Direct terminé le 6 juillet à 23 heures
Direct démarré le 6 juillet 2023 à 7h00

Ukraine : l'Unesco condamne la frappe russe meutrière sur Lviv

Le président ukrainien a rencontré ce soir à Prague son homologue tchèque Petr Pavel, avant un important sommet de l'Alliance à Vilnius en Lituanie, prévu les 11-12 juillet. Il s'est rendu à Sofia, en Bulgarie, où il a discuté de l'adhésion de son pays à l'Otan et plaidé pour une accélération de la livraison d'armes à l'Ukraine. Ce soir, l'Unesco a condamné la frappe russe meutrière sur Lviv.

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Le présidnet tchèque Petr Pavel avec Volodymyr Zelenskyy lors du point presse au Château de Prague ce 6 juillet 2023.

Le présidnet tchèque Petr Pavel avec Volodymyr Zelenskyy lors du point presse au Château de Prague ce 6 juillet 2023.

© AP Photo/Petr David Josek
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20h30
OTAN

Zelensky demande de l'honnêteté dans ses relations avec l'Otan

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky déclare que Kiev voulait de l'"honnêteté" dans ses relations avec l'Otan, à quelques jours d'un sommet crucial de l'Alliance atlantique en Lituanie.

"Nous avons besoin d'honnêteté dans nos relations", affirme Volodymyr Zelensky devant la presse à Prague, aux côtés du président tchèque Petr Pavel. Il est temps de démontrer "le courage et la force de cette alliance", a-t-il ajouté.

Le point presse se déroulait en direct sur la page Facebook du président ukrainien :

19h20
Diplomatie

Volodomyr Zelensky à Prague

En pleine contre-offensive de Kiev contre la Russie, le président ukrainien a rencontré ce soir à Prague son homologue tchèque Petr Pavel, un ancien général de l'OTAN. 

Sur une vidéo publiée sur sa page Facebook, on peut voir Volodomyr Zelensky, toujours vêtu d'un T-shirt kaki, serrant la main du président Pavel lors d'une cérémonie d'accueil officielle.

Le président ukrainien a déclaré qu'il rencontrerait le premier ministre tchèque, Petr Fiala, et les présidents des deux chambres parlementaires pour des "négociations de fond" au cours de son séjour de deux jours à Prague.

Queques heures plus tôt, à Sofia, le président ukrainien a déclaré voyager pour combler "le manque d'armes", alors que le temps presse.
Il a répété que la lenteur des livraisons avait retardé la contre-offensive de Kiev, ce qui avait permis à Moscou de renforcer ses défenses dans les zones occupées, notamment au moyen de mines.
"La motivation de nos partenaires doit rester intacte", a-t-il insisté. Sinon "nous perdrons l'initiative sur le champ de bataille".

À Sofia, une "déclaration commune" entre l'Ukraine et la Bulgarie a été signée en faveur de l'adhésion de Kiev à l'Otan, en amont du sommet de Vilnius, prévu les 11 et 12 juillet.

Au président bulgare Roumen Radev qui est farouchement opposé à tout envoi d'aide militaire par crainte d'une escalade, Volodymyr Zelensky a rétorqué qu'il s'agissait de "se défendre" pour éviter que la guerre ne se propage au reste de l'Europe.

La Bulgarie, membre de l'UE et de l'Otan mais historiquement et culturellement proche de Moscou, est profondément divisée sur le sujet. Dans les faits cependant, les usines d'armement de l'ère communiste tournent à plein régime depuis l'invasion russe de l'Ukraine.

19h26
Nucléaire

Selon le président bélarusse, des frappes nucléaires sur l'Ukraine sont possibles, bien que pas nécessaires

Le président de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko, a déclaré que frapper la centrale de Zaporijjia ne résoudrait rien. 

Capture d'écran vidéo EVN. Le président bélarusse Loukachenko s'exprimant devant des journalistes dans le palais présidentiel à Minsk ce 6 juillet 2023.

Capture d'écran vidéo EVN. Le président bélarusse Loukachenko s'exprimant devant des journalistes dans le palais présidentiel à Minsk ce 6 juillet 2023.

© eurovision

"Même si la centrale était balayée, ça ne signifierait pas la fin de la guerre. Toute l'Europe, tout le continent eurasien, en souffriraient de dommages colossaux. Et peut-être même les États-Unis. On ne peut pas en jurer, mais en tous les cas, ça ne mettrait pas fin à la guerre. La guerre pourrait se terminer avec une frappe nucléaire sur l'Ukraine. Vous savez, c'est une possibilité, mais ce n'est pas nécessaire. Le président Poutine l'a dit plusieurs fois. Quant à utiliser des armes nucléaires, même à capacité réduite, c'est une question qui ne vaut pas la peine d'être posée. La Russie a suffisamment d'armes conventionnelles pour atteindre ses objectifs, et pas besoin d'armes nucléaires. Maintenant, s'il s'agit d'une agression par les États-Unis ou le bloc de l'OTAN contre la Biélorussie ou la Russie, et qui entraînerait l'envahissement de nos territoires, alors ce serait tout à fait autre chose."

Capture d'écran vidéo EVN. Le président bélarusse Loukachenko s'exprimant devant des journalistes dans le palais présidentiel à Minsk ce 6 juillet 2023.

Capture d'écran vidéo EVN. Le président bélarusse Loukachenko s'exprimant devant des journalistes dans le palais présidentiel à Minsk ce 6 juillet 2023.

© eurovision
18h39
La région de Kherson bombardée

Des frappes dans la région de Kherson

Ces derniers jours, l'armée russe à bombardé 84 fois la région de Kherson, tirant 430 obus.

Le village de Tekstylnykiv a été bombardé ne faisant que quelques blessés, une femme de 41 ans, un homme de 64 qui a dû être hospitalisé et une femme de 39 ans légèrement touchée.

Le chef des relations presse de l'adminitration militaire de Kherson a déclaré qu'une personne a été tué dans le district de Bilozerka, une autre dans le district de Beryslav, morte probablement il y a deux jours, mais qui n'a été retrouvé qu'aujourd'hui. En tout 12 personnes ont été blessées par les tirs. Deux sont mortes donc, et 10 sont blessées. Le district d'Ivanivka a été aussi la cible de tirs qui ont fait un blessé.

 

17h34
Patrimoine

Condamnation de l'Unesco

L'Unesco condamne le bombardement par la Russie d'un "bâtiment historique" à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, adressant ses condoléances aux familles des cinq victimes.

"Cette attaque, la première dans une zone protégée par la Convention du patrimoine mondial depuis le début de la guerre le 24 février 2022, est une violation de cette convention" de l'Unesco, a réagi l'organisation onusienne basée à Paris.

Vue de Lviv en octobre 2011.

Vue de Lviv en octobre 2011.

© AP Photo/Efrem Lukatsky

La frappe russe viole aussi "la Convention de 1954 de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé".

La nuit de mercredi à jeudi a été marquée par une frappe russe sur Lviv, grande ville de l'Ouest rarement ciblée, qui a tué cinq personnes dans l'attaque la plus destructrice sur cette région depuis le début de la guerre, selon les autorités ukrainiennes.

L'armée russe a assuré avoir ciblé des sites de "déploiement temporaire" de soldats ukrainiens.
 

17h17

Désolation à Lviv

Sur le terrain, la salve de missiles russes qui a touché Lviv pendant la nuit a endommagé plus de 30 immeubles et d'autres bâtiments, selon les autorités locales.
"Il s'agit de l'attaque la plus destructrice contre la population civile de la région de Lviv depuis le début de la guerre", a relevé sur Telegram le chef de l'administration militaire régionale, Maksym Kozytsky.

Au moins cinq personnes ont été tuées et 37 blessées, selon le ministère de l'Intérieur.
"Je me suis réveillée à cause de la première explosion, mais nous n'avons pas eu le temps de quitter l'appartement. Il y a eu une deuxième explosion, le plafond a commencé à tomber", a raconté à l'AFP Olya, une habitante. "Ma mère est morte, mes voisins sont morts. À ce stade, il semble que je sois la seule à avoir survécu au quatrième étage", a-t-elle ajouté.

L'armée russe a assuré avoir ciblé des sites de "déploiement temporaire" de soldats ukrainiens. "Toutes les installations désignées ont été touchées", a affirmé le ministère de la Défense.

L'Unesco condamne le bombardement d'un "bâtiment historique" et adresse ses condoléances aux familles. "Cette attaque, la première dans une zone protégée par la Convention du patrimoine mondial depuis le début de la guerre le 24 février 2022, est une violation de cette convention" de l'Unesco, a réagi l'organisation onusienne basée à Paris. L'intellectuel français Bernard-Henri Lévy rapelle le passé historique de cette ville hautement culturelle, surnommée le Paris de l'Ukraine.

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D'autres, comme le journaliste Stéphane Siohan, rappellent que toute la ville est classé au patrimoine de l'Unesco.

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15h26
Quand Wagner recrute des traducteurs en français et en arabe

"L'opportunité de voir le monde et un bronzage sain"

"L'opportunité de voir le monde et un bronzage sain" : le groupe de mercenaires russes Wagner recrute des traducteurs en arabe et en français, selon Site, société américaine spécialisée dans la surveillance de l'extrémisme en ligne.

Le statut de la société paramilitaire privée et de son chef Evguéni Prigojine est plus incertain que jamais depuis sa récente mutinerie avortée en Russie, qui a amené les mercenaires jusqu'à quelques centaines de kilomètres de Moscou.
Mais ses interventions à l'étranger, en particulier en Syrie et dans plusieurs pays africains (Soudan, Centrafrique, Mali notamment) n'ont jusqu'à présent pas été publiquement remises en cause.

"Des spécialistes en traduction sont recherchés" en arabe et en français, écrit le groupe sur sa chaîne Telegram "PMC Wagner Employment" (Recrutement de la Société militaire privée Wagner), relève Site. Selon sa traduction, le groupe offre "une compensation financière décente et honnête", une assurance, "le meilleur équipement" ainsi que "l'opportunité de voir le monde et un bronzage sain".

Le flou le plus total demeure sur l'avenir du groupe, son statut en Russie et le sort qui sera réservé à Evguéni Prigojine depuis sa mutinerie qui aura duré moins de 24 heures les 23 et 24 juin, avant qu'il ne renonce dans des conditions mystérieuses.

Le président bélarusse Alexandre Loukachenko, auteur de la médiation entre Prigojine et le chef de l'État russe Vladimir Poutine, avait assuré le 27 juin que le bouillant chef de Wagner était bien au Bélarus, comme le stipulait l'accord dont il a été l'intermédiaire.

Mais dans le dernier coup de théâtre de cet étrange feuilleton, Alexandre Loukachencko a assuré aujourd'hui que le chef de Wagner se trouvait en Russie. Interrogé sur ces affirmations, le porte parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répondu que Moscou "ne suivait pas" ses mouvements.
 

14h55
OTAN

Rencontre lundi entre les dirigeants turc et suédois, annonce Stoltenberg

Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le Premier ministre suédois Ulf Kristersson se rencontreront lundi à Vilnius pour tenter de débloquer l'opposition turque à l'adhésion de la Suède à l'Otan, annonce le secrétaire général de l'Alliance.

Jens Stoltenberg ce 6 juillet au siège de l'OTAN à Bruxelles

Jens Stoltenberg ce 6 juillet au siège de l'OTAN à Bruxelles

© AP Photo/Virginia Mayo

Jens Stoltenberg Stoltenberg a dit espérer une issue positive à ces pourparlers, à temps pour le sommet de l'Alliance qui se déroulera mardi et mercredi dans la capitale lituanienne.

"Il est absolument possible d'avoir une décision positive au sommet la semaine prochaine", a déclaré le responsable norvégien à l'issue de discussions entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays au siège de l'Otan à Bruxelles.
"Nous allons travailler au cours du week-end et je rencontrerai le Premier ministre (suédois) et le président (turc) lundi", a-t-il poursuivi. "Il est temps que la Suède rejoigne l'Alliance", a-t-il insisté. 

"Tout nouveau retard dans l'adhésion de la Suède serait accueilli favorablement par le PKK et le président russe (Vladimir) Poutine", a averti Jens Stoltenberg.

Le président américain Joe Biden devrait faire pression en faveur de la Suède dans les prochains jours.

Lors d'une réunion à Washington hier, Joe Biden a déclaré au Premier ministre suédois "attendre avec impatience" l'adhésion de son pays.

13h19
Le monastère de la Laure de Kiev, pomme de discorde

Échauffourées à Kiev entre des croyants orthodoxes et la police

Un conflit oppose depuis des mois les autorités de Kiev au clergé orthodoxe qui occuppe le monastère des Grottes de Kiev.

Les autorités ukrainiennes ont résilié le bail avec cette Église en l'accusant de violations lors de l'utilisation des biens du monastère et exigé que les moines quittent son enceinte, mais des dignitaires ont refusé et porté plainte en justice. Ils estiment que cette église est toujours soumise au patriarcat de Moscou.

Vue du monastère de la grotte des Laures, 24 mars 2023.

Vue du monastère de la grotte des Laures, 24 mars 2023.

© AP Photo/Efrem Lukatsky

Aujourd'hui des échauffourées ont eu lieu entre des Ukrainiens fidèles à ce clergé après que les moines ont refusé de quitter plusieurs bâtiments d'un célèbre monastère de la capitale.

La police est venue sceller plusieurs bâtiments administratifs de ce monastère du XIe siècle et un groupe de fidèles est venu protester et prier à l'extérieur.
"Dans la laure des Grottes, la police a eu recours à la force contre des croyants" et les a "empêché d'assister à un service religieux, contrairement à la législation ukrainienne", a accusé l'Église sur Telegram.

Elle a publié une vidéo sur laquelle on peut voir un homme avec un drapeau ukrainien traîné par la police. Sur une autre vidéo circulant sur les réseaux sociaux, on voit un homme et plusieurs femmes se bousculer avec des policiers près du monastère.

Classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, le monastère, qui surplombe les rives du Dniepr, héberge le siège de l'Église orthodoxe ukrainienne soumise au patriarcat de Moscou avant l'invasion russe lancée en février 2022. Ce complexe est le plus large du pays avec 22 hectares, situé en plein cœur de la capitale ukrainienne.

Cette Église a annoncé l'an dernier la rupture de ses liens avec le patriarcat de Moscou dont le chef, Kirill, a soutenu l'invasion. Mais le gouvernement ukrainien estime que cette confession reste de facto dépendante de la Russie.

Moscou a jugé "illégal" le projet des autorités ukrainiennes d'expulser les moines de la laure, considéré comme un lieu saint.

12h38
Diplomatie

Rencontre Zelensky-Erdogan à Istanbul vendredi

Les médias turcs ont donné la nouvelle : le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rendra demain à Istanbul pour y rencontrer le chef de l'État turc Recep Tayyip Erdogan.

Selon le quotidien pro-gouvernemental Sabah, les deux dirigeants s'entretiendront notamment de l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, conclu en juillet 2022 avec le parrainage des Nations unies et de la Turquie, que la Russie ne voit "aucune raison" de prolonger à son expiration le 17 juillet.

Moscou se plaint depuis plusieurs mois d'entraves à un autre accord - bilatéral - signé en juillet dernier avec l'ONU sur ses exportations d'engrais, la Russie estimant que son secteur agricole soit impacté par les sanctions adoptés par les Occidentaux. Ce déplacement interviendra également à quatre jours de l'ouverture du sommet annuel de l'Otan à Vilnius (Lituanie).

Le président ukrainien est arrivé aujourd'hui à Sofia (Bulgarie) pour une visite officielle d'un jour destinée notamment à discuter de l'adhésion de Kiev à l'Alliance atlantique.

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La Turquie, membre de l'Otan, est parvenue depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en février 2022 par les forces russes à maintenir de bonnes relations à la fois avec Kiev et avec Moscou.
 

12h27
Missiles sur Lviv

L'armée russe affirme avoir atteint "toutes ses cibles" à Lviv

Lviv, ville située à l'Ouest de l'Ukraine, est rarement la cible de frappes. Dans la nuit de mercredi à jeudi, "les forces armées russes ont mené une frappe massive à l'aide d'armes de précision de longue portée (tirées) depuis la mer contre des sites de déploiement temporaire de personnel des forces armées ukrainiennes", a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram. 

Lviv après le bombardement russe

Lviv après le bombardement russe ce 6 juillet 2023.

© AP Photo/Mykola Tys

Ces frappes ont touché des habitations et ont fait 4 morts et au mois 8 blessés.

Le ministère de la Défense russe affirme que "toutes les installations désignées ont été touchées."

12h07
Diplomatie

Un consulat finlandais fermé en Russie

La Russie annonce qu'elle va fermer un consulat de Finlande à Saint-Pétersbourg et expulser neufs diplomates de ce pays nordique, en représailles à l'expulsion du même nombre de diplomates russes par Helsinki. "Neuf employés de l'ambassade de Finlande en Russie et du consulat général finlandais à Saint-Pétersbourg sont déclarés persona non grata", indique le ministère russe des Affaires étrangères.

Vue du consulat de Finlande à Saint-Pétersbourg ce 6 juillet 2023.

Vue du consulat de Finlande à Saint-Pétersbourg ce 6 juillet 2023.

© AP Photo/Dmitri Lovetsky

Le ministère a ajouté que l'accord permettant le fonctionnement du consulat général finlandais de Saint-Pétersbourg serait résilié à partir du 1er octobre. Ces mesures ont été annoncées à l'ambassadeur finlandais, Antti Helanterä, convoqué au ministère des Affaires étrangères à Moscou.

Il lui a été signifié "une vive protestation" du fait "de la politique conflictuelle et antirusse" des autorités finlandaises, qui, selon la diplomatie russe, vise à "démolir des décennies de relations russo-finlandaises mutuellement bénéfiques". "Il est clair que nous sommes obligés de commencer à préparer des mesures similaires, nous devons répondre à cela", réagit devant la presse le Premier ministre finlandais, Petteri Orpo, évoquant une possible fermeture du consulat russe de la ville de Turku.

11h16
Nucléaire

La centrale de Zaporijjia se prépare au pire

Les autorités ukrainiennes de Zaporijjia, ville située à 50 km de la gigantesque centrale nucléaire éponyme, se préparent au "pire scenario", alors que Kiev a accusé Moscou de préparer une "provocation" sur le site, occupé par l'armée russe. Exercice d'évacuation à grande échelle, diffusion de tracts d'information. "Il s'agit d'une menace importante, les gens se préparent, le gouvernement se prépare, les autorités locales se préparent", assure Olena Jouk, présidente du conseil régional de Zaporijjia.

L'armée ukrainienne a mis en garde mardi contre "la préparation possible d'une provocation sur le territoire de la centrale de Zaporijjia dans un avenir proche". Selon elle, des "objets similaires à des engins explosifs ont été placés sur le toit extérieur des réacteurs 3 et 4". De son côté, le Kremlin a averti d'un possible "acte subversif" ukrainien aux "conséquences catastrophiques" à la centrale.

10h34
Nucléaire

Baisse des tensions à la centrale de Zaporijjia

L'Ukraine affirme que "les tensions diminuent" autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie dans le Sud du pays, après plusieurs jours lors desquels les deux camps se sont accusés d'une provocation imminente. "Les tensions diminuent petit à petit", résultat "d'un travail puissant" de l'armée et de diplomates ukrainiens ainsi que de "nos partenaires étrangers qui mettent la pression" sur la Russie, déclare Natalia Goumeniouk, porte-parole de l'armée ukrainienne pour le front Sud, lors d'une conférence de presse.

L'Ukraine, dont la centrale de Tchernobyl (nord) avait déjà été en 1986, à l'époque soviétique, le théâtre de la pire catastrophe nucléaire de l'Histoire, a accusé mardi Moscou de préparer une "provocation" sur le site, la Russie assurant à l'inverse que Kiev projetait d'y commettre un "acte subversif". Le président ukrainien Volodymyr Zelensky indique avoir mis en garde son homologue français Emmanuel Macron contre les "provocations dangereuses" de Moscou autour de cette centrale, la plus grande en Europe et occupée par les troupes russes depuis début mars 2022. 

10h12
Zelensky en Bulgarie

Selon la Russie, Zelensky tente "d'entraîner" plus de pays dans le conflit

La présidence russe estime que la visite du dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky en Bulgarie illustre une volonté de Kiev d'entraîner "plus de pays" dans le conflit en Ukraine. "Le régime de Kiev fait tout ce qu'il peut pour entraîner (...) plus de pays dans ce conflit. De nombreux pays ont déjà plongé jusqu'à leur tête dans ce conflit, directement ou indirectement. Ce sujet sera abordé avec les Bulgares", déclare à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

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avec agences
Les faits

L'armée russe affirme avoir atteint "toutes" ses cibles à Lviv dans l'Ouest de l'Ukraine et assure avoir ciblé des sites de "déploiement temporaire" de soldats ukrainiens. Les frappes ont fait au moins 5 morts et 37 blessés, tous civils.

L'Unesco a condamné le bombardement à Lviv, ville protégée par la Convention du patrimoine mondial.

Evguéni Prigojine se trouve en Russie et non en Biélorussie a déclaré le président bélarusse Loukachenko.

Volodomyr Zelensky est allé à Sofia en Bulgarie, pays grand producteur de munitions et historiquement proche de Moscou, pour évoquer les fournitures d'armes et les perspectives d'adhésion de Kiev à l'Otan. Il s'est rendu dans la soirée à Prague où il a rencontré le président Petr Pavel.

À la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l'armée russe, les "tensions diminuent" signale la porte-parole de l'armée ukrainienne Natalia Goumeniouk.

Moscou a fermé un consulat en Finlande et expulsé neuf diplomates finlandais.