladimir Poutine, dans une interview à la chaîne de télévision publique Rossia-1, diffusée dimanche. Il a menacé de les employer sur le front si Kiev utilisait ce type d'armement.

Les soldats ukrainiens accusent déjà, depuis le début du conflit, Moscou d'utiliser ces munitions controversées.

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Avec AFP